AFRO
décembre 18, 2025« Ici, l’afro-pop n’efface rien : elle archive, elle confronte, elle répare. » Tout commence comme une sensation étrange, presque trompeuse. Milli Vanity avance avec une fluidité qui pourrait faire croire à un simple morceau élégant, calibré, immédiatement digeste. Mais très vite, quelque chose accroche. Une tension souterraine. Une gravité qui refuse de se dissoudre dans le confort du groove. James BKS ne signe pas un titre aimable : il signe un acte de mémoire déguisé en chanson. La force du morceau tient à ce décalage permanent entre la forme et ce qu’elle transporte. La production est ample, précise, presque lumineuse, nourrie d’un ADN afro-urbain qui circule sans jamais s’imposer comme un slogan. Les rythmes respirent, les synthés tracent une ligne claire, la structure reste lisible. Rien n’est là pour impressionner gratuitement. Tout est au service d’un récit qui demande du respect. Ce récit, justement, s’ancre dans une figure que la pop culture a longtemps réduite à une blague mondiale. En donnant la parole à Fab Morvan, James BKS ne cherche ni la provocation ni le sensationnel. Il crée un espace. Un endroit où l’on peut enfin raconter sans montage cruel, sans ricanement collectif. La voix porte une fatigue ancienne, mais aussi une dignité retrouvée. On n’entend pas un comeback, on entend une réparation lente. Musicalement, Milli Vanity refuse le piège de la reconstitution nostalgique. Pas de revival facile, pas de clins d’œil appuyés. Le morceau vit dans le présent, avec des textures modernes, un sens du rythme qui regarde vers les clubs autant que vers l’introspection. Cette modernité n’efface pas le passé : elle l’oblige à dialoguer avec aujourd’hui. Et c’est là que James BKS excelle, dans cet art de faire cohabiter l’héritage et le mouvement. Ce titre dit beaucoup de son auteur. James BKS ne joue plus au producteur virtuose qui aligne les références. Il agit en architecte narratif. Chaque choix semble pensé pour éviter la glorification de l’ego tout en refusant l’autoflagellation. Milli Vanity parle de chute, mais surtout de ce qui survit après. De ce que l’industrie détruit, et de ce que la musique peut encore sauver. À l’écoute, une impression persiste : celle d’un morceau qui ne cherche pas à plaire immédiatement, mais à rester. Milli Vanity s’installe, lentement, comme une vérité qu’on avait trop longtemps évitée. Une chanson qui ne demande pas d’applaudissements, seulement une écoute attentive. Et c’est peut-être là sa plus grande victoire. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
décembre 18, 2025« Transformer l’héritage en mouvement, sans jamais le figer dans la nostalgie. » Il y a des morceaux qui n’entrent pas par les oreilles mais par la peau. O Laurindinha fait partie de ceux-là. Dès les premières pulsations, quelque chose d’ancien se remet à respirer, comme un souvenir que l’on croyait immobile et qui, soudain, recommence à marcher. ShAIkh Kev ne signe pas ici un simple titre afrofusion de plus : il ouvre une brèche temporelle, un dialogue intime entre la voix des ancêtres et les machines du présent. Le morceau repose sur un geste artistique fort : ne pas sacraliser la tradition, mais la laisser muter. O Laurindinha, chanson populaire portugaise transmise de génération en génération, devient sous ses doigts une matière vivante. Les paroles conservent leur douceur naïve, leur poésie circulaire, tandis que la rythmique s’enracine dans des log drums profonds, presque telluriques, hérités de l’amapiano et de l’afro-house. Ce frottement entre la rondeur folklorique et la précision électronique crée une tension fascinante, jamais décorative. Ce qui frappe, c’est la retenue. ShAIkh Kev ne cherche pas l’explosion club immédiate. Il préfère la transe lente, celle qui s’installe insidieusement, qui fait danser autant la mémoire que le corps. La production respire, laisse des espaces, respecte le silence comme un élément narratif. Chaque couche sonore semble posée avec une intention presque affective, comme si le producteur dialoguait avec la voix de sa mère, avec l’île de Madère, avec tout ce qui a été transmis sans forcément être vécu. Dans ce titre, la diaspora n’est pas une posture marketing mais une expérience sensorielle. On entend la distance, l’exil doux-amer, la façon dont les cultures se transforment quand elles traversent les continents. O Laurindinha ne regarde pas en arrière avec mélancolie : il regarde droit devant, en acceptant que l’identité soit un mouvement perpétuel. La tradition n’est pas un musée, elle est une piste de danse. Ce morceau s’inscrit dans un projet plus large, Raízes Reimaginadas, où chaque relecture devient un acte politique discret : redonner aux chants populaires une place dans le présent globalisé, sans les lisser, sans les folkloriser. ShAIkh Kev réussit ce tour de force rare : faire dialoguer l’intime et le collectif, le sacré et le profane, la maison familiale et la nuit électronique. O Laurindinha est un morceau-pont. Entre générations. Entre géographies. Entre ce que l’on hérite et ce que l’on choisit de devenir. Une musique qui ne cherche pas à expliquer, mais à faire ressentir — et qui rappelle que danser peut aussi être une forme de mémoire active. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
décembre 12, 2025« Avec Jiggaman, D Jay transforme le battement ghanéen JAMA en mantra moderne, une célébration intérieure qui fait danser le corps autant qu’elle aligne l’esprit. » Dès les premières mesures, Jiggaman frappe comme une incantation rythmique — une montée subtile, portée par l’énergie vivante du JAMA, ce pouls traditionnel ghanéen qui semble remonter la terre jusqu’aux chevilles. Mais D Jay, fidèle à sa signature afrobeats hybride, ne s’y arrête pas : il enveloppe ce socle ancestral d’un souffle moderne, sculptant un groove limpide, presque aérien, où les mélodies se posent comme des étincelles. Le morceau n’est pas seulement fait pour danser. C’est un murmure adressé à celles et ceux qui avancent sans chercher le miroir des autres. On y entend un jeune artiste qui refuse la course aux comparaisons, qui préfère l’allure du chemin long, celui où chaque pas grave une identité. Jiggaman parle de discipline, de lumière intérieure, de cette croyance lucide que les saisons de la vie portent chacune leur propre vérité. D Jay, déjà porté par un parcours météorique, ne cède pourtant pas à la démonstration. Sa voix flotte avec une souplesse presque méditative, glissant sur le beat comme une confidence. Il chante l’ambition non pas comme un cri, mais comme un souffle maîtrisé. L’afro-fusion, ici, devient un état d’esprit : une musique de mouvement, mais aussi une musique de maturation. Le titre brille par sa simplicité assumée, par cette élégance rythmique qui appelle aussi bien les dancefloors que les moments où l’on roule tard, fenêtres ouvertes, cherchant la cadence juste pour continuer d’avancer. Chaque élément semble tenir en équilibre : tradition et modernité, douceur et énergie, héritage et futur. Jiggaman n’est pas qu’un single. C’est un repère, une boussole pour celles et ceux qui savent que le succès ne s’impose pas — il se construit, il se cultive, il se respire. Et D Jay, avec une assurance tranquille, prouve une fois encore pourquoi il fait partie des voix qui redessinent l’afrobeats contemporain. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
décembre 4, 2025« Un chant pour ceux qui ont failli perdre, pour ceux qui ont trop vu, et pour ceux qui savent qu’un battement de cœur peut tout faire basculer. » Sapele (Vanity) n’est pas un single : c’est une cicatrice mise en rythme, un souvenir lourd transformé en lumière, un cri retenu trop longtemps qui finit par prendre la forme d’un morceau. Reanad y raconte un basculement intime — celui du jour où son père a frôlé la mort, et où la vie, soudain, a cessé de ressembler à ce qu’elle était. L’homme n’est pas parti, mais quelque chose en lui, oui. Et ce vide, cette déroute cognitive, ces gestes qui se perdent et cette force mentale qui se délite deviennent la matière première d’un titre qui refuse de se cacher derrière la pudeur. La puissance du morceau réside dans cette tension : comment parler d’un être qu’on aime en train de s’effondrer, sans trahir sa dignité ? Comment dénoncer ce qui l’a blessé — l’alcool, ses abus, cette lente érosion du corps et de l’esprit — sans tomber dans le jugement ? Reanad choisit la voie la plus difficile : la vérité nue, mise à hauteur d’humain. Il chante la fragilité comme une promesse brisée, la mémoire comme un terrain instable, la mort comme une silhouette qui rôde trop près. Il met en mots la violence de voir un parent perdre son assurance, sa présence, sa souveraineté intérieure. Musicalement, Sapele (Vanity) navigue entre introspection et gravité. On y entend un Afro-fusion minimaliste mais vibrant, un souffle mélodique qui porte la voix comme une prière qui hésite entre colère, culpabilité et résilience. Les textures sont sobres, presque spirituelles, comme si les instruments eux-mêmes retenaient leur souffle. La production laisse circuler l’air autour des mots, leur permettant de retomber avec le poids qu’ils méritent. Rien n’est superflu : tout vise à épouser l’émotion. Ce titre s’adresse à ceux qui ont assisté à la chute d’un proche, à ceux qui se débattent avec leurs propres démons ou tentent de comprendre pourquoi l’autodestruction gagne si vite du terrain. Sapele (Vanity) n’est pas moralisateur : il observe, il ressent, il raconte. Il rappelle simplement que la disparition ne commence pas toujours par un dernier souffle — parfois, elle commence par un verre de trop, un refus d’arrêter, une habitude qui se transforme en menace. Reanad donne aussi à son morceau une dimension presque universelle : on n’y entend pas seulement l’histoire de son père, mais celle de toutes les familles brisées par les excès, de tous ceux qui ont voulu prévenir sans être entendus. C’est un appel à ralentir, à regarder la vérité en face, à vivre autrement tant qu’il en est encore temps. Avec ce single, il n’offre pas seulement une chanson touchante : il ouvre une conversation. Sur la mort, sur les choix, sur les regrets, sur le corps qui lâche et les liens qui se tendent. Et surtout, sur la manière dont on survit à ce que la vie nous arrache. Sapele (Vanity) brûle lentement, profondément. Et longtemps après la dernière note, on y repense — comme à quelque chose qu’on aurait préféré ne jamais vivre, mais qu’on ne peut plus oublier. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
décembre 3, 2025« Dans Closer, l’afrobeats devient un pont : Olorox et Tiaz Odia transforment le rythme en langage commun et la distance en désir. » Closer s’impose comme un moment suspendu, une pulsation douce où Olorox, jeune producteur français de 20 ans, laisse pour la première fois une voix incarner son univers. Et pas n’importe quelle voix : celle de Tiaz Odia, timbre chaud, mouvant, presque velours, capable d’allumer la lumière dans n’importe quel groove. Dès les premières secondes, on comprend que ce morceau n’est pas une simple collaboration, mais une rencontre — de celles qui modifient la trajectoire artistique. Le morceau s’ouvre avec une élégance discrète : des synthés souples, un beat afrofusion léger mais précis, et ce grain vocal qui vient d’Afrique de l’Ouest envelopper l’espace avec une chaleur presque cinématographique. Tiaz Odia chante comme on respire un souvenir, avec un naturel désarmant. Il ne pousse jamais, il laisse couler — une approche qui se marie parfaitement à la production d’Olorox, fine, aérée, placée quelque part entre la French touch moderne et l’afrobeats le plus intime. On sent que le producteur a pensé l’espace sonore comme un cocon : chaque son a de la place, chaque silence est un choix. Les synthés ne saturent rien, ils flottent. Les percussions n’imposent pas, elles guident. Cette manière de produire dit beaucoup de la maturité d’Olorox : une capacité rare à laisser le morceau respirer, à ne pas recouvrir la voix mais à la magnifier. Le duo fonctionne parce qu’il repose sur la confiance — l’un construit le décor, l’autre habite l’émotion. Et dans cette symbiose, le message se déploie : se rapprocher, abolir la distance, laisser la musique faire le lien. Closer raconte la rencontre, mais il l’incarne surtout. C’est un morceau qui donne l’impression d’avoir été écrit dans l’instant, dans la spontanéité d’une conversation nocturne où tout semble plus vrai. L’alchimie est telle qu’on pourrait croire que les deux artistes travaillent ensemble depuis des années. Le titre glisse entre afrofusion, chill électronique et touches R&B sans jamais perdre son centre : un sentiment de douceur, de lumière, d’ouverture. On pense à ces morceaux qui n’ont pas besoin de climax, juste d’une vérité simple. Closer fait danser doucement, fait respirer, fait sourire — un track qui vous prend par la main au lieu de vous bousculer. Quand la dernière note s’efface, on ressent clairement que quelque chose vient de naître : un nouvel Olorox, plus connecté, plus incarné, et un Tiaz Odia qui trouve ici un écrin idéal pour son intensité tranquille. Closer n’est pas seulement une réussite : c’est un début. Une preuve que les ponts les plus beaux se construisent parfois entre deux artistes qui n’avaient jamais prévu de se rencontrer — jusqu’au moment où la musique s’en mêle. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
décembre 2, 2025« Une déclaration de présence, pas de promesse. Une main posée sur l’épaule dans la nuit, qui dit sans bruit : je tiens. » Dans Dey 4 You, Sona retrouve cette manière singulière d’habiter la musique comme on habite une ville : avec la mémoire du bitume, le souffle du quartier, la douceur d’un sourire qu’on apprend à reconnaître dans l’ombre. Il ne revient pas — il se relève. Et la nuance change tout. Ce nouveau chapitre, ouvert dans la ferveur d’un concert sold-out, respire l’assurance d’un artiste qui n’a plus rien à prouver mais encore tout à offrir. Sona ne suit pas un revival afrobeats : il l’incarne, il le précède, il le redéfinit. L’afroswing qu’il a contribué à bâtir depuis Londres comporte toujours cette élégance souterraine, ce sens du groove qui ne cherche pas la démonstration. Mais Dey 4 You y ajoute quelque chose de plus rare : la vulnérabilité comme moteur. Le titre pulse sur des synthés soyeux, une basse fluide, une percussion chaude et serrée qui rappelle la cadence intime des fins d’après-minuit. La production d’Origi et Tboiii sculpte un espace où rien n’est laissé au hasard mais tout semble couler de source : les voix se déposent comme du velours sur un rythme qui respire, qui laisse place aux mots. Et Sona, avec sa diction qui frôle la caresse, raconte la loyauté sans lyrisme excessif, sans posture : juste l’acte de rester. Il y a dans cette chanson une simplicité désarmante — un refus de l’hyperbolique, une volonté de célébrer le quotidien, les gestes discrets, les petites fidélités qui tissent les grandes relations. Le morceau est dansant, oui, mais jamais dans cette urgence tapageuse qui domine parfois l’afropop actuelle ; il privilégie la pulsation intérieure, celle qui se loge dans la poitrine avant d’atteindre les pieds. Ce qui fascine, c’est la maturité nouvelle de Sona : il renouvelle son langage musical sans renier ses fondations. On entend encore l’écho d’Ijo Sona, l’insouciance de No Wahala, la tendresse de Feeling You ; mais cette fois, tout est plus contenu, plus épuré, plus incarné. Comme si chaque mesure avait été écrite pour durer, pour traverser. Dey 4 You n’est pas un hit fabriqué en laboratoire : c’est un morceau qui tient debout parce qu’il comprend ce qui fait tenir les gens. On le reçoit comme une main tendue, une respiration commune, un rappel que la fidélité est une musique. Sona n’annonce pas un retour : il signe une nouvelle densité. Et si le soleil devait se lever sur la nouvelle ère de l’afrofusion UK, alors il aurait sans doute son timbre. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 28, 2025« Un disque qui ne cherche pas la pose : il cherche la vérité, même quand elle brûle, même quand elle tremble. » Catharsis n’est pas un simple retour : c’est une traversée. Celle d’un artiste franco-camerounais basé à Francfort qui, après des années à porter le monde sur ses épaules, décide enfin d’ouvrir la paume et de laisser filer ce qui l’écrasait. Ici, D-Terence ne joue pas au héros : il raconte celui qu’il a été, celui qu’il devient, celui qu’il accepte désormais d’être. La musique — un alliage mouvant d’afrofusion, de R&B atmosphérique, de rap introspectif — devient son laboratoire de reconstruction. Un lieu où la vulnérabilité n’est plus une faiblesse, mais une technologie spirituelle. CATHARSIS, l’ouverture, tient plus du rituel que du morceau. Trente-huit secondes comme une inspiration retenue depuis trop longtemps, un battement de cœur amplifié par la production, un sas avant la confession. CROSS OVER transforme cette impulsion en mouvement : un titre qui parle de passage, de seuil, de peau ancienne abandonnée derrière soi. Les percussions y sont sèches, déterminées, comme si chaque mesure affirmait : « avancer est la seule option ». FEELS GOOD réintroduit la douceur, mais une douceur qui a lutté. C’est le premier rayon de soleil après plusieurs saisons de brouillard. Le groove est minimaliste, presque intime, comme un sourire qu’on n’ose pas encore complètement montrer. Puis arrive SCARS, l’un des piliers émotionnels du disque. Ici, D-Terence ouvre les cicatrices une à une. Le morceau est simple, dépouillé, mais frappe par sa précision émotionnelle. Les cordes synthétiques flottent comme un murmure. On y entend la fatigue, la vérité, la survie. BY MY SIDE, avec Riz Key, porte une autre forme de tendresse : celle de l’alliance, de la loyauté. Un morceau au crépuscule, où les voix se répondent comme deux silhouettes qui ont traversé la même tempête. PROBLEMS ramène l’ombre : beat nerveux, flow serré, lucidité glacée. C’est le moment où l’artiste énumère ce qu’il refuse désormais de porter. NO REGRET lui répond : même décor, autre posture. La production y installe une forme de paix musclée — celle qu’on gagne, pas celle qu’on reçoit. BURN, avec Lil-Jay, injecte une tension brûlante : le titre est incandescent, presque tribal, un exutoire où l’on sent le feu intérieur consumer ce qui doit mourir pour qu’autre chose naisse. INTERLUDE allège l’atmosphère avant APPAREIL, toujours avec Lil-Jay, qui explore le rapport à l’image, au regard de l’autre, à la façon dont on se met en scène ou qu’on s’échappe. C’est un morceau angulaire : il questionne l’interface entre soi et le monde. Puis vient le cyclone collectif : YAYATO — fête, héritage, pulsation culturelle. C’est le morceau où l’Afrique remonte à la surface, lumineuse, indomptable. Emzo’o et JO JACK y apportent une énergie qui déborde de l’écran : la célébration comme acte politique. GOOD LIFE est le contrechamp : gratitude, respiration, un sourire qu’on n’efface plus. MANY THINGS poursuit cette veine confessionnelle, mais avec un rythme tantôt souple, tantôt nerveux, comme une liste de tout ce qu’on a trimballé et qu’on peut enfin déposer. MOMENTS LIKE THIS installe un paysage feutré, presque cinématographique. Un morceau qui regarde la vie du bord de la fenêtre et dit : « malgré tout, je suis encore là ». GRATITUDE referme la boucle émotionnelle. C’est un hymne discret, sans emphase, à la paix retrouvée — ou du moins à la direction vers laquelle on marche désormais. Enfin, BLUEPRINT clôt l’album comme un testament d’intention : ce qui vient ne sera plus laissé au hasard. L’homme a un plan, une colonne vertébrale, un horizon. Avec Catharsis, D-Terence livre son projet le plus mature, le plus vulnérable, le plus essentiel. Un album qui ne raconte pas seulement la douleur : il raconte l’après, et l’après est une lumière rare. L’album d’un homme qui a décidé de ne plus se taire — et de transformer chaque fêlure en route vers soi. Pour découvrir plus de nouveautés RAP, HIP-HOP, TRAP et DRILL n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARAP ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 26, 2025« Common Person est cette confession murmurée entre deux battements : la douceur d’être humain, la fatigue d’essayer, et l’espoir qui refuse malgré tout de s’éteindre. » Avec ce nouveau single, Dannie Gotit réaffirme sa capacité à conjuguer vulnérabilité et assurance, introspection et groove, dans un mélange afro-pop / pop-rap qui frappe droit au cœur. Common Person n’est pas un morceau qui cherche le cri ou l’esbroufe : il avance comme une vérité simple, celle d’un jeune artiste qui porte ses ambitions, ses doutes et sa soif d’avenir avec la sincérité des grands débuts. Dès l’intro, on retrouve ces couleurs afrobeats chaleureuses et feutrées : percussions fines, guitare subtile en palm-mute, basse ronde qui enlace les mélodies. Le rythme est souple, presque humble, comme un pas mesuré vers un monde qui ne fait pas toujours de place aux gens ordinaires. Mais Dannie Gotit s’y fraye un chemin, avec une voix posée, légèrement voilée, qui raconte sans détour ce qu’il est en train de devenir. L’écriture du morceau touche juste : elle parle du quotidien, de la pression, de la quête de reconnaissance, de cette ligne fragile entre rester soi-même et devenir ce qu’on rêve d’être. Il y a dans Common Person un souffle profondément humain, celui de quelqu’un qui n’a pas envie d’être une caricature du succès, mais juste une personne qui avance, qui travaille, qui grandit. Le chant se pose sur la prod comme une main sur une épaule : rassurant, vrai, sans artifice. Les influences afro-fusion rencontrent une sensibilité pop qui donne au morceau une accessibilité immédiate, tandis que les touches rap apportent un ancrage intime, presque diariste. Cette combinaison crée un équilibre rare — le genre de morceau qui peut tourner en boucle parce qu’il apaise autant qu’il raconte. Dans le parcours de Dannie Gotit, jeune artiste nigérian-américain basé à Chicago, Common Person ressemble à un manifeste. Une manière de dire : je suis là, je suis moi, je ne suis pas parfait, mais je suis en route. Une déclaration calme, mais puissante, d’un musicien déterminé à durer non pas par le bruit, mais par la vérité qu’il met dans chaque ligne. Un titre humble, lumineux, profondément touchant. Un morceau qui rappelle que la force des artistes vient souvent de leur humanité. Et ici, elle brille. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 26, 2025« Circus est cette spirale où les pensées tournent trop vite, mais où la musique devient la seule manière de remettre le monde à l’endroit. » Avec Circus, Jay Krimzz livre un morceau d’une sincérité rare, un titre qui ne cherche pas seulement à faire danser : il dévoile les fractures, les doutes, les nuits où l’on se demande si l’on avance ou si l’on tourne en rond. L’artiste londonien né au Cameroun s’empare de l’afrobeats et de l’afro-fusion pour en faire un espace de confession, un lieu où l’intime se glisse dans le rythme sans jamais perdre l’élan du genre. L’histoire derrière le morceau éclaire tout : une blessure, une opération, un mois entier cloué au lit à l’approche de ses 30 ans. Une chambre comme seule scène, et des pensées qui s’entrechoquent sans frein. Dans ce silence forcé, Krimzz se retrouve face à lui-même, face aux choix, aux trajectoires, à l’impression d’avoir couru sans savoir vraiment où. De ce vertige naît Circus — un cri étouffé qui devient mélodie. Musicalement, le morceau avance avec un groove doux mais déterminé : percussions afro légères, basse ronde qui enlace les mots, touches d’amapiano en filigrane, et cette manière particulière qu’a Krimzz de poser sa voix entre chant et parole, comme s’il cherchait encore la forme exacte de ce qu’il veut dire. Son timbre, imprégné de gospel et d’influences R&B, apporte une profondeur émotionnelle inattendue, une chaleur dans le gris mental. Les paroles, ouvertes, vulnérables, rappellent cette sensation d’être submergé par ses propres pensées — un véritable « circus » intérieur, où les doutes effectuent des acrobaties mal contrôlées. Mais le morceau ne s’arrête pas à la tourmente : il s’élève doucement vers une reprise de contrôle, une lucidité nouvelle, comme si la musique offrait un point d’ancrage fiable dans le tumulte. Circus n’est pas un simple single : c’est une mue. Une transition entre ce que Krimzz a été et ce qu’il s’apprête à devenir. La production fine, la charge émotionnelle et l’authenticité brute en font un titre marquant, de ceux qu’on garde pour les soirées calmes, les retours tardifs, les moments où l’on accepte enfin de prendre soin de soi. Jay Krimzz prouve ici qu’il n’est pas seulement un artiste prometteur : il est un conteur de l’intime. Et Circus est sa vérité — fragile, puissante, nécessaire. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 26, 2025« INTRODUCTION est cette étincelle qui annonce sans trembler : voici une voix qui ne demande pas la permission pour exister. » Avec INTRODUCTION, FEGGZ signe un morceau qui porte bien son nom : une carte de visite ardente, une présentation sans filtre d’un artiste déterminé à inscrire son nom dans la nouvelle vague afro mondiale. Le chanteur originaire de Warri, entre Afrobeats, amapiano et influences hip-hop, construit ici un univers hybride, nerveux et lumineux, où la résilience devient rythme et l’ambition mélodie. Dès l’ouverture, la production avance avec une élégance souple : percussions amapiano qui roulent comme un moteur discret, bassline chaude qui prend tout l’espace, touches électroniques subtiles. On y sent la volonté d’installer un groove à la fois introspectif et dansant, quelque part entre Lagos, Johannesburg et une scène plus globale où les frontières du genre disparaissent. FEGGZ entre avec une voix pleine, teintée de cette énergie insolente qui caractérise les artistes prêts à prendre leur place. Les paroles, en anglais, sont une déclaration : volonté de s’élever, d’affirmer sa trajectoire, de poser les bases d’une identité sonore qui mélange héritage, modernité et vécu personnel. L’écriture respire la confiance, l’envie de se dépasser, mais aussi la gratitude pour le chemin parcouru — une tension qui donne au morceau une profondeur inattendue. INTRODUCTION fonctionne comme un autoportrait musical : vif, vibrant, intrépide. On sent l’influence de la rue, du dancehall, de l’afropop classique, mais tout cela se fond dans une signature qui appartient déjà à FEGGZ. Ce n’est pas un pastiche, ni une imitation : c’est une fusion instinctive, portée par la conviction que la musique peut être autant un moteur qu’un miroir. Le morceau dégage cette intensité propre aux débuts qui comptent. On y entend un artiste qui sait exactement ce qu’il veut projeter : énergie, mouvement, aspiration, futur. La production soignée, les lignes vocales affirmées et le groove chaleureux placent INTRODUCTION dans la catégorie des titres qui ouvrent une porte — et invitent à entrer. Si c’est une introduction, elle donne clairement envie d’écouter la suite. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 19, 2025« Un duel amoureux masqué par un sourire de velours : Monalisa glisse, séduit et tranche comme une lame qui brille au soleil. » Je l’ai senti avant même de comprendre les mots : cette tension fauve, ce parfum d’étés interminables, ce quelque chose de fiévreux qui flotte entre les basses et les respirations. Monalisa n’est pas une simple chanson afro-urbaine, c’est une scène en clair-obscur — une place de quartier, une chaleur qui s’accroche aux tempes, la silhouette d’une femme qui avance et derrière elle, deux cœurs en duel, prêts à brûler pour s’attirer la faveur d’un seul regard. Rousson ne raconte pas, il incarne. Il ne chante pas, il plaque une émotion palpable sur chaque syllabe, comme si sa voix avait déjà traversé la rivalité qu’il décrit. Cette plume, mêlant français, afrikaans et russe, crée une mosaïque identitaire fascinante : le flow danse entre continents, les intentions varient comme les couleurs d’un coucher de soleil équatorial, et la langue devient un terrain de jeu où le désir circule librement. On entend l’urgence de plaire, l’assurance qui masque la vulnérabilité, et cette pointe d’ironie — parce que dans ces histoires-là, personne ne gagne vraiment, mais tout le monde joue quand même. Le beat, lui, frappe avec une précision presque sensuelle : percussions aérées, basse chaude, touches synthétiques qui s’évaporent comme des éclats de lumière sur une peau humide. Ce n’est pas un morceau qui cherche à impressionner techniquement ; c’est un morceau qui vise l’âme par le ventre. On oscille entre afro-fusion, hip-hop chaleureux et groove presque mbalax dans la manière dont les éléments se frôlent sans jamais se bousculer. Le tempo a cette vertu rare : il donne envie de marcher plus lentement, de laisser son ombre s’allonger, de jouer soi-même la scène. Ce qui rend Monalisa si enivrant, c’est ce conflit émotionnel très humain : la douceur contre la fierté, le charme contre la stratégie, le cœur contre le masque. Et au centre, Monalisa, figure magnétique que le morceau ne décrit jamais vraiment. C’est volontaire : elle existe dans l’ellipse, dans l’entre-deux, dans la tension qu’elle génère. Elle devient métaphore — celle de ce que l’on désire tant que cela finit par nous redessiner. Rousson signe un titre solaire, nerveux, intime, porté par une écriture vivante et un instinct de narration rare dans la scène afro-hip-hop émergente. Monalisa respire, vibre, charme. Un morceau qui rappelle que l’amour, même quand il déraille, reste un terrain où la musique parle toujours mieux que nous. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 19, 2025« Une chanson de Noël qui préfère la vérité aux artifices : lumineuse, tendre, et traversée d’un manque qui sonne terriblement humain. » J’ai toujours pensé que les chansons de Noël les plus touchantes sont celles qui ne se laissent pas hypnotiser par les guirlandes. Celles qui osent montrer la fissure derrière le décor — un amour qui manque, une chaise vide, une présence fantôme dans l’air froid de décembre. Avec Christmas Without You, Kirstin Knight réussit un tour de force rare : transformer ce manque en groove, faire danser la mélancolie, rendre le sourire à partir d’une absence. Dès les premières secondes, on sent que Kirstin n’a pas voulu écrire un énième standard festif calibré pour les playlists lumineuses. Elle cherche autre chose : un mouvement du cœur, une petite vibration intérieure. La prod Afrobeats-R&B, étonnamment chaleureuse, installe un swing doux, presque solaire, qui contraste avec le sujet — un amour qui n’est plus là pour traverser la saison. Les percussions claires, les nappes légères, les lignes de basse rondes créent ce tapis moelleux sur lequel sa voix peut s’étirer, s’ouvrir, respirer. Et cette voix… quelle délicatesse. Kirstin chante comme on murmure des souvenirs à quelqu’un qui n’écoute plus. Elle ne pleure pas : elle constelle. Elle transforme la peine en quelque chose de presque scintillant, comme si chaque note accrochait un peu de lumière aux branches d’un sapin encore sombre. Son timbre a cette richesse héritée du jazz et du soul, une texture où l’on entend mille vies, mille routes. Ce mélange de douceur et d’assurance renforce l’impression d’écouter une artiste qui connaît son propre cœur, et qui n’a pas peur d’en montrer les bords ébréchés. Ce qui frappe le plus, c’est le paradoxe délicieux du morceau : un texte qui parle de manque, porté par un rythme qui donne envie de bouger. Cette tension crée un charme irrésistible. Christmas Without You devient le genre de chanson qu’on met en boucle parce qu’elle réussit à traduire exactement ce que l’on ressent dans ces saisons d’entre-deux — quand la joie est là, mais boite un peu ; quand les décorations brillent, mais sans chaleur ; quand on continue d’avancer, encore et malgré tout. Kirstin Knight prouve une fois encore ce qui fait sa singularité : cette capacité rare à mêler vulnérabilité et énergie, nostalgie et groove, douceur et audace. Elle signe ici un hymne des fêtes qui ne ment pas, qui n’enjolive rien, mais qui offre néanmoins du réconfort. Une chanson pour rouler la nuit vers des lumières lointaines, pour rêver à des Noëls passés, ou simplement pour retrouver son propre souffle au milieu du tumulte. Un morceau pour tous ceux qui savent que Noël ne guérit pas tout — mais qu’une belle chanson peut, parfois, ouvrir un peu la voie. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 19, 2025« Na Na Benz, c’est la pulsation d’un héritage qui refuse la poussière : un battement de cœur ancestral propulsé dans un futur où les femmes écrivent encore l’économie du monde. » Je suis resté un moment immobile après la première écoute de Na Na Benz. C’est rare, cette impression que la musique vous regarde droit dans les yeux, consciente d’elle-même, de son poids, de sa mission. James BKS ne signe pas seulement un morceau : il dépose un étendard, le genre qu’on soulève pour réveiller une mémoire que l’histoire globale a trop souvent reléguée dans les marges. Et ce geste, il le fait non pas dans le silence – mais dans le vacarme glorieux d’un groove qui dévore le sol. Ce qui frappe d’abord, c’est l’architecture. James BKS plante un décor sonore où la drill urbaine se mêle aux polyrhythmies bikutsi avec une fluidité presque insolente. Rien ne sonne forcé. Rien ne sonne décoratif. Tout est organique : la percussion mord, la basse rampe comme une bête sûre de sa force, les voix résonnent comme des incantations. C’est un territoire sonore hybride, mouvant, qui respire l’Afrique contemporaine autant que les diasporas créatives disséminées entre Paris, Douala et Brooklyn. James BKS, en héritier conscient de la puissance rythmique que son père, Manu Dibango, a imprimée dans le monde, manie le beat comme une matière vivante. On sent un homme qui sait que la musique peut porter une mémoire, réveiller un récit, faire danser une vérité. Et dans ce morceau, cette vérité s’appelle les Nana Benz. Ces femmes togolaises qui, bien avant le storytelling moderne, avaient compris comment transformer un tissu en empire, un motif en arme, un commerce en souveraineté. Ce que j’admire dans ce morceau, c’est la manière dont James BKS ne tombe jamais dans l’hommage figé. Au contraire : il rend ces femmes vivantes, présentes, étincelantes. Dans le beat, on entend la rapidité des négociations sur les marchés, dans les basses la fermeté des décisions, dans les chœurs le murmure collectif de celles qui construisent, pierre après pierre, des indépendances intimes et économiques. C’est un morceau qui honore sans nostalgie. Qui raconte sans muséifier. Qui transmet sans édulcorer. Le choix esthétique est d’ailleurs d’une précision folle : les textures drill donnent au morceau un tranchant contemporain, une urgence de bitume, tandis que le bikutsi insuffle une pulsation tellurique, profondément enracinée. C’est un mariage risqué, mais James BKS maîtrise trop bien les tensions pour que quelque chose déborde. Résultat : un track qui frappe autant le corps que l’esprit, un pont sonore entre continents, générations, combats. Le flow, lui, avance comme un mantra. Pas dans une énergie agressive mais dans une affirmation calme, souveraine, presque rituelle. On n’est pas dans la démonstration technique : on est dans la célébration de l’ADN, dans le chant d’un héritage. C’est cette sobriété habitée qui donne au texte sa force. James BKS ne joue pas au narrateur : il incarne. Na Na Benz est un morceau qui pourrait faire vibrer un club comme un musée, une radio mainstream comme une conférence sur la place des femmes dans les économies informelles africaines. Et c’est précisément ce qui en fait un bijou : il refuse le cloisonnement. Il circule. Il affirme. Il rassemble. À travers ses choix, sa production, son intention, James BKS rappelle une vérité simple et pourtant révolutionnaire : danser peut être politique, rappeler peut être joyeux, transmettre peut être incandescent. Et dans le monde d’aujourd’hui, ça fait du bien d’entendre un artiste écrire une page d’histoire en faisant trembler les murs. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 19, 2025« Ncebeleka est cette caresse rythmique qui te chuchote de relâcher les épaules, de respirer enfin, et de laisser quelqu’un aimer à ta place pendant un instant. » Ce qui frappe en premier dans Ncebeleka, c’est la voix. Pas la prouesse, pas l’effet, pas l’artifice : la présence. Cette manière très organique qu’a GudGuy de poser ses mots sur l’instrumental, comme s’il les sortait directement du profond de la poitrine, sans détour. Il n’a pas besoin de forcer : la tendresse fait le travail à sa place. Il chante comme on parle à quelqu’un qu’on veut rassurer — avec douceur, mais avec cette certitude tranquille qui change la respiration de l’autre. C’est un morceau d’amour, oui. Mais surtout un morceau d’abandon. Un slow groove sud-africain qui ne cherche pas la suite, qui ne cherche pas l’effet : juste l’instant. Les percussions roulent avec une élégance presque liquide, la basse enveloppe sans jamais serrer, et la voix flotte entre confidence et promesse, comme un « tu peux te détendre avec moi » chanté au creux de l’oreille. Puis vient Sastii, et la dynamique bascule. Sa voix apporte un contraste magnifique : plus anguleuse, plus vive, presque effrontée par moments. Là où GudGuy ouvre l’espace, Sastii le ponctue. Sa présence vocale est une étincelle, une accélération qui ne casse rien mais révèle le morceau sous un nouvel angle — celui du désir qui avance sans réfléchir, qui embrase parce qu’il est vivant. Le duo fonctionne comme une conversation intime qu’on prendrait en plein vol : deux sensibilités, deux manières d’aimer, deux énergies qui finissent par se rejoindre sur un terrain commun, celui du sentiment assumé. C’est aussi dans les respirations entre les phrases qu’on entend la vérité du morceau. GudGuy laisse des silences, des moments suspendus où la tension retombe pour mieux renaître. Sastii, lui, remplit l’espace, ramène la pulse, refuse l’immobilité. Ensemble, ils racontent ce que c’est que d’apprendre à s’apaiser grâce à quelqu’un — mais aussi ce que ça demande de courage de se laisser voir. Ncebeleka n’est pas qu’une belle production afro-pop teintée de R&B : c’est une scène miniature, un fragment de vie capturé avec une sincérité désarmante. On y entend l’histoire d’un garçon du Mpumalanga qui a appris à ressentir avant de parler, et celle d’un jeune rappeur de KZN qui se fraie un chemin avec le feu dans la gorge. Leur rencontre n’a rien d’un hasard : elle sonne comme une évidence. Et quand la dernière note s’évapore, on se retrouve exactement là où le morceau voulait nous conduire : dans un espace calme, chaud, presque intime. Là où l’on peut, enfin, ncebeleka. Relaxer. Respirer. Aimer. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 19, 2025“Moon brille comme un murmure galactique, une confession suspendue entre deux continents qui pulse au rythme d’un cœur encore en construction.” Certains titres ressemblent à des frémissements, d’autres à des explosions. Moon de Gabrielle Swanks, ne choisit pas entre les deux : il vibre comme une onde douce mais insistante, un battement venu d’ailleurs qui s’insinue sous la peau avant même qu’on comprenne pourquoi. Avec ses racines ni-gérianes et américaines, sa plume façonnée par le storytelling et sa production instinctive, l’artiste transforme ce premier geste musical en carte d’identité céleste, un autoportrait mouvant qui embrasse les rythmes du dancehall, les couleurs afrofusion et la sensualité feutrée de l’indie R&B. Dès les premières secondes, Moon semble flotter. On y entend une forme d’apesanteur, comme si Gabrielle avançait dans une gravité autre, dans une nuit où les émotions se lisent plus clairement que le ciel. La production, minimaliste mais vibrante, laisse respirer la voix : claire, souple, presque cinématographique. Cette voix navigue entre les pulsations afrobeats, les syncopes du dancehall, les intuitions R&B, créant une hybridité naturelle — un style qui ne force jamais et qui se réinvente en permanence. Elle écrit pour reconfigurer l’expérience humaine ; ici, elle raconte cette tension entre désir, distance, magnétisme et vulnérabilité. Gabrielle Swanks n’a pas peur de se tenir dans la zone floue entre les genres. Son esthétique évite les territoires balisés : elle préfère les frontières poreuses, les nuances, les demi-ombres. Moon devient alors un espace intime, presque secret, un rendez-vous nocturne où l’on se parle à voix basse, où la pulsation devient langage. Il y a quelque chose de profondément générationnel dans cette approche : un refus de choisir, un désir d’être multiple, une envie de flotter plutôt que d’appartenir. Ce single inaugural s’impose comme un premier chapitre solide, séduisant, presque irrésistible. Et s’il annonce réellement la trajectoire de Gabrielle Swanks, alors une chose est sûre : la lune ne sera jamais assez haute pour contenir l’ascension qui s’esquisse ici. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 19, 2025“Your Ex pulse comme une cicatrice encore chaude qui refuse de guérir, un banger qui transforme la douleur en carburant nocturne.” Dans un paysage où les genres se télescopent et s’hybrident à une vitesse presque cosmique, Your Ex arrive comme un éclair maîtrisé, un morceau né d’une collision frontale entre trap, dancehall et mélodies chargées d’une mélancolie assumée. Laden, toujours en avance d’un battement, s’entoure ici de BAD$aSH et 10MIL RECORDS pour livrer un titre qui fonctionne comme une capsule émotionnelle compressée, prête à imploser dès la première mesure. Laden porte dans sa voix l’écho lointain de Kingston et des routes poussiéreuses du Cheapside District, un vécu marqué par la perte, la résilience, le feu intérieur qui l’a poussé à transformer la douleur en moteur créatif. Ce passé se ressent dans Your Ex : chaque mot en anglais, simple mais tranchant, semble découper l’air avec une sincérité débarrassée du superflu. BAD$aSH, lui, injecte une énergie presque cinématographique, un flow nerveux, borderline menaçant, qui donne au morceau une dimension nocturne, comme si l’on se glissait dans la peau d’un protagoniste incertain, oscillant entre nostalgie et revanche. Quant à 10MIL RECORDS, il consolide l’univers sonore en le musclant juste ce qu’il faut, avec une production calibrée mais organique, prête à transformer les dancefloors en zones de turbulence sentimentale. Le beat respire, s’étire, se contracte comme un corps qu’on tente d’oublier. Percussions syncopées, basses lourdes qui s’enfoncent dans la poitrine, petites étincelles mélodiques qui évoquent des messages non lus à trois heures du matin. Rien n’est laissé au hasard. On y retrouve cette écriture sonore propre à l’artiste : directe, émotive, nerveuse, jamais décorative. Au-delà du simple morceau, Your Ex fonctionne comme un artefact de 2025 : le témoignage d’une génération qui digère ses ruptures à travers ses haut-parleurs et reconstruit ses cicatrices en rythmes. Un morceau prêt à être partagé, archivé, remixé, mais surtout ressenti. Une preuve supplémentaire que Laden ne se contente pas de revenir : il marque le territoire. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 19, 2025Un banger afro-pop brûlant où Jadel Legere fait du consentement un groove, du désir une danse, et de la liberté un rythme qui vibre dans tout le corps. Dès les premières secondes, Permission raconte une histoire de peau, d’ondulation et d’assurance. L’afrobeat y respire large, déployant ses percussions syncopées et ses basses souples comme une hanche qui glisse dans la lumière. Jadel Legere y avance avec la précision d’une artiste qui maîtrise chaque fragment de son énergie : magnétique, souveraine, irrésistiblement ancrée dans son héritage caribéen mais plus que jamais tournée vers l’afro-pop globale. Là où le morceau frappe, c’est dans sa manière d’habiter le désir. Rien de forcé, rien de feint : Permission n’est pas une supplique, mais une invitation maîtrisée, presque cérémonielle. Une main tendue pour un jeu à deux — un espace où l’attirance se négocie comme un langage secret. L’afrobeat pulse ici comme une pulsation interne, un cœur qui accélère, un “come closer” murmuré entre deux basslines chaudes. Les producteurs de GBM donnent au morceau cette texture presque tactile : kicks arrondis, shakers nerveux, nappes solaires qui s’évaporent comme l’air brûlant au-dessus de Port of Spain. Les mélodies, elles, glissent avec cette fluidité pop qui fait de Jadel une artiste à la croisée du monde Caraïbes et de l’afro-pop global — quelque part entre la sensualité d’Aya Nakamura, l’assurance rythmique de Tems et la clarté émotionnelle d’une Kizz Daniel-era féminisée. Sa voix, précise et lumineuse, raconte une femme qui ne demande pas la permission : elle la donne. Elle encadre, elle définit, elle dirige la danse. Permission résonne comme un manifeste : le désir est une force, pas une faiblesse. Une puissance qui se transmet par la musique, par le mouvement, par cette façon de transformer une pulsion intime en déclaration universelle. Le morceau, finalement, ressemble à une nuit entière résumée en trois minutes : chaleur, vertige, adrénaline douce, sourire en coin. Une danse qui commence dans le bassin et finit dans la tête. Une célébration afro-pop où Jadel Legere, une fois encore, démontre qu’elle ne suit pas le rythme — elle l’impose, et le monde suit. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 10, 2025Entre groove solaire et mystique lunaire, Gabrielle Swanks signe avec “Moon” un premier morceau incandescent : un mélange sensuel d’afrobeat, de R&B et de pop cosmique qui fait vibrer autant qu’il élève. Je l’ai senti dès les premières secondes : Moon ne cherche pas l’approbation, elle impose un mouvement. Pas le déferlement tapageur d’un tube jetable, plutôt cette poussée irrépressible qui fait se redresser la nuque et desserre les épaules. Gabrielle Swanks signe ici un premier geste d’autrice-interprète qui sait exactement où placer le souffle, la sueur et les silences — là où la danse rencontre la phrase intérieure. Techniquement, le titre joue la retenue comme une arme. La rythmique afro s’articule en fines syncopes : kicks sous contrôle, caisse claire légèrement en arrière du temps, shakers qui filent comme du sable chaud entre les doigts. La basse, ronde et élastique, occupe la place d’un cœur battant ; elle ne bavarde jamais, elle suggère. Quelques touches de guitare sur l’off-beat, un clavier qui insuffle de l’air dans les interstices, et surtout ce design sonore qui privilégie l’espace à la surcharge. On entend la pièce, les respirations, la translation entre couplets, pré-refrain et hook — un vrai travail d’architecture. Vocalement, Swanks trace une diagonale singulière : timbre satin, attaques nettes, vibrato à minima. Elle décline la confiance non pas en performance pyrotechnique, mais en ligne claire, presque chorégraphique. Sur le pré-refrain, elle allège la granularité, monte un demi-étage, puis relâche au moment du refrain avec une écriture mélodique qui accroche sans scander — une pop de la suggestion. Les chœurs en call-and-response épaulent la dynamique, jamais décoratifs : ils agissent comme un miroir émotionnel, accentuant l’élan sans l’alourdir. Le pont, malin, renverse la perspective en demi-temps : on descend la gravité pour mieux relancer l’orbite. La production laisse respirer le kick, épaissit les harmonies, puis ré-accroche la pulsation — petite déflagration douce, grand effet en club ou en nocturne casque. On entend derrière la patte d’un studio qui comprend que l’élégance tient à ce qu’on retire autant qu’à ce qu’on ajoute. Ce qui frappe, c’est la cohérence d’ensemble. Afrobeat et R&B ne s’y superposent pas comme des calques ; ils s’interpénètrent. La pop, elle, sert de boussole : clarté des sections, lisibilité du refrain, durée idéale. Moon préfère la longévité aux coups d’éclat — une esthétique de la maîtrise plus que de la démo. Promesse tenue, donc : mouvement et assurance, mais aussi profondeur — cette poésie qui affleure dans la manière d’habiter le rythme plutôt que de le dompter. Gabrielle Swanks s’ouvre un couloir précis entre Lagos intérieur, Atlanta feutrée et pop globale : élégant, sûr de lui, immédiatement re-jouable. On parie ? Moon ne quittera pas vos playlists nocturnes avant un moment. Instagram : gabrielleswanksmusic Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 8, 2025Sous le vernis lumineux de Numéro 1, Rama orchestre une renaissance : celle d’une femme qui reprend le pouvoir sur son propre récit, à coups de groove doré et d’élégance désarmante. Il y a dans Numéro 1 quelque chose d’à la fois triomphal et pudique, comme si Rama célébrait en plein jour ce qu’elle avait longtemps tu, la victoire d’exister pleinement. Ce n’est pas une chanson d’ego-trip, mais de clairvoyance. Une mise au monde de soi, chantée sur des textures afro-pop qui refusent la facilité tropicale pour mieux s’ancrer dans un équilibre rare : la chaleur et la retenue, la fête et la finesse. La première écoute surprend par sa clarté. Tout est limpide — la production irradie une lumière sans éblouir, les percussions cognent juste assez pour entraîner sans dominer, et la voix de Rama, subtile, semble flotter au-dessus du rythme avec cette confiance tranquille des artistes qui n’ont plus rien à prouver. Elle chante comme on respire après la tempête. Sa diction, fluide et posée, laisse passer l’émotion sans surjeu ; une élégance dans la mesure, comme si elle maîtrisait parfaitement le point de bascule entre fragilité et puissance. Ce qui fascine ici, c’est la cohérence du geste artistique. Rama ne cherche pas à plaire : elle impose une esthétique. Le morceau pulse d’une modernité polie, évoquant les travaux les plus aboutis de la scène afro-pop parisienne actuelle, entre la lucidité d’une Lous and the Yakuza et la lumière sensuelle d’une Tayc revisitée au féminin. Numéro 1 se situe dans cette zone grise où la pop flirte avec le sacré — non pas le divin, mais celui, intime, de la réconciliation avec soi. Sous ses airs de hit fédérateur, c’est un morceau de résistance douce. Une main levée dans la foule, sans cri. Rama y chante le choix de s’aimer avant qu’on nous aime, de se placer en tête d’un podium invisible que chacun porte en soi. Ce n’est pas un hymne d’orgueil, c’est un geste d’équilibre : se tenir droite, même quand le monde penche. Au fond, Numéro 1 ne dit pas “je veux briller”, mais “je suis déjà lumière”. Et cette nuance, presque imperceptible, fait toute la différence entre une artiste de plus et une voix qui compte. Pour découvrir plus de French nouveautés, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRENCH ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 8, 2025Certains artistes prient en silence. Reign B, lui, prie en cadence. HOSANNA s’ouvre comme une élévation, un cri du cœur drapé dans la moiteur dorée de l’afrobeats, un morceau à la fois céleste et terrestre — un chant d’exaltation qui pulse, brûle, et réconcilie les corps avec le sacré. Tout dans cette production respire la maîtrise instinctive. Reign B, producteur avant tout, cisèle chaque mesure comme un battement d’âme : percussions moelleuses, basses vibrantes, chœurs éthérés qui effleurent le divin sans jamais perdre l’ancrage charnel du groove. On y sent la tradition africaine se mêler à une modernité cosmopolite, à la croisée du Lagos électronique et du gospel digital. Mais c’est la voix qui porte le sortilège. Grave, sincère, empreinte d’une ferveur presque chamanique, elle ne cherche pas à dominer ; elle guide. Reign B ne prêche pas — il convoque. Il invite à se laisser aller, à croire, à ressentir. HOSANNA n’a rien de mièvre : c’est une déclaration, une ascension, une montée vers la lumière au milieu du tumulte. Il y a quelque chose d’universel dans cette fusion de l’humain et du spirituel. Là où beaucoup d’artistes afropop misent sur la séduction, Reign B choisit la transcendance. Ses sonorités sont chaudes mais épurées, presque mystiques. On y perçoit le souffle d’une Afrique contemporaine qui danse autant qu’elle médite, qui célèbre la vie sans oublier le ciel. En moins de trois minutes, HOSANNA déploie un langage à part — celui de la gratitude. Une gratitude rythmée, solaire, irrésistible. Reign B y transforme la louange en énergie pure, le recueillement en extase. Et au bout du morceau, quand le silence retombe, il reste cette impression d’avoir touché quelque chose de rare : la paix par le son, la foi par le corps. Reign B ne chante pas Dieu. Il le fait groover. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 8, 2025Le soleil ne se couche jamais vraiment dans “Ewele”. Il s’attarde sur la peau, il danse dans la voix, il pulse dans chaque percussion. Bari Bentley livre ici une célébration, un moment suspendu entre joie et transe, entre Lagos et l’infini. Dès les premières secondes, la magie opère. Le rythme, souple et incandescent, fait vibrer l’air comme une promesse de fête. Les chœurs s’entrelacent avec un groove de basse moelleux, les percussions claquent comme des rires sur un trottoir brûlant, et la voix de Bentley glisse, joueuse, charismatique, portée par une énergie solaire. C’est une chanson de chaleur, de liberté, de mouvement. “Ewele” incarne l’Afrobeats dans ce qu’il a de plus sensuel et sincère : cette manière unique de transformer la douceur en puissance, la fête en émotion. Derrière la fluidité apparente du morceau, on sent la précision d’un producteur qui connaît le poids exact de chaque silence, le placement parfait d’un beat, la lumière idéale pour faire briller un refrain. Tout respire le naturel, mais rien n’est laissé au hasard. Là où d’autres se contentent d’empiler des couches sonores, Bari Bentley construit un espace. On y entend la ville et la mer, les souvenirs d’enfance et les lendemains sans fin, les amours d’été et la fierté d’être soi. Sa voix navigue entre tendresse et assurance, comme un sourire qu’on devine derrière les mots. Et ce refrain — contagieux, presque magique — s’ancre instantanément, comme une mélodie qu’on croyait déjà connaître. “Ewele” n’a pas besoin d’en faire trop pour briller. Il suffit de l’écouter une fois pour comprendre : c’est un hymne à la légèreté, à la confiance, à la lumière. Le genre de morceau qu’on rejoue quand la nuit tombe juste pour rallumer le feu du jour. Bari Bentley livre ici un bijou de modernité et d’émotion, un concentré de groove et de chaleur humaine. Un titre qui fait danser le corps, mais surtout le cœur — et c’est peut-être là, justement, que réside sa vraie force. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 8, 2025Sous ses airs de tube de club, “Mata” cache une élégance rythmique rare : celle d’un artiste qui transforme le plaisir en langage et la chaleur en état d’esprit. Dès les premières mesures, le morceau irradie une forme d’évidence. Gavel Blaq n’essaie pas de copier le son afro ou dancehall du moment — il le réinvente depuis l’intérieur, avec cette maîtrise instinctive qu’ont ceux qui comprennent que le groove n’est pas un effet, mais une émotion. Mata coule comme une conversation au bord de la nuit, un morceau qu’on ne décide pas d’écouter mais qu’on finit toujours par suivre, presque sans s’en rendre compte. Le beat, d’abord, s’installe comme un pas de danse au ralenti : kick rond, percussions caressantes, lignes de basse moelleuses. Chaque élément respire, rien n’est surchargé. Cette sobriété donne toute sa place à la voix de Gavel Blaq — chaude, souple, légèrement voilée. Il chante avec la désinvolture de ceux qui savent que le charme, c’est le rythme avant les mots. Son phrasé oscille entre douceur et autorité, entre murmure et sourire : un équilibre parfait entre la tension du dancehall et la langueur afropop. “Mata” n’est pas seulement un morceau de fête ; c’est un moment suspendu, une célébration tranquille du désir. Gavel Blaq y déploie un art rare : celui de rendre la sensualité légère sans jamais la rendre creuse. La mélodie flotte, les refrains s’impriment comme une onde, et sous cette apparente facilité se cache un sens aigu du détail — cette façon subtile de jouer avec les silences, de laisser les percussions glisser au lieu de claquer. On sent derrière ce titre la maturité d’un artiste qui n’a plus besoin d’en faire trop pour séduire. Gavel Blaq compose une musique qui respire l’aisance, la confiance, la joie tranquille. Mata est de ces morceaux qu’on entend une fois et qui ne quittent plus le corps : un groove de peau et d’âme, taillé pour les nuits sans fin où tout semble encore possible. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 8, 2025« Ce morceau respire comme une peau après la pluie — un battement d’Afrobeat, suave et solaire, qui refuse de s’éteindre«  Dès la première seconde, Omo To So s’infiltre dans le corps sans demander la permission. Ce n’est pas une chanson : c’est une température. Un groove moelleux, à la fois précis et instinctif, où chaque percussion semble tirée du sol rouge d’Afrique et chaque ligne mélodique glisse comme une onde de chaleur au-dessus d’un horizon de velours. stoneandjays y distille ce mélange rare d’élégance et d’instinct, cette maîtrise d’un Afrobeats qui ne cherche pas à plaire mais à vibrer juste. Le morceau joue sur la tension entre légèreté et profondeur. D’un côté, la production s’enroule autour d’une rythmique presque aérienne, soutenue par une basse chaloupée qui donne au morceau sa colonne vertébrale. De l’autre, la voix de stoneandjays flotte avec une nonchalance maîtrisée, oscillant entre anglais et yoruba comme deux battements d’un même cœur. Sa manière de poser, subtile et décontractée, trahit une vraie conscience rythmique : il danse avec les mots autant qu’avec le beat. Là où Omo To So séduit vraiment, c’est dans sa justesse émotionnelle. Pas d’excès, pas de grandiloquence : juste cette sensation que tout est à sa place, dans le bon tempo, à la bonne chaleur. On y sent l’écho d’une joie tranquille, presque méditative — cette façon qu’a la musique afro de transformer le quotidien en fête sans fin. Le morceau brille par sa retenue, par son groove qui ne force jamais, par cette douceur contagieuse qui fait danser même les timides. Avec Omo To So, stoneandjays s’impose comme un artisan du ressenti, un conteur du corps et de la lumière. Il signe un morceau à la fois charnel et spirituel, enraciné dans la tradition mais ouvert vers la modernité. Une promesse de soleil, un sourire dans le tempo — le genre de morceau qui rappelle que la musique afro n’est pas une mode, mais un souffle. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 7, 2025Il y a dans Lagos 2 London quelque chose d’un voyage sans bagage, d’un vol sans turbulence, d’une traversée entre deux continents qu’unit un même battement — celui du cœur et du kick. Michael O. y déploie une élégance rare : celle d’un artiste qui n’a rien à prouver, mais tout à raconter. Afrobeat dans le sang, R&B dans le souffle, pop dans le verbe, il tisse entre Lagos et Londres un fil doré, un corridor sonore où se croisent le désir, la fierté, et ce sentiment d’appartenance qu’on ne peut ni expliquer ni traduire. Le morceau s’ouvre comme une carte postale sensuelle : la lumière chaude du Nigeria, les néons pluvieux de la capitale anglaise, et entre les deux, cette pulsation afrofusion qui ne cherche pas à séduire mais à faire bouger — doucement, naturellement. La production, à la fois fluide et percussive, épouse la voix de Michael comme une seconde peau. Tout respire la maîtrise : les drums syncopés roulent comme des vagues, les lignes de basse s’enroulent avec suavité autour de ses phrasés mi-anglais, mi-pidgin. L’univers sonore évoque Burna Boy, Wizkid ou encore Tems, mais sans l’imitation — plutôt une conversation, une filiation réinventée. Ce qui frappe surtout, c’est la dualité du morceau. Lagos 2 London parle d’amour, bien sûr, mais aussi de fierté, de mobilité, d’identité diasporique. Le refrain a des allures de manifeste : “no visa”, souffle-t-il, comme une promesse de liberté. Derrière le flirt et la chaleur, Michael esquisse le portrait d’une génération qui voyage, qui s’affranchit, qui s’aime entre les frontières. Sa voix, soyeuse et pleine, porte cette idée d’un monde fluide, métissé, sans cloison. Chaque détail du morceau semble pensé pour refléter ce mélange : un beat qui danse et respire, des harmonies R&B nappées de lumière, un groove d’afropop poli jusqu’à la perfection. Michael O. ne se contente pas de livrer un banger pour les soirées de Brixton ou les rooftops de Lagos — il propose une esthétique, une vision de l’Afrique moderne : urbaine, classe, mondialisée, mais profondément enracinée. Quand il chante, on sent l’homme derrière le producteur, celui qui a grandi entre plusieurs mondes, qui les fait cohabiter dans un même souffle. Lagos 2 London est une déclaration d’amour à la mobilité, à la culture, à la femme africaine, au groove comme langue universelle. Et quand le morceau s’éteint, on a l’impression d’avoir atterri quelque part entre le ciel et la mémoire. Là où les frontières n’existent plus, où la musique devient une nationalité à part entière. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 7, 2025Tout commence par une pulsation. Une onde chaude, presque organique, qui s’étire dans l’air avant que la voix de Sambol ne s’y dépose, légère, pleine de confiance tranquille. I AM n’est pas un simple morceau d’Afropop, c’est une profession de foi, un autoportrait vibrant d’un artiste qui sculpte sa vérité à travers le rythme. Dans un monde où beaucoup cherchent à imiter le son du moment, Sambol revendique la singularité. Sa musique respire, s’ouvre, s’étire : elle fusionne l’afrobeat avec une touche de RnB céleste, un zeste de pop urbaine, et cette sensualité diffuse qui fait danser sans qu’on s’en aperçoive. Là où d’autres crient, lui murmure — mais chaque mot semble taillé dans la lumière. Son I AM n’a rien d’un slogan d’ego : c’est une affirmation spirituelle, un rappel à soi, une célébration de la présence. La rythmique, souple comme une mer au crépuscule, porte un groove feutré qu’on devine pensé pour les corps, mais aussi pour l’âme. On y entend des échos de Burna Boy pour la prestance, de Wizkid pour la finesse mélodique, mais Sambol s’échappe vite des comparaisons. Il préfère l’intime à la grandiloquence, le sentiment au décor. Ce morceau a quelque chose d’un rituel. La production, fine et immersive, joue avec les textures : percussions liquides, guitares effleurées, nappes électroniques à la limite de l’hypnose. Chaque élément semble à sa place, construit pour envelopper la voix et lui laisser l’espace de respirer. Et quand Sambol répète I am, on sent que la phrase porte tout le poids de son parcours — les doutes, les espoirs, la foi en ce qu’il devient. Dans la constellation afro-fusion actuelle, I AM brille comme une étoile nouvelle : sans artifices, sans excès, mais avec une sincérité brûlante. Sambol n’essaie pas de séduire, il raconte. Il chante la résilience, la beauté du présent, la promesse de ce qu’on est encore en train de devenir. C’est une musique d’identité et de mouvement, de chair et de feu. Un groove solaire pour rappeler qu’avant d’être un artiste, Sambol est un être en quête — et qu’ici, enfin, il se trouve. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 3, 2025“Love Gifted” débute comme une promesse de chaleur. Une pulsation d’Afrobeat tendue, nappée de percussions fines et d’un groove incandescent. Puis arrive la voix de Dimastah — suave, sincère, immédiatement captivante — et tout prend feu. Ce morceau n’est pas seulement un hymne amoureux, c’est la rencontre de deux continents, un pont rythmique entre la Jamaïque et l’Afrique de l’Ouest. Là où le dancehall embrasse l’afropop, naît un langage nouveau, sensuel et vibrant, à l’image de la diaspora moderne. Dimastah, étoile montante venue de Kingston, possède ce grain de voix rare, texturé, légèrement éraillé, qui porte l’émotion sans artifice. Dans “Love Gifted”, il chante une passion simple mais totale : celle d’un homme submergé par la douceur d’une femme, addict à sa lumière. Ses mots — “You’re my vibe, my peace, my trouble” — évoquent cette dépendance amoureuse que l’on ne veut pas guérir, cette joie brûlante qui frôle la folie. Mais derrière la légèreté du refrain se cache une vraie maîtrise mélodique, une science du phrasé qui glisse sur la rythmique avec l’élégance d’un serpent dansant. La production, elle, est un petit bijou d’équilibre. Afro-fusion dans l’âme, elle conserve la tension du dancehall — ce contretemps sec, nerveux — tout en s’ouvrant à la rondeur afrobeat. Les cuivres électroniques s’entrelacent avec des guitares palmées, le tout soutenu par une basse moelleuse qui enveloppe plutôt qu’elle ne percute. C’est un son global, cosmopolite, taillé autant pour les clubs de Lagos que pour les sound systems de Kingston ou les playlists d’été de Londres. Mais “Love Gifted” n’est pas qu’un single calibré pour le dancefloor : c’est un manifeste intime. Celui d’un artiste jamaïcain qui refuse les frontières musicales, qui absorbe l’énergie afro pour redonner au monde une nouvelle couleur du romantisme tropical. On y sent la chaleur des rues, la moiteur des nuits, l’odeur du rhum et du sel. Dimastah ne cherche pas à révolutionner l’afrobeats — il le respire, naturellement, sans effort. Et c’est là que réside sa force : dans cette aisance à fusionner les identités, à faire de l’amour un territoire commun. “Love Gifted” est plus qu’un hit en devenir ; c’est une déclaration universelle, lumineuse, irrésistible — une chanson qui sent la peau, la mer, et la liberté. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 3, 2025Ce qui frappe d’abord chez Jeje, c’est cette manière qu’a Great Adamz de faire danser la gravité. Tout semble léger, aérien, fluide — mais derrière le sourire du groove, on entend un savoir-faire chirurgical, une maîtrise du rythme héritée des terres nigérianes et polie dans la grisaille britannique. Le morceau, viral presque malgré lui, ne doit rien au hasard : c’est une leçon de cool, une offrande afro-pop où chaque battement de batterie respire la confiance tranquille d’un artiste arrivé à maturité. Jeje veut dire “doucement”, et le mot résume tout : la caresse d’une basse chaloupée, les percussions qui glissent sans jamais forcer, la voix de Great Adamz — feutrée, magnétique — qui serpente entre l’anglais et le yoruba comme un funambule sur un fil d’or. L’artiste ne cherche pas l’explosion, il cherche la séduction lente. Là où d’autres crient pour exister, lui murmure et tout le monde s’incline. Ce qu’il réussit ici, c’est à injecter une dimension presque spirituelle dans un morceau taillé pour les clubs. Derrière le groove solaire se cache un mantra : avancer doucement, savourer le chemin, respirer le succès sans s’y noyer. La production, fine et limpide, laisse chaque instrument respirer — comme un orchestre miniature enfermé dans une bulle de chaleur. L’équilibre entre modernité et tradition, entre le rebond afrobeat et l’esthétique pop britannique, donne à Jeje une texture rare : celle d’un hit qui n’en a pas l’air, d’une chanson qui se faufile plutôt qu’elle ne s’impose. Ce n’est pas un titre qui te prend à la gorge, mais un parfum qui s’infiltre. Au troisième refrain, tu bouges sans t’en rendre compte. Au cinquième, tu souris. Et quand la dernière note s’éteint, tu réalises que Jeje n’était pas juste une chanson : c’était un état d’esprit. Great Adamz ne fait pas de la musique pour les algorithmes. Il fait de la musique pour les corps et pour les âmes, pour ces moments suspendus où la joie et la mélancolie se frôlent. Avec Jeje, il signe un petit miracle : celui d’un artiste qui danse sans se presser, qui brûle sans faire de bruit. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 3, 2025Sous le soleil poussiéreux d’Accra, Medicine pulse comme un battement de cœur au ralenti, celui d’un homme qui a trouvé dans l’amour un antidote à tout ce que la vie lui a infligé. Qodwo Hero chante la guérison, mais pas celle des corps — celle des âmes, des jours de doute et des nuits sans horizon. Dans cette fusion subtile entre Afrobeats et R&B, il trouve le juste équilibre entre la chair et la foi, entre la caresse et la ferveur. Le morceau s’ouvre sur une production souple, portée par une ligne de basse qui ondule comme une brise chaude sur la peau. Les percussions, discrètes mais nerveuses, rappellent cette élégance propre à la scène ghanéenne, où le rythme est toujours un langage avant d’être un décor. Qodwo Hero pose sa voix avec cette douceur rauque, presque tremblante — une voix qui ne cherche pas à briller, mais à toucher. On entend dans ses intonations cette vérité brute des artistes de rue : une façon de chanter la douleur comme une prière, sans surjeu, sans posture. Medicine fonctionne comme une métaphore filée : l’amour devient une prescription, un remède lent, sensuel, presque mystique. “She’s my medicine”, murmure-t-il comme une incantation. Ce n’est pas l’amour idéalisé, mais celui qui soigne à force d’être vécu, celui qui apaise sans effacer les cicatrices. La production, minimaliste et envoûtante, fait le choix du dépouillement pour laisser toute la place à la voix — ce grain qui semble venir d’un ailleurs, entre la ferveur d’un gospel et la langueur d’un slow afro-soul. Ce qui fascine chez Qodwo Hero, c’est cette manière d’incarner la sincérité sans artifice. Il appartient à cette génération ghanéenne qui a compris que la modernité ne se joue pas dans les effets de style, mais dans la profondeur du vécu. Là où d’autres cherchent le hit, lui cherche le cœur. On sent derrière Medicine l’histoire d’un artiste qui n’a rien à prouver sinon qu’il existe — et que sa musique est le témoignage vivant de cette existence. Le refrain agit comme un baume. Chaque écoute redonne une dose de chaleur, de réconfort, comme un souvenir heureux qu’on garde au creux du torse. Qodwo Hero ne fait pas que chanter l’amour : il l’administre. Avec Medicine, il prouve qu’un morceau afro-fusion peut être à la fois intime et universel, ancré dans la rue et suspendu au ciel. Une chanson qui guérit doucement, sans promesse miracle — juste la vérité d’un battement, d’un souffle, d’un cœur qui se remet à vivre. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 3, 2025Je n’avais pas prévu d’être touché. Walls a commencé par une pulsation — une de ces caresses rythmées typiques de Lagos, un battement discret mais chaud, comme un cœur qui reprend vie sous les doigts d’un autre. Et puis la voix de Dumomi The Jig s’est glissée à l’intérieur, non pas pour chanter l’amour, mais pour le rendre palpable, presque tangible, comme une lumière qui filtre à travers une peau encore fermée. Ce morceau n’a rien d’un banger Afrobeat calibré pour les clubs. Il murmure plutôt qu’il ne crie, avance à pas feutrés, préférant la sincérité à l’effet. Dumomi ne cherche pas la perfection — il cherche la vérité. On sent chez lui cette tension entre la pudeur britannique et l’exubérance nigériane : un tiraillement doux, presque poétique, entre deux continents, deux rythmes, deux manières d’aimer. Sa voix porte cette dualité : un timbre feutré, presque timide, qui s’éclaire parfois d’un éclat de chaleur brute, comme un rayon traversant la pluie. L’instrumentation suit ce mouvement intérieur. La guitare joue le rôle du confident, légère, fragile, presque translucide. Le beat, lui, respire lentement, sans jamais s’imposer. Tout est question d’équilibre — un groove à mi-voix, une mélodie suspendue dans un espace-temps moelleux où rien n’est forcé. On pense à la sensualité de Fireboy DML, à la tendresse d’Oxlade, mais Dumomi The Jig garde sa singularité : celle d’un producteur qui ne fait pas de la musique pour plaire, mais pour guérir. Walls est une confession sans mise en scène. Dumomi parle de ces murs qu’on dresse pour se protéger du monde, jusqu’à ce qu’une présence vienne, sans prévenir, les fissurer. Ce n’est pas une histoire d’amour au sens romantique — c’est une épiphanie. Le moment précis où le cœur comprend qu’il n’a plus peur. Ce que j’aime dans ce titre, c’est cette manière d’être à contre-courant de tout. Pas d’effet pyrotechnique, pas de hook surproduit, juste un souffle, une ligne mélodique, et cette impression que quelque chose en nous s’ouvre lentement. L’écoute devient presque tactile. On ne danse pas, on s’abandonne. Walls s’écoute comme on regarde quelqu’un dormir après l’avoir trop longtemps cherché. C’est intime, désarmant, d’une beauté discrète mais persistante. Et c’est peut-être ça, le vrai luxe dans la musique d’aujourd’hui : un morceau qui ne s’impose pas, mais qui reste, comme une empreinte, quelque part entre la peau et la mémoire. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 3, 2025Le morceau débute comme une respiration — pas un cri, pas une annonce, juste ce moment fragile où le monde se tait avant qu’une émotion n’émerge. Best Thing ne cherche pas la frime ni le show. Reign B y fait quelque chose de plus rare : il ose la sincérité nue, cette manière de livrer un sentiment sans armure, à travers un groove qui palpite lentement, comme un cœur qui se réveille à la lumière. Ce qu’il fabrique ici, c’est une architecture du ressenti. Le rythme, finement ciselé, s’étire entre afro-fusion et soul électronique, entre le corps et le rêve. On y sent la précision d’un producteur qui connaît son craft, qui comprend que la vraie puissance réside dans le silence entre deux percussions, dans la manière dont une basse s’efface juste avant de revenir. Tout est question de dosage. Rien ne déborde, tout respire. Reign B chante comme s’il s’adressait à un fantôme encore chaud. Sa voix n’est pas un cri du cœur, c’est une caresse qui s’accroche aux bords du souvenir. Elle se fond dans les nappes synthétiques avec la délicatesse d’un geste qu’on ne refait jamais deux fois de la même manière. Le mix, lui, joue sur la profondeur : les basses s’ouvrent comme une mer tiède, les aigus se dissipent comme des lucioles — le tout donne cette impression d’écouter une chanson depuis le ventre d’un rêve. Et pourtant, Best Thing ne se résume pas à un simple morceau romantique. C’est une étude du lien, de ce moment précis où le sentiment devient mouvement. La tendresse s’y danse, elle se groove, elle s’étire dans le temps. On y entend la trace des musiques qui ont formé Reign B : l’afrobeat des origines, la sensualité du R&B des années 2000, et cette touche cosmique propre aux artistes qui bricolent leur propre univers entre deux continents — le Nigeria de ses racines et le Texas de sa réinvention. Ce qui frappe, c’est cette capacité à marier la lumière et la langueur. Best Thing s’écoute comme un après-midi d’été, celui où tout paraît suspendu, où l’on flotte dans un entre-deux : ni tout à fait heureux, ni vraiment triste. Reign B signe ici un morceau de douceur intemporelle, un hymne discret à l’amour réel, celui qui ne fait pas de bruit mais qui, longtemps après la dernière note, continue de vibrer quelque part — juste sous la peau. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
novembre 3, 2025Il y a des morceaux qui suintent la chaleur avant même la première note — mon chèri de Dumomi The Jig appartient à cette catégorie. Ce n’est pas seulement une chanson : c’est une fièvre douce, un mirage moite d’afro-fusion et de dancehall, où le corps devient langage et le désir, dialecte universel. Tout commence sur une pulsation veloutée, à la frontière du reggae et de la house tropicale. Le beat respire, chaloupe, se love dans une basse qui caresse plus qu’elle ne frappe. Puis Dumomi entre en scène, voix mi-chantée mi-soupirée, un murmure qui glisse entre deux langues — l’anglais et le français — comme entre deux peaux. C’est un flirt sonore, une déclaration non pas d’amour, mais de présence : “je te veux, ici, maintenant”. L’écriture est simple, mais jamais naïve. Chaque syllabe roule comme une goutte de sueur sur la nuque : lente, hypnotique, inévitable. Dumomi maîtrise cet art rare du contrôle sensuel, celui qui consiste à ne jamais en faire trop. Là où d’autres forcent le groove, lui le laisse respirer. Il danse sur le silence avec autant d’élégance que sur la rythmique. Ce qui fascine, c’est ce mélange d’évidence et de mystère. mon chèri ne cherche pas à impressionner : il ensorcelle. Derrière les accords soyeux et les percussions fines, on sent une âme qui s’abandonne à la chaleur, à la pulsation du monde. Dumomi The Jig construit une musique comme on tisse un tissu africain — à la main, avec des fils d’or et de sueur. Et dans ce mélange de Lagos et de Londres, de sensualité et de retenue, il y a quelque chose d’universel. mon chèri parle à tous ceux qui ont déjà confondu la lumière d’une soirée d’été avec un regard. Il y a cette impression d’être pris dans un ralenti doré, suspendu entre deux battements de cœur. À la fin, on ne sait plus si c’est la chanson qui transpire ou nous. mon chèri s’éteint comme une peau encore tiède, un dernier éclat de voix qui s’efface dans la nuit. Dumomi The Jig ne nous raconte pas le désir : il nous le fait vivre, dans toute sa langueur brûlante et sa beauté indomptable. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 27, 2025Ce morceau, je l’ai d’abord reçu comme une caresse, puis comme une vague chaude qui vient tout engloutir. An Dé Braw est une étreinte chantée, une langue du cœur. Gate La Luz, lui, ne chante pas pour séduire — il chante pour survivre à l’amour, pour en préserver la lumière. Et ce qu’il propose ici, c’est une fusion aussi subtile qu’ardente entre l’Afrobeat et le zouk, ce point de rencontre entre le corps et l’âme où tout semble s’équilibrer, juste avant de basculer. Le morceau s’ouvre sur une pulsation douce, presque liquide. On y sent les racines caribéennes de Gate La Luz, cette manière d’amener la chaleur non pas par la vitesse, mais par la respiration. Les percussions roulent lentement, comme un cœur qui s’abandonne, pendant que la mélodie tisse un fil d’or entre nostalgie et désir. Tout est moelleux, vibrant, sensuel — un slow tropical moderne, gorgé de soleil et de mélancolie. Ce qui fascine chez Gate La Luz, c’est sa voix. Elle ne cherche pas la perfection, elle cherche la vérité. Elle tremble, se tend, s’ouvre. On y entend l’héritage du reggae-dancehall, mais filtré à travers une émotion nouvelle : une forme de tendresse lucide, consciente du poids des promesses et des blessures. Il chante “dans tes bras” comme on dirait “dans ta tempête”. Cette ambiguïté fait la beauté du titre — un amour chanté comme un abri et un vertige. Le groove, lui, reste impeccable. Une basse veloutée soutient le morceau comme une main posée dans le dos, tandis que les guitares fines évoquent la mer des Caraïbes au crépuscule. On y perçoit l’ombre du zouk des années 90 — mais revisité, modernisé, épuré de tout excès. C’est sensuel sans être mièvre, suave sans ostentation. Et surtout, c’est profondément vivant. An Dé Braw raconte le cœur dans son désordre : la passion, la douceur, la peur de perdre. C’est une chanson qui transpire le réel, qui sent la peau, la mer, le rhum, la nuit. Gate La Luz réussit ici à mêler la ferveur de l’afrobeat contemporain à la moiteur romantique du zouk antillais, dans un équilibre rare où le rythme devient émotion et la mélodie, souvenir. C’est un titre qui rappelle que l’amour, avant d’être une histoire, est une sensation. Et que, parfois, la musique est le seul endroit où cette sensation peut continuer de respirer. Gate La Luz ne fait pas que chanter l’amour — il le ranime, comme un feu qu’on refuse d’éteindre. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 27, 2025J’ai écouté reasons tard dans la nuit, casque vissé, dans ce moment un peu suspendu où les pensées s’embrouillent et les vérités se dérobent. Ce morceau ne cherche pas à séduire, il s’infiltre. Il a la pudeur de ceux qui savent que le cœur, parfois, se défend en murmurant. Dumomi The Jig et Muffeen n’ont pas composé une chanson d’amour, mais un dialogue intime, presque trop vrai, sur cette fine ligne où la passion et l’incertitude se serrent la main. La production est d’une élégance feutrée. On sent la sueur et la science, la maîtrise du beat afropop qui pulse sans jamais s’imposer, les inflexions afro-fusion qui glissent comme des doigts sur une peau encore tiède. Un groove discret, magnétique, qui ne cherche pas le club mais le cœur. Ce n’est pas une célébration, c’est une confession mise en boucle. La basse ronde agit comme une présence silencieuse, un souffle qui retient l’émotion à la limite de l’éclat. Et puis il y a cette façon qu’a la batterie de ne pas exploser — elle danse, oui, mais sur la pointe des pieds. Dumomi The Jig a cette voix qui semble toujours au bord de la cassure. Il rappe comme on parle à quelqu’un qu’on ne veut pas perdre, et Muffeen répond avec une tendresse qui frôle la résignation. Ensemble, ils construisent une sorte de tension douce, un va-et-vient de doutes et de désirs. La chimie entre eux est d’autant plus puissante qu’elle ne cherche pas à briller : elle s’impose dans le non-dit, dans le demi-sourire d’une note suspendue. Ce qui me frappe, c’est à quel point reasons refuse le spectaculaire. Dans un paysage afrobeat souvent saturé d’exubérance, Dumomi choisit l’ombre. Il y a du silence dans cette musique, de l’espace, une respiration rare. On sent que le producteur connaît l’art du retrait, celui qui laisse exister les émotions brutes sans les habiller de trop. Le résultat, c’est un morceau qui ne s’écoute pas vraiment : il s’habite. Il devient la bande-son d’une solitude lucide, d’une tendresse fatiguée. reasons parle du besoin d’accord entre deux êtres, mais ce qu’il révèle, c’est surtout la beauté du désaccord. La musique s’étire entre la mélancolie et le réconfort, comme si Dumomi et Muffeen savaient que l’amour n’est pas toujours une promesse, mais parfois juste un territoire partagé — fragile, mouvant, sincère. C’est une chanson qui ne cherche pas à convaincre. Elle regarde l’amour en face, sans maquillage. Et dans sa retenue, dans sa lenteur, dans cette élégance sans posture, elle atteint ce que peu de morceaux osent encore : la vérité nue. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 26, 2025Il y a dans Why Oh Why une nostalgie suspendue, celle qui survient quand la nuit tombe sur une ville encore tiède de promesses non tenues. Zi-Quaye y chante l’incompréhension, pas celle des grands drames, mais cette douleur intime, lente, presque polie, quand on réalise qu’aimer quelqu’un ne suffit pas toujours à être compris. Ce morceau, c’est une confession murmurée dans le rétroviseur, le regard perdu dans les phares des voitures qui filent à contresens. Son Afro-fusion respire le spleen moderne : une production chaude, élégante, caressée par une basse moelleuse et des percussions feutrées. Mais sous la surface, le groove se fait trompeur. Il dissimule la peine, l’ambivalence — comme ces amours où l’on danse pour ne pas pleurer. Zi-Quaye a compris que la mélancolie, dans la musique afro, se dit mieux par le mouvement que par la plainte. Chaque pulsation du beat semble battre au rythme d’un cœur qui hésite entre s’accrocher et lâcher prise. La voix, douce et légèrement fêlée, s’élève comme un fil entre la tendresse et la lucidité. Elle ne supplie pas — elle raconte. On y sent la fatigue des “pourquoi” qu’on a trop souvent répétés, les silences lourds après des promesses en miettes. Ce qui frappe, c’est la sincérité du ton : Zi-Quaye ne cherche pas à enjoliver, il décrit cette zone grise où le sentiment devient poison, où la confiance se fissure sans éclat. Ce mélange entre Afrobeat et soul crée une atmosphère presque cinématographique. On imagine la scène : la pluie sur le capot, les lampadaires déformés par les gouttes, et cette chanson qui tourne en boucle dans les écouteurs — l’écho d’une histoire qui s’efface. Avec Why Oh Why, Zi-Quaye signe un morceau d’une justesse rare. Ce n’est ni un cri ni une complainte, mais un soupir. Un de ceux qu’on pousse quand on comprend que l’amour, parfois, n’est qu’une danse à contretemps. Et même quand la musique s’arrête, on reste là, figé, à écouter la dernière note se dissoudre dans le silence — comme un dernier message non lu. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 26, 2025On croit souvent que la joie est un cri. Chez Langendorf United, elle est un cercle. Hope (The Bingert Dance Remix) ne s’écoute pas, il se respire — à pleins poumons, comme un air brûlant chargé d’épices et d’électricité. C’est une transe de lumière, une célébration cosmique où les cuivres, les congas et les synthés s’enlacent dans un tourbillon d’allégresse maîtrisée. Tout commence par un battement, une promesse. La hi-hat crépite comme une pluie sèche sur les toits d’Addis-Abeba tandis qu’une basse bondissante, presque insolente, fait vibrer la colonne vertébrale. Puis arrivent les vents — ceux de Lina Langendorf —, libres, vibrants, déliés. On sent qu’ils ont respiré l’air de l’Afrique de l’Est, qu’ils ont côtoyé Mulatu Astatke, qu’ils connaissent la brûlure du soleil sur les pavés d’un carnaval en fusion. L’improvisation n’est jamais gratuite : elle trace un chemin, celui d’une humanité en mouvement, d’un espoir qui persiste dans la danse. Daniel Bingert, au cœur de ce remix, injecte dans cette architecture jazz une folie électronique à la suédoise. Un 80s Afro-synth bricolé, clignotant comme un jouet Nintendo en pleine cérémonie vaudou. L’équilibre entre l’humain et la machine est fascinant : les percussions semblent dialoguer avec les circuits, les harmonies s’échappent comme des oiseaux mécaniques. On flotte entre les continents, entre la sueur et le pixel. Techniquement, le morceau est d’une intelligence rare. Tout s’y superpose sans jamais s’écraser : les congas claquent comme un cœur heureux, la basse de Vågan groove avec une sensualité nordique, et les nappes de claviers d’Hederos ondulent avec la grâce d’un drap suspendu dans le vent. Chaque détail respire la jubilation collective, cet état où la technique devient instinct, où le jazz se transforme en rituel populaire. Mais au-delà du groove, Hope raconte quelque chose d’essentiel : la foi en la musique comme survie. Le titre n’est pas seulement une invitation à danser, c’est une métaphore du souffle — « hope » comme dernier battement avant la chute, comme un cri joyeux lancé au-dessus du chaos. Ce n’est pas un remix pensé pour le club, c’est une cérémonie : un moment où l’on retrouve, sous les strates du son, la pulsation primitive du monde. Langendorf United parvient ici à ce miracle rare : faire dialoguer l’esprit du jazz éthiopien, la rigueur scandinave et la chaleur du dancefloor global. Hope (The Bingert Dance Remix) n’est pas seulement un morceau à écouter, c’est une expérience à traverser — un voyage dans l’apesanteur du groove, là où les frontières fondent et où l’humanité, une fois encore, choisit de danser. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 26, 2025On dirait que Rotation ne commence pas, qu’il existe déjà quelque part avant qu’on appuie sur play. Une pulsation. Un éclat de soleil piégé dans le groove. La musique de Mojae n’a pas besoin de se présenter : elle respire. Elle ondule avec une telle évidence qu’on se surprend à bouger avant même d’avoir saisi la mélodie. C’est un morceau circulaire, une transe douce, une boucle d’énergie qui tourne sur elle-même comme la Terre au ralenti. Ce que Mojae capture ici, c’est la sensation physique du désir — non pas celui qui brûle, mais celui qui s’étire. Rotation danse sur ce fil entre sensualité et apaisement, entre feu et moiteur. Le rythme, taillé dans la matière même de l’afrofusion, s’appuie sur des percussions qui claquent comme un sourire, des basses moelleuses, un tempo à la fois souple et précis. La structure du morceau ressemble à une spirale : plus on avance, plus on est happé. Et puis cette voix. Ce timbre légèrement voilé, porté par un accent ghanéen qui roule sur la langue comme une promesse non tenue. Mojae chante avec le naturel de ceux qui ne cherchent pas à impressionner — il vit la chanson de l’intérieur, dans la chair. Pas d’effets surjoués, pas de grandiloquence : juste la maîtrise d’un artiste qui sait que la chaleur la plus vraie ne fait pas de bruit. Techniquement, Rotation frappe par son équilibre. Chaque élément — les nappes de guitare highlife, les motifs électroniques discrets, le jeu de batterie subtilement syncopé — semble avoir trouvé sa place exacte, comme si la production n’était qu’une traduction fidèle du corps en mouvement. Il y a du Wizkid dans la légèreté du refrain, du Stonebwoy dans la ferveur rythmique, mais Mojae ne copie personne. Il reformule, il filtre, il recentre. Ce qui fascine, c’est la façon dont la chanson ne se contente pas d’être festive : elle est organique. On la sent respirer, se gonfler, se détendre. Rotation n’est pas un appel à danser, c’est une invitation à tourner avec le monde, à accepter le cycle du plaisir et du manque, à s’abandonner au vertige de ce qui revient toujours. Mojae signe un morceau solaire mais jamais naïf, traversé d’une mélancolie discrète, comme si le mouvement servait à tenir debout, à fuir la gravité. Dans un paysage afrobeat saturé de tubes interchangeables, Rotation agit comme une caresse : une chanson qui tourne lentement autour de nous, sans jamais perdre sa lumière. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 26, 2025Le morceau commence comme un souffle sur la nuque, une chaleur douce qu’on reconnaît sans savoir d’où elle vient. Slide de Tobiah Frei ne cherche pas à séduire : il glisse. Il s’infiltre dans les interstices, entre la peau et la mémoire, avec cette nonchalance maîtrisée qu’ont les artistes qui savent que le silence est parfois plus sensuel que la parole. Tobiah Frei a compris une chose essentielle : la lenteur est un art. Dans un monde où la plupart des productions afro-pop cherchent à nous faire danser avant même d’avoir posé l’émotion, Slide prend le contre-pied. C’est un morceau qui préfère la fluidité à l’énergie, la tension à l’explosion. Chaque beat tombe comme une goutte de pluie sur une surface tiède, chaque vocalisation semble provenir d’un lieu intérieur, secret. La production est d’une élégance rare. Une base afrobeat subtile, presque suspendue, sert d’écrin à des sonorités R&B aériennes : nappes soyeuses, basses feutrées, percussions distantes comme un cœur qui bat à contretemps. Tobiah ne pousse jamais sa voix — il la laisse flotter, onduler, effleurer la mélodie comme une main sur un drap froissé. Il y a dans cette retenue une forme de confiance désarmante, celle des artistes qui n’ont rien à prouver. Mais au-delà du charme immédiat, Slide raconte aussi l’incertitude du début — ce moment suspendu où l’on s’avance vers l’autre sans savoir si l’on tombera ou si l’on volera. Ce n’est pas un morceau de conquête, c’est un morceau d’équilibre. Une danse lente entre deux inconnus, entre promesse et vertige. Ce qui fascine, c’est la clarté du geste : Tobiah Frei compose avec la délicatesse d’un sculpteur de sensations. Slide n’est pas un slow ni un tube afro sensuel, c’est une expérience de proximité. On y entend la moiteur de l’été, la respiration d’une chambre encore ouverte sur la nuit, le risque doux de laisser quelqu’un entrer dans sa zone tranquille. Dans la marée constante des sons calibrés, Tobiah Frei se distingue par sa sobriété. Il ne cherche pas à briller, mais à faire durer l’instant. Slide devient alors ce qu’il promet dès son titre : un glissement — lent, précis, irrésistible — entre la pudeur et le désir. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 26, 2025J’ai d’abord cru que Don’t Stop était un morceau solaire, une de ces bouffées d’afrobeat qui respirent la fête et la sueur du soir. Et puis, très vite, une autre sensation s’est glissée entre les percussions : quelque chose de plus fragile, presque mélancolique, comme un sourire qui tremble avant de se dissoudre. C’est tout le paradoxe de BigZee — un artiste qui, même sans un mot, parvient à raconter le manque, la fêlure, la fatigue du cœur. Ce morceau instrumental, entre afro-fusion, son cubano et rock progressif brésilien, pulse comme une artère à découvert. On y entend la moiteur d’un Lagos nocturne, la nonchalance d’un bar de Salvador, et les éclats psychédéliques d’une guitare latine qui refuse de s’éteindre. Le groove, lui, n’a rien d’un prétexte : c’est une mécanique du souffle, un combat contre l’immobilité. Don’t Stop n’est pas un ordre — c’est une supplique. BigZee, derrière ses machines, semble écrire une prière sans mots. La basse roule comme une vague fatiguée, les percussions se répondent avec la précision d’une conversation intérieure, et au centre, cette guitare — chaude, déchirée — qui semble vouloir consoler sans y parvenir. C’est une transe contenue, un cri muet, un besoin vital de continuer à danser pour ne pas s’effondrer. On sent, dans la structure du morceau, une tension dramatique subtile : ça avance, ça se retient, ça explose par moments, avant de retomber dans une langueur presque cinématographique. BigZee compose comme on respire sous l’eau — lentement, avec prudence, mais avec cette urgence de survivre. Il n’y a pas de voix, mais il y a une âme. Et cette âme, elle parle fort. Don’t Stop est une musique de l’entre-deux : entre la douleur et le désir, la chute et la renaissance, la transe et la confession. C’est une pulsation qui refuse la résignation, un poème sans syllabes, un exorcisme en rythme 4/4. BigZee ne cherche pas à plaire. Il cherche à tenir debout. Et dans cette obstination presque mystique, il touche à quelque chose de profondément humain — la beauté de ne pas s’arrêter, même quand tout en soi demande l’inverse. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 26, 2025Take Me Back s’écoute comme un souvenir qu’on voudrait retenir entre ses doigts. C’est une caresse dans le chaos, un morceau à la frontière des continents — là où les pulsations d’un Londres pluvieux croisent la moiteur dorée de Lagos. Creepzz et Kosi Sia, deux âmes venues de mondes différents, trouvent ici leur langage commun : celui du rythme, de la nostalgie et du désir de recommencer. Le morceau s’ouvre avec une douceur trompeuse, comme une confession chuchotée avant la tempête. La voix de Creepzz glisse, posée, presque fragile, sur une production hybride où l’Afrobeats se mêle au UK Hip-Hop avec une élégance rare. Les percussions ondulent sans excès, laissant la basse respirer et la mélodie s’étirer comme un rayon de soleil sur les briques humides d’un matin londonien. Puis la voix de Kosi Sia arrive, magnétique, aérienne, et tout s’élève d’un cran. Leur dialogue devient danse : lui parle de retour, elle répond en silence, leurs timbres s’enroulent dans une tension tendre et sensuelle. Mais Take Me Back n’est pas qu’une chanson d’amour — c’est un cri feutré, celui de ceux qui ont connu la distance, la rupture et la mélancolie des secondes chances. Le texte, simple en apparence, cache une complexité émotionnelle fine : chaque mot semble suspendu entre la vulnérabilité et le contrôle, entre ce qu’on ose dire et ce qu’on tait. La production joue ce rôle de miroir, oscillant entre chaleur organique et froideur numérique, à l’image d’une époque où les émotions passent par les écrans mais continuent de battre à l’intérieur. Creepzz ne cherche pas à impressionner. Il raconte. Il observe. Son flow coule avec une précision détendue, presque nonchalante, mais chaque syllabe frappe juste, au bon endroit. Kosi Sia, elle, déploie une aura solaire — celle des chanteuses qui ne forcent rien, qui illuminent par la retenue. Ensemble, ils signent un morceau où le groove devient confession, où le battement du cœur se confond avec celui du kick. Take Me Back est moins un hit qu’un moment suspendu. Un pont entre deux cultures, deux sensibilités, deux façons d’aimer. Un morceau qui fait danser sans bouger, sourire sans oublier. C’est l’âme afro filtrée par le gris londonien — un mélange de spleen et de chaleur, de saudade et de lumière. Une promesse murmurée à la fin de la nuit : celle de se retrouver, quelque part, entre la pluie et le soleil. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 26, 2025Ce morceau ne cherche pas à impressionner — il cherche à guérir. Trying de Hazkiddo est de ces chansons qui n’élèvent pas la voix pour exister, mais qui s’installent doucement dans la poitrine, là où se logent les émotions qu’on ne dit pas. À travers une production afro-pop aérienne et des mélodies feutrées, le chanteur nigérian transforme la vulnérabilité en force tranquille, la douleur en pulsation. Hazkiddo ne chante pas pour séduire, il chante pour survivre. On entend dans sa voix une fatigue belle — celle d’un jeune homme pris entre la ferveur de ses rêves et le poids des responsabilités. Il parle d’équilibre, de ces jours où la vie semble trop lourde à porter, où l’amour et l’ambition s’entrechoquent comme deux vagues contraires. Pourtant, jamais il ne cède à la plainte. Son flow, doux et précis, glisse sur les percussions légères comme une confession murmurée entre deux battements de cœur. La production de Trying respire la lumière : un beat afrobeat souple, presque méditatif, soutenu par des accords clairs et un groove minimaliste. Rien d’ostentatoire — tout est question d’émotion retenue, de pudeur. On pense parfois à Joeboy ou Fireboy DML, mais Hazkiddo s’en distingue par sa sincérité brute, sans surjeu, sans fioritures. Il ne vend pas une image, il raconte une réalité : celle d’un artiste qui doute, avance, trébuche, mais ne s’arrête jamais. Sous ses airs apaisés, le morceau dit tout d’une génération qui cherche sa place dans un monde saturé de bruit. “Trying”, c’est le souffle après la tempête, la main posée sur la poitrine pour vérifier qu’on est encore vivant. La mélodie apaise, le rythme ancre, la voix console. Hazkiddo ne fait pas de l’afrobeat pour les clubs — il fait de la musique pour les âmes fatiguées. Trying est un rappel silencieux : avancer, même lentement, reste une victoire. Derrière chaque note, on entend l’écho d’une promesse : celle d’un artiste qui, sans forcer, touche juste. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 26, 2025Sous ses airs de love song universelle, le remix de Who Stole Your Heart signé Rost Grassfieldland est bien plus qu’une variation sentimentale : c’est une métamorphose, un pont entre les montagnes du Cameroun et les clubs d’Afrique du Sud, entre la nostalgie d’un chant ancestral et la pulsation électronique du présent. Ce morceau ne se contente pas de remixer une chanson d’amour — il la réinvente comme un souffle panafricain, un battement collectif où chaque note semble respirer la mémoire d’un continent en mouvement. Dès les premières mesures, le piano déploie ses accords chauds, presque liquides, sur une nappe rythmique typique de l’Amapiano : ces percussions qui respirent, ces basses en suspension, ce groove qui glisse plutôt qu’il ne frappe. Mais derrière cette sophistication moderne, on sent autre chose : une vibration plus ancienne, une trace de la tradition Grassfield, comme un écho du tam-tam à travers le temps. Rost ne plaque pas un style sur un autre — il les tisse. Sa musique, c’est une conversation entre les vivants et les absents, entre les villages de Bamboutos et les dancefloors du monde. Le remix transforme Who Stole Your Heart en un espace de transe douce, une sorte de rêve en mouvement. L’amour dont il est question ici n’est pas seulement romantique, il est presque spirituel — une quête de lien, de reconnaissance, de retour à la source. Les voix, étirées, filtrées, semblent flotter dans une brume dorée ; elles ne disent pas, elles invoquent. Chaque texture sonore, chaque respiration synthétique porte en elle un parfum d’humanité. Ce qui fascine chez Rost Grassfieldland, c’est sa manière de traiter la musique comme un lieu : un lieu d’identité et de rencontre. Formé à la fois par les chants rituels de son enfance et par la modernité des musiques occidentales, il construit un langage hybride, libre de toute hiérarchie culturelle. Le remix devient ici un acte politique doux — celui d’un artiste qui revendique le droit de fusionner les mondes sans s’excuser. Who Stole Your Heart (Remix) n’est pas un simple morceau d’Amapiano, c’est un chant d’appartenance à la Terre. Il rappelle que danser peut être une manière de se souvenir. Et quand la basse se dilate, quand le rythme s’étire jusqu’à la syncope, on comprend soudain : Rost ne fait pas de la musique pour séduire, il fait de la musique pour relier. Et c’est peut-être ça, le véritable cœur qu’il nous vole. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 24, 2025Il y a dans San Refleshi une joie sans fard, une chaleur qui dépasse le simple cadre du rythme. MELODY KING 98 fait partie de ces artistes qui transforment la mélodie en espace vital — un lieu où les frontières entre Haïti, Lagos et Abidjan se brouillent, où la lumière des Caraïbes épouse la pulsation de l’Afrobeat moderne. Sa musique n’imite pas : elle respire, elle danse, elle vit. Dès les premières secondes, la production déploie une énergie solaire, une cadence konpa infusée d’Afropop qui s’étire dans des percussions rondes et des synthés au grain doré. Les cuivres, à peine esquissés, font penser à un carnaval lointain. Le beat, souple et insistant, invite à un mouvement plus qu’à une écoute — comme si San Refleshi voulait réveiller le corps avant l’esprit. Et c’est là sa force : tout semble simple, mais tout est pensé. Le chant de MELODY KING 98 oscille entre suavité et ferveur. Il a cette diction légèrement cassée, propre aux chanteurs créoles, qui rend chaque mot tactile. On sent la sincérité d’un artiste qui écrit pour le plaisir pur de raconter la vie telle qu’elle est : pleine d’amour, d’élan et d’instants suspendus. Dans cette chanson, il célèbre l’insouciance — ce fameux “sans réfléchir” du titre — non pas comme une fuite, mais comme un acte de liberté. Se laisser aller devient ici une philosophie. Sous la surface joyeuse, le morceau cache pourtant une vraie maîtrise rythmique. MELODY KING 98 joue avec les syncopes, effleure la rumba congolaise, cite le zouk sans jamais le copier. L’équilibre est d’une précision remarquable : San Refleshi n’est ni trop pop, ni trop traditionnel. Il s’inscrit dans ce courant d’afrofusion qui relie les continents — ce point de rencontre entre la nostalgie et le futur, entre le créole et le digital. Mais au-delà de la technique, c’est l’émotion qui reste. San Refleshi a cette capacité rare de suspendre le temps : le sourire naît sans qu’on s’en rende compte, les épaules bougent, la chaleur monte. Ce n’est pas une chanson de fête, c’est une chanson de vie — un rayon d’or jeté sur la routine, une invitation à respirer plus large. Avec ce titre, MELODY KING 98 s’impose comme une voix à part dans la nouvelle scène afro-caribéenne : un artisan du bonheur, conscient que la douceur aussi peut être révolutionnaire. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 24, 2025Dans No Jonze, Patoranking rallume la braise de Lagos. Pas celle des clubs aseptisés ou des palaces vitrifiés, mais celle des rues poussiéreuses où le rythme est une religion et le corps, son premier instrument. Ce morceau, c’est un retour aux sources, une révérence à la galala, cette danse née dans les marges, à Ajegunle, avant de contaminer les radios et les trottoirs. Patoranking, fidèle à son instinct de conteur populaire, s’y réincarne en griot urbain, réconciliant la fureur du bitume et l’élégance d’un son global. Dès la première pulsation, la rythmique explose comme un cœur impatient. Le beat, charnu et bondissant, s’appuie sur des percussions organiques, une basse reptilienne et des cuivres taillés dans la chaleur tropicale. Le flow de Patoranking n’est plus un simple chant : c’est un langage corporel. Sa voix, rugueuse et charismatique, ondule comme un drap humide sur une corde au soleil. Chaque intonation raconte la survie, le panache, la débrouille — tout ce que le mot « Jonze » refuse d’être. Car No Jonze, littéralement, c’est le refus du relâchement. C’est une injonction à ne pas flancher, à ne pas trahir sa trajectoire quand le monde s’effondre sous les lumières de la fête. Le morceau, produit comme un étendard, réussit cette alchimie rare entre tradition et futurisme. Patoranking s’amuse à brouiller les frontières du dancehall, en injectant un ADN afrobeats toujours plus dense, toujours plus revendicatif. On retrouve cette manière unique de raconter la fierté — pas celle des vainqueurs, mais celle des survivants. Derrière l’énergie solaire, il y a une gravité discrète : celle d’un homme qui connaît la valeur du travail, du risque, du feu intérieur qu’il faut entretenir pour ne pas se perdre. Mais No Jonze est aussi un manifeste esthétique. Là où beaucoup se contentent de recycler les codes du dancehall, Patoranking recompose la matière. Il y mêle la ferveur nigériane à la conscience jamaïcaine, la sueur du présent à la mémoire des pionniers. Dans le clip, filmé au cœur d’Ajegunle, on aperçoit Marvelous Benjy et Allen B — figures sacrées du galala — comme des fantômes bénins veillant sur la relève. Ce n’est pas une nostalgie, c’est une transmission : l’héritage s’incarne, il danse, il respire. Avec No Jonze, Patoranking confirme qu’il est bien plus qu’un chanteur — un bâtisseur de ponts, un gardien de flamme. Son groove ne cherche pas à séduire, il cherche à rallier. Et dans cette injonction simple, presque proverbiale — « don’t jonze » — résonne toute la philosophie de sa musique : rester debout, même quand la fête s’arrête, continuer à danser, même quand le monde vacille. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 24, 2025Avec « Doings », C-Unit fait bien plus que livrer un banger : ils redessinent la carte du plaisir. Le duo jumeau, rejoint par le rappeur nigérian Jeriq, fait entrer l’Amapiano dans une nouvelle ère, celle où la fête devient manifeste, où la confiance n’est plus un style mais une philosophie. Ce morceau, c’est le bruit du soleil sur le chrome, la chaleur d’un Lagos qui n’a jamais cessé de danser, la certitude tranquille qu’on n’a plus rien à prouver. Dès les premières secondes, le beat s’installe comme un moteur en marche lente — un groove moelleux, traversé par ces log drums typiques du genre, gonflés à l’énergie du hip-hop et d’une basse au sourire carnassier. Les voix, elles, roulent avec une aisance déconcertante : celle d’artistes qui ont trouvé la ligne parfaite entre tradition et modernité, entre la rue et la lumière. Jeriq y dépose ses couplets avec la précision d’un conteur de bitume, pendant que C-Unit tisse un refrain qui scintille, plein d’arrogance joyeuse. Mais « Doings » ne se résume pas à sa pulsation hédoniste. C’est aussi un hymne à la réussite, à la manière nigériane : exubérante, pleine de panache, nourrie de sueur et de rires. Derrière les mots, on sent l’histoire de ceux qui ont dû s’imposer, construire un empire à coups de confiance et de beats. C’est la revanche sonore d’une jeunesse qui refuse la discrétion. Entre les lignes, C-Unit injecte une forme de spiritualité rythmique : le sacré du corps qui bouge, la ferveur du moment partagé. L’Amapiano devient ici un langage universel, celui du lâcher-prise et de la fierté. « Doings » n’est pas seulement une chanson : c’est une célébration, une signature gravée dans la peau. Un cri doré lancé dans la nuit, invitant le monde entier à venir transpirer d’allégresse. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 24, 2025Sous un soleil de Lagos qui semble ne jamais vraiment se coucher, Debra Can fait danser le souffle du désir dans « Calm Down », un morceau d’afro-pop charnel et lumineux, où la tendresse se mêle à la fièvre. C’est une chanson qui ne cherche pas le vacarme du club, mais le frisson de l’intime : la chaleur du corps qui se rapproche, la tension d’un regard qu’on soutient un peu trop longtemps. Derrière la légèreté apparente du refrain, « Calm Down » respire une maturité rare — celle d’une femme qui ne joue pas l’amour, mais le raconte avec assurance, sans artifices. Sa voix, soyeuse et feutrée, glisse sur les percussions comme un drap sur une peau chaude. Les lignes de basse s’enroulent autour d’une guitare discrète, presque timide, pendant que la production, entre afrobeat classique et pop soignée, crée une atmosphère à la fois moite et élégante. Debra Can ne se contente pas de suivre le rythme du moment. Là où beaucoup empilent les couches synthétiques, elle choisit l’espace, le souffle. Il y a dans sa manière de chanter quelque chose d’organique, de terriblement humain. Chaque note semble porter le souvenir d’une conversation nocturne, d’un aveu chuchoté à l’oreille, d’un parfum qui persiste après le départ. Loin d’être une simple chanson romantique, « Calm Down » est une déclaration de confiance et de sensualité maîtrisée. Debra Can y transforme la retenue en force, le flirt en langage universel. Dans la tradition des grandes voix féminines de la soul et de l’afropop, elle trace sa propre ligne : celle d’une artiste qui sait que la douceur, quand elle brûle juste, peut faire fondre tout le reste. Un morceau qui n’embrase pas les pistes — il les ensorcelle. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 24, 2025On dirait que Nii Borlabi Tessa a trouvé la formule chimique du bonheur, une équation qui mélange la moiteur des tropiques, la rigueur du rêve américain et la ferveur d’un cœur resté fidèle à Haïti. Formula, c’est le genre de morceau qui te prend d’abord par le bassin avant de t’atteindre au plexus solaire — une fusion brûlante de Konpa, d’Afro-fusion et de R&B urbain, polie comme un diamant sous la chaleur de Phoenix. Il y a dans ce titre quelque chose de paradoxalement pur et incandescent, comme si Tessa avait voulu distiller sa propre trajectoire dans un tube : la foi, la sueur, la vision. La production, limpide mais organique, respire la précision d’un homme qui connaît ses gammes autant que ses blessures. Les synthés ne scintillent pas pour briller, ils enveloppent ; la basse ne claque pas pour dominer, elle rassure, elle berce. On sent une tension entre l’élan du corps et la sagesse de l’esprit, une manière d’habiter le groove avec gravité. Tessa ne compose pas des chansons, il érige des temples rythmiques. Dans Formula, on devine une architecture de lumière : chaque couche sonore semble répondre à une prière silencieuse. Ce n’est pas de la pop tropicale, ni un simple tube estival ; c’est le son d’un homme qui a trouvé l’équilibre entre la chair et la transcendance. Le genre de morceau qu’on écoute en fin d’après-midi, quand la chaleur fait vaciller l’air et que la vie, malgré tout, paraît tenable. Et puis, il y a cette sincérité rare : Nii Borlabi Tessa ne cherche pas à plaire, il partage un état d’être. Lui, l’entrepreneur, le producteur, le croyant, fait ici de la musique comme on allume une bougie dans le noir — pour rappeler que la foi et le plaisir peuvent cohabiter dans le même battement de cœur. Formula est un antidote à la fadeur, une alchimie du feu et du calme. Une chanson qui ne cherche pas le tube, mais la trace. Un souffle d’été qui, longtemps après la dernière note, continue de danser dans la poitrine. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 21, 2025Sous la surface moite d’un dancefloor imaginaire, Gbido pulse comme un cœur incandescent. Eddy Ratty y installe un groove qui respire la chaleur, la patience et la dévotion. Ce n’est pas un simple titre afrobeat — c’est un rituel discret, une montée en transe que l’on traverse sans s’en rendre compte, comme un soir d’été où le corps finit par parler à la place des mots. La voix, d’abord lointaine, glisse dans le mix comme une prière soufflée entre deux percussions. Pas d’effet superflu, pas de démonstration : juste un timbre grave et limpide, ancré dans une spiritualité de la rue. Ratty chante comme on chuchote à l’oreille d’une foule invisible, entre mélancolie et fierté. Il invoque le quotidien, l’endurance, la lumière qui traverse les cicatrices — tout ce que Lagos fabrique de plus humain. Autour, la production est d’une élégance désarmante. Les percussions, taillées dans le grain d’un bois ancestral, roulent avec une précision millimétrée ; la basse ronronne comme une machine à plaisir ; les nappes électroniques, elles, étirent le morceau vers une dimension cosmique, où la modernité épouse l’ancestral sans jamais le trahir. Ce mélange, Eddy Ratty le manie comme un artisan qui connaît la valeur du silence et du souffle. Ce qui rend Gbido si singulier, c’est cette façon de ne jamais forcer le mouvement. Tout coule, tout vibre, tout s’installe dans un équilibre d’instinct et de maîtrise. C’est un morceau à la fois intime et fédérateur, capable de transformer n’importe quel espace en cérémonie du vivant. Dans la lignée des maîtres du genre — de Burna Boy à 2Baba, ses influences assumées — Eddy Ratty impose sa propre lumière. Sa voix, posée sur le tempo, devient le fil conducteur d’un récit où la danse ne sert plus seulement à fuir, mais à se retrouver. Gbido est ce genre de morceau qui ne cherche pas à plaire, mais à exister — et il le fait avec la grâce tranquille de ceux qui savent que le rythme, quand il est vrai, suffit à tout dire. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 21, 2025Chez Jolter, tout semble jaillir d’une étincelle. Son nom, sa voix, ses beats — tout respire la tension d’un câble prêt à exploser en lumière. Turn It Up n’est pas simplement un morceau d’afrofusion, c’est un manifeste sensoriel : une invitation à se reconnecter au feu du corps, à la chaleur du collectif, à cette joie quasi mystique que seule la musique africaine sait provoquer. Le titre s’ouvre sur une pulsation basse, moelleuse, presque charnelle, avant qu’une ligne rythmique ciselée ne vienne tout bousculer. La batterie électronique claque comme des doigts impatients, les percussions s’entrechoquent en un ballet tribal modernisé, et Jolter, d’une voix souple et magnétique, s’y glisse avec la désinvolture d’un prêcheur du futur. Il ne chante pas, il allume. Sa manière d’habiter le rythme, de le ponctuer de soupirs, de respirations syncopées, confère au morceau une physicalité brûlante. Tout dans Turn It Up semble né de la fusion entre la chair et la foudre. On y sent les racines béninoises de l’artiste, ce lien entre le sacré et le profane, entre la danse et la transe. Pourtant, Jolter ne joue pas la carte de la nostalgie : sa production respire l’air du temps, saturée de basses globales, de textures digitales et de nappes quasi cinématiques. C’est un afrobeats 2.0, où le groove devient une architecture émotionnelle. Mais ce qui frappe le plus, c’est la sincérité sous-jacente. Derrière l’énergie festive, il y a un cri — celui d’un homme qui a appris à transformer le manque, la solitude et la rage en mouvement. Turn It Up est une résilience mise en rythme, une célébration de l’endurance. L’électricité qu’il déclenche n’est pas artificielle : elle est née du frottement entre le rêve et la réalité, entre l’ombre et la lumière. Avec son univers flamboyant, ses vêtements presque performatifs, et ce symbole de l’éclair qu’il brandit comme un totem, Jolter s’impose comme un artiste incandescent, à la croisée des genres et des énergies. Turn It Up n’est pas une simple chanson de club — c’est une montée d’adrénaline spirituelle. Un morceau à écouter fort, jusqu’à sentir le sol vibrer sous la peau. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 21, 2025On dirait un instant suspendu entre le jour et la nuit, entre la moiteur d’un club et le souffle chaud d’une savane invisible. Dusk, le nouveau morceau de Devenish, ne se contente pas d’être une simple production afro-house : c’est une cartographie sensorielle du moment où tout bascule. Un morceau qui semble né du croisement entre le vent, la lumière, et la mémoire d’une fête qui n’a jamais vraiment pris fin. Devenish compose comme un peintre synesthète : chaque percussive hit, chaque ligne de basse est une couleur, chaque montée un dégradé. Le morceau s’ouvre sur un groove tribal, presque primitif, où les voix, à moitié murmurées en anglais et en afrikaans, deviennent des particules de lumière. Rien n’est là pour séduire frontalement, tout se tisse lentement — comme une caresse rythmique. Le beat avance avec patience, gonflé de respiration organique, jusqu’à ce que les synthés, chauds comme une fin d’été, viennent illuminer la scène. Ce qui frappe dans Dusk, c’est la façon dont Devenish relie la nature et la machine. On y entend l’appel du dehors : les chants d’oiseaux transfigurés en samples, les textures d’air devenues nappes, les pulsations telluriques transformées en sub-basses hypnotiques. Sa formation jazz affleure dans la fluidité de la structure, dans cette absence totale de raideur : le morceau coule, glisse, se transforme. Il n’a pas besoin de drop, car tout y est déjà tension et relâchement. Il y a dans cette production quelque chose de profondément sensuel et spirituel à la fois. Dusk se vit plus qu’il ne s’écoute : il se respire. Comme ces moments de fin de journée où la lumière baisse et où tout semble possible — la fête, la mélancolie, l’oubli. Devenish réussit à capturer cet entre-deux fragile, cette beauté passagère qu’on ressent sans jamais pouvoir la nommer. Dans le fond, ce morceau n’a pas de pays, pas d’époque. Il s’inscrit dans la grande lignée des producteurs voyageurs — de Black Coffee à Bonobo — qui cherchent moins à faire danser qu’à reconnecter le corps à la terre, à la couleur, au souffle. Et si Dusk signifie crépuscule, chez Devenish, il est tout sauf une fin. C’est le moment exact où la musique devient lumière. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 21, 2025Bambo Lwam s’ouvre comme une aube tropicale, tout en douceur et en lumière. DJ Nkanyiso world wide y tisse une transe délicate, mi-afrobeats, mi-amapiano, où le rythme ne cherche pas à conquérir, mais à envoûter. On y entre comme dans une prière rythmée, sans frontière ni barrière linguistique : les mots en zoulou deviennent texture, vibration, respiration. Ce morceau a cette magie rare des titres qui ne s’écoutent pas, mais s’habitent. Le beat avance, souple, perlé, tout en retenue — une pulsation organique qui semble venir du sol lui-même. Les percussions claquent comme des gouttes d’eau sur une peau chaude, les synthés s’étirent en mirages sonores, et la voix, lointaine mais fervente, trace un fil d’or entre spiritualité et sensualité. Bambo Lwam est une chanson d’amour, oui, mais pas seulement pour une personne : c’est une déclaration à la vie, à la danse, au collectif. Nkanyiso n’en fait jamais trop. Il laisse respirer le morceau, joue avec le silence, avec l’espace. Là où beaucoup d’afro-fusion saturent la piste, lui choisit l’équilibre. On entend l’héritage du kwaito, la légèreté de la house sud-africaine, et cette manière toute contemporaine de penser la musique comme un lieu de rencontre : entre Lagos et Durban, entre la rue et la spiritualité. Ce qui rend Bambo Lwam si particulier, c’est son refus de se plier au format : ni banger, ni balade, il se place quelque part entre la fête et la méditation. On danse, mais les yeux fermés. Le corps suit la cadence pendant que l’esprit s’évade, happé par ces harmonies qui se déploient comme des vagues d’encens. On sent dans ce morceau l’ambition d’un artiste qui veut relier les mondes : celui des clubs, celui des rituels, celui du cœur. DJ Nkanyiso world wide porte bien son nom : sa musique a le goût du large, cette sensation d’unité universelle qui fait des beats africains une langue planétaire. Bambo Lwam, c’est une caresse rythmique, un souffle chaud venu du Sud, un mantra électronique qui rappelle que le groove, avant tout, est une manière de prier sans mot dire. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 11, 2025Chez ROCSTAA, le soleil ne se couche jamais vraiment. Il brûle à l’intérieur, s’allume au creux des basses et danse dans la voix. GRLS DAT PARTY n’est pas un simple hymne à la fête — c’est une déclaration de liberté rythmique, un moment suspendu entre ivresse, sensualité et confiance. Ce n’est pas la bande-son d’une soirée : c’est la soirée elle-même, celle qu’on n’oublie jamais, celle où la musique avale tout, même les doutes. Dès les premières secondes, le morceau pulse d’un feu liquide : les percussions rebondissent comme des corps en sueur sur un dancefloor imaginaire, la basse ondule, chaude et obstinée, tandis que la voix de ROCSTAA glisse dessus comme une brise tropicale chargée d’électricité. Il ne chante pas pour impressionner, il séduit sans forcer. Sa nonchalance contient cette noblesse propre aux artistes nigérians qui savent que le groove n’a pas besoin de muscles — juste d’âme et d’instinct. Ce qui frappe, c’est la justesse du dosage. ROCSTAA équilibre le dancehall et l’afropop avec la précision d’un alchimiste : les rythmes jamaïcains y rencontrent la moiteur de Lagos, et le tout respire comme un corps vivant. Le refrain se loge dans la tête sans permission, porté par une ligne vocale ronde, presque charnelle, qui invite autant à la danse qu’à la rêverie. Il y a du Tems dans cette fluidité, du Burna Boy dans cette assurance tranquille, et quelque chose d’unique, profondément sien — une sincérité désarmante qui traverse le vernis festif. GRLS DAT PARTY parle en surface de fête, mais en fond, c’est une célébration de l’existence, du droit à se sentir invincible ne serait-ce qu’une nuit. ROCSTAA y dessine une cartographie des plaisirs simples : la lumière des néons sur la peau, le goût du rhum, le vertige d’un regard. Et au cœur de tout cela, un beat qui bat comme un cœur collectif, une invitation à se délier du quotidien pour se fondre dans la vibration pure. Sous ses airs légers, ce titre est une œuvre de maîtrise. Chaque son semble pesé, chaque silence est une respiration. ROCSTAA n’a pas besoin d’élever la voix : sa musique parle pour lui, dans la langue universelle du corps en mouvement. GRLS DAT PARTY est un morceau pour les nuits qui refusent de finir, pour celles et ceux qui savent que danser, c’est parfois la manière la plus élégante de survivre. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 11, 2025Maureen a retourné Woodstower 😳 Voix miel et rasoir, refrains qui collent aux paumes, basses qui te massent la cage thoracique — chaque drop a fait lever la foule comme une vague douce et féroce.  C’était moite, solaire, irrésistible: un orage qui danse🌪️ Accompagnée de sa troupe de danseuses, Maureen nous a montré qu’elle est bien la queen du shatta qu’elle pense être, à tel point qu’elle a transfomé la scène en Baile Twerk géant sur « Shake It To The Max », et le moins qu’on puisse dire c’est que c’était Hot as Fuck 🔥 👋🏽@maureen.l.l 📍@woodstower_ #festival #woodstower #concert #shatta #maureen Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 7, 2025Je me souviens de la première fois où j’ai entendu un artiste rapper “Abidjan” sans filtre, sans fioritures, sans exotisme : c’était comme une gifle d’air chaud, une claque de vérité. Avec Abidjan, y’a pas son deux !, Control Source Code reprend ce flambeau, mais d’une manière presque cybernétique — entre le bitume et la carte mère, entre la rue et le code source. Le morceau est un drôle de cocktail : une célébration urbaine et technologique, un hommage rap afrobeat vibrant à la capitale ivoirienne qui résonne comme une pulsation d’orgueil et de lucidité. Control Source Code ne rappe pas simplement une ville, il la décompile. Il prend ses sons, ses cris, ses rires et les fait passer à travers un filtre de 0 et de 1, jusqu’à créer une texture sonore inédite — quelque part entre le rap brut et la musique électronique bricolée dans un garage. C’est ce mélange d’artisanat et de machine qui rend le morceau si singulier. On sent le logiciel, mais aussi la sueur. Le beat cogne sec, presque métallique, tandis que la voix — légèrement trafiquée — garde une humanité désarmante, une sincérité qu’aucune IA ne peut feindre. Derrière le slogan du titre, “Abidjan, y’a pas son deux !”, on entend tout un manifeste. C’est plus qu’une punchline patriotique : c’est une profession de foi. L’artiste y revendique la richesse du chaos abidjanais, cette ville où la débrouille devient un art, où les contradictions sont la norme, où la modernité s’entrechoque avec la tradition dans un vacarme glorieux. On y perçoit l’influence des sons du continent — afro-fusion, coupé-décalé, n’dombolo — remixés à la sauce digitale d’un créateur qui bidouille autant qu’il compose. Là où d’autres se contentent de rapper leur vécu, CSC (Control Source Code) le programme. Il assemble ses morceaux comme un ingénieur assemble des lignes de code : chaque mot, chaque texture sonore semble calculé pour provoquer une émotion brute. On sent le côté “geek sensible” dans la construction du morceau : ce va-et-vient entre introspection et exubérance, entre le monde intérieur et l’explosion extérieure. Mais derrière cette technicité, ce qu’on retient surtout, c’est la chaleur. L’amour d’un lieu, d’un peuple, d’une énergie. Quand il scande le refrain, c’est toute une génération connectée qui s’y retrouve : celle qui fait de son ordinateur un studio et de sa culture un moteur. Abidjan, y’a pas son deux ! devient alors bien plus qu’un morceau de rap — c’est une déclaration d’identité à l’ère du numérique. CSC prouve ici que la fusion entre humanité et technologie peut être poétique, vivante, vibrante. Il injecte du cœur dans les circuits, du rythme dans les lignes de code. Et au bout du compte, il nous livre un hymne urbain aussi sincère qu’expérimental, qui rappelle une vérité simple : les villes comme Abidjan ne se programment pas. Elles se vivent, à pleine intensité, jusqu’à saturation. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 7, 2025On dirait un matin d’été dans la peau d’une chanson. If You Go de K1nxley n’entre pas dans la pièce — il glisse, s’installe, respire, comme un rayon de soleil à travers des persiennes. Sous sa légèreté rythmique et sa cadence dansante, ce morceau cache une tension fine : celle de l’amour qui vacille, du départ qu’on redoute autant qu’on comprend. K1nxley ne cherche pas à révolutionner l’afrofusion — il la polit, il la caresse, il y insuffle une sincérité presque pudique. Ses influences — reggae, R&B, dancehall — se fondent dans un moule afrobeat limpide, porté par une production aérienne où chaque percussion semble palpiter au rythme d’un cœur en apesanteur. La ligne de basse ondule comme une conversation à demi-mots, tandis que la voix, chaude et granuleuse, déroule son chant avec cette souplesse qui appartient aux amoureux blessés mais dignes. Le morceau n’a pas besoin d’en faire trop pour captiver. Tout se joue dans le détail : un contretemps qui accroche l’oreille, une nappe vocale qui s’efface avant la dernière mesure, un refrain qu’on se surprend à fredonner sans y penser. Il y a quelque chose de presque old-school dans cette façon de laisser le groove respirer, de ne pas le saturer d’effets. If You Go est un morceau qui regarde vers l’avenir, mais qui garde la grâce des origines — celle des studios de Lagos, des clubs moites de Kingston, des amours perdues dans la chaleur. K1nxley chante l’attachement avec pudeur, mais sans mièvrerie. Sa voix a la sincérité des artistes qui ne trichent pas, qui ne jouent pas le drame mais racontent le réel : la peur de voir l’autre s’éloigner, la nostalgie des moments suspendus, le refus de tourner la page trop vite. Dans cette époque d’afrobeats calibrés pour les playlists, If You Go rappelle une chose essentielle : le groove n’est rien sans l’âme. Et K1nxley, lui, en a à revendre — une âme pleine de lumière, de douceur, et de cette petite mélancolie qui transforme les chansons d’amour en souvenirs qu’on garde longtemps après la dernière note. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 7, 2025Il y a chez Prince Lucas une manière de faire du désir une science. Deserve It n’est pas un simple morceau d’afrofusion : c’est une conversation feutrée entre le charnel et le spirituel, une déclaration qui oscille entre vulnérabilité et fierté. Le titre se déploie lentement, comme un parfum qu’on ne sent qu’après l’avoir porté un moment — chaud, enveloppant, addictif. Le groove, d’abord, est une promesse. Les percussions glissent comme de la soie sous les mots, la basse danse en arrière-plan, mesurée, sensuelle. La production épouse le corps avant de flatter l’oreille : tout est construit pour faire fondre la distance entre celui qui chante et celui qui écoute. On y reconnaît la touche new-yorkaise dans la structure — précise, urbaine, pensée —, mais c’est la chaleur nigériane qui donne au morceau son âme : ce battement de cœur ancestral qui transforme chaque syllabe en pulsation. La voix de Prince Lucas, suave mais sans artifices, raconte sans crier. Il ne supplie pas : il invite. Dans son timbre, il y a la lucidité de ceux qui ont aimé trop fort, et la dignité de ceux qui savent ce qu’ils méritent. Deserve It, c’est ce moment où le “lover boy” devient narrateur, où l’homme se regarde en face et se dit que l’amour, même s’il fait mal, reste un acte de noblesse. On sent derrière chaque phrase un héritage — celui d’une génération afro-diasporique qui mêle l’intimité à la conquête, la douceur à l’ambition. Prince Lucas chante comme on confesse un rêve, avec ce léger accent de fierté qui rappelle que le romantisme peut être un territoire de pouvoir. Le morceau se situe entre Burna Boy pour la maîtrise du rythme et Brent Faiyaz pour la confidence déliée. Mais surtout, il a ce quelque chose de singulier : une sincérité brute qui échappe aux calculs. Deserve It respire la classe des débuts prometteurs — celle d’un artiste qui sait que le charme n’est pas une posture, mais une vibration. C’est une chanson qu’on ne danse pas vraiment, qu’on ressent. Elle s’écoute tard, dans la lumière tamisée d’un salon, avec un sourire qui flotte entre nostalgie et satisfaction. Prince Lucas n’essaie pas de prouver qu’il mérite l’amour : il le chante comme s’il l’avait déjà gagné. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 7, 2025Il suffit d’une première note pour comprendre que Oxygen n’est pas un simple titre d’afrofusion. C’est une immersion. Une plongée lente et hypnotique dans les eaux troubles de l’amour, là où le manque devient respiration et où la passion se transforme en survie. PapaRaZzle n’écrit pas de chansons : il construit des mondes, des bulles d’air où la vulnérabilité flotte entre groove et confession. La production, à la fois sensuelle et suspendue, respire le soin du détail. Les percussions roulent avec la douceur d’une vague nocturne, un beat trap s’infiltre comme un battement cardiaque, et les synthés, moelleux, ouvrent l’espace. Au centre, la voix de PapaRaZzle — suave, précise, vibrante — trace une ligne claire : celle d’un homme en équilibre entre désir et perte, entre la chaleur du corps et le froid du doute. Oxygen s’écoute comme une prière murmurée à quelqu’un qu’on n’a pas encore réussi à oublier. Il ne s’agit pas seulement d’amour, mais de dépendance, d’un besoin presque physique de l’autre. « You’re my oxygen » n’est pas une métaphore ici : c’est une urgence, un cri d’étouffement déguisé en slow jam. Et pourtant, dans cette tension, PapaRaZzle trouve une lumière, une grâce — une manière de dire que même la douleur peut danser si le rythme est juste. Ce qui frappe, c’est la cohérence de l’univers. Chaque instrument, chaque silence semble raconter une histoire de patience et de foi, fidèle à la quête spirituelle que l’artiste poursuit depuis son premier album. Entre les effluves de R&B 90s, les éclats caribéens et les basses afrobeats, Oxygen devient ce pont délicat entre nostalgie et modernité, entre Londres et Lagos, entre l’intime et le cosmique. PapaRaZzle a ce talent rare : il chante l’amour sans le réduire à la romance. Chez lui, aimer, c’est se confronter au souffle, au vide, à ce moment où le cœur manque d’air mais continue de battre. Sa voix porte la sagesse des blessures et la naïveté de ceux qui croient encore — en la beauté, en la connexion, en la seconde chance. Oxygen est plus qu’un morceau. C’est un moment suspendu, une transe feutrée, un espace où la tendresse devient vitale. Une chanson à écouter la nuit, casque vissé sur les oreilles, les yeux fermés — comme on retient sa respiration avant de replonger. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 7, 2025Il y a des morceaux qui se contentent de tourner sur les platines, et puis il y a ceux qui tournent dans la tête, longtemps après. I NEED YA de Quis Chauncey appartient à cette seconde catégorie — une fusion instinctive entre trap, pop-rap et pulsations afro, où l’émotion s’écrit à coups de basses et de soupirs. Dès les premières secondes, la prod s’impose : ronde, moelleuse, presque charnelle. Une 808 qui respire comme un battement de cœur, un tempo qui oscille entre mélancolie et moove, et au-dessus, cette voix — claire, à la fois posée et vibrante — qui semble flotter entre l’amour et la survie. I NEED YA, c’est une déclaration sans fioritures, mais chargée d’une intensité rare. Le titre dit tout : la dépendance, la douceur, le besoin. Ce n’est pas un cri, c’est une confidence murmurée sous la pluie. Quis Chauncey a cette façon singulière de mélanger les continents : un flow américain, des mélodies qui empruntent au dancehall, et une chaleur africaine en fond de toile. C’est ce mélange-là, entre la rue et le soleil, entre le code du trapper et la fragilité de l’amoureux, qui rend sa musique irrésistible. Il rappe comme on respire, il chante comme on se soigne. Son timbre, légèrement voilé, a ce quelque chose de brut et sincère qu’on retrouve chez les artistes qui ne trichent pas avec leurs émotions. Le morceau ne cherche pas la prouesse technique — il vise la vérité. Chaque note, chaque silence, semble choisi pour amplifier le sentiment d’urgence. I NEED YA n’est pas une chanson d’amour classique ; c’est un moment de vulnérabilité, mis en boucle. On y sent le poids du manque, la douceur du souvenir, la peur de perdre. Et dans la tension entre tout ça, Quis Chauncey trouve son équilibre — un groove intérieur, une lumière tamisée. Dans un monde où la trap tourne souvent à vide, I NEED YA remet de la chair et du cœur dans les machines. Ce n’est pas qu’un banger, c’est une émotion habillée en rythme. Une de celles qu’on met à fond dans la voiture, non pas pour faire du bruit, mais pour se rappeler qu’on ressent encore quelque chose. Quis Chauncey, lui, ne cherche pas à impressionner — il cherche à toucher. Et c’est exactement ce qu’il fait. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 7, 2025Il chante comme on respire après le chaos — avec une urgence tranquille, une foi qui s’entend dans chaque silence. Pause, le nouveau single de Mightyyout, n’est pas un simple titre d’afro-dancehall calibré pour les playlists tropicales. C’est un instant suspendu entre douleur et délivrance, un groove né de la survie, forgé dans le feu de Lagos et le sel des cicatrices. Mightyyout ne fait pas de musique pour séduire : il raconte sa résilience. Derrière les mélodies suaves et les basses moelleuses se cache un homme qui a tout perdu, puis tout reconstruit dans l’obscurité — littéralement. “No lights. No eyes. Just me, the mic, and whatever spirit shows up.” C’est ainsi qu’il enregistre, seul dans le noir, comme si chaque note était une prière. Et ce rituel, on le ressent dans Pause : une énergie presque spirituelle, une façon de faire danser la douleur sans jamais la nier. Le morceau pulse avec cette chaleur typique du dancehall nigérian, mais le rythme est tempéré — pas d’explosion, plutôt une respiration lente, profonde. Les percussions cognent comme des battements de cœur, la voix flotte entre murmure et incantation. Mightyyout parle d’amour, oui, mais pas celui des refrains faciles. Chez lui, l’amour est un champ de bataille où la tendresse flirte avec la survie. “Pause”, c’est l’instant où tout se calme, juste avant la tempête suivante — le besoin de souffler avant de reprendre la route. Sous la surface, on perçoit le poids de ses épreuves. Le garçon qui a fui Port Harcourt après une agression, celui qui a passé huit mois sur des béquilles après un accident, est encore là, mais transformé. Sa musique respire la gratitude et le feu — une dualité rare, à la fois enracinée dans la rue et ouverte sur le monde. C’est d’ailleurs ce qui rend Mightyyout fascinant : il incarne la nouvelle garde du son afro-dancehall, cette génération hybride qui unit spiritualité, sensualité et modernité. Pause tient du sortilège : une vibe brûlante mais contenue, un son calibré pour les clubs mais né dans la pénombre. On y entend Davido dans la lignée, Popcaan dans le sang, mais surtout Mightyyout dans sa vérité — brute, sincère, presque mystique. Il ne s’agit plus seulement de faire danser, mais de guérir, de transformer le vacarme du monde en rythme intérieur. Et quand le dernier beat s’éteint, il reste ce sentiment rare, presque sacré : celui d’avoir écouté un artiste qui ne joue pas un rôle, mais qui se bat pour exister. Pause, c’est le silence avant la renaissance — et Mightyyout, lui, ne compte plus s’arrêter. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 7, 2025Il y a dans Vini cette douceur qu’on reconnaît tout de suite aux grandes chansons d’attente — celles où l’amour n’explose pas, il se retient. Gate La Luz y murmure l’espoir comme on parle à un souvenir qu’on veut ramener à la vie. La guitare caresse, la rythmique chaloupe sans urgence, et la voix — mi-charnelle, mi-céleste — devient une lumière dans la pénombre. C’est une prière afro-pop, une berceuse pour cœur cabossé. L’histoire, Gate la raconte avec la pudeur des hommes qui ont trop vécu pour feindre. Il a croisé la femme, celle qu’on reconnaît avant même de la connaître. Mais elle, elle n’est pas prête. Son monde tangue encore, en désordre. Alors il attend — non pas comme un naïf, mais comme quelqu’un qui croit au timing du destin. « Vini », c’est cette invitation murmurée : viens quand tu seras prête, je suis là, debout, même si le vent me pousse à flancher. Musicalement, Gate La Luz déploie tout ce qu’il a construit au fil de ses migrations. Né à Fort-de-France, bercé par le reggae-dancehall jamaïcain, nourri par la pop urbaine et les sonorités afrobeats, il tisse ici une tapisserie sonore chaude et aérée. Les percussions y respirent, les synthés y brillent comme des lucioles sur une plage au crépuscule. Le mix est clair, limpide — chaque élément sert l’émotion sans l’écraser. Ce n’est pas un banger, c’est une confidence en stéréo. Ce qui frappe surtout, c’est la sincérité. Pas de gimmicks ni de sur-effets : juste un homme et sa foi en l’amour. Le refrain, d’une simplicité désarmante, s’imprime dans la tête comme un écho de tendresse. Vini n’essaie pas de séduire, il apaise. Il rappelle ces moments suspendus entre deux respirations, quand on sait que quelque chose de beau approche mais qu’il faut encore traverser la nuit pour le toucher. Avec ce titre, Gate La Luz confirme sa mue : celle d’un artiste caribéen devenu citoyen du monde, entre tradition et modernité, entre ferveur et finesse. Vini n’est pas une chanson d’amour — c’est un acte de foi. Et dans un monde qui va trop vite, lui choisit d’attendre. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 7, 2025Il suffit de quelques secondes pour que Chop My Money s’infiltre dans ton corps. Le rythme te prend sans forcer, comme un sourire qui monte malgré toi. Law$on n’essaie pas de faire danser — il t’embarque, tranquillement, dans sa vibe ensoleillée, entre les battements de Lagos et les grooves moites d’Amsterdam. C’est du pur Afro-fusion : rond, sensuel, joyeusement taquin. Un son qui sent la peau, la chaleur et la sincérité. Né aux Pays-Bas mais profondément relié à ses racines ghanéennes, Law$on ne fait pas de la musique comme on fabrique un hit. Il écrit comme on parle à quelqu’un qu’on aime : avec désinvolture, tendresse et un brin de provocation. Chop My Money, littéralement “dépense mon argent”, détourne une expression souvent négative pour en faire une déclaration de loyauté : tu es la seule à qui je veux tout donner. Et ce n’est pas qu’une phrase — c’est une énergie. Sous la ligne de basse qui ondule et la guitare qui flirte avec le highlife, le morceau dégage cette chaleur douce qu’on ne peut pas imiter. Law$on joue avec les codes : afrobeat par l’âme, pop par l’efficacité, funk par la souplesse. Le refrain accroche sans forcer, comme un mantra dansant. En fond, des percussions légères évoquent un marché d’Accra ou un coucher de soleil sur la côte. C’est cette fusion entre la nostalgie du pays et la modernité européenne qui fait toute la singularité de sa musique : pas d’artifice, juste un groove honnête, organique, terriblement humain. Sur scène, le morceau prend une autre dimension. Chop My Money vit pour le live : il respire, il se transforme, il devient presque rituel. Le public répond, les épaules bougent, les visages s’éclairent — comme si le morceau réveillait une mémoire collective enfouie sous les basses. Law$on, diplômé de la mythique Herman Brood Academie, avance avec calme mais précision. Sa trajectoire, entre hip-hop, danse et afro-pop, raconte celle d’une génération métissée qui ne veut plus choisir entre ses origines et son futur. Avec Chop My Money, il signe un hymne à la liberté d’aimer sans calcul, un groove d’or liquide, coulé dans la sincérité. Un titre à écouter fenêtres ouvertes, en laissant le monde s’adoucir un peu. Parce que parfois, offrir sans compter, c’est la plus belle des richesses. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 1, 2025Medellín n’est pas ici une carte postale mais un battement de cœur. Dans El Poblado, Alexandros Sarafis et Harry Mold transforment un quartier de la ville en état émotionnel, en espace sonore où se croisent souvenirs, désirs et fragments de langues. Ce n’est pas une chanson d’été, c’est un voyage intime porté par des percussions souples et une basse moelleuse, une sorte de chaleur intérieure qui se déploie au rythme d’un afrobeat sensuel teinté de hip-hop et de pop latine. On y retrouve la touche de Wizzy Wow, producteur deux fois nommé aux Grammy Awards, qui habille le morceau d’un voile à la fois lumineux et feutré. Mais ce qui retient surtout, c’est la complicité entre les deux voix. Sarafis déroule son rap doux comme une confidence, Mold lui répond avec une légèreté presque nonchalante. L’alternance des langues — anglais, espagnol, grec — ne sonne jamais comme une pose : c’est l’évidence même d’une émotion qui refuse les frontières. Le morceau raconte l’amour avec une économie de moyens et une grande sincérité. Plutôt que d’exagérer les clichés trop souvent accolés au “feel good”, El Poblado reste dans l’intime, presque fragile, mais il en émane une vérité universelle. La fluidité de la prod épouse le récit : c’est le genre de track qui ne s’impose pas par sa force mais qui s’installe doucement, comme un souvenir qui refuse de s’effacer. Alexandros Sarafis, déjà reconnu pour son talent d’hybridation entre hip-hop UK et influences grecques, confirme ici une écriture musicale nomade. Avec Mold, il compose un morceau qui ne cherche pas à briller mais à accompagner : un sourire posé sur une instru, un souffle qui donne envie d’aimer sans conditions. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 1, 2025Un battement sec, la basse qui gronde, puis cette voix qui découpe l’air comme une lame trempée dans le soleil des tropiques : l’effet est immédiat. Bubble It Gyal ne se contente pas de remplir le club, il transforme l’espace en une arène sensorielle où les frontières disparaissent. Marceu Inovadora, producteur boulimique et pionnier du funk latino, a toujours eu cette obsession : mélanger les humeurs des continents. Avec ce morceau, il enfonce la porte qu’il avait déjà commencé à défoncer avec ses précédents succès au Brésil et en République Dominicaine. Le beat respire le funk carioca mais se laisse contaminer par la rudesse moite du dancehall, tandis qu’Eshconinco, venu tout droit du Panama, apporte une couleur vocale qui rend le morceau abrasif, presque physique. La force de ce titre est dans son hybridité assumée. Pas de clin d’œil timide ni de crossover lissé : Bubble It Gyal embrasse le désordre des genres. La basse trap alourdit l’ensemble, les percussions caribéennes claquent comme des coups de fouet, et les synthés ajoutent cette touche futuriste qui éloigne le track du folklore pour l’ancrer dans une modernité furieusement urbaine. On sent une architecture pensée pour le corps, chaque drop calculé pour provoquer la transe, chaque silence pour préparer l’explosion. Mais derrière la sueur et la fête, il y a un projet culturel : construire un véritable territoire musical où Rio et Panama dansent ensemble. Marceu ne cherche pas seulement à empiler des influences, il érige un langage. Avec Bubble It Gyal, il prouve que le funk latino est une matière vivante, capable d’absorber le monde et de le recracher en énergie brute. Un track qui, à défaut de réinventer la roue, réinvente la vitesse. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 1, 2025Un morceau qui s’intitule YOLO annonce déjà son programme : célébrer l’instant, s’autoriser la liberté, transformer l’éphémère en hymne collectif. Mais ce que propose EL Nayaan dépasse le simple slogan. Sous ses grooves percussifs et son sourire mélodique, il y a une façon d’écrire l’afrofusion comme une renaissance, une respiration dans un monde saturé de lourdeur. Les percussions, rondes et organiques, s’entrelacent avec un beat plus moderne, presque pop, qui donne à la track ce rebond immédiat des dancefloors nigérians autant que londoniens. La voix de Nayaan n’est jamais surjouée : douce, glissante, elle épouse les syncopes, glisse sur les kicks et choisit l’élégance plutôt que l’emphase. On pense aux premiers éclats de Joeboy ou aux éclats solaires de Fireboy DML, mais le timbre de Nayaan garde une chaleur intime, presque conversationnelle. Là où d’autres saturent leurs prods de couches électroniques, YOLO brille par une retenue qui fait sa force. Chaque élément a l’espace de respirer : les basses pulsent comme un cœur sûr de lui, les guitares discrètes ajoutent des touches de sensualité, et le refrain, simple mais magnétique, agit comme une mantra joyeuse. Pas besoin de chercher la complexité : l’efficacité tient justement dans cette évidence qui s’impose à la première écoute. Derrière la fête, on sent pourtant la gravité d’un parcours. L’artiste s’est relevé d’un accident qui aurait pu briser son élan, et c’est sans doute cette conscience de la fragilité qui rend ce titre plus qu’un simple tube feel-good. YOLO n’est pas seulement une injonction à « profiter » ; c’est une philosophie de résilience, la célébration d’un corps qui danse encore après la douleur, d’une voix qui refuse de s’éteindre. EL Nayaan signe donc avec ce single une étape charnière : celle où la légèreté devient profonde, où la fête devient un rite de survie. YOLO est une étincelle afropop qui ne se contente pas d’accompagner nos playlists estivales, mais qui installe un artiste dans la durée, avec l’énergie confiante de ceux qui savent déjà d’où ils reviennent. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
octobre 1, 2025L’argent file toujours plus vite qu’on ne l’imagine, et parfois il faut un riddim lourd, gorgé de basses, pour transformer cette frustration en fête. Money (Skull Edit), né entre la froideur des studios suédois et la chaleur jamaïcaine de Macka Diamond, est exactement ce genre de morceau : un mi-temps entre hymne club et confession désinvolte sur nos comptes en banque qui s’évaporent. Le duo PAPA Sound — Patrik Arve et Paolo Albo — a toujours eu le goût des collisions : punk contre reggae, trap contre afrobeat, rugosité urbaine contre euphorie solaire. Ici, ils convoquent Macka Diamond, figure iconique du dancehall, dont la voix crache une énergie brute, mélange d’autorité et de sensualité. Sa performance s’érige en colonne vertébrale du morceau : un chant de survie, mais aussi une incantation festive, comme si la douleur d’être fauchée pouvait se guérir sur la piste. La production avance avec une précision chirurgicale. Percussions claquantes, arpeggios synthétiques, infra-basses qui vibrent jusque dans la cage thoracique : tout est pensé pour secouer le corps autant que l’esprit. On sent l’héritage dancehall classique, mais remixé avec un twist contemporain, flirtant parfois avec la trap et le reggae numérique. C’est un son mondialisé, calibré pour exploser autant dans un club de Kingston que dans une warehouse de Berlin. Macka Diamond rappelle son passé de dissidente — celle qui, en 2003, s’était dressée contre Vybz Kartel avec Tek Con. Deux décennies plus tard, elle garde la même verve, mais au service d’un morceau plus introspectif qu’il n’y paraît. Derrière la fête, Money questionne notre rapport à la consommation, à la fuite en avant, à ce désir jamais rassasié de posséder plus. Avec Money (Skull Edit), PAPA Sound et Macka Diamond prouvent qu’un riddim peut être à la fois un exutoire et un miroir. L’argent s’envole, les factures s’empilent, mais la musique transforme cette angoisse collective en transe libératrice. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 30, 2025Certains morceaux n’ont pas besoin de détour, ils s’imposent d’emblée comme des évidences. My Baby de Davy Sage, épaulé par la voix veloutée de Haliyah Hales, appartient à cette catégorie. Pas de grand discours théorique, pas de concept alambiqué : juste l’alchimie simple et solaire entre deux êtres qui transforment la routine en rituel, la complicité en moteur, l’amour en force créatrice. La production respire l’afrofusion moderne : mid-tempo, groovy, bâtie sur une rythmique souple qui refuse l’urgence mais ne tombe jamais dans la mollesse. Chaque percussive touche sonne comme une pulsation de cœur, chaque ligne mélodique comme un sourire échangé dans l’intimité. On sent l’héritage nigérian de Davy Sage, mais filtré par son parcours au Canada, où les textures pop et R&B viennent habiller l’afrobeat d’une touche plus internationale. Le résultat : une chanson qui circule aisément entre Lagos et Toronto, entre club et salon, entre déclaration amoureuse et appel à danser. Là où beaucoup de titres afropop choisissent l’exubérance, My Baby préfère la retenue lumineuse. Davy Sage et Haliyah Hales construisent un dialogue qui n’est jamais forcé : elle apporte la tendresse, lui la gravité, et ensemble ils esquissent une relation où l’ambition, le travail et la prière s’entrelacent à la sensualité. C’est une chanson de couple qui ne fantasme pas l’amour idéalisé mais célèbre l’amour vécu, concret, celui qui se mesure dans les gestes quotidiens, les projets partagés et l’énergie mutuelle. On devine aussi en filigrane la trajectoire de Davy Sage : enfant du Nigeria, exilé volontaire au Canada, bâtisseur d’un pont entre deux mondes. Sa voix afrocentrée garde ce grain légèrement rugueux qui trahit les racines, mais ses choix harmoniques et mélodiques penchent vers une pop élégante, calibrée pour séduire un public global. Une hybridation qui n’a rien de calculé : c’est le reflet naturel de sa double identité. Avec My Baby, Davy Sage confirme qu’il n’est pas seulement un artiste capable de faire danser, mais un conteur d’histoires intimes. La sortie du clip à venir devrait accentuer encore cette impression : celle d’un artiste qui transforme sa vie privée en matériau universel, et qui rappelle que l’afrofusion, au fond, n’est rien d’autre qu’une célébration du lien — entre rythmes, cultures et personnes. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 30, 2025Il y a des morceaux qui s’écoutent comme des prières murmurées, d’autres comme des fêtes improvisées — et Big Manifesta de BB Thomaz a la grâce rare d’être les deux à la fois. Sur une base Afrobeats charnelle et irrésistible, l’artiste germano-américaine transforme la manifestation spirituelle en rituel collectif, comme si l’univers lui-même vibrait au rythme de ses basses. Le morceau se déploie avec une lente montée, presque cérémonielle, avant l’impact du drop à 0:53 qui fait tout basculer : les basses frappent avec l’assurance d’un mantra répété mille fois, tandis que les mélodies scintillent comme des éclats de cristal sur une piste de danse illuminée à la bougie. C’est sensuel, optimiste, mais aussi profondément physique : on sent dans chaque frappe de kick une pulsation de survie, une affirmation de soi face aux doutes et aux blessures du passé. Ce qui frappe dans Big Manifesta, c’est l’équilibre subtil entre le lyrisme des mantras pop et la rudesse dansante des grooves afro-fusion. On n’est pas dans l’Afrobeats générique calibré pour les playlists, mais dans une œuvre hybride qui sait absorber des nuances d’Adult Contemporary, comme si la voix et la production voulaient aussi séduire ceux qui préfèrent les ballades à la club culture. BB Thomaz y affirme son identité sans se dissoudre dans les tendances : sa voix, à la fois puissante et tendre, agit comme un guide dans ce voyage sonore où chaque note est une promesse. Derrière l’éclat de la fête, il y a aussi l’histoire personnelle de l’artiste, marquée par la douleur mais transcendée dans la lumière. Big Manifesta n’est pas qu’une chanson, c’est une déclaration d’existence : « je suis là, je crée, j’attire ». On l’écoute comme on brandit un verre de champagne vers le ciel, certain que les étoiles répondent en écho. BB Thomaz signe ici un hymne à la fois intime et universel, une ode à la puissance de l’intention transformée en danse, en groove, en pure énergie. Et si le pouvoir de la musique, au fond, c’était ça : manifester le futur avec chaque battement de cœur amplifié par les enceintes. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 30, 2025Écouter Another Man de Jadel Legere, c’est comme être propulsé au cœur d’un défilé carnavalesque à Port of Spain avant même d’avoir posé un pied sur l’île. Le morceau pulse d’une énergie brute, une transe solaire où le Soca flirte avec la puissance tellurique du Bouyon. Ici, pas de demi-mesure : les cuivres éclatent, les percussions s’entrechoquent comme des vagues de foule, et la voix de Jadel plane au-dessus de tout, souveraine, vibrante, prête à rallier des milliers de corps à son cri. Ce titre n’est pas seulement une chanson festive, c’est une déclaration. Une manière de rappeler que le Soca n’a jamais été un simple divertissement mais un art total, une célébration de la survie et de la joie dans un monde qui cherche sans cesse à éteindre les feux populaires. La production de XplicitMevon, dense et brillante, donne au morceau une ossature quasi militaire : kicks secs, lignes de basse lourdes, ruptures de rythme qui semblent taillées pour faire exploser les sound systems. Mais ce qui impressionne, c’est la façon dont Jadel insuffle à cette architecture sonore une sensibilité organique. Chaque intonation porte l’héritage de ses années de scène, de ses tournées transatlantiques, de son lien indéfectible avec le public. Jadel Legere s’impose ici comme une figure incontournable du renouveau soca. Depuis ses premiers pas aux côtés de Machel Montano jusqu’à ses collaborations internationales, elle n’a cessé de cultiver une identité à la fois profondément enracinée dans la tradition trinidadienne et résolument tournée vers l’avenir. Another Man en est la preuve éclatante : un hymne qui transcende les frontières caribéennes pour s’inscrire dans la grande histoire des musiques du monde. On y retrouve ce qui fait la force de Jadel : une science du refrain imparable, une aisance à jouer des dynamiques vocales comme des vagues émotionnelles, et cette conviction qu’une chanson, lorsqu’elle est bien écrite, doit être capable de transformer la rue en cathédrale. Dans le sillage de ce single, c’est tout le Carnaval 2026 qui semble déjà embrasé, prêt à danser au rythme de sa voix. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 30, 2025Un titre comme Necessary arrive toujours au bon moment, comme une pluie d’été qui soulage sans prévenir. On ne l’attend pas, mais il impose sa présence avec une évidence désarmante. Rizzule n’empile pas des sons pour remplir un espace vide : il sculpte un climat, un état d’âme, une nécessité intérieure devenue vibration partagée. L’impression première n’est pas celle d’une chanson à consommer vite, mais d’un rituel sonore qui nous reconnecte à quelque chose de plus ancien et de plus vital. L’artiste nigérian, qui aime brouiller les pistes entre afrobeats, house, trap et musiques alternatives, ne se contente pas de recycler les ficelles d’une afro-fusion mondialisée. Il tisse un langage à double tranchant : accessible dans sa chaleur immédiate, mais profondément singulier dans ses textures. Le beat est rapide, foisonnant, presque surchargé de détails — un vrai millefeuille rythmique où chaque percu, chaque contretemps semble dialoguer avec le suivant. Et puis surgit la ligne mélodique, tendue comme un fil de soie au-dessus de cette polyrythmie bouillonnante. Écouter Necessary, c’est sentir à quel point Rizzule a compris que le groove pouvait être un manifeste. Dans ses mains, il devient un moyen d’affirmer une identité plurielle, ouverte mais intransigeante. La production respire, entre l’énergie brute d’un club de Lagos et l’élégance futuriste des scènes électroniques européennes. On pense à la fougue d’un Burna Boy, mais filtrée par une approche presque conceptuelle, où chaque couche sonore raconte une part de l’histoire. Ce morceau fonctionne comme une déclaration intime : avancer malgré la confusion, danser au milieu du tumulte, transformer le vacarme du monde en énergie vitale. C’est une esthétique de la résilience par le rythme, une célébration qui n’élude pas la gravité mais la transcende. Necessary ne se contente pas de séduire l’oreille, il impose une façon d’habiter le monde, par le corps et par l’esprit. Dans une époque saturée de tubes interchangeables, ce titre rappelle qu’une chanson peut encore être un souffle, un espace de liberté, une nécessité. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 30, 2025Il y a des chansons qui ressemblent à un miroir, non pas celui qui flatte mais celui qui confronte. Proud Of Me d’Ahmid est de cette trempe : un titre qui dit le doute, l’effort, l’intime fragilité d’un jeune artiste qui se sait encore en devenir mais qui, déjà, revendique son espace. À 21 ans, le musicien originaire de Freetown a inventé son propre mot – Afrodymen – pour qualifier son style, comme si le lexique existant ne suffisait pas à traduire la tension qu’il met entre ses racines et son horizon. Le morceau s’ouvre avec cette sobriété qui est sa force : une production qui respire, des percussions discrètes mais fermes, une basse qui n’écrase jamais et surtout une voix claire, vibrante, qui refuse de tricher. On sent l’héritage des mélodies gospel qu’il a côtoyées enfant, mais aussi l’énergie contemporaine de l’afropop londonienne, là où il affine aujourd’hui son identité musicale. Avec la présence de Luku Dollar, le morceau gagne une épaisseur supplémentaire : leur dialogue crée des contrastes, entre intériorité douloureuse et énergie conquérante, entre vulnérabilité et bravade. Ce qui frappe dans Proud Of Me, c’est la dimension humaine derrière le geste musical. Pas de surproduction clinquante ni de tentation d’en faire un simple banger de playlists estivales. Ici, l’afrobeat se fait véhicule d’un récit personnel, presque journal intime mis en rythme. Le refrain, simple mais entêtant, fonctionne comme un mantra : se rappeler que l’effort compte, que la route vers la reconnaissance passe par cette fierté intime qu’on arrache à soi-même. Ahmid ne se contente pas de surfer sur une vague : il tente déjà d’en dessiner une nouvelle, à l’image de son néologisme. Proud Of Me incarne ce moment fragile où un artiste jeune refuse la complaisance et prend le risque de la sincérité. Dans un monde saturé d’images et de slogans, sa voix claire et son exigence sonnent comme une promesse : celle de voir naître un artiste qui ne veut pas seulement séduire, mais durer. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 27, 2025On confond souvent l’ambition avec l’agitation. Comme si courir dans tous les sens garantissait d’arriver quelque part. Dumomi The Jig, lui, choisit la voie opposée : celle de la maîtrise tranquille, de la confiance qui n’a pas besoin de crier pour s’imposer. Jeje — littéralement “doucement” en yoruba — condense cette philosophie dans un morceau qui respire l’assurance d’un artiste qui connaît sa trajectoire. Dès les premières mesures, le beat installe une cadence fluide, presque coulante. Pas d’explosions spectaculaires, pas d’effets racoleurs : juste une ligne de basse qui groove avec une évidence désarmante et une batterie digitale qui joue la retenue, donnant au flow de Dumomi tout l’espace nécessaire. C’est là que réside la subtilité de la production : elle se met volontairement en retrait pour amplifier le charisme vocal. La voix, justement, oscille entre rap assuré et phrasés mi-chantés, mi-parlés, rappelant cette école hybride où l’afro-fusion dialogue avec le hip-hop alternatif. Dumomi The Jig ne force jamais le trait ; il installe ses images par touches, comme un peintre qui sait qu’un seul coup de pinceau bien placé peut suffire à tout dire. Les mots roulent avec une aisance nonchalante, mais derrière cette désinvolture se cache une précision chirurgicale. Le texte est limpide : Jeje parle de hustle, de succès, mais sans s’épuiser ni se perdre. Pas de faux-semblants, pas de posture. Le morceau trace une ligne claire entre ambition et authenticité, en rappelant que la réussite n’est pas forcément synonyme de stress. C’est une manière de dire : le vrai luxe, c’est de rester soi-même dans un monde qui pousse constamment à la surenchère. Musicalement, Jeje réussit ce que peu de titres parviennent à atteindre : être à la fois un banger de playlists nocturnes et un manifeste personnel. On imagine aisément le morceau tourner dans une voiture lancée sur les routes de Lagos ou de Londres, fenêtres ouvertes, volume au maximum, l’air tiède de la nuit se mêlant à la chaleur des basses. Avec ce single, Dumomi The Jig ne se contente pas de livrer une track de plus. Il impose une attitude, un tempo intérieur, une esthétique où l’élégance prime sur le tapage. Jeje, c’est la preuve qu’on peut avancer vite… en avançant doucement. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 27, 2025Il y a des morceaux qui ne demandent pas d’explication savante : ils vous prennent par la hanche, vous redressent l’âme et vous obligent à sourire, même quand vous n’en avez pas envie. Live in Joy de Ta’Reina fonctionne exactement ainsi, comme un rayon qui s’invite dans une pièce fermée depuis trop longtemps. La chanteuse espagnole, installée quelque part entre ses racines de danseuse et la moiteur des clubs afro-caribéens, livre ici un hymne solaire produit à Lagos, ce qui s’entend dans chaque détail. Le morceau pulse à la croisée de l’afrobeat, de l’amapiano et d’un dancehall généreux en basse, mais refuse la caricature festive : la structure ménage de subtiles respirations, des montées qui s’étirent, des voix qui caressent avant de relancer la transe. Ce qui frappe d’abord, c’est cette joie sans naïveté. Ta’Reina ne chante pas une fête pour oublier, elle chante une fête pour se souvenir. Derrière la ligne mélodique, on entend une philosophie : la joie comme choix conscient, comme acte de résistance au désenchantement. Quand le refrain éclate, impossible de ne pas sentir ce mantra se répandre dans le corps : vivre dans la joie, coûte que coûte. À la 56e seconde – moment clé que l’artiste souligne elle-même – le morceau décolle véritablement. Les percussions se densifient, la basse trouve son groove circulaire, et la voix de Ta’Reina se pose avec une justesse qui rappelle ses origines de danseuse : chaque syllabe épouse le rythme comme un pas chorégraphié. C’est ce mélange de rigueur et d’abandon qui donne à Live in Joy sa couleur unique. Là où d’autres titres afro-pop se contentent de recycler des gimmicks, celui-ci réussit à installer un climat. On se retrouve transporté, non pas dans une plage de carte postale, mais dans une fête où la musique devient un espace de guérison collective. Et c’est peut-être ça, la force de Ta’Reina : savoir transformer l’intime en partage, et l’énergie brute de Lagos en promesse universelle. Avec Live in Joy, elle ne signe pas seulement un tube d’été potentiel. Elle propose un petit manifeste lumineux : tant qu’il reste des corps pour danser, la joie survivra. J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 26, 2025Parfois, un morceau ne se présente pas, il surgit. Onome de Jaya arrive comme un parfum dans l’air : d’abord imperceptible, puis envahissant, jusqu’à s’ancrer dans la mémoire. Impossible de l’écouter sans penser à la manière dont certaines chansons se collent à nous comme une seconde peau, transformant un simple prénom en rituel, en incantation. L’art de Jaya réside dans cette alchimie rare entre l’intime et l’universel. Sa voix, souple et veloutée, n’a rien d’ostentatoire : elle glisse, elle effleure, elle caresse. Pourtant, derrière cette apparente douceur se cache une maîtrise impressionnante. On sent l’enfant de l’église qui a grandi avec les percussions sacrées et les chœurs, mais aussi le jeune homme nourri par l’afropop contemporaine et les envolées du R&B global. Le résultat : une interprétation qui ne force jamais, mais qui hypnotise. La production, elle, avance comme une marée basse. Les percussions ne claquent pas, elles respirent. La basse ne domine pas, elle palpite. Tout est construit autour de la voix, comme si le morceau s’était sculpté à partir de son souffle. Ce minimalisme n’a rien de paresseux : il s’agit d’une esthétique réfléchie, une volonté de dépouiller pour mieux laisser vibrer. L’élégance, ici, se niche dans la retenue. Ce qui frappe surtout, c’est la manière dont Jaya tord le temps. On n’écoute pas Onome comme une simple chanson, on y entre comme dans une atmosphère. Le morceau ne déroule pas une histoire linéaire, il installe un état d’être. On pense aux grooves lancinants de Wizkid, à l’aura mystique d’un Fela Kuti, mais Jaya s’approprie tout cela pour en faire une écriture du présent : celle d’un artiste qui sait que sa singularité réside moins dans l’innovation absolue que dans sa façon de donner chair à des héritages multiples. Onome ne cherche pas à séduire de manière frontale. C’est une chanson qui s’invite discrètement, mais qui refuse de partir une fois installée. Et dans ce geste silencieux mais tenace, Jaya impose sa signature : celle d’un musicien pour qui la sincérité n’est pas une posture, mais une matière sonore à part entière. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 26, 2025On tombe parfois sur des morceaux qui ressemblent à un souffle coupé — pas par le silence, mais par l’urgence de dire ce qu’on n’arrive plus à taire. No More de Jay Krimzz a ce parfum-là : celui d’un refus, d’un arrêt net face aux douleurs qu’on traîne derrière soi, mais transfiguré en une transe lumineuse qui vous accroche le corps avant l’esprit. Dès les premières mesures, les percussions claquent comme des pas qu’on voudrait accélérer pour s’échapper. La basse, elle, rampe avec assurance, lourde et souple, comme une colonne vertébrale qui refuse de plier. Et puis il y a cette voix, ni trop polie ni trop rugueuse, mais habitée — elle garde en elle les échos du gospel appris enfant, les harmonies entendues dans les chorales, mais aussi la rugosité des rues de Londres. Elle se tient à la frontière entre la caresse et la cicatrice. Ce qui fascine, c’est la manière dont le morceau refuse la linéarité. Un instant, on se croit dans un club enfumé où l’afrofusion règne en maître, l’instant d’après, une nappe synthétique s’ouvre comme une respiration cosmique, rappelant qu’il y a là une quête plus intime, plus spirituelle. On danse, oui, mais on danse pour se tenir debout, pour exorciser l’ombre qui murmure encore au creux de l’oreille. Là où tant de titres afrobeats se contentent de répéter une formule festive, Krimzz choisit la fissure. No More ne cherche pas à faire sourire à tout prix : il cherche à faire tenir l’âme en équilibre, à faire entendre le “non” qui arrête l’hémorragie intérieure. On y retrouve l’ambition de ces artistes qui savent qu’un beat peut être une prière, et qu’un refrain, lorsqu’il est juste, vaut un manifeste. En filigrane, on devine l’histoire de Judang Ngesang, ce gamin de Douala devenu Londonien, qui a grandi entre hip-hop, gospel et afrobeats. Tout ça résonne dans No More : une archive intime transformée en groove universel, un refus qui devient célébration. Et si la douleur reste tapie dans les coins du morceau, elle est domptée par ce mantra vibrant : bouger pour survivre, danser pour ne pas céder. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 21, 2025Certains producteurs n’ont pas besoin de longues phrases pour imposer leur univers : une basse, un appel aux hanches, et soudain la pièce se transforme en club clandestin où les murs transpirent autant que les corps. Avec WHINE UP, IzyBeats prouve qu’il n’est pas seulement ce faiseur de tubes Grammy-compatibles qui hante les sessions des plus grands, mais un architecte du groove global, capable de faire dialoguer Kingston, Lagos et Miami en moins de trois minutes. Le morceau est une incantation au lâcher-prise. L’Afro-pop s’y frotte au dancehall, le reggae s’infiltre comme une brise moite, et les percussions claquent avec la précision d’un DJ qui connaît intimement les nerfs des foules. Tout est pensé pour la transe : le kick régulier agit comme un battement cardiaque, les synthés s’étirent en nappes moelleuses, et les voix, mi-chantées mi-scandées, roulent comme un dialecte universel de la fête. On n’écoute pas WHINE UP, on le laisse circuler dans ses épaules, dans sa nuque, jusqu’à perdre toute conscience de sa propre retenue. Là où beaucoup de morceaux de club s’épuisent à courir derrière l’excès, IzyBeats choisit la subtilité. Les arrangements respirent, les silences frappent aussi fort que les drops, et cette intelligence de production donne au titre une aura quasi-cinématique. On imagine la scène : néons rouges, sueur perlée, les corps qui s’entrechoquent dans un ralenti fiévreux. WHINE UP n’est pas une simple chanson, c’est un décor sonore dans lequel chacun peut projeter son propre vertige. Dans une époque saturée de bangers jetables, IzyBeats rappelle que l’art du dancefloor tient moins à la vitesse qu’à l’équilibre : convoquer les traditions caribéennes, les hybridations africaines et la sensualité pop sans rien diluer. Résultat : un hymne incandescent qui, sous ses airs de plaisir immédiat, porte la marque d’un artisan obsessionnel. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 21, 2025Je me surprends à écouter Revenge comme on relit un journal intime qu’on aurait écrit à l’encre du feu. Pas de nostalgie ici, plutôt une certitude : chaque coup encaissé peut devenir un tempo, chaque cicatrice une pulsation. Ellis Blè n’offre pas seulement un single, il déroule une affirmation, une présence sonore qui refuse le silence et choisit l’éclat. Le morceau s’ouvre comme une marche assurée, tendue mais lumineuse, où les percussions afrobeat s’entrechoquent à des nappes R&B qui coulent avec élégance. La fusion n’a rien d’artificiel : elle incarne littéralement ses deux mondes, l’énergie ghanéenne héritée du sang et l’électricité new-yorkaise forgée dans les nuits urbaines. La voix, charnelle et sans détour, ne joue pas au héros blessé : elle expose la détermination nue de celui qui ne cherche plus à plaire, mais à exister pleinement. Ce qui séduit, c’est cette manière de faire de la revanche un moteur joyeux. Pas de lourdeur dramatique, mais une célébration subtile : la danse comme outil de revanche, le corps qui se libère là où la parole avait été étouffée. On entend dans Revenge une esthétique hybride où chaque détail — le souffle des hi-hats, la rondeur des basses, le phrasé qui se suspend puis repart — traduit un désir de dépassement. Dans ce geste artistique, Ellis Blè convoque quelque chose d’universel : ce moment où l’on se lève, enfin, avec le sourire ironique de celui qu’on n’attendait pas là. L’afrobeat devient un manifeste, une mise en musique de la résilience. Revenge se savoure donc comme un toast porté à soi-même, une revanche qui ne crie pas vengeance mais célèbre l’instant où la lumière reprend ses droits. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 21, 2025J’écoutais Find Will comme on s’accroche à une main dans le noir. Pas une main ferme qui vous tire en avant, plutôt une présence douce, une chaleur qui vous dit sans mots : continue. tilde ne compose pas des chansons, il sculpte des refuges. Et celui-ci, construit sur une architecture R&B contemporaine où viennent s’entrelacer afro-pop et amapiano, a quelque chose d’un abri à la fois fragile et indestructible. Ce qui me frappe d’abord, c’est l’équilibre. La production respire, elle ne cherche pas la surenchère mais la justesse. Les percussions ont le rebond d’un cœur qui accélère sans jamais s’emballer ; les nappes électroniques s’étirent comme un horizon qu’on croyait inaccessible et qui, soudain, se rapproche. Et puis il y a la voix, presque en aparté, intime comme une confidence glissée à l’oreille. Elle ne raconte pas : elle incarne. Elle nous met face à ce moment universel où l’on cherche, à tâtons, la volonté de continuer. La beauté de Find Will réside dans ce mélange de danse et de méditation. On pourrait le jouer en club au milieu de la nuit, et pourtant il garde la solennité d’une prière personnelle. L’amapiano y apporte sa pulsation aérienne, cette façon unique de faire bouger le corps en silence intérieur. Le R&B l’habille de velours, lui donne la tendresse nécessaire pour que le message pénètre sans violence. Écouter tilde ici, c’est retrouver la dimension spirituelle de la musique afro-fusion, mais débarrassée de toute emphase. Il ne cherche pas à galvaniser les foules, il préfère raviver une étincelle chez chacun, individuellement. Find Will n’est pas un morceau motivant au sens banal du terme, c’est un chant discret qui glisse sous la peau et qui, longtemps après, continue de vibrer. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 21, 2025Écouter Indica, c’est comme plonger dans une fin d’après-midi où le temps se dilate. Rien d’agressif ici, aucune volonté de bousculer : Brown Rizz préfère séduire en douceur, par un groove feutré qui se déploie comme une caresse sonore. Le dancehall devient contemplatif, alangui, presque cosmique dans sa manière de suggérer plus qu’il n’impose. La rythmique, souple et respirante, dessine un flux régulier qui rappelle la nonchalance des vagues. Pas de tension inutile : tout ici est pensé pour installer une atmosphère de détente, de flottement. Les percussions effleurent plutôt qu’elles ne frappent, et la basse, ronde et enveloppante, agit comme une coulée chaude dans laquelle on se laisse glisser. L’absence de voix libère un espace inattendu. On ne suit pas un récit, on s’abandonne à une sensation. Indica devient une toile vierge où l’auditeur projette son propre état d’esprit : rêverie estivale pour certains, respiration méditative pour d’autres. On imagine une plage déserte au crépuscule, un verre qui perle de condensation à la main, ou simplement le calme intérieur retrouvé après une journée saturée. Ce choix de la retenue est précisément ce qui rend le morceau captivant. Dans un paysage musical saturé de surenchère, Brown Rizz ose l’économie, la délicatesse, et rappelle que le chill n’est pas synonyme de fadeur mais d’équilibre. Indica n’endort pas : il installe un climat, une bulle protectrice où l’on respire à nouveau. En brouillant les frontières entre dancehall, afro house et ambient tropical, Brown Rizz signe une pièce qui se savoure lentement, comme une infusion qui libère ses arômes avec patience. Un groove intime et contemplatif, pensé pour le corps mais aussi – et surtout – pour l’esprit. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025Je ne sais pas si c’est Lagos qui vibre à travers lui ou si c’est lui qui impose à Lagos son propre tempo, mais en écoutant Like That, j’ai eu l’impression de marcher dans une ville en accéléré, chaque pas devenu une percussion, chaque regard une syncope. Boy Jay ne compose pas, il convoque. Ses beats, taillés comme des éclats de verre sous la lumière, ne cherchent pas la perfection clinique mais une vérité viscérale. C’est cette rugosité qui ensorcelle : un groove à la fois tendu et lascif, toujours au bord de l’implosion. Dans Like That, les basses grondent comme une chaleur qui colle à la peau, les percussions dessinent des spirales que l’on suit jusqu’à perdre la notion du temps, et au milieu de ce tumulte, sa voix fend l’air avec une élégance troublante. Elle ne rassure pas, elle ouvre une brèche. Boy Jay chante comme on écrit dans un journal intime qu’on ne montrera jamais à personne, et pourtant il offre ce carnet au monde entier. Sa force est là : l’intime devient collectif, le personnel se métamorphose en danse universelle. Ce qui frappe, c’est la maîtrise de l’équilibre. L’afrobeats est souvent célébré pour son efficacité hédoniste, mais Boy Jay ne se satisfait pas de l’ivresse immédiate. Il tisse, comme un artisan obsédé par le détail, des couches sonores qui font de Like That un morceau qui se révèle différemment à chaque écoute. On croit d’abord être happé par l’énergie brute, puis on découvre les nuances, les respirations, les failles. Il y a dans cette chanson quelque chose de l’ordre de la vision. Comme si Boy Jay pressentait que Lagos n’est pas seulement une ville, mais une métaphore du futur : chaotique, foisonnant, incandescent. Et Like That en serait la bande-son prophétique. On danse, oui, mais on rêve aussi, on se souvient, on projette. Boy Jay n’a pas besoin de convaincre, il habite déjà un monde où ses pulsations nous précèdent. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025Je ferme les yeux, et ce morceau me donne l’impression d’être allongé sur une terrasse au bord de l’océan, entre deux mondes : celui de la fête qui pulse au loin et celui, plus intérieur, du relâchement total. Bigger Bada Boom (Remix), premier dialogue entre Frank Delour et EverythingOshaun, ne cherche pas à cogner fort, mais à glisser sous la peau, à vous envelopper dans une chaleur feutrée où chaque battement de caisse claire ressemble à une respiration tranquille. Frank Delour, producteur et DJ chevronné qui a longtemps animé les nuits new-yorkaises avant de se mettre en retrait, revient ici avec un geste presque méditatif. Son remix déploie un subtil équilibre entre afrobeat et transe électronique : des percussions qui ondulent doucement, comme des vagues régulières, des nappes synthétiques aériennes qui rappellent l’hypnose des longues nuits d’été, et cette basse souple, jamais agressive, qui maintient le corps en mouvement sans jamais le brusquer. C’est de la danse, oui, mais une danse intérieure, où les gestes se font fluides, suspendus. La voix d’EverythingOshaun agit comme un phare dans cette architecture sonore. Ni cri, ni démonstration, mais une présence qui caresse et guide, un timbre qui flotte au-dessus du groove comme une confidence. Là où d’autres auraient cherché à saturer l’espace de gimmicks, Delour choisit l’épure : laisser respirer chaque élément, jouer sur la retenue pour créer une tension diffuse, presque sensuelle. Il y a dans ce remix quelque chose du lounge cosmopolite, du chill assumé mais jamais décoratif. On imagine aussi bien ce titre accompagner un coucher de soleil à Medellín qu’un rooftop à Miami. C’est la rencontre de deux sensibilités : l’énergie organique des rythmes africains et la précision hypnotique de l’électro minimale. Avec Bigger Bada Boom (Remix), Frank Delour signe plus qu’un retour : il offre une parenthèse de sérénité groovy, une preuve qu’on peut faire danser en douceur, séduire par la nuance et redonner au mot “chill” une vraie profondeur. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025Sur certaines places d’Afrique de l’Ouest, il suffit qu’un chœur s’élève et qu’un tambour réponde pour que la foule oublie ses soucis, comme si l’air lui-même devenait une promesse. Emilokan, le nouveau titre de Joseph Olusola, possède exactement ce pouvoir : celui d’entraîner le corps et l’esprit dans une célébration où la foi se danse autant qu’elle se chante. Plus qu’un morceau, c’est un souffle collectif, une déclaration scandée à voix haute — quand Dieu dit que ton heure est venue, rien ne peut l’arrêter. Olusola, figure montante de l’AfroGospel, convoque ici le meilleur des deux mondes : l’ancrage des percussions traditionnelles yoruba (shékéré, claps, shakers) et la puissance irrésistible de l’Afropop contemporaine, avec ses log drums, ses impacts et cette montée d’énergie calibrée pour les foules. La guitare live vient ajouter une touche solaire, tandis que les chœurs collectifs amplifient l’impression d’un rituel partagé, presque comme si chaque écoute recréait une église à ciel ouvert. Ce qui frappe, au-delà de la précision de la production, c’est l’équilibre entre ferveur spirituelle et universalité pop. Emilokan s’inscrit dans une lignée d’hymnes qui dépassent le strict cadre religieux pour devenir un langage de ralliement, de joie, de force intérieure. On pense à l’énergie libératrice d’un Sunday Service de Kanye West, mais transposée dans une esthétique yoruba authentique, portée par une voix dont la sincérité transperce. Le résultat est clair : Olusola signe un titre qui ne cherche pas seulement à être entendu, mais vécu. Une musique qui parle de transcendance sans lourdeur, qui donne envie de lever les bras autant que de taper du pied, et qui inscrit l’AfroGospel comme un espace où tradition et modernité se répondent pour mieux exploser en lumière. Emilokan n’est pas seulement une chanson, c’est un rendez-vous avec le destin. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025Ferme les yeux : l’or n’est pas un métal, c’est une pulsation. GOLD de Roxy Layne palpite comme un cœur trop plein qui apprend à danser autrement. Pas de blabla motivationnel, pas de slogans feel-good : juste une vérité peau nue en afro-fusion, polie par une sensibilité indie qui refuse le tape-à-l’œil. Le groove avance à pas félins, syncopé, caressant puis incisif. La rythmique respire — une batterie qui chaloupe, des percussions qui accrochent la hanche — pendant que les synthés déposent un voile diaphane, presque salé, comme la sueur après deux refrains. Au centre, la voix : proche, lumineuse, jamais mielleuse. Layne n’écrase rien, elle suggère. Elle tire la mélodie vers le haut et laisse les silences parler, cette manière subtile de laisser l’auditeur compléter la phrase. C’est la signature des morceaux qui durent. On entend des réfractions de la pop globale la plus fine — la chaleur d’une afro-pop contemporaine, l’élégance d’une alt pop qui préfère l’épure aux effets pyrotechniques. Entre deux lignes, GOLD rappelle la précision de certaines productions londoniennes et l’insolence douce des nouvelles voix ouest-africaines, sans jamais singer qui que ce soit. Roxy Layne trace sa diagonale : une écriture de sensations (la peau, la mémoire, l’ego qui accepte enfin de lâcher), une production qui respire, et ce hook qui s’accroche aux tempes comme un éclat de bijou. Ce n’est pas le banger qui hurle pour exister. C’est le morceau qui te choisit à la troisième écoute, celui qui se glisse dans un trajet de nuit, un DM trop tardif, une cuisine où l’on danse pieds nus. GOLD parle de valeur intime, pas de trophées. De la façon dont on transforme la fragilité en éclat — sans filtre beauté, sans posture. Roxy Layne signe ici un manifeste discret : la pop peut encore être sensuelle sans être tapageuse, fédératrice sans être plate, légère sans être creuse. L’alchimie tient dans la balance — basse élastique, percussions en apesanteur, harmonies qui s’empilent comme des confidences — et surtout dans cette pudeur brûlante qui laisse la place au corps. Verdict : morceau à garder sous la main, pour ces moments où tu veux briller autrement que par le bruit. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025On n’attend plus grand-chose des singles calibrés qui tombent chaque vendredi, mais il arrive que l’un d’eux ait l’allure d’un séisme. GuabanSexxx de Rauw Alejandro fait partie de ces anomalies : un morceau qui ne s’écoute pas seulement, mais qui se déchaîne, comme si les enceintes libéraient un orage. Inspiré de Guabancex, déesse taïno du chaos et des tempêtes, ce titre flirte avec le mythe autant qu’avec la sueur des clubs. Impossible de l’aborder comme un simple track : c’est une invocation. Rauw s’amuse ici à brouiller toutes les frontières. Entre reggaeton et house, entre bomba et plena, la structure du morceau ressemble à une déferlante qui refuse de se laisser domestiquer. Les basses s’écrasent comme des vagues lourdes, les percussions fouettent l’air, et au milieu, sa voix oscille entre séduction lascive et appel rituel. On se croirait pris dans une cérémonie païenne, mais version 2025, avec synthés et caissons de basses en guise de totems. Ce qui frappe surtout, c’est l’équilibre entre la sensualité et la violence. GuabanSexxx ne cherche pas à être doux, mais il ne cède pas non plus à la brutalité gratuite. C’est une tempête maîtrisée, une transe contrôlée, un hymne pour corps moites et esprits éveillés. Le morceau incarne parfaitement le projet plus large de Cosa Nuestra: Capitulo 0, où Rauw convoque ses racines caribéennes pour les plonger dans un futurisme flamboyant. Avec ce single, il rappelle surtout qu’il ne joue plus dans la cour des suiveurs : il impose un langage. Celui d’une pop latine qui ose l’hybride, qui ne se contente pas de séduire mais veut marquer les esprits comme une légende. GuabanSexxx, ce n’est pas qu’un tube de plus : c’est un rituel de pluie devenu banger. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : https://open.spotify.com/playlist/678BRE5trRYkXjVw5gjBRK J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025On connaît tous ce moment étrange où la douleur d’une rupture devient soudain dansante, où l’on passe du chagrin à l’ivresse, presque malgré soi. OJALA, le nouveau single d’Arca Sánchez, capture précisément cette bascule fragile : un cri d’adieu transformé en fête moite, une rancune transfigurée par le groove. Pas de plainte étirée ici, mais une énergie contagieuse qui choisit de tourner le dos au passé en se jetant tête la première dans la lumière des clubs. Arca enregistre ce morceau à Medellín, une ville qui connaît la force des renaissances et dont on sent l’écho jusque dans les arrangements. Afrobeat en colonne vertébrale, touches de R&B pour l’élégance et éclats de pop latine pour la flamboyance : tout concourt à créer un terrain de jeu où l’on peut se libérer en dansant. Mais derrière les percussions irrésistibles et les synthés colorés, la voix reste frontale, claire, tranchante, répétant comme un mantra ce besoin vital d’effacer un numéro, de brûler un souvenir. Ce mélange d’émotion brute et de séduction immédiate est la marque de fabrique d’Arca Sánchez, déjà reconnu pour ses fusions entre gospel, trap, reggaeton et afrobeat. Dans OJALA, il pousse plus loin encore cette idée de passerelle : entre le chagrin intime et la liesse collective, entre les cicatrices d’hier et l’urgence de demain. On pourrait y voir un simple tube afro-latin calibré pour l’été, mais ce serait manquer le cœur du morceau. Ce qu’Arca propose, c’est un rituel : danser pour dire non, transpirer pour tourner la page, faire de la fête un exorcisme. Un hymne qui rappelle que, parfois, survivre à une histoire toxique ne passe pas par les larmes, mais par un tempo qui refuse de s’arrêter. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025Une nuit d’été dans une ville étrangère, les fenêtres ouvertes, la rue qui respire encore la chaleur et la musique qui monte d’un bar au coin de l’avenue. Maya pourrait être ce morceau-là, celui qui flotte dans l’air et qui, sans prévenir, s’installe dans ton corps. Pas besoin de forcer, il avance doucement, comme un charme discret qu’on ne sait pas contrer. Avec Maya, 1stBornAndy explore l’afrobeats à contre-courant : il ne cherche pas la frénésie immédiate ni les refrains calibrés pour les foules. Tout se joue dans l’élégance d’une basse élastique, dans les percussions qui respirent comme un cœur ralenti, dans la voix qui chuchote plus qu’elle ne proclame. Il y a dans ce morceau une science du détail qui rappelle que le vrai groove n’a pas besoin de s’imposer, il suffit de l’attraper du bout des doigts. Là où beaucoup empilent les couches pour éblouir, 1stBornAndy préfère suggérer. Maya est une chanson de clair-obscur, une danse qui se déploie dans les interstices. Elle raconte une obsession amoureuse mais le fait en retenue, par petites touches, en laissant planer le doute entre la caresse et la blessure. C’est ce qui la rend obsédante : on croit en avoir saisi le sens, mais elle nous échappe toujours un peu. C’est un titre qui vit autant dans la solitude d’un trajet nocturne que sur un dancefloor encore humide de sueur. Un morceau qui s’incruste sans tapage, mais qui reste longtemps après la dernière note, comme un parfum accroché aux draps. Maya prouve que l’afropop peut choisir l’intimité plutôt que l’excès, et s’offrir le luxe rare d’un groove qui ne s’oublie pas. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025Un soir, au détour d’une fête improvisée dans un bar de Surulere, j’ai compris que le mot pose pouvait vouloir dire bien plus qu’une simple attitude. Dans l’univers de Boy Jay, c’est une manière de survivre au chaos, d’imposer son rythme là où tout va trop vite, de transformer un simple geste en manifeste. Son nouveau single, Pose, ne se contente pas de donner envie de danser : il agit comme un sortilège sonore, une photographie mouvante de Lagos qui bat au tempo de l’afrobeats. La production, minimaliste en apparence, cache une mécanique redoutable. Les percussions roulent comme une conversation de rue, les basses s’épaississent jusqu’à donner la sensation que le sol tremble, et la voix de Boy Jay glisse avec une fluidité désarmante entre confidence intime et appel collectif. On retrouve cette dualité typique de l’afro-fusion nigériane : festive et mélancolique, urbaine et intemporelle. Mais ce qui rend Pose si particulier, c’est la manière dont Boy Jay y incarne Lagos. La ville n’est pas seulement une toile de fond, c’est un personnage à part entière, qui souffle, qui gronde et qui danse avec lui. Dans les refrains, on entend presque les klaxons, les rires, les cris des vendeurs ambulants qui ponctuent la nuit. Dans les couplets, il y a ce parfum de sueur et de poussière, celui des clubs bondés où chaque corps trouve sa place. Avec Pose, Boy Jay réussit à saisir l’essence d’un moment suspendu : la seconde où le corps s’arrête pour figer un mouvement, avant de replonger dans le tourbillon. C’est une chanson qui parle d’amour sans le dire, de lutte sans le revendiquer, de beauté brute sans en faire l’éloge. Un morceau qui confirme que Boy Jay n’est pas seulement un beatmaker doué mais un conteur, un peintre sonore de son époque. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : https://open.spotify.com/playlist/1BF3vfzsdgDiOxOCsVJ5BM J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025Un battement, d’abord discret, comme une alarme qu’on croit entendre au loin. Puis la ligne rythmique s’installe, sirène intérieure : Sonté entre en scène. Position n’est pas seulement un morceau afrobeat de plus à aligner sur une playlist tropicale, c’est une mise en tension immédiate, une course contre soi-même, l’histoire d’un désir qui s’emballe au point de provoquer une urgence cardiaque. La voix de Sonté, souple et incisive, épouse ce groove frénétique comme on s’accroche à une vague. Elle décline les humeurs d’une rencontre qui oscille entre attraction totale et perte de contrôle, avec ce grain chaud typique du R&B contemporain. En contrepoint, Boi Rhella vient injecter sa dose de charisme vocal, ponctuant le morceau de répliques qui transforment le duo en un jeu de séduction mi-dangereux, mi-festif. La production joue la carte du minimalisme efficace : kicks secs, percussions bondissantes, nappes synthétiques qui étirent l’espace sonore comme une chaleur moite de club à ciel ouvert. Rien de trop, juste ce qu’il faut pour maintenir la tension et donner à la basse tout le pouvoir hypnotique qu’on attend d’un track afro-pop calibré pour faire bouger sans réfléchir. Ce qui rend Position captivant, c’est cette ambiguïté entre légèreté et alerte. Le morceau pourrait se contenter d’être un simple appel à la danse, mais il vibre d’un sous-texte plus viscéral : l’amour comme dérèglement, l’attirance comme sirène bleue qui déchire la nuit. Une énergie urgente, addictive, qui traduit bien l’ambition de Sonté : s’imposer dans le paysage afro-fusion en croisant sensualité et intensité dramatique. Au final, Position est un morceau qui s’écoute comme on court après une pulsation : haletant, irrésistible, et toujours sur le fil entre plaisir et danger. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025On connaît ces morceaux qui ne cherchent pas la frime mais finissent par vous obséder, comme une boucle rythmique qu’on croit avoir oubliée et qui ressurgit au détour d’un pas dans la rue. Nakupenda de TheeZaki fonctionne exactement ainsi : un morceau qui respire la légèreté et l’assurance tranquille, où la séduction se loge dans les détails, dans un sourire discret ou dans un beat qui ne force jamais le mouvement mais l’insinue doucement au creux des hanches. Au cœur de cette production afrobeats, TheeZaki mise sur une sensualité mesurée, un groove tropical dont la fluidité évoque à la fois les nuits chaudes de Lagos et l’énergie décontractée des scènes caribéennes. Les percussions dessinent une trame dansante mais contenue, sur laquelle se pose une voix mi-chantée mi-parlée, toujours dans la retenue. Ici, pas de grandes envolées vocales ni de démonstrations techniques : l’efficacité vient de la simplicité, de cette manière de faire sonner chaque mot comme une confidence. Le thème — une déclaration d’amour en mode pidgin et espagnol — aurait pu tomber dans la banalité s’il n’était porté par cette finesse d’exécution. TheeZaki transforme ce classique du genre en exercice de style, un manifeste de coolness où le désir se conjugue au présent, sans drame ni surenchère. C’est une approche qui rappelle les grands moments de l’afro-fusion contemporaine, entre modernité globale et héritage africain assumé. Nakupenda n’est pas seulement un single taillé pour les playlists d’été ou les stories Instagram : c’est une petite leçon de groove appliqué, une façon de rappeler que la vraie séduction en musique se niche dans le sous-texte, dans la répétition hypnotique, dans cette capacité à dire « je t’aime » en trois accords sans jamais perdre la vibe. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025Un riff léger s’élève comme une brise chaude sur une terrasse au coucher du soleil. Easy, la rencontre entre Tokyo Yaw et Kuneli, respire l’évidence : une chanson qui ne force rien, qui se déploie avec la fluidité naturelle de l’afropop la plus solaire. Ici, tout est dans le relâchement, dans cette façon de faire danser les mots sur une production qui scintille sans jamais écraser. La rythmique, fine et chaloupée, convoque autant l’héritage afrobeat que les pulsations afro-fusion actuelles. Le beat n’est pas un marteau, mais une invitation : les percussions appellent le corps à onduler plutôt qu’à exploser. La basse, ronde et discrète, tisse le socle d’une atmosphère estivale où la voix des deux artistes vient se poser comme un échange intime. Tokyo Yaw déroule une mélodie suave, Kuneli ajoute cette touche de sensualité fragile qui fait glisser le morceau vers une dimension plus sentimentale. Ce qui frappe dans Easy, c’est le refus de la surenchère. À l’heure où beaucoup de productions afropop empilent couches et gimmicks pour accrocher l’oreille, Tokyo Yaw et Kuneli choisissent l’espace, l’air, la respiration. Chaque silence compte, chaque note résonne plus fort dans cette économie de moyens. C’est précisément ce minimalisme qui confère au morceau son pouvoir addictif : il se fredonne sans qu’on y pense, il reste en tête comme une lumière douce après la fête. Plus qu’un single, Easy est une philosophie condensée en trois minutes : ralentir, se laisser porter, transformer le quotidien en instant suspendu. Un morceau pensé pour les playlists de fin de soirée, les trajets sans but précis, ou ces moments d’intimité où la musique devient complice. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : https://open.spotify.com/playlist/1BF3vfzsdgDiOxOCsVJ5BM J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 15, 2025Un morceau comme Fine Girl ne se contente pas de jouer dans vos oreilles : il traverse les frontières, se glisse dans les corps, et finit par dessiner une cartographie intime de la fête. Boikasey, fidèle à son ADN afrobeats, tisse ici un pont entre Lagos et Medellín, entre les percussions chaudes de l’Afrique de l’Ouest et les pulsations reggaeton de l’Amérique latine. https://open.spotify.com/intl-fr/track/1ZiNz40Rm8Khxz78gIqVoD Le chant en pidgin nigérian se frotte au castillan colombien avec une évidence désarmante, comme si ces deux langues n’en formaient qu’une quand il s’agit de parler d’amour, de désir et de danse. La voix de la chanteuse Babe Valt venue de Colombie apporte cette sensualité moite qui contraste avec l’énergie solaire de Boikasey : le dialogue entre les deux devient alors le cœur battant du morceau. Musicalement, Fine Girl joue sur l’équilibre entre douceur et urgence. Les nappes afro-pop s’étirent en arrière-plan comme un horizon infini, pendant que les percussions serrées — héritières des clubs de Lagos comme des barrios de Medellín — imposent un groove irrésistible. C’est une chanson qui donne envie de bouger, mais aussi de s’y perdre, de fermer les yeux et d’imaginer une nuit sans fin, quelque part entre les tropiques. Boikasey prouve avec ce titre qu’il appartient à cette nouvelle génération d’artistes pour qui les étiquettes de genre comptent moins que l’instinct. Fine Girl est une ode au métissage musical, une invitation à laisser tomber les cartes et à suivre le rythme, simplement. Une passerelle entre continents, une déclaration d’amour en stéréo, et peut-être déjà l’un des tubes les plus sensuels de sa jeune carrière. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 11, 2025Certains morceaux ne cherchent pas à impressionner par leur virtuosité technique, mais à toucher directement le cœur. Lesson de Boilegacy appartient à cette catégorie : une ballade afrobeats lente, caressante, qui parle d’endurance, d’apprentissage et de lumière trouvée au milieu des épreuves. C’est le genre de chanson qu’on écoute tard dans la nuit, casque vissé, comme un conseil d’ami qu’on n’avait pas demandé mais dont on avait cruellement besoin. La production choisit la sobriété. Un beat chaloupé, des percussions douces qui rappellent les pulsations d’un cœur calme, des mélodies chaudes qui enveloppent l’auditeur comme une couverture. Sur ce canevas, la voix de Boilegacy s’élève avec tendresse, naviguant naturellement entre l’anglais et le pidgin. Ce choix linguistique n’est pas anodin : il donne à Lesson une dimension universelle tout en restant solidement ancré dans son identité nigériane. Ce qui distingue le morceau, c’est sa capacité à inspirer sans tomber dans la morale. Plutôt qu’un sermon, Boilegacy propose une conversation intime, presque murmurée. Il rappelle que chaque échec contient une graine d’apprentissage, que chaque difficulté peut se transformer en marche vers la suite. Le refrain agit comme un mantra : simple, répétitif, conçu pour rester dans l’esprit longtemps après l’écoute. Dans un paysage afropop souvent saturé de morceaux festifs et hédonistes, Lesson se distingue par sa douceur introspective. C’est une chanson motivante sans être criarde, apaisante sans être fade, et universelle tout en restant profondément personnelle. Avec Lesson, Boilegacy offre une pièce de musique qui ne cherche pas seulement à faire danser, mais à accompagner. Une ballade afro-soul qui rappelle que la musique, parfois, n’est pas là pour échapper à la vie, mais pour l’éclairer. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 11, 2025Il y a dans African Beauty cette impression d’espace ouvert : une chanson qui respire à la fois Lagos et Berlin, la soul des origines et la modernité des clubs européens. DammyDaas, artiste nigérian installé en Allemagne, transforme l’afrobeats et le R&B en un langage universel, une musique qui ne se contente pas de divertir mais qui fédère, raconte, relie. C’est une déclaration à la beauté africaine, certes, mais aussi une ode à l’identité, à la mémoire et au pouvoir d’incarner une culture à travers le son. Le morceau est construit comme une danse douce : percussions chaudes, guitares qui filent comme des caresses, nappes électroniques discrètes mais enveloppantes. La voix de DammyDaas glisse dessus avec élégance, oscillant entre l’intimité feutrée du R&B et la ferveur solaire de l’afropop. Ce mélange subtil donne à African Beauty une aura à la fois intemporelle et moderne, comme si Marvin Gaye rencontrait Wizkid dans un studio cosmopolite. Ce qui rend le titre singulier, c’est sa double lecture. À la surface, un hymne séduisant, construit pour résonner dans les playlists globales et séduire les foules. Mais en profondeur, un geste identitaire : celui d’un artiste qui revendique ses racines africaines tout en incarnant la fluidité culturelle d’un parcours migratoire. On sent derrière la chanson l’écho de ses voyages, de ses rencontres, et la volonté de bâtir une passerelle musicale qui transcende les frontières. DammyDaas ne se contente pas de publier un single : il inscrit sa musique dans une démarche plus vaste. Le lancement de Jiggy Fest, son festival berlinois célébrant 10 ans de carrière, en est la preuve : une volonté d’unir les cultures par la musique, de créer une scène indépendante où la diaspora et les artistes locaux se rencontrent. Avec African Beauty, il confirme qu’il n’est pas seulement un nom à suivre mais déjà une voix singulière dans la cartographie mondiale. Une voix qui chante la beauté, mais qui, au fond, parle d’unité, de mémoire et d’avenir. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 11, 2025Avec YOU, Moe Abdo transforme la pop et le R&B en une matière mouvante, traversée de pulsations afro et d’élans soul. Le chanteur soudanais, héritier spirituel d’Usher et de Marvin Gaye autant que marqué par l’esthétique plus contemporaine de l’afro-pop, livre une pièce qui sonne comme une lettre ouverte : une adresse directe, vibrante, où chaque mot semble flotter dans l’air comme une image de cinéma. La production est à la fois riche et mesurée. Des cordes s’invitent par touches discrètes, un piano se glisse sous la surface, et les synthés nappent l’ensemble d’une lumière tamisée. La rythmique afro, souple mais ferme, garde le morceau ancré dans un groove charnel, tandis que les arrangements électroniques apportent une modernité qui fait respirer l’ensemble. C’est une musique hybride, consciente de ses racines mais tournée vers le futur, qui rappelle que la fusion peut être un langage universel. La voix de Moe Abdo en est le cœur battant. Elle oscille entre la sensualité feutrée du R&B et la ferveur d’un chant plus soul, capable d’effleurer l’émotion brute sans tomber dans l’excès. On y entend un vécu, une expérience intime transposée en mélodie, mais aussi une capacité à transformer cette fragilité en force. YOU ne se contente pas d’exprimer un sentiment amoureux : il explore ce que signifie s’abandonner, laisser l’autre pénétrer dans ses failles et dans ses rêves. À travers ce titre, Moe Abdo impose un univers singulier : à la fois personnel et cinématographique, nourri d’arrangements live et d’ambiances électroniques, comme si chaque chanson devait être la bande originale d’un moment de vie. YOU est un morceau qui dépasse les codes de l’afrobeats ou du R&B pour devenir une expérience sensorielle, intime et universelle à la fois. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 11, 2025Dès les premières secondes de Sugar, on sent que Tokyo Yaw n’a pas cherché à composer une simple track d’afrobeats de plus. Il y a dans ce morceau une tension lumineuse, un balancement subtil entre la chaleur d’une afro-pop solaire et la profondeur hypnotique de l’amapiano. Résultat : un groove souple, chaloupé, qui se glisse sous la peau avec la lenteur d’un poison doux, pour ensuite faire exploser le corps en mouvement. La production repose sur une alchimie millimétrée : percussions boisées qui claquent comme des pas de danse sur carrelage, lignes de basse qui ondulent à la limite du dub, touches électroniques aériennes qui apportent de la légèreté. Tout est pensé pour envelopper la voix de Tokyo Yaw, claire et souple, qui porte la chanson avec un mélange d’assurance et de séduction. Le chant s’accroche au refrain comme à une incantation, répétitif mais enivrant, parfaitement calibré pour l’ivresse des fins de nuit. Ce qui séduit dans Sugar, c’est sa capacité à jouer sur deux tableaux : l’accessibilité pop, avec un hook immédiat et chantable, et la profondeur club, grâce à l’influence amapiano qui étire le groove et le rend presque hypnotique. C’est une chanson qui fonctionne autant dans un casque en plein jour que sur une piste moite à trois heures du matin. Tokyo Yaw y affirme une vision claire : faire de la fusion afro un espace de sensualité, mais aussi de subtilité. Pas de surproduction, pas de lourdeur : juste un beat qui respire, une mélodie accrocheuse, et un univers qui donne envie de s’abandonner. Avec Sugar, il signe un track généreux, hédoniste mais raffiné, qui confirme que l’afrofusion et l’amapiano n’ont pas fini de se réinventer. Une douceur addictive, sucrée oui, mais avec ce goût tenace qui reste sur la langue longtemps après l’écoute. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 11, 2025Sous le soleil de Northampton, la rencontre semblait improbable : Great Adamz, messager afrobeats à l’énergie vibrante, et Maddox Jones, artisan R&B à la voix fragile et nuancée. Pourtant, Body And Soul les réunit dans un duo qui fonctionne comme une équation parfaite : chaleur et intensité, séduction et tendresse, groove et émotion. Dès les premières secondes, le morceau déploie une atmosphère enivrante. Les percussions afrobeat s’installent comme une pulsation organique, irrésistible, pendant que la ligne mélodique R&B apporte une douceur charnelle. Adamz pose sa voix comme un appel solaire, Maddox répond avec des harmonies feutrées, et le refrain éclate comme une vague d’été : simple, immédiat, fait pour être repris en chœur. Ce qui distingue Body And Soul, c’est son équilibre. Là où beaucoup de fusions afrobeat/R&B sombrent dans le cliché tropical house ou dans l’excès sucré, le duo choisit la justesse : une production claire, précise, qui garde l’énergie du dancefloor sans sacrifier la profondeur. On sent que la chanson a été écrite et produite à quatre mains : chaque détail – des textures percussives aux respirations vocales – semble pensé pour relier deux univers sans les lisser. Le texte, lui, joue sur l’intemporalité : une ode à l’amour neuf, à l’ivresse des débuts où tout paraît possible. Mais chantée par ces deux voix si différentes, elle prend une dimension plus ample, presque universelle : une déclaration faite autant au corps qu’à l’esprit, où la passion se conjugue avec la promesse d’un lien durable. Avec Body And Soul, Great Adamz et Maddox Jones livrent un titre qui ne cherche pas seulement à séduire : il enveloppe, il capte, il transporte. Une chanson qui a l’allure d’un tube d’été, mais qui garde en elle une sincérité intemporelle, capable de résonner bien au-delà de la saison. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 11, 2025Un parfum de fin de saison flotte dans Come My Way, ce single de Femi qui capture ce moment précis où l’été s’effrite mais où la nuit réclame encore une danse. Pas de grandes déclarations, pas de dramaturgie : juste l’envie de tendre la main, de dire “viens”, et de transformer une hésitation en étincelle. Le morceau se déploie comme une carte postale sonore – moite, enjouée, solaire – que l’on réécoute pour repousser l’inévitable retour à la grisaille. Avec ses 105 BPM et son format resserré, la track épouse parfaitement les codes de l’afropop contemporaine : percussions chaudes, ligne de basse souple, mélodie accrocheuse où le chant se double d’un chœur quasi tribal sur ce fameux “ay, ay, ay”. La production n’écrase rien, elle laisse respirer, permettant à la voix de Femi d’osciller entre douceur feutrée dans les couplets et éclat collectif dans le refrain. C’est cette bascule qui donne au morceau sa tension : un va-et-vient entre timidité et abandon, solitude et partage. Ce qui rend Come My Way addictif, c’est sa simplicité assumée. Là où certains cherchent à complexifier l’afro-fusion, Femi choisit l’épure, préférant jouer sur l’instantanéité d’un groove bien dessiné et la force d’une invitation directe. C’est une chanson qui vit autant sur un dancefloor que dans un casque de métro, parce qu’elle raconte quelque chose d’universel : ce frisson de “dernière chance”, quand il ne reste que quelques heures avant que la fête ne s’éteigne. Avec ce titre, Femi s’inscrit dans une tradition d’afrobeats lumineux mais personnels, qui parlent autant à la tête qu’au corps. Come My Way n’est pas seulement une chanson de fin d’été : c’est un petit manifeste hédoniste, une manière de dire que parfois, la plus belle histoire naît dans la seconde où l’on ose enfin bouger. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 11, 2025Une basse ronde, un riddim minimal mais entêtant, et cette petite étincelle qui fait basculer un morceau de simple track à véritable phénomène. Little and Rude signé IzyBeats et Sheneekii s’inscrit dans la lignée des bangers dancehall taillés pour l’instantanéité : pensé pour TikTok, né pour les clubs, mais construit avec un savoir-faire qui garantit sa longévité. IzyBeats, producteur déjà couronné d’un Grammy, n’a plus à prouver son talent pour fusionner les héritages. Ici, il aligne un cocktail explosif où les codes du dancehall se frottent à l’afropop et à l’afro-fusion, tout en laissant traîner des fragrances reggae et même latines. Ce qui frappe, c’est sa capacité à garder une simplicité immédiate tout en travaillant des textures subtiles : le beat reste brut, mais derrière lui se cache une architecture millimétrée, pensée pour faire vibrer les foules sans jamais saturer. Sheneekii apporte l’étincelle vocale, directe, incisive, charismatique. Sa voix découpe le riddim avec une assurance déconcertante, incarnant ce mélange d’insolence et d’énergie brute qui fait tout le sel du dancehall. Elle joue sur le contraste entre nonchalance et intensité, donnant au morceau une personnalité féline, insaisissable. Avec Little and Rude, IzyBeats signe plus qu’un single : il dessine le blueprint d’un riddim pensé pour voyager, se propager, se transformer au contact des corps et des écrans. Dans un paysage saturé de tentatives opportunistes, ce track garde l’authenticité d’un son caribéen mais le propulse dans une modernité globale. On comprend vite pourquoi le “Grammy Gang Riddim” est pensé comme une vitrine : il a ce parfum d’universalité qui permet à chaque artiste de s’y projeter. Mais avant tout, c’est Sheneekii qui l’incarne ici, avec un aplomb qui laisse présager qu’on n’a pas fini d’entendre son nom sur les dancefloors comme dans les playlists mondiales. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 11, 2025Une vieille démo oubliée dans un dossier d’ordinateur. Une chanson griffonnée à l’époque où l’amour n’était encore qu’un rêve, une promesse à soi-même. Sept ans plus tard, Una Rams l’ouvre de nouveau, la polit, la réinvente, et voilà priceless possession : deuxième éclat de son premier album attendu, meet me at the altar. L’histoire d’un morceau qui a patienté, mûri, et qui trouve enfin sa peau définitive. La production, signée C-Tea, J-Smash et Raven, injecte à la chanson une densité nouvelle : nappes chaleureuses, détails organiques, rythmiques souples qui battent comme un cœur au ralenti. On entend le passé et le présent se répondre. La première esquisse contenait l’intuition d’un amour inconditionnel, la version actuelle y ajoute la maturité d’un homme qui a appris que l’attente et la fidélité forgent la profondeur des sentiments. Ce qui frappe dans priceless possession, c’est cette tension entre la tendresse et le sacré. Una Rams chante en anglais et en tshivenda comme pour unir deux mondes, deux cultures, deux intimités. Son message est limpide : l’amour qui compte n’a pas de prix, il se construit par le choix répété, quotidien, de se tenir aux côtés de l’autre. À l’heure où la pop globale use de la romance comme d’un packaging, Una Rams choisit l’authenticité. Il dessine une nouvelle grammaire du love song africain : ni mièvre, ni naïf, mais enraciné dans la gratitude et le sacré. Après ndi a mufuna, il poursuit sa quête d’un répertoire pour les vœux et pour la vie entière. Avec priceless possession, il ne livre pas qu’un titre : il offre une cérémonie intime, une invitation à croire qu’aimer, vraiment aimer, reste l’acte le plus radical de notre temps. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 11, 2025Une chambre, des cahiers ouverts, une pression sourde qui vient autant de l’intérieur que de l’extérieur : Expectations est le récit d’une adolescente qui refuse d’être simplement définie par les attentes du monde. À 17 ans, Imani-J transforme cette lutte intime en une chanson d’une maturité déconcertante, où le contemporary R&B se teinte de l’élan solaire de l’afrobeat et de la fluidité afro-pop. C’est à la fois un autoportrait et un manifeste : le témoignage d’une jeune femme qui choisit de ne pas plier sous le poids des regards. Dès les premières mesures, le morceau installe une sensualité rythmique qui respire l’afro-fusion contemporaine. La production, subtilement polie, laisse s’épanouir des percussions chaudes et des lignes mélodiques qui ondulent comme une respiration. Mais ce qui marque, c’est la voix d’Imani-J : souple, vibrante, capable de passer de l’intime murmuré à l’affirmation pleine et entière. On sent qu’elle ne chante pas seulement une idée : elle l’incarne, elle l’habite avec une intensité qui dépasse son âge. Expectations ne se contente pas de dénoncer la pression des autres. Il explore aussi le dialogue intérieur, cette lutte contre soi-même qui peut être plus lourde encore que les injonctions extérieures. En transformant ce chaos en un morceau dansant, lumineux et fédérateur, Imani-J réussit à faire de la vulnérabilité une force, et de l’aveu un moteur. Son métissage – Kiwi et Haïtienne – irrigue sa musique d’une richesse identitaire et culturelle rare, comme une double appartenance qui se traduit en textures sonores. Là où d’autres chercheraient à imiter des modèles, elle affirme déjà une singularité, portée par l’élégance pop et l’introspection R&B. Avec Expectations, Imani-J prouve qu’elle n’est pas seulement une promesse mais déjà une artiste à part entière. À 17 ans, elle fait de ses doutes un tremplin, et de ses contradictions un langage universel. On a la sensation d’assister aux premiers battements d’ailes d’une voix qui pourrait bien marquer l’avenir de la scène R&B et afro-fusion en Nouvelle-Zélande et au-delà. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 11, 2025Sur un toit encore tiède du soleil couchant, une poignée d’inconnus dansent sans se connaître, reliés uniquement par une ligne de basse et la promesse d’un instant qui n’appartient à personne. La bande-son pourrait être signée Alien Em, tant Happiness Is Free semble taillé pour transformer l’ordinaire en scène de cinéma. Ce n’est pas une chanson qu’on consomme, c’est un état d’esprit : celui de célébrer la légèreté comme un acte de résistance. L’afro-fusion du morceau s’installe dans une architecture millimétrée. La pulsation afrobeat est ferme, irrésistible, mais elle se pare de détails pop qui la rendent fluide, presque translucide. Derrière les percussions moirées et les nappes scintillantes, Alien Em insuffle une modernité qui ne gomme pas les racines : le morceau danse entre Lagos et Londres, entre héritage et futur, sans jamais se trahir. Ce qui frappe, c’est l’équilibre entre l’évidence mélodique et la densité du propos. Le bonheur ici n’est pas une légèreté superficielle, mais une affirmation politique : il ne coûte rien et appartient à tout le monde. Dans ce contexte, danser devient un geste radical, sourire une insoumission, chanter une façon de tenir debout. Là où beaucoup cherchent à complexifier le discours, Alien Em choisit l’épure, la clarté, et ça fonctionne parce que l’émotion est immédiate. Happiness Is Free brille comme un hymne discret mais puissant, capable d’unir les foules dans la moiteur d’un club comme d’apporter un souffle de lumière dans la solitude d’une chambre. Alien Em signe une pièce d’afro-pop généreuse et contagieuse, mais surtout une déclaration : la joie, quand elle s’affirme libre et partagée, devient une arme douce, universelle et inépuisable. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 3, 2025Il y a dans Exodus quelque chose d’à la fois intime et collectif, comme si Boivibez racontait son histoire tout en prêtant sa voix à celles et ceux qui traversent le même fleuve invisible de doutes, d’espoirs et de luttes. Plus qu’un simple single afro-fusion, le morceau se construit comme une marche, un pas après l’autre, vers un ailleurs à inventer. La production respire l’afrobeat contemporain : percussions chaudes, guitares liquides, nappes discrètes qui s’ouvrent comme un horizon. Mais au cœur de cette architecture rythmique, c’est le timbre de Boivibez qui accroche, grave et lumineux à la fois, comme une flamme qui vacille mais ne s’éteint jamais. Il ne chante pas pour enjoliver la douleur, il chante pour la transformer en énergie, en mouvement. Le titre n’a rien de naïf : il parle de fatigue, de désillusions, de cette sensation que le monde met parfois tout en œuvre pour vous ralentir. Mais Exodus refuse la résignation. Il trace une diagonale de survie et de fierté, une affirmation de soi qui s’inscrit dans la grande tradition de l’afro-fusion – celle où la musique n’est pas qu’un divertissement mais un souffle vital. On y entend la douleur du passé mais surtout la promesse d’un futur conquis de haute lutte. Avec ce morceau, Boivibez s’impose comme un conteur de trajectoires brisées et recousues, un artisan de résilience. Exodus est un rappel puissant que l’on peut naître dans la tempête et choisir malgré tout la traversée, que chaque épreuve devient une marche supplémentaire vers sa propre liberté. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 3, 2025Il suffit d’un battement de percussion, d’un souffle chaud dans les synthés et d’un éclat de voix pour que Madeira transporte ailleurs. ZieZie, accompagné de Danilo, signe un titre qui ne cherche pas l’exotisme facile mais l’ivresse immédiate : celle d’un voyage intérieur aussi bien qu’un aller simple vers la côte, là où les corps se délient et où le temps s’étire. Ce qui frappe, ce n’est pas seulement l’efficacité rythmique — une base afrobeats impeccable, chaloupée mais jamais envahissante — c’est la manière dont le morceau respire. Chaque espace sonore est pensé pour laisser l’auditeur dériver, porté par une ligne mélodique simple mais entêtante, qui accroche l’oreille sans jamais la saturer. La voix de ZieZie garde ce mélange unique de nonchalance et de détermination, comme s’il chantait la douceur d’une romance et, en même temps, la certitude de vouloir la prolonger indéfiniment. Danilo vient ajouter un contrepoint subtil : ses interventions équilibrent l’énergie de ZieZie, ouvrent le morceau vers une dimension plus intime, plus charnelle. L’alchimie entre les deux artistes fonctionne parce qu’elle n’est pas surjouée : elle est organique, naturelle, comme si la complicité se devinait au détour de chaque inflexion. Madeira s’impose ainsi comme une invitation : pas seulement à danser, mais à s’abandonner. Le morceau capture une sensation rare, celle des instants suspendus où l’on oublie tout sauf le rythme du présent. ZieZie confirme ici qu’il est plus qu’un hitmaker : un architecte d’ambiances, capable de transformer une simple chanson en souvenir collectif, prêt à se glisser dans les étés à venir comme un classique discret mais incontournable. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 3, 2025Dans certaines chansons, on entend moins une mélodie qu’un vertige. What Are We de GMGbaby donne l’impression d’ouvrir une fenêtre sur cette zone trouble où rien n’est encore défini, où les cœurs battent à contretemps et où chaque geste hésitant devient une déclaration muette. Ce n’est pas un titre qui tranche, mais un titre qui laisse flotter l’auditeur dans la brume délicieuse de l’indécision. Musicalement, GMGbaby choisit une sobriété redoutablement efficace. Une rythmique afrobeat, souple comme une respiration, pulse sans jamais envahir. Les percussions semblent venir de loin, comme un battement de souvenirs, pendant que la ligne mélodique se déploie avec une élégance presque fragile. La voix, mi-soyeuse mi-cassée, dit plus dans ses silences que dans ses mots : on y entend le poids des conversations interrompues, des regards qui durent une seconde de trop, des promesses qu’on n’ose pas formuler. Ce qui frappe surtout, c’est la maturité avec laquelle GMGbaby installe une atmosphère : il ne cherche pas l’effet immédiat, mais construit une tension douce, magnétique, qui vous accroche sans crier gare. L’arrangement respire, chaque élément est à sa place, sans excès. On croirait presque que la production elle-même hésite, se retient, puis avance — exactement comme l’histoire qu’elle raconte. What Are We réussit là où beaucoup échouent : traduire en son l’espace liminal entre amitié et amour, entre envie et retenue. Dans ce flou contemporain qu’on appelle “situationship”, GMGbaby ne juge pas, il observe et transforme le doute en beauté. Ce morceau n’apporte pas de réponse, et c’est ce qui le rend nécessaire. Parce que parfois, la vraie musique n’est pas celle qui console, mais celle qui accompagne nos questions. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 3, 2025Un battement sec, une voix qui surgit comme un souffle entre deux ombres, et soudain on comprend que No Evidence n’est pas un simple morceau : c’est un code, une manière d’exister sans jamais se laisser enfermer. Fraesh construit ici une sorte de rituel moderne où chaque percussion devient une esquive, chaque ligne mélodique un moyen de brouiller les pistes. Le morceau ne se dévoile pas frontalement, il se faufile, comme si son groove même était un masque, une protection. Dans ce jeu d’apparitions et de disparitions, l’afro-fusion devient l’alliée idéale. Les percussions résonnent comme un héritage ancestral, les synthés ouvrent une dimension plus futuriste, et la voix navigue entre douceur et défi, comme si elle refusait de se laisser figer. On y lit la volonté d’un artiste qui connaît la dureté du regard des autres mais choisit de répondre par la fluidité, par l’art de toujours aller de l’avant, d’avancer plus vite que la rumeur. La force de No Evidence est de conjuguer une énergie festive — celle qui appelle le corps à se balancer sans résistance — avec une profondeur presque philosophique : comment transformer le soupçon, la méfiance, le poids du passé en un carburant pour se réinventer ? Fraesh ne donne pas de réponses, il impose un rythme. Le morceau devient une métaphore : danser pour effacer les preuves, chanter pour survivre aux cicatrices. Au-delà de son efficacité immédiate, le titre s’inscrit dans une esthétique de la fuite assumée, une affirmation de liberté. Fraesh ne plaide pas, il affirme : on ne retiendra que ce qu’il choisit de laisser. No Evidence n’est pas seulement une chanson, c’est un manifeste discret, un talisman sonore pour celles et ceux qui avancent légers, insaisissables, et pourtant bien présents. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 3, 2025Il y a dans Dey Play de Sosenor cette insouciance qui ne relève pas de la naïveté, mais d’un choix conscient : celui de savourer, de rire, de danser, même quand la vie dresse ses murs. Le chanteur nigérian, originaire de l’Edo State, transforme sa voix douce et solaire en instrument de libération, comme un griot moderne qui rappelle que la joie n’est pas une distraction, mais une arme. La rythmique afro-fusion s’installe dès les premières secondes, mêlant la fluidité des percussions aux textures plus contemporaines qui flirtent avec la pop globale. C’est un terrain hybride où l’on sent autant la chaleur du village que l’écho des clubs urbains. Les mélodies se faufilent avec une aisance contagieuse, portées par des refrains qui, sans effort, deviennent des mantras de fête et de persévérance. Mais Dey Play n’est pas qu’un hymne dansant. Derrière l’énergie se cache une philosophie : celle d’un artiste qui connaît le poids des attentes sociales, la pression des origines, et choisit malgré tout de s’affirmer dans l’instant. Sosenor ne joue pas à être autre chose, il est entier, incarnant cette nouvelle génération d’artistes nigérians pour qui la musique n’est pas seulement un divertissement mais un langage existentiel, une manière de tenir debout entre foi, famille et destin. En concert, sa réputation d’interprète habité prend tout son sens : chaque geste, chaque phrase se prolonge comme une pulsation du morceau lui-même. Dey Play n’est pas seulement une chanson qui fait danser, c’est une célébration du présent, un rappel que dans un monde pressé de nous briser, continuer à « jouer », à rêver et à vibrer, est déjà une victoire. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 3, 2025Certains titres s’écoutent comme des confidences murmurées au creux de l’oreille, d’autres comme des incantations capables de transformer le poids du passé en lumière neuve. Khadijat de Kukie brwn fait partie de cette seconde catégorie. Derrière son rythme afro-fusion au balancement solaire, se cache un manifeste intime : celui de ne pas laisser les cicatrices d’hier gouverner le lendemain, de se relever, d’avancer malgré tout. Kukie brwn, voix d’Edo State enracinée dans la soul et nourrie de la vibration afrobeat, déploie ici une écriture à la fois simple et universelle. Pas de faux-semblants, pas de grandiloquence : juste des mots qui serrent le cœur et redonnent souffle, portés par une interprétation viscérale. Sa voix se pose comme un baume, oscillant entre gravité et tendresse, et vient rappeler que la vulnérabilité est aussi une force. La production de Khadijat épouse cette intention : lignes mélodiques souples, percussions discrètes mais fermes, textures qui rappellent autant la chaleur d’une soirée nigériane que l’introspection d’un matin solitaire. C’est une chanson qui n’exige pas l’euphorie, mais propose un espace de guérison, un moment suspendu où la douleur peut se transmuer en énergie. Ce qui distingue Kukie brwn, c’est cette manière d’habiter son art comme une mission. Elle ne chante pas seulement pour séduire l’oreille, mais pour déclencher quelque chose en celui ou celle qui écoute — un sursaut, un rappel que la dignité réside dans la persistance à se tenir debout. Khadijat n’est pas un simple morceau, c’est une main tendue, une promesse murmurée : ton passé ne décide pas de ton avenir. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 3, 2025Difficile de rester immobile quand la foi prend le visage incandescent de l’afrobeat. Avec Genesis 11:1-16, The Bible Music Project transforme un extrait des Écritures en une pulsation organique, une cérémonie dansante où la ferveur et la sueur s’entremêlent. On n’est pas dans l’illustration littérale, ni dans l’exercice scolaire : ici, chaque mot de la Genèse devient un rythme, chaque souffle de l’histoire un groove. Le morceau s’ouvre sur des percussions nerveuses qui installent un climat d’urgence, presque tribal. Très vite, les lignes de basse charnues entrent en résonance avec des chants collectifs qui semblent invoquer à la fois l’esprit du texte et l’énergie de la rue. Cette double lecture — sacrée et profane — donne au titre une densité rare, où l’afrobeat agit comme un médium de transmission universelle. Le corps danse, mais l’esprit reçoit le message. Dans le détail, la production s’appuie sur des couches de polyrythmies et des cuivres éclatants, qui surgissent comme des éclairs pour relancer la tension. On sent une recherche précise d’équilibre entre la transe hypnotique propre à l’afrobeat nigérian originel et une approche plus contemporaine, calibrée pour résonner dans les clubs autant que dans les cérémonies intimes. La voix, tantôt solennelle, tantôt galvanisante, agit comme un guide spirituel au milieu de cette tempête sonore. Genesis 11:1-16 ne se contente pas de “mettre la Bible en musique”. C’est un geste de réappropriation : ramener un texte millénaire dans le présent brûlant, l’incarner dans un langage universel — le rythme — et rappeler que la foi, quelle que soit sa forme, est d’abord une affaire de corps, de souffle et de communauté. Un titre qui refuse le dogme pour embrasser le vivant. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 3, 2025Chez Dumomi The Jig, l’ego-trip n’est jamais gratuit. Derrière Hear About Me, nouveau chapitre de son ascension afro-fusion, il y a une revendication simple : transformer la sueur en lumière, l’obstination en héritage. Le morceau s’ouvre comme une confidence de fin de nuit, quand les paupières sont lourdes mais que l’esprit carbure encore. Chaque phrase porte l’odeur du bitume nigérian, traversé de slang et de références de rue, comme si le rappeur voulait ancrer son récit dans le réel avant de l’élever vers l’hymne. La force de ce titre, c’est sa double pulsation : d’un côté, la sérénité de quelqu’un qui a survécu à l’orage ; de l’autre, l’énergie électrique de celui qui veut plus, qui refuse de se contenter de miettes. La production oscille entre l’élan solaire de l’afrobeat et la gravité presque méditative d’un afro-pop introspectif. Résultat : un son qui ne cherche pas à hypnotiser la piste de danse à tout prix, mais qui reste assez vibrant pour nourrir les corps en même temps que l’esprit. On sent la gratitude affleurer dans ses mots — à la famille, aux piliers qui ont permis à ce rêve de ne pas s’effondrer. Mais Dumomi ne tombe pas dans la mièvrerie : il brandit ses cicatrices comme autant de preuves. Les mensonges, les freins, les trahisons deviennent ici carburant. Hear About Me est à la fois un bilan et une promesse, un coup d’œil rétrospectif vers le chemin parcouru et une annonce au monde : l’histoire ne fait que commencer. Dans un paysage afro-urban souvent saturé de morceaux interchangeables, Dumomi The Jig réussit à imposer une singularité : un storytelling qui respire l’authenticité, une écriture qui choisit la nuance plutôt que le cliché, et une interprétation qui conjugue fierté et humilité. Avec Hear About Me, il ne signe pas seulement un tube motivant, il sculpte une trajectoire, celle d’un artiste qui transforme sa lutte en levier, et qui s’assure que demain, on n’aura d’autre choix que d’entendre parler de lui. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 1, 2025Parfois un morceau n’a pas besoin de raconter une histoire compliquée pour marquer. Omo Ijeta de Las Gidi Kingin en est la preuve éclatante : trois minutes de pur soleil, où l’afrobeat devient le prolongement naturel d’un sourire. C’est un hymne à l’origine, mais aussi à l’instant présent, une façon de dire « je viens d’ici, j’ai traversé ça, et me voilà » — sans pathos, juste avec la certitude que la musique est le langage le plus honnête. Le morceau pulse comme une promenade à ciel ouvert : percussions qui claquent comme des salutations fraternelles, lignes mélodiques qui ondulent avec nonchalance, et une voix qui ne force jamais mais rayonne, comme si elle connaissait l’équilibre parfait entre fierté et légèreté. C’est le genre de track qui ne cherche pas à séduire par l’esbroufe, mais qui s’impose par son naturel — exactement ce que l’on attend d’un afro-pop organique, fait de textures chaudes et d’énergie contagieuse. Ce qui frappe, c’est la simplicité assumée : pas de couches sonores envahissantes, pas de dramaturgie inutile. Omo Ijeta préfère la fluidité, celle qui permet aux corps de se délier et aux souvenirs de se superposer à la fête. On y perçoit les racines, mais jamais comme un poids : plutôt comme une rampe de lancement, un socle sur lequel bâtir une identité musicale qui respire le monde autant que la rue d’où elle vient. Las Gidi Kingin signe avec ce titre un manifeste intime et universel à la fois : celui d’un artiste qui ne se prend pas pour un prophète, mais qui sait transformer ses origines en moteur rythmique, ses exploits en vibe fédératrice. Omo Ijeta, c’est la preuve qu’un simple « feel good song » peut parfois en dire beaucoup plus qu’il n’y paraît. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 1, 2025Certains morceaux ressemblent à des marches rituelles. On ne les écoute pas, on les gravit. Go High d’InDuna appartient à cette catégorie : un titre qui ne cherche pas à flatter l’oreille mais à relever le corps, à tendre une main invisible vers ceux qui vacillent. Dès les premières mesures, une pulsation fluide installe un groove qui semble circuler dans les veines plutôt que dans les enceintes. Afrobeat, pop, soul — tout se mêle ici, comme si chaque élément de la production portait un souffle vital, une incantation au dépassement. InDuna, Sud-Africain de naissance mais façonné par la lumière crue de la Nouvelle-Zélande, chante comme on écrit une autobiographie condensée en trois minutes : brut, lumineux, sans maquillage. Dans Go High, il ne parle pas seulement de lui, il parle à travers nous, à travers ces fantômes de cycles brisés, de blessures qui se transmettent, et de la possibilité enfin d’oser s’arracher à la gravité. La phrase centrale — « choisir de croire en plus grand que ce qui nous a été donné » — ne sonne pas comme une maxime, mais comme un souffle pris après l’asphyxie. Musicalement, l’élégance tient à cette tension subtile : une rythmique chaude et dansante, presque solaire, contrastée par une mélancolie tapie dans les harmonies vocales. Ce balancement crée une émotion paradoxale, celle d’un morceau à la fois club et confessionnal, capable de tourner en boucle sur une piste de danse comme de résonner seul dans un casque au petit matin. Avec Go High, InDuna confirme qu’il ne compose pas des chansons mais des trajectoires. Ses morceaux s’écoutent comme on suit un voyage initiatique, toujours ancrés dans l’intime mais pensés pour l’universel. La promesse de l’EP à venir est claire : si cette chanson est une ascension, le reste sera une apothéose. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 1, 2025Lundi de rentrée, la pluie a remplacé les rayons de soleil, laissant sur nous un sentiment morose au goût amer de fin de vacances. Mais, rien ne sert de déprimer avant l’heure, on vous a concocté une playlist qui va vous remonter le moral et occuper vos tympans le temps des trajets jusqu’au travail. Voici la La Monday Playlist #5, à déguster sans modération : daklaoma – collation Chymzz x Rivo – Chose Me Rize Michael – things you wouldn’t say BlankX DUSÉ – Lft U Bhnd JayWood – PISTACHIOS Dreamland -Ebubé AI SONGZ – Mad House Yestrdy – Hell Yeah! Moulod – Kitsune YIN WISE – DEJA VU NiCE. B – Si loin ! Hey Choppi – Fly Away SAJYE – My Guy 0sb0rne – ON ONE LIfeSizeDoll – Heaven on Earth O.G. Soul + B. Griff – Lemonade (Bentley Coupe) Nicoletta de Lira – MOSTRANDO LOS DIENTES Dumomi the Jig – Not the same (NTS) Teko Baby – When Can I Hold You Tsharna – Stay GoodBadUgly – diference. Indietronica – Callen Gawz – LOYER Queen Ife – Savory Katchafire – Collie Herb Man (Revival 2.0) (Remix by Katchafire ) Rose – Massé Diallo Brutherz – Eh God Signed XO – Flip The Switch >aRRO – Limitless Rauw Alejandro – Buenos Términos Alessiah – boy toy Maargueritt – En été Joe Buck, Roxane Tessier : Am Stram Gram Monolink – In My Place ATHEN – Condamné  S*WITCHES – BRAVO LES LESBIENNES oXni ~ HARD CORPS KIDSØ – Permafrost Habits – RETRO Mang – Don’t Leave Biggie Fresh – With You Wen’Dee – Je m’attends au pire 💔 |Clip version court métrage Logan Brown – SOMTIMES! Karl Nasty – Presse La Détente (feat. Keywone) Mugen SK – Faut Comprendre  Bullet Brak x Dizzy Dizasta – Please Understand ray rogerss – Paul Frank Hat Planky x Harry Shotta x Genesis Elijah x Backsy – One Life, One Soul Glane x – Silencer J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 1, 2025La musique, parfois, n’est rien d’autre qu’un souffle retenu trop longtemps qui finit par exploser. My Time de Davy Sage surgit comme ce cri qui fend le silence, une déclaration intime et collective, une transe solaire forgée dans les failles et les blessures. Loin d’un simple tube calibré pour les playlists afro-pop, le morceau a la texture d’un talisman : une rythmique vibrante comme une artère, un refrain en yoruba qui n’est pas seulement une formule musicale mais une incantation, et la conviction d’un artiste qui a décidé que l’attente avait assez duré. Davy Sage n’écrit pas ici un énième hymne de fête, il dresse une architecture sonore de résistance et de renaissance. La production d’Executive Scott respire la sueur et la lumière : percussions perlées, basses telluriques, arrangements qui roulent comme une houle — entre Lagos et Toronto, les deux pôles de son identité. L’entrée de D4wnatello, avec son phrasé nerveux et tranchant, agit comme un contrepoint brutal à la voix plus grave et charnue de Sage. On sent dans leur échange non pas une simple collaboration, mais une passation d’énergie, presque une scène initiatique. Il faut tendre l’oreille au cœur du morceau : ce basculement entre l’anglais et le yoruba n’est pas décoratif, c’est un geste politique et esthétique. C’est le refus d’un effacement, la preuve qu’une langue peut contenir une mémoire et une vision du futur. « Monin kowo wole min » claque comme une revendication : le temps n’est pas une donnée abstraite, il est possédé, convoqué, vécu dans l’instant. Avec My Time, Davy Sage ne signe pas seulement le premier extrait d’un EP prometteur (Man on a Mission), il livre un miroir tendu à tous ceux qui continuent de se battre pour imposer leur voix. Un morceau qui danse et qui pense, qui brille et qui brûle, qui ne se contente pas d’annoncer une heure venue, mais la fait réellement advenir. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 1, 2025Certains morceaux se contentent de faire danser, d’autres d’accompagner un état d’âme. Et puis il y a ceux, plus rares, qui choisissent d’être des cris de ralliement. Avec Chosen Generation, Lapricaty signe un de ces titres qui dépassent la simple idée de single pour devenir manifeste. Produit par Ball J — figure incontournable de la scène ghanéenne — et porté par le label Sons Of Destiny Records, le morceau a l’allure d’un appel : un hymne adressé à une jeunesse qui refuse la résignation. Là où beaucoup de productions afrobeat flirtent avec la légèreté, Lapricaty choisit la densité. Sa voix tranche dans le rythme, entre soul et hip-hop, comme un étendard. On pense à une Erykah Badu militante plongée dans les sonorités d’Accra, ou à Burna Boy au féminin, mais avec une gravité plus solennelle. Ball J, lui, bâtit un socle rythmique solide, sec et lumineux, qui mélange pulsation traditionnelle et éclats électroniques, donnant au morceau une intensité presque cérémonielle. On y entend autant l’énergie brute des clubs londoniens que l’écho des places publiques africaines où la musique sert de porte-voix. Mais au-delà de sa construction impeccable, Chosen Generation brille par son intention. Lapricaty y inscrit une idée : que chaque jeunesse, chaque génération a une mission. Elle convoque l’identité comme une force, la résilience comme un réflexe, et le rêve comme une arme. Le refrain n’est pas seulement accrocheur, il est galvanisant, pensé pour être repris en chœur, comme une devise qui se grave dans la mémoire collective. On devine derrière ce single une volonté claire : faire de la musique un outil de transmission, mais aussi d’action. Lapricaty ne cherche pas l’évasion facile, elle cherche la secousse, le sursaut. Dans un monde saturé de tubes jetables, elle ose la profondeur et la fierté. Et avec ce morceau incandescent, elle ne se contente pas de chanter pour sa génération : elle la convoque. Pour découvrir plus de nouveautés POP, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAPOP ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 1, 2025Il y a des morceaux qui ne s’écoutent pas simplement, mais qui brûlent en traversant l’air, laissant derrière eux une traînée de braises. fiyah! de Meron T appartient à cette catégorie rare : celle des chansons qui transforment le désir en élément naturel, indomptable et dangereux, comme un feu de forêt impossible à contenir. La voix de Meron T avance sur la prod d’IZCO comme une mèche trempée d’essence : feutrée, intime, mais prête à exploser. Chaque inflexion porte cette tension délicieuse entre vulnérabilité et abandon, entre la peur de se perdre et l’envie d’y plonger quand même. On y reconnaît la marque des grandes chansons de passion — celles où l’on sait que l’issue sera fatale mais où le vertige est trop séduisant pour s’en détourner. L’arrivée de Sam Wise ajoute une nuance charbonneuse : son rap découpe le silence avec la froideur d’un témoin lucide, celui qui sait que le jeu est risqué mais qui choisit tout de même d’entrer dans les flammes. Ce dialogue à deux voix crée une dramaturgie où l’amour devient champ de bataille et terrain de fête, un espace où s’embrassent l’urgence et le chaos. Musicalement, la force de fiyah! tient dans cet équilibre entre minimalisme et intensité : une basse souterraine, des percussions qui crépitent comme des étincelles, et des nappes synthétiques qui viennent nourrir l’incendie. Rien d’artificiel, rien de superflu, juste l’essentiel — comme dans ces nuits où un seul regard suffit à tout faire basculer. En livrant fiyah!, Meron T ne signe pas seulement un hymne nocturne : elle capture ce moment fragile où le cœur bat trop vite, où le danger devient désir, et où l’on accepte, presque avec soulagement, d’être consumé. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
septembre 1, 2025Dans le langage de Mr. Dutch, la fête n’est pas un simple décor : c’est une pulsation, une matière vivante. Avec Shekere, il convoque l’instrument emblématique d’Afrique de l’Ouest pour en faire autre chose qu’un ornement sonore — le symbole même d’un cœur amoureux, régulier, fragile, mais inarrêtable. Le morceau se pose comme un hymne romantique qui refuse pourtant la langueur : ici, l’amour danse, il transpire, il se laisse porter par un groove solaire. Terri et Minz apportent leurs voix comme deux flammes complémentaires : la première chaude et caressante, la seconde plus directe, presque insolente. Elles s’entrelacent sur une production au groove sensuel, où chaque percussion semble à la fois intime et collective, comme si les battements d’un cœur pouvaient résonner dans une foule entière. Mr. Dutch orchestre cette fusion avec une précision chirurgicale : jamais trop chargé, toujours assez ample pour que l’air circule et que l’émotion se faufile entre les couches de son. Mais là où Shekere prend toute son ampleur, c’est dans son clip. Réalisé par l’artiste lui-même, il capte l’énergie de Lagos comme une toile mouvante : les couleurs saturées, la sensualité des gestes, le mélange entre élégance et rudesse urbaine. On y lit une déclaration : l’afro-fusion n’a pas besoin de copier qui que ce soit, elle invente ses propres mythes, en se nourrissant des rues, des traditions et des désirs. Au final, Shekere est une promesse tenue. Celle d’un morceau qui fait danser sans renoncer à la poésie, qui séduit sans jamais céder au facile, et qui installe définitivement Mr. Dutch dans ce rôle rare : celui d’un conteur amoureux qui fait vibrer le corps autant que l’imaginaire. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 29, 2025Plutôt que de brandir la morale comme un couperet, Efi Cruise préfère la tourner en dérision, et son nouveau single 419 en est la preuve éclatante. Derrière ce code tristement célèbre au Nigeria — synonyme d’arnaque et de fraude — l’artiste tisse un morceau qui refuse la gravité attendue. À la place, il choisit l’humour, la légèreté, et surtout l’énergie irrésistible de l’afrobeats pour transformer un sujet sensible en hymne dansant. Dès les premières secondes, la production respire le soleil : percussions effervescentes, guitares highlife qui tracent des arabesques lumineuses, lignes de basse qui roulent comme une marée chaude. Efi Cruise connaît son terrain : il joue des codes de l’afropop contemporaine tout en y glissant une ironie bienveillante, comme s’il rappelait que la musique reste le meilleur outil pour aborder les contradictions d’une société sans se perdre dans le cynisme. Là où d’autres s’enliseraient dans la dénonciation sèche, lui mise sur le sourire, sur l’autodérision, sur ce second degré qui fait que l’on se met à danser en même temps qu’on réfléchit. C’est ce décalage, presque subversif, qui donne toute sa force au morceau. 419 n’édulcore pas la réalité, mais il la refracte à travers le prisme de la fête, rappelant que la musique nigériane a toujours su parler des douleurs du quotidien sans jamais sacrifier la joie. Ce titre s’inscrit dans une longue tradition d’artistes africains qui utilisent la danse comme arme douce, une manière de prendre du recul collectif face à la dureté du monde. Efi Cruise nous invite à rire pour ne pas pleurer, à bouger pour ne pas céder, à transformer les failles d’un pays en groove universel. Et dans ce balancement constant entre légèreté et gravité, 419 s’impose comme bien plus qu’un simple banger : une chronique sociale emballée dans un rythme incandescent. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : https://open.spotify.com/playlist/1 J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 28, 2025Il arrive parfois qu’un morceau ne cherche pas à s’imposer par la force, mais qu’il s’installe en douceur, comme une brise tiède qui soulève les rideaux au petit matin. kimaRA, avec son univers flottant entre R&B contemporain et effluves tropicales, compose précisément cette sensation : une musique qui ne se contente pas de séduire l’oreille mais qui transforme l’espace autour de soi. Sa voix est le premier choc. Un timbre souple et habité, capable de glisser avec tendresse avant de se briser dans une intensité brûlante. On y entend autant la nostalgie des grandes voix soul que la sensualité des chanteuses du sud global, avec cette manière singulière de convoquer l’intime et le sacré dans la même respiration. Chaque inflexion semble tenir en équilibre entre vulnérabilité et puissance, comme si kimaRA chantait autant pour elle que pour ceux qui l’écoutent à distance. Musicalement, ses textures s’aventurent dans une hybridation rare : une base R&B élégante qui s’entrelace avec des percussions chaudes, presque tribales, et des motifs sonores venus d’ailleurs — fragments de world music, échos de tropiques, reflets d’une mémoire diasporique. Le résultat n’est pas un patchwork mais une écriture cohérente, où chaque élément nourrit l’autre, comme les différentes couleurs d’un même coucher de soleil. Ce qui frappe surtout, c’est la dimension narrative. kimaRA ne compose pas des chansons au sens classique, elle dessine des tableaux mouvants. Ses morceaux parlent autant de désir et de perte que de réconciliation intérieure, toujours baignés d’une lumière crépusculaire. Elle réussit à faire du R&B non pas un simple langage amoureux, mais une véritable cartographie de l’âme, traversée de paysages tropicaux et de souvenirs enfouis. Avec cette approche singulière, kimaRA s’impose comme une artiste rare : capable de plier un genre codifié pour en extraire une matière poétique, personnelle, et universelle. Sa musique n’est pas une simple écoute, c’est une immersion, un rituel, une façon de rappeler qu’on peut danser même au bord de ses blessures. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 28, 2025yLe mot résonne comme une onomatopée, un battement de cœur amplifié par les basses : Bambam. DLA signe ici un morceau qui ne cherche pas à séduire par la démonstration, mais par l’instinct. Tout repose sur cette énergie brute, cette ivresse immédiate qui fait de la chanson un appel à la fois charnel et collectif. C’est le genre de titre qui ne s’écoute pas en silence : il s’impose, il envahit, il se glisse dans les jambes jusqu’à obliger le corps à suivre. Musicalement, Bambam puise dans la fibre la plus lumineuse de l’afro-fusion. La guitare agile vient chatouiller les percussions, les nappes électroniques installent une tension douce, et la voix de DLA se déploie comme une déclaration en clair-obscur : tantôt charmeuse, tantôt affirmée, elle navigue sur les mesures comme si chaque syllabe était une danse. On sent une maîtrise du groove mais aussi une volonté d’y injecter de la spontanéité, de l’improvisation, comme si le morceau avait jailli d’une nuit moite où les frontières entre fête et confession disparaissent. Ce qui rend Bambam unique, c’est cette capacité à capter le vertige du moment. Ce n’est pas seulement une chanson d’amour ou un hymne de club : c’est une célébration des sens, un instantané de chaleur humaine, un exutoire. DLA ne cherche pas la complexité mais la vérité d’une vibration universelle – celle qui rapproche, qui unit, qui réchauffe. Avec ce single, l’artiste s’inscrit dans la nouvelle génération afro-pop qui fait du rythme une arme et de la mélodie un refuge. Bambam n’est pas un simple titre de playlist : c’est une expérience sensorielle, un souffle brûlant qui rappelle que la musique, parfois, n’a pas besoin d’autre justification que le plaisir de brûler l’instant. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 28, 2025Difficile de ne pas sourire en entendant les premières mesures de Spicy Pumpkin (Call Me Later). Paul Tiem a trouvé la formule rare : une chanson d’amour qui respire la fraîcheur sans jamais tomber dans le cliché, une caresse afrobeat qui s’installe à la croisée du romantisme et de la fête. On est happé par cette douceur rythmée, comme un coucher de soleil qui refuse de s’éteindre. La production mise sur la fluidité : percussions souples, guitares légères, nappes qui laissent circuler l’air. Rien d’écrasant, rien de trop – tout est calibré pour laisser la voix de Paul Tiem flotter avec assurance et charme. Ses intonations oscillent entre la confidence et l’appel, comme un amoureux qui taquine autant qu’il séduit. On entend le sourire dans son timbre, cette malice qui transforme des images simples en éclats sensoriels – le “spicy pumpkin” devient alors plus qu’une métaphore : une signature, un surnom tendre, une façon de réinventer le langage amoureux. Ce morceau illustre parfaitement cette génération d’artistes afro-pop capables de transformer la romance en groove universel. On peut l’écouter en fond d’un dîner, sur un rooftop d’été, ou la chanter à tue-tête au volant – l’effet reste le même : une chaleur diffuse, une envie instinctive de bouger la tête, de se laisser traverser par une joie sans effort. Avec Spicy Pumpkin (Call Me Later), Paul Tiem confirme que l’afrobeat contemporain ne se limite pas à faire danser les clubs, mais qu’il peut aussi construire des bulles d’intimité et de tendresse. Ici, le rythme sert de décor à une histoire simple mais intemporelle : l’amour qui naît, s’amuse et s’installe dans les gestes les plus quotidiens. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 28, 2025Un piano qui s’allonge comme une main posée sur la peau, une rythmique afrobeat qui pulse au ralenti comme un souffle impatient, et la voix de Carlos Llanes qui ne cherche pas à séduire mais à s’approcher, tout près, jusqu’à devenir presque une pensée. Aqui Contigo est moins une chanson qu’une confidence suspendue, une invitation à se perdre dans la douceur d’un moment qui refuse de s’éteindre. Llanes, que l’on connaissait surtout pour ses talents de producteur et d’auteur sur des succès latins massifs, s’avance ici à découvert. Son chant n’a rien de démonstratif : il avance avec retenue, presque timide, mais chargé d’une intensité qui coule sous la surface. Chaque mot est porté avec la précision d’un murmure qui cherche à durer, qui s’imprime dans la mémoire comme une chaleur lente. La production, polie mais jamais glaciale, déploie une élégance rare : les percussions sont charnelles, les synthés créent un halo moderne, et l’ensemble balance entre l’épure et la moiteur. On pense à Rels B, à Latin Mafia ou à Humbe, mais Carlos Llanes ne cherche pas la copie : il choisit la suggestion, l’art de la retenue. Aqui Contigo n’est pas fait pour remplir les clubs, mais pour hanter les interstices — ces trajets de nuit où l’on refait le monde à deux, ces silences où l’on se rapproche sans parler. C’est une chanson qui s’inscrit dans le corps plus que dans la tête, une pop sensuelle qui prouve qu’on peut encore, dans un marché saturé, faire simple, vrai et magnétique. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 28, 2025Parfois, un morceau n’a pas besoin d’un beat explosif ou d’un hook racoleur pour frapper juste. Quality Time de Badman Dafe s’impose avec une élégance rare, presque silencieuse, en choisissant la voie la plus périlleuse : parler d’amour sans fioritures, sans masque, avec cette chaleur qui fait de l’afropop bien plus qu’un genre — une langue universelle. Badman Dafe, voix souple et magnétique, choisit la tendresse comme matière première. Le morceau respire le soleil, l’intimité, le besoin simple mais essentiel de présence dans un monde qui va trop vite. Là où beaucoup s’épuisent à vouloir saturer la piste de danse, Quality Time mise sur l’économie, sur l’équilibre fragile entre groove et respiration. Les percussions s’écoulent comme une conversation, la ligne mélodique enlace sans contraindre, et tout est pensé pour que la voix garde le premier rôle : un murmure capable d’embraser. Ce qui séduit dans ce single, c’est la façon dont il s’inscrit dans l’histoire récente de l’afrofusion tout en l’élargissant. On y sent des échos de Wizkid dans les textures aériennes, de Burna Boy dans la profondeur émotionnelle, mais aussi une manière plus personnelle de ralentir, d’étirer le temps, comme si Badman Dafe refusait le diktat de l’instantané. Quality Time devient ainsi un contre-pied : une célébration de l’amour posé, réfléchi, où l’éphémère cède sa place au durable. Dans la marée de sorties afrobeats qui inondent les plateformes, ce titre se distingue par son souffle intemporel. Ce n’est pas seulement un single à ajouter dans une playlist romantique, mais une petite déclaration politique : rappeler que dans le tumulte global, il reste une chose essentielle à laquelle on revient toujours — offrir du temps, et le rendre précieux. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 28, 2025Un battement de cœur en accéléré, des percussions qui s’enroulent comme une transe, et cette impression immédiate de chaleur moite qui colle à la peau. MONAMI, la nouvelle collaboration entre KEENWRLD et Kotobo, ne se contente pas de prolonger la vague afrobeat qui embrase les dancefloors : elle la détourne pour en faire une déclaration d’amitié, d’amour, de désir partagé, au croisement de l’intime et du collectif. Le morceau s’ouvre sur une ligne rythmique obsédante, presque minimaliste, qui rappelle que l’afrobeat n’a pas besoin d’artifice pour hypnotiser. Les voix se glissent ensuite dans l’espace comme des confidences murmurées sous un ciel d’Afrique urbaine : fluides, habitées, elles portent l’urgence d’un cri intérieur tout en s’habillant des teintes festives d’un refrain pensé pour soulever les foules. C’est cette dualité qui rend MONAMI si singulier : une énergie taillée pour les corps, mais traversée d’une lucidité tendre, comme si derrière chaque sourire se cachait une vérité plus profonde. KEENWRLD impose ici sa présence avec une assurance magnétique, tandis que Kotobo injecte une texture plus rugueuse, un contrepoint qui densifie le morceau. Ensemble, ils dessinent une fresque sonore où l’afrobeat se frotte aux codes du hip-hop africain, et où les basses roulent comme une houle, entraînant tout sur leur passage. MONAMI, c’est moins une chanson qu’une scène : on y voit les silhouettes se rapprocher au rythme des kicks, les mains se lever au-dessus des têtes, et l’instant fragile où la fête se mue en communion. Entre Lagos, Accra et Paris, le titre trace sa route, prouvant que l’afrobeat n’est pas qu’un genre mais une langue universelle, capable de dire le désir, la fraternité et l’envie de durer malgré tout. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 28, 2025Il suffit de quelques secondes pour comprendre que Team Salut ne sait pas composer autrement qu’en état de combustion. Avec I’m Busy, le duo sud-londonien, déjà auréolé de ses productions phares (le Dance for Me d’Eugy x Mr Eazi, le Drogba (Joanna) d’Afro B, ou encore Vroom de Yxng Bane), réaffirme sa place de pionniers : ceux qui ont pris l’afrobeats et l’ont poussé vers un espace global, électrisé, résolument hybride. I’m Busy n’est pas seulement un titre qui se fredonne, c’est un mantra contemporain : une manière de dire que la vie urbaine, saturée de connexions et de sollicitations, peut aussi se transformer en fête intérieure. Kojo P et Aponchi Da Goat distillent ce mélange de dancehall, d’afro-pop et de pop-rap avec une précision chirurgicale. La ligne rythmique avance comme un battement de cœur pressé, les percussions claquent comme des textos incessants, et les synthés s’envolent dans une légèreté presque tropicale. C’est dans cette tension entre urgence et hédonisme que naît la magie : un morceau qui pulse à la fois dans le club et dans les écouteurs du métro. Ce qui frappe, c’est la polyvalence instinctive de Team Salut. Leur expérience de producteurs — remixant aussi bien Burna Boy que Rita Ora ou WizKid — se fond ici dans un geste d’artistes complets. Les voix se superposent avec désinvolture, oscillant entre flow rap et mélodies pop, tout en laissant respirer l’espace sonore. On sent leur ADN londonien, cette manière de faire dialoguer les diasporas et les genres comme si c’était une seule langue commune. I’m Busy, au fond, est un hymne multitâche : il accompagne les nuits effervescentes comme les journées saturées, il convertit le stress en danse, il transforme l’agenda en playground. Un morceau qui rappelle que, même dans le chaos, il reste toujours un tempo pour se libérer. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 28, 2025Chaque nouveau titre de Blaqbonez ressemble à une mue. Comme si l’artiste, insatiable et insaisissable, refusait de se figer dans une seule peau. Avec Everlasting Taker, le rappeur de Lagos — qu’on sait capable de passer d’un ego-trip incandescent à une confession intime en un seul couplet — signe un morceau qui résume toute sa trajectoire : celle d’un homme décidé à tout absorber, tout transformer, tout réinventer, sans jamais se soumettre. Là où d’autres enferment leurs morceaux dans des cases, Blaqbonez les explose. Le morceau alterne entre flows nerveux et refrains mélodiques, naviguant sans effort entre hip-hop, alté et pop urbaine. Mais au-delà du vernis sonore, Everlasting Taker fonctionne comme un manifeste : celui d’un artiste qui a compris que la longévité ne se gagne pas à coups de tendances, mais à coups de personnalité. Ce n’est pas un hasard si son futur album s’intitule No Excuses. Tout est dit : pas de justification, pas d’auto-censure, pas de frein. L’énergie ici est double : frénétique, presque dansante, mais teintée d’une gravité intérieure. Comme si derrière chaque punchline se cachait l’ombre d’un doute, une fragilité assumée. C’est cette tension, entre flamboyance et vulnérabilité, qui fait la force du Nigérian. Dans la lignée de son précédent Emeka Must Shine, Blaqbonez confirme qu’il est devenu plus qu’un rappeur : une figure de la culture globale, aussi à l’aise à Londres en studio avec JAE5 qu’au Nigeria à briser les codes sociaux. Everlasting Taker n’est pas seulement un single. C’est le prélude d’une métamorphose annoncée, le signal que Blaqbonez s’apprête à entrer dans son “Super Saiyan era”. Et à l’écouter, on se dit que personne ne sera capable de l’arrêter. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 20, 2025Premier contact, et la température monte d’un cran. Manya n’entre pas en scène, il s’y faufile avec ce sourire rythmique propre aux hits d’Afrobeats bien nés : guitare filigranée qui accroche la lumière, kick velouté mais décidé, basse qui roule comme une vague tiède et percus en pointillé, jamais démonstratives, toujours signifiantes. Realm connaît la grammaire du genre et la parle sans accent : swing chaloupé, syncopes généreuses, arrangements aérés qui laissent respirer la voix, ce timbre lumineux, placé juste au bord du murmure pour mieux piquer au corps. Le morceau est construit comme une ascension douce. Pas de drop tapageur, pas de feux d’artifice inutiles : Manya développe un magnétisme de proximité, ce groove à hauteur de peau qui rend toute analyse secondaire quand la nuque se met à hocher toute seule. On croit percevoir un clin d’œil à l’amapiano dans la gestion des espaces et des nappes, mais Realm reste côté Afropop dans l’écriture mélodique, privilégiant refrains immédiats et réponses instrumentales qui dessinent une romance cinétique. Le mix est net, précis, propre sur lui sans être aseptisé ; les textures gardent du grain, les mains sur les peaux s’entendent encore, comme si le studio avait laissé la fenêtre ouverte sur la cour. Ce qui frappe surtout, c’est l’économie de moyens au service d’une efficacité redoutable. Une ligne de guitare, deux idées de chœurs, un motif de cloche posé juste où il faut, et l’architecture émotionnelle se dresse : désir, promesse, accélération discrète dans le dernier tiers pour élargir la piste de danse. Realm ne force jamais le trait, refuse l’hystérie algorithmique et préfère la persuasion patiente, celle qui transforme un titre en rituel de fin de journée, quand l’air se détend et que les silhouettes se rapprochent. Manya coche les cases du tube sans se renier : solaire mais pas mièvre, sensuel sans tapage, contemporain sans posture. C’est le genre de morceau qui s’invite partout — terrasses, voitures, salons — et qui, mine de rien, réinstalle de la douceur dans un monde pressé. Vous cherchiez la bande-son d’un été qui n’appartient à personne et réchauffe tout le monde ? Realm vient d’en livrer la version la plus évidente et la plus classe. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 20, 2025Plan serré sur une piste moite, néons rouge sang, hanches en ellipse. La première chose que Spanish réussit, c’est d’abolir les frontières sans brandir de passeport. Chygoz convoque Lagos et Medellín comme deux quartiers d’une même nuit, et met son chagrin au centre de la piste plutôt qu’au fond d’un verre. La rythmique afro balance large, la syncope reggaeton découpe fin : on danse à contre-cœur, mais on danse mieux. La main de Vybe O se reconnaît d’emblée dans la charpente sonore, solide et sensuelle. Kick amorti, caisse claire qui claque sec, percussions en contretemps qui ventilent, sub propre comme une lame — la production avance en feutré de luxe. Au-dessus, la guitare de Promise trace des courbes lumineuses, vibrato discret, phrasés courts qui narguent l’oreille comme un souvenir heureux revenu se pavaner. Ce binôme (Vybe O / Promise) calibre un terrain de jeu où Chygoz peut faire ce qu’il sait faire de mieux : prendre la voix par la main et la mener jusqu’au corps. La singularité du morceau tient à ce mélange alté, doux et cabossé, qui laisse filtrer la fêlure sans se vautrer dedans. Chygoz chante le décalage – celui d’une histoire qui s’achève et d’un idiome qui n’est pas le sien – et transforme la maladresse linguistique en geste romantique. On n’est pas dans la carte postale transatlantique mais dans l’intime : cette façon de parler « en espagnol » pour dire autrement l’indicible, d’emprunter un rythme étranger pour retisser un lien. La voix, grain satiné et souffle précis, passe de la confidence au clair-obscur, glisse sur les syncopes et plante ses crocs dans un refrain qui serre la taille. Spanish réussit surtout son équilibre : assez immédiat pour squatter les playlists, suffisamment ciselé pour ne pas se dissoudre au troisième passage. Les arrangements respirent — nappes en apnée courte, chœurs utilisés en touches de lumière, micro-breaks qui relancent la mécanique — et le mix, sans tape-à-l’œil, fait briller la capillarité entre Afrobeats et reggaeton. À l’heure où la fusion se contente trop souvent d’un collage, Chygoz signe une véritable osmose : la douleur devient carburant, le bilinguisme un outil de séduction, la piste de danse un territoire diplomatique. Verdict : une sérénade hybride qui préfère les pulsations aux grands discours. Spanish parle à la peau, donc au cerveau. Et c’est précisément là que les histoires d’amour, même cabossées, cessent d’être locales pour devenir universelles. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 20, 2025Pas besoin d’un arsenal d’effets pour faire respirer un standard : Wezley préfère la chirurgie fine. Sa relecture de 23 choisit l’épure et le mouvement, comme si l’original servait de carte et qu’il traçait sa propre route en marge, sur des chemins de terre battue où la sueur sent le club et la terrasse au crépuscule. Première claque : le tempo, gardé souple mais tendu par un jeu de percussions qui claque au talon — shakers sablés, congas en pointillés, log drum retenu qui gronde plus qu’il ne bombe le torse. À l’arrière-plan, une guitare highlife aux attaques perlées dessine des contrechants lumineux, presque naïfs, en contraste avec une basse ronde qui avale l’espace avec une élégance de félin. Wezley ne singe personne. Sa voix passe du grain chaud au falsetto effleuré, avec ce vibrato serré qui ouvre une fenêtre sur l’intime. Il s’y autorise des suspensions, des respirations qui déplacent l’accent de la phrase musicale et donnent au refrain une dynamique neuve, plus serpentine, moins frontale. La production, elle, refuse l’esbroufe : synthés mats, pads ambrés, quelques risers discrets, une reverb courte façon studio feutré — on entend les doigts sur les cordes, les lèvres sur le micro, cette matérialité qui manque à tant de covers conçues pour l’algorithme. Le tour de force tient à l’équilibre : respecter la colonne vertébrale du morceau tout en injectant un ADN afrofusion au présent — trace d’amapiano dans le grave, éclats pop dans les harmonies, micro-cassures rythmiques qui font danser le contretemps. Impossible de s’y tromper : 23 (the cover) n’est pas un cosplay sonore, c’est une translation. Le texte sous-entendu gagne en sensualité, le groove en viscosité, l’ensemble en narratif. On ressort avec la sensation d’avoir réécouté un vieux souvenir dans un cadre nouveau : même thème, autre lumière, et cette impression délicieuse que la chanson a pris une seconde peau. Wezley signe surtout un acte de positionnement. En trois minutes, il montre qu’il sait arranger, interpréter, produire sans saturer, et imposer une signature — ce balancement maîtrisé entre douceur et tension, entre promesse de l’aube et fièvre de minuit. Une cover qui ne cherche pas l’exploit vocal ni la surenchère, mais la justesse : exactement ce qu’on attend d’un artiste prêt à s’installer durablement dans la conversation afro-pop. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 20, 2025Il y a des morceaux qui sentent la poussière des terrains vagues, les nuits sans sommeil, les carnets remplis de plans et de rêves griffonnés à la hâte. Money (Hustle), nouvelle offrande de Dumomi The Jig accompagné de Psalmx, est de ceux-là. Mais plutôt que de rester coincé dans la lutte, il choisit la célébration : le moment où les efforts payent enfin, où la sueur se transforme en paillettes, où les verres trinquent à tout ce qui a été gagné de haute lutte. Dumomi balance un rap d’une franchise brute, construit sur une rythmique afro-rap nerveuse, cadencée comme une marche triomphale. La prod est bondissante, solaire, infusée d’une énergie qui n’appartient qu’à ceux qui ont connu l’attente avant la récompense. Psalmx vient poser une couleur complémentaire, comme une ombre lumineuse, apportant profondeur et écho à ce récit d’ascension. Ce qui frappe, au-delà de l’efficacité immédiate du morceau, c’est son authenticité. Money (Hustle) ne fantasme pas une réussite éclatante sortie de nulle part : il raconte le chemin, les obstacles, les doutes, et surtout la fierté de ne pas s’être effondré en route. C’est un toast lancé au visage du monde, un « on l’a fait » partagé avec tous ceux qui savent ce que veut dire se lever chaque matin avec le doute comme seul compagnon. Avec ce single, Dumomi The Jig confirme sa capacité à mêler énergie populaire et storytelling viscéral, à construire une passerelle entre la rugosité du rap de rue et l’élan fédérateur des sonorités africaines. Money (Hustle) est une invitation à lever le poing, à lever le verre, et à danser sur le fruit du travail. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 18, 2025Pas besoin d’intro qui joue la montre : Ball frappe comme une passe en profondeur, contrôle orienté, crochet intérieur, frappe en lucarne. devinoSP, Nigérian de cœur et Canadien d’adresse postale, signe ici le genre de single qui rappelle que l’afrobeats n’est pas un style mais un accélérateur de particules sociales : tu presses play, la pièce change de gravité. Sa promesse, « proper afrobeats », n’est pas un slogan – c’est un cahier des charges tenu au millimètre. La production respire la sueur heureuse. Basse élastique qui roule sur le temps fort, batterie qui riffe en syncope avec des kicks secs comme des claques d’orage, shakers en contre-temps, guitares palm-muted qui tracent des sourires en filigrane, touches de percussions organiques – on jurerait entendre le grain d’un talking drum ou d’un shekere glisser sous le mix. Le tout construit un moteur de danse qui sait alterner propulsion et suspension : micro-breaks, relances, drops économes, autant d’espaces où la voix s’engouffre pour remettre l’énergie dans le rouge. La voix, justement, c’est la carte-maîtresse. Timbre clair, attaques nettes, un phrasé qui balance entre l’assurance et la caresse. devinoSP n’en fait jamais trop : toplines qui s’accrochent à l’oreille, ad-libs placés avec malice, refrains qui s’invitent sans frapper. On retrouve l’instinct mélodique déjà entrevu sur SINGAPOUR, MEDICINE et U LIKE IT, mais poli par une exigence nouvelle : moins d’embellissements, plus de vérité, cette « attention to rawness » qui enlève le vernis pour laisser apparaître le bois vivant. Ball fonctionne aussi parce que le morceau pense au dancefloor comme à un écosystème. Les fréquences basses bousculent les hanches, le médium laisse respirer les voix, l’aigu scintille juste assez pour éclairer les contours – parfait pour des sélections afrobeats, afropop ou cross-over global des DJ qui aiment faire monter une salle sans l’épuiser. C’est une track de momentum, idéale pour ce moment où l’on bascule du simple head-nod au sourire complice et aux épaules qui lâchent prise. On devine, derrière cette efficacité, un chantier plus grand : VOLUME 2 en ligne de mire, et l’envie de serrer encore le propos. S’il garde cette science du groove épuré, ces hooks qui sentent la victoire tranquille et cette production qui privilégie l’impact sur l’esbroufe, devinoSP peut s’installer durablement dans la cour des faiseurs de bangers élégants. Ball ne réinvente pas l’afrobeats ; il le recentre. Et parfois, c’est exactement ce qu’il faut pour rallumer la fête. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 18, 2025Il suffit d’un battement, et Toyin Tomato déborde déjà du verre comme une boisson trop sucrée, qui colle aux doigts mais qu’on ne cesse de resservir. Ib-Kay, enfant de Lagos désormais installé dans les Carolines, compose ici une déclaration amoureuse transformée en hymne dansant. À travers ce surnom charnu, il célèbre la beauté comme on célèbre un fruit mûr : fragile, solaire, irrésistible. Ce n’est pas qu’un compliment — c’est une métaphore de désir, de vitalité, de douceur qui éclate en bouche. La production s’ancre dans l’afropop la plus fluide : percussions chaloupées, guitare highlife qui picore entre les syncopes, synthés nappés comme une chaleur moite au-dessus des hanches. Chaque élément est calibré pour la piste mais laisse suffisamment d’air pour que la voix d’Ib-Kay s’installe en premier plan, claire, confiante, séduisante sans surjeu. Là où certains saturent leurs arrangements, lui joue la retenue, créant ce groove élastique qui donne l’impression de danser pieds nus dans la poussière rouge du continent tout en respirant l’air moite des clubs américains. Toyin Tomato, c’est aussi un récit. Celui d’un flirt raconté sans détour, avec la malice d’un conteur de rue et la tendresse d’un amoureux désarmé. Le texte reste simple, mais son efficacité tient dans le phrasé, dans cette façon de transformer trois mots en refrain inoubliable. Dans la bouche d’Ib-Kay, « Toyin Tomato » devient moins un prénom qu’un talisman, une invocation au charme qui transcende les frontières. Avec ce single, l’artiste confirme qu’il n’est pas seulement une voix parmi l’immense diaspora afrobeats : il impose une couleur, un ton, un style. Après Odogwu, Cielo et Talk and Do, Toyin Tomato se pose comme une étape charnière — une chanson à la fois sensuelle et universelle, assez pop pour séduire les playlists mondiales, assez enracinée pour garder son accent africain intact. Le fruit est mûr, et Ib-Kay en a fait un festin sonore. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 18, 2025Le morceau s’ouvre comme un numéro qu’on compose au creux de la nuit, lampe de chevet encore tiède, cœur en haut-parleur. Giga Beat pioche dans trois alphabets du désir — l’afrobeats pour le balancement, le merengue pour la taille qui tourne, le reggaeton pour la persistance — et en fait un dialecte intime : celui des couples qui savent danser avant même de parler. L’idée naît dans une chambre de Boston, traverse l’Atlantique jusqu’au Ghana, revient avec du soleil dans les poches, et s’accroche au corps avec cette douceur insistante des tubes qui ne forcent jamais, mais ne lâchent pas. La production est une cartographie de la peau. Kick rond, basse qui ronronne en demi-teintes, congas en ponctuation moelleuse, guitares qui filent des reflets d’ambre autour des voix. On entend le soin du producteur dominicain dans la façon de faire respirer chaque élément : pas d’empilement, plutôt des zones de vide où le groove s’installe comme un parfum. La rythmique reste souple, presque coulée, calibrée pour les playlists tardives, ces instants où l’on choisit de rappeler — ou d’oublier. Au micro, Leeks (Rashid Malik) joue la romance en plan rapproché. Sa plume transforme un coup de fil en petit concert privé : pas de grandiloquence, juste la mémoire des gestes partagés, les raisons de rester ensemble dites à mi-voix. Le timbre, chaleureux, glisse entre caresse afropop et assurance reggaetonera ; il construit une proximité qui fait écran noir autour des écouteurs. On perçoit ce sourire qui s’entend sans se voir, signe des chanteurs qui savent tenir la promesse sans la vendre. Oh Girlie Come réussit surtout son tissage culturel. Le merengue n’est pas un clin d’œil exotique, il sert de colonne vertébrale aux déhanchés ; le reggaeton n’est pas une étiquette, c’est l’obstination sensuelle du beat ; l’afrobeats n’est pas décor, c’est l’élasticité vitale qui rend la chanson réécoutable à l’infini. Résultat : un slow-burn élégant, ni banger tapageur ni ballade mielleuse, mais une zone médiane où l’on se parle avec le corps. Le genre de titre qui ne cherche pas à conquérir la piste ; il l’apprivoise, doucement, et quand la lumière remonte, on réalise qu’on danse encore. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 18, 2025Certains morceaux naissent pour meubler les playlists, d’autres pour accompagner les corps. Force de Hero One et Raybekah appartient à cette troisième catégorie plus rare : celle des hymnes intérieurs, des morceaux qui installent une cadence dans la tête et refusent de lâcher prise. Le titre s’appuie sur une rythmique afrofusion tendue comme un muscle prêt à bondir. Les percussions cognent avec une insistance quasi physique, tandis que les nappes électroniques sculptent un espace où le corps et l’esprit semblent s’aligner. Force parle de mouvement, mais surtout de ce qui précède : l’impulsion, ce courant brut qui vous oblige à avancer, même lorsque le décor s’effondre. Raybekah apporte une dimension organique au morceau : sa voix, rugueuse et souple à la fois, vient humaniser la mécanique implacable du beat. Hero One, lui, injecte son rap nerveux comme une incantation, une manière de repousser la fatigue et le doute à coups de syllabes taillées dans le béton. L’alchimie entre les deux transforme le track en mantra collectif : un cri de survie autant qu’un appel à danser. Dans Force, l’afrofusion ne se contente pas d’habiller une esthétique : elle devient langage universel. Chaque pulsation semble dire qu’aucune barrière – mentale, sociale ou spirituelle – ne peut résister à l’énergie brute du mouvement. C’est un morceau pensé pour les grindeurs, les rêveurs, ceux qui refusent de plier et qui cherchent, dans le son, le carburant pour tenir debout. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 18, 2025Je baisse la tête, j’appuie play, et la pièce change d’angle. Yoza ya nga ne fait pas semblant de chercher le tube : il installe un climat. K2 O MORRAY y convoque l’afropop la plus lumineuse et des inflexions plus terriennes — percussions boisées, guitare qui sourit, basse qui respire — pour fabriquer un espace où le corps retrouve spontanément la marche avant. Ce n’est pas un collage d’influences ; c’est une conversation fluide entre la rue et la fête, entre l’étreinte et la trajectoire. La fabrication est millimétrée. Kick velours mais ferme, sub tenu (ça pousse sans engloutir), shakers en diagonale qui font vibrer la stéréo comme un ventilateur sur peau salée. Une guitare highlife en licks clairs accroche la mémoire, les cloches digitales ponctuent le hook, et, par endroits, un log drum vient donner l’élan amapiano juste assez pour soulever le plancher. Le mix garde l’air : médiums polis pour la voix, aigus domestiqués, dynamique vivante. On entend une science du détail — mutes au demi-temps avant chaque relance, petites automations de filtre qui dilatent l’horizon sans tomber dans le tape-à-l’œil. Au micro, K2 O MORRAY préfère la précision magnétique à la démonstration. Timbre clair, placements qui caressent la syncope, passages parlé-chanté qui laissent perler l’intime. Ce que raconte le morceau, au fond, c’est la dignité de la joie : pas une anesthésie, une méthode. On célèbre, oui, mais on tient aussi son axe. Le refrain ne crie pas ; il s’infiltre, mémoire lente, sourire durable. Les ad-libs font office de balises — gestes qui relancent la cadence plus qu’effets de manche. Structure exemplaire : couplets compacts, pré-refrain qui incline la route (léger retrait de sub, tops filtrés), drop en largeur plutôt qu’en décibels avec chœurs fantômes qui ouvrent les fenêtres. Un pont dégraissé (basse/voix quasi seules) révèle la charpente, puis la reprise charge en densité sans s’alourdir. Résultat : un single de tenue, solaire sans sirop, club-ready et casque-friendly. Verdict : Yoza ya nga donne faim de vivre mieux, pas juste plus fort. K2 O MORRAY signe un banger d’élégance — romantique dans le geste, redoutablement précis dans l’exécution — qui te remet la nuque droite et le cœur à l’heure. Tu relances, et la journée obéit. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 18, 2025Projecteurs coupés, ville tiède, doigts qui claquent : Pay Me ne demande pas la lumière, il l’allume. Lop3z s’avance frontal, afrobeats dans les hanches, rap dans la mâchoire, afro-pop dans le vernis — l’équilibre exact où la fête sert de comptable à la dignité. Le thème est clair comme un reçu : la valeur se déclare, le temps se facture, l’art se paie. Mais la leçon ne pèse pas ; elle danse. Côté fabrication, c’est cousu main. Kick velours mais ferme, sub discipliné, shakers en diagonale qui ventilent la stéréo, congas en filigrane pour texturer sans saturer. Une basse élastique pousse l’air au creux du sidechain ; la guitare, en licks haut perchés hérités du highlife, ponctue — pas de bavardage, des sourires en notes. Les synthés jouent la chaleur sans sirop, cloches digitales qui dessinent la mémoire du hook. Selon les sections, un log drum vient claquer la charpente comme un clin d’œil amapiano — juste assez pour la poussée d’adrénaline, jamais au point de voler la vedette. Le mix brille par son hygiène : médiums polis pour la voix, aigus domestiqués, dynamique respectée (on respire, on repart). Club-ready, casque-friendly. Au micro, Lop3z choisit la précision magnétique. Timbre clair, placements qui chatouillent la syncope sans casser l’assise, alternance parlé-chanté qui ouvre des fenêtres sur la mélodie. Le rap ne joue pas la menace ; il énonce la politique du respect. Les ad-libs sont des balises — “pay me” devient geste, posture, colonne vertébrale. On sent la rue et le soleil, la débrouille rendue élégante par l’organisation. Pas d’amertume : une éthique. La structure, elle, préfère l’aimantation à l’uppercut. Couplets compacts qui posent les règles, pré-refrain qui incline la route, hook écrit pour la mémoire lente (mots courts, voyelles rondes, cadence qui se cale dans la nuque). Un pont retire le décor (basse/voix quasi seules), laisse poindre la morsure harmonique, puis drop en largeur plutôt qu’en décibels : les chœurs fantômes gonflent, le groove se réinstalle, tu t’alignes. Ce qui frappe, au-delà du banger, c’est la clarté morale. Pay Me ne quémande pas, n’insulte pas : il valorise. C’est une méthode de survie joyeuse — sourire premier, facture ensuite — qui parle aux scènes locales autant qu’aux dancefloors globaux. Verdict personnel : single durable, calibré pour tourner tard et longtemps. Tu relances, tu marches plus droit, et soudain, ton propre temps te paraît… bankable. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 18, 2025Dip d’Eidon pulse comme un miroir de nuit saturé de néons, un morceau pensé pour transpirer le luxe et l’adrénaline. Entre pop rap scintillant et cloud hop narcotisé, l’artiste balance un hymne hédoniste, calibré pour les clubs enfumés, les afters trop longs et les vacances vécues comme une succession de plans Instagram. L’énergie est immédiate : percussions AfroRnb-groovy qui claquent, beat rebondissant, autotune tordu jusqu’à devenir presque organique, renforcé par ces strates vocales trafiquées à l’IA qui donnent à la voix une aura spectrale, comme si l’ego d’Eidon se démultipliait pour mieux occuper l’espace. La force de Dip tient dans son mantra répétitif, un hook qui se grave dans la mémoire au premier passage, mi-chant mi-incantation, conçu pour s’infiltrer aussi bien dans les enceintes des strip clubs que dans les boucles virales des réseaux. C’est une musique de flex, de sueur et de mise en scène, mais elle ne tombe jamais dans le cliché grâce à ce mélange d’autodérision et de flamboyance futuriste. Eidon performe son personnage comme une créature hybride : un pied dans l’ego-trip, l’autre dans une sensibilité emo-rap plus trouble, plus fragile qu’il ne le laisse entendre. Au-delà de la surface dorée, Dip traduit surtout une obsession contemporaine : l’ivresse d’exister dans le flux, d’occuper l’instant, de transformer chaque seconde en matière spectaculaire. Un banger vénéneux, où l’excès devient une esthétique et où l’on se surprend à replonger, hypnotisé par ce groove brillant comme un diamant sous une lumière artificielle. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 18, 2025Je presse play et tout s’oxygène d’un coup : Electric Flow n’entre pas, il allume. Sir Carino propulse une afro-drill nerveuse où l’endurance de la rue camerounaise se marie à la précision métronomique des patterns UK. Le résultat n’est ni un collage ni un cosplay : un langage propre, musclé, réglé pour la course longue. Ici, l’ambition n’est pas une posture ; c’est une hygiène. On sent l’envie de percer, mais surtout l’obstination de tenir. Production d’orfèvre, pensée pour la traction. Kick sec, sub tendu qui appuie dans le plexus, charleys en mitraillette micro-accentuée, ghost notes qui déplacent l’appui et tiennent la nuque en avant. La grille drill est là (pitches glissants, roulements de double, rouages hachés), mais le grain africain remodèle tout : percussions boisées en arrière-plan, petites clochettes qui ponctuent la stéréo, guitare ou synthé en ostinato lumineux façon highlife sous-mixé. Le hook ne crie pas : il s’infiltre par capillarité, renforcé par des chœurs fantômes qui épaississent sans graisser. Le sidechain respire juste ce qu’il faut ; la dynamique reste vivante, prête pour la piste comme pour le casque. Au micro, Sir Carino choisit la propreté magnétique. Timbre clair, placements au cordeau, bascules parlé-chanté qui injectent du relief sans casser le tempo. Le texte — focalisé sur la faim, l’ascension, la lucidité face aux obstacles — refuse le misérabilisme. C’est le récit de la débrouille devenue méthode, de l’énergie canalisée en procédure. Les ad-libs, héritiers de la drill, ne sont pas des tics : ils servent de balises pour relancer l’élan, façon mantra de marche. Architecture exemplaire : couplets compacts, pré-refrain qui incline la route, drop mesuré pour laisser l’air, puis reprise élargie par densité spectrale et non par volume. On pense aux meilleurs hybrides afro-fusion/drill, mais Electric Flow garde une signature locale : la cadence de Buea, la chaleur du bitume, l’irrévérence qui sourit avant de mordre. Verdict : single durable, calibré pour le replay. Sir Carino signe un manifeste d’énergie maîtrisée — pas l’explosion, la propulsion. On relance, et le monde paraît soudain plus navigable. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 18, 2025J’appuie et ça respire tout de suite : une chaleur précise, pas la canicule. Do Re Mi ne cherche pas la frime, il vise l’évidence — cette zone rare où l’afropop, l’afrobeats et un soupçon de hip-hop s’aimantent sans se marcher dessus. Marvo Fivestarsz conduit comme un pilote qui connaît la route : tempo médian, épaule détendue, regard franc. La promesse n’est pas “plus fort”, c’est “mieux tenu”. Côté fabrication, c’est cousu main. Kick rond, attaque courte ; caisse claire sèche avec un snap doux ; shakers qui sillonnent la stéréo comme des lucioles ; clochettes et percs boisées en arrière-plan pour texturer sans brouiller. La basse, souple et élastique, colle au sidechain juste assez pour soulever le plancher à chaque mesure. Un lick de guitare haut perché — héritage highlife — scande la mémoire, pendant que des synthés en cloche pavent la mélodie de petits cailloux fluorescents. Si un log drum passe pointer le bout du nez, il le fait en gentleman, pour l’élan, pas pour l’effet. Le mix garde l’air : bas propre, médiums caressés, aigus polis ; la dynamique respire, preuve qu’on peut viser les playlists sans écraser la vie. Au micro, Marvo joue la précision magnétique. Timbre clair, placements qui flirtent avec la syncope sans lâcher l’assise, transitions parlées-chantées qui tracent la ligne narrative d’un geste. Le rap infuse par le sens du rebond et la façon de cadenasser les fins de phrases ; l’afropop prend le relais avec l’aimantation mélodique. Le hook n’explose pas : il s’infiltre, revient, s’installe. C’est la science du “replay value” sans tapage. Ce qui accroche, c’est l’éthique du morceau : Do Re Mi ne vend pas une carte postale, il fabrique un espace. Un club intérieur à ciel ouvert, où l’euphorie a des bonnes manières et la tendresse une vraie colonne vertébrale. Afrofusion au sens plein — pas un collage, une conversation : percussions qui respirent, guitare qui sourit, voix qui tient la pièce. On imagine la piste, oui, mais aussi le casque, la voiture, la cuisine du dimanche. Verdict personnel : single durable, calibré pour durer au-delà de la saison. Tu relances, et chaque micro-détail rend le monde un peu plus droit. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 15, 2025Première sensation : un halo chaud, comme la lumière d’une chambre avant l’aube, puis une voix qui parle vrai, sans costume ni posture. Rare n’essaie pas de briller, il aligne. Echezona, enfant de Dorchester et fils de l’Igbo-land, y pose un R&B aux reflets afro, traversé par une conscience hip-hop qui ne court pas après la punchline : elle choisit la justesse. On entend le projet Ényì (“ami”), sa colonne vertébrale communautaire, mais la focale ici est intime : aimer avec précision, dire la vérité sans décor inutile. JPRiZM signe une production qui respire grand. Batterie souple, swing discret héritier des syncope afrobeat, basse feutrée qui pousse l’air sans l’étouffer, claviers en teinte miel qui laissent la voix au premier plan. Tout est affaire d’équilibre : assez de profondeur pour danser dans la tête, assez d’espace pour que le texte chasse l’esbroufe. Pas d’empilement superflu, plutôt une architecture en clair-obscur où chaque silence devient un argument. La performance d’Echezona tient de la confidence tenue. Timbre chaleureux, placement millimétré, phrasé bilingue qui laisse deviner les racines sans jamais jouer la carte du folklore. C’est la grâce de la double appartenance — Son of Africa, Son of America — utilisée comme palette, pas comme sticker. Le chant ne se met jamais au garde-à-vous ; il accompagne, il encadre, il reformule. Quand les harmonies latérales surgissent, elles ne gonflent pas la poitrine : elles ouvrent une fenêtre. Ce que Rare réussit mieux que beaucoup, c’est la pédagogie du cœur lucide. Le morceau ne vend pas l’idylle ; il rappelle la valeur de ce qui ne se trouve pas en série. L’amour existe, dit-il, mais il est rare — alors on l’honore, on l’écoute, on ne le dilue pas. Vision résolument tournée vers l’avenir : une masculinité douce qui refuse la mise en scène tout en assumant la vulnérabilité comme force créative. Dans la trajectoire d’Ényì, Rare agit comme point de repère : un repoussage du bruit ambiant, une esthétique d’orfèvre au service d’une éthique. C’est le genre de titre qui se glisse partout — playlists nocturnes, routes sans hâte, matinées à recoller les pièces — et qui, sans fracas, reprogramme la façon d’aimer. Pas de feux d’artifice : une braise tenue. Et ça réchauffe longtemps. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 14, 2025Tu connais ce moment où la ville baisse le volume sans prévenir et où ton pouls prend la direction artistique ? Be Kind s’y faufile en copilote pragmatique : pas de trompettes, juste l’angle parfait pour réaligner les épaules. Nelz ne court plus après le chrono, il le regarde dans les yeux comme on calme un chien nerveux. Ce morceau n’implore rien, ne parade pas ; il s’installe comme un mode d’emploi discret pour traverser la nuit sans se trahir. Sous la peau, le mécanisme est chirurgical. Autour de 120 BPM tenus court, la rythmique tranche net : kick à l’attaque sèche, charley platine en pointillés, caisse claire qui claque sans bavure. La basse, légèrement mordante, respire dans le creux du sidechain, tissant des sinusoïdes mémorisables sans fluo. Les synthés ouvrent un horizon ventilé — pads à grain fin, réverb maîtrisée, stéréophonie large mais sans décor inutile. Le mix pense en architecture : voix centrée, micro-doubles latéraux qui élargissent aux moments charnières, automation sobre pour éviter la pompe. Rien ne force, tout tient par la tension et l’économie. Ce qui élève Be Kind, c’est son rapport au Temps, traité comme un interlocuteur avec qui on négocie les règles de cohabitation. Pas de dramaturgie pesante, plutôt une mélancolie utilitaire : accepter l’usure, refuser l’abdication. On danse droit, colonne alignée, regard franc. Chaque break apporte d’air, de la micro-poussière rythmique qui réoxygène le groove sans hausser le ton. C’est la signature des producteurs qui privilégient la finition au spectaculaire : détails qui s’attrapent à la troisième écoute, textures qui se dévoilent en lumière rasante. La voix de Nelz garde le grain humain tout en ciselant l’intention : placement précis, attaques propres, souffle à l’économie. Zéro surjeu, maximum d’aimantation. Le titre n’a pas vocation d’hymne, et c’est sa force : une pièce de tenue, wearable, compatible casque solitaire comme système club. On y entend l’avenir non comme explosion, mais comme ligne claire. Verdict personnel : Be Kind n’essaie pas de gagner la soirée, il la met d’équerre. C’est un futur classique de basse intensité, un compagnon de trottoir pour nuits rapides et pensées lentes, la preuve que maturité et groove peuvent signer la paix sans perdre le feu. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 14, 2025Couper le monde, monter le volume, laisser la chambre devenir un car rapide à minuit. Loco n’est pas seulement un ticket retour vers la “motherland”, c’est un transplant rythmique : on sort de l’écoute avec un nouveau cœur, plus large, plus syncopé. DM Saninga ne joue pas la carte postale, il met les mains dans la terre et mélange les racines aux néons d’une pop française millésime maintenant. Résultat : un tube qui ne fait pas semblant d’aimer les percussions — elles mènent la danse, elles dictent le pas, elles signent le passeport sur la peau. Dès l’attaque, la prod attrape le bassin par la diplomatie. Talking drums et balafon (ou leur fantôme synthétique) posent le décor, la guitare highlife dessine les sourires, la basse ronde fait office de guide touristique intérieur. Au-dessus, un motif de synthé pastel ouvre les fenêtres côté pop FR, histoire de rappeler que l’hybridation n’est pas une coquetterie mais une stratégie : parler à la foule sans diluer la lignée. Les kicks sont tendus, les claps claquent sec, les shakers chuchotent comme des colliers de perles ; surtout, l’espace respire — pas de boursouflure, une aération qui laisse les corps trouver leur propre swing. DM Saninga a la voix des passeurs : timbre chaleureux, diction limpide, ce grain qui tutoie sans forcer. Il sait où placer l’accent pour que le hook s’incruste, il sait se taire à l’endroit juste pour que le beat raconte. Et quand il glisse vers le rap, l’angle reste élégant : précision rythmique, images à hauteur de trottoir, refus du folklore plaqué. On n’est pas dans l’afrobeats sous cellophane, mais dans une afrofusion urbaine, ciselée, faite pour les toits de Paris comme pour les mariages où les tatas lancent les youyous au bon moment. Ce qui séduit, au-delà de l’évidence dansante, c’est la tenue. Loco maintient sa trajectoire sans jamais s’effondrer dans l’inertie des tubes d’été : micro-breaks qui font vaciller le plafond avant le retour de flamme, basslines qui ondulent plutôt qu’elles n’écrasent, chœurs discrets qui épaulent sans étouffer. C’est une esthétique de la joie précise, pas l’euphorie en vrac. On y entend une ambition : fédérer sans aplatir, célébrer sans caricaturer, fabriquer un morceau-carte d’identité à montrer partout où l’on passe. À l’heure où tant de singles confondent tropicalité et tapisserie, DM Saninga signe un rappel salutaire : la fête, c’est une science. Loco, c’est la formule bien dosée — héritage + modernité + espace — qui transforme la piste en table commune. On danse, on se reconnaît, on s’ancre. Et quand le dernier coup de tambour retombe, on a cette certitude douce au creux du ventre : la maison n’est pas un lieu, c’est un rythme. Pour découvrir plus de French nouveautés, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRENCH ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 14, 2025Je pensais connaître la trajectoire d’un banger afropop avant même la première mesure. Puis Back Up Dat a vrillé la boussole. Jiddan Grim n’appuie pas sur le bouton fête, il le sculpte. Le morceau ouvre comme un souffle sur la nuque : guitare en palm-mute qui cligne de l’œil, sub qui ronronne au plancher, shakers posés en poussière d’étoiles sur une batterie mi-afrobeats mi-R&B. Ça ondule sans se presser, ça respire large, et déjà la pièce rétrécit — signe que le groove a pris ses quartiers. La voix arrive en diagonale, velours qui tranche, phrasés souples et placements millimétrés. Jiddan ne force jamais, il sait cette économie qui rend les refrains irrésistibles : une mélodie en pente douce, un accent jeté au bon endroit, un sourire dans la syllabe. Le hook ne braille pas, il s’infiltre, et l’on se retrouve à le murmurer en marchant, tête haute, tempo calé sur le balancier des hanches. Derrière, la prod joue le dosage fin : kicks tendus, claps serrés, contrechants vocaux en échos feutrés, nappes tièdes qui montent puis s’arrêtent juste avant l’emphase. L’afrofusion sert ici d’architecture, le RnB fait l’ameublement — tout est à sa place, tout invite. Ce qui frappe, c’est la science du détail. Une syncope de hi-hat qui ouvre une fenêtre, un break de percussions qui déplace la perspective, un glissé de basse qui recolle le corps à la mesure. On pense aux clubs de Lagos et aux rooftops de Paris, à ces lieux où la nuit choisit les morceaux qui gagnent du terrain sans jamais hausser la voix. Back Up Dat parle ce langage-là : la douceur qui commande, la sensualité qui rythme, le charisme sans costume. Au-delà du tube évident, Jiddan Grim signe un manifeste d’intention. Pas de tape-à-l’œil, pas de gadgets, une vision : faire tenir un monde dans un battement. Back Up Dat, c’est la preuve qu’un single peut être à la fois immédiat et lettré, calibré pour la chaleur collective et poli pour l’écoute au casque. Quand la dernière note s’éteint, on n’a pas seulement dansé : on a déplacé sa manière de marcher. Et c’est souvent ainsi que commencent les vraies histoires. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 13, 2025Premier plan serré sur une rue encore tiède : un shaker qui frissonne, une guitare qui sourit en syncopes, puis la basse se met à parler le langage universel du bassin. Na Linha ne demande pas l’autorisation, il dessine sa trajectoire au feutre indélébile et t’invite à la suivre jusqu’au bout du carrelage. LINHA 3 signe un de ces singles afrofusion où l’élégance pop côtoie la sueur assumée, avec un sens quasi chorégraphique de l’espace : percussions aérées, kicks tendus, lignes mélodiques qui tiennent en poche mais s’ouvrent comme des éventails au moment juste. On entend la grande diagonale afro-pop du moment, mais filtrée par une sensibilité lusophone qui préfère la caresse au marteau. La guitare, palm-mute et glissés discrets, agit en guide touristique ; les claviers, eux, laissent tomber des halos pastel qui mettent la peau en lumière. Tout se joue dans les micro-décisions de production : hi-hats qui se taisent une demi-mesure pour laisser le cœur rattraper le tempo, claps resserrés comme des clignements d’œil, contre-chants qui surgissent puis disparaissent avant d’user leur effet. Le hook ne braille pas, il happe — on l’attrape en chemin, on croit l’avoir perdu, on le re-siffle trois stations plus loin. La voix garde le cap avec une nonchalance presque stratégique : accent posé, phrasés en fin de mesure, ces petites inflexions qui humanisent le métronome. Pas de surjeu, pas de fioritures : une présence. Le texte, sans grandiloquence, parle trajectoire, limites, envies qui débordent — “na linha” comme ligne à tenir et ligne à franchir, mantra de club et devise intime. Le morceau réussit ce truc rare : nourrir la fête sans la vampiriser, faire danser fort tout en respectant l’oxygène. On pense aux playlists de rooftop, aux afters où l’on baisse le volume pour mieux sentir la pulsation, aux soirées où le monde devient simple parce qu’un beat bien tenu remet chaque chose à sa place. Na Linha est ce trait continu entre scène et trottoir, entre désir et tenue, entre héritage et futur immédiat. LINHA 3 ne crie pas sa singularité : il l’énonce à voix basse, sur une rythmique qui ne lâche jamais. Et franchement, on n’a pas besoin d’autre argument pour rester sur la ligne. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 13, 2025Je n’attendais pas l’invitation, j’ai dit oui avant de lire la carte. Come to My Party déboule comme une colonne d’air tiède dans un couloir trop étroit, fait sauter les verrous de la journée et repeint le plafond au shaker. RhynoKings n’empile pas des gimmicks afrobeats pour TikTok, il pousse la porte avec l’insolence tendre d’une génération qui préfère enflammer la piste plutôt que polir son reflet. Tout est épuré, net, sensuel sans maquillage : une basse qui pelote la hanche, des percussions qui savent quand se taire, des synthés qui scintillent comme une guirlande tombée dans un verre de glace. La voix, mi-sourire mi-consigne, se pose en diagonale du groove : invitante, jamais pressante, avec cette précision rythmique qui fait la différence entre un refrain qu’on fredonne et un mantra qui colonise l’oreille. La production vise le cœur de la fête, pas ses clichés : kick tendu, claps économes, micro-cuts qui laissent entrer l’air, et ce petit relâché juste avant le drop qui donne l’impression que le plancher respire. On entend la pop dans la clarté des hooks, l’afro-fusion dans la mécanique du corps, et un sens très Gen Z du dosage — pas d’ornements inutiles, seulement ce qui sert la trajectoire de la nuit. Ce morceau est une promesse tenue : rendre la joie crédible. Pas la joie criarde des compilations plage, la joie précise qui surgit quand la lumière baisse d’un cran et que les regards se trouvent. Come to My Party n’impose pas une scénographie, il propose un tempo commun. On y danse large, de Lagos à Londres, d’un balcon en centre-ville à un carrefour qui sait encore s’arrêter pour laisser passer l’orage. RhynoKings signe un tube de présence, plus proche du sourire partagé que du selfie parfait. Il sait que le summer song durable ne se fabrique pas au volume mais à l’attention portée aux respirations : silences placés, attaques propres, transitions qui retiennent le souffle une demi-seconde avant de le rendre. Résultat, un single qui n’explique pas la fête, qui l’active. Et quand la dernière note s’éteint, on n’a rien appris de nouveau sur la vie — on a simplement envie d’y retourner. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 13, 2025Il y a des retours qui se font à pas feutrés, et d’autres qui claquent comme un bâton de maître sur la peau tendue d’un talking drum. Gbagbe, premier éclat du prochain EP Ranmileti, appartient à la seconde catégorie. Cinq ans de silence, et voilà que Mus, figure précieuse de l’alt-Afrofusion nigériane, ressurgit avec une pièce AfroSoul tendue entre mémoire et défi, douceur et défiance. Le titre — “oublier” en yoruba — annonce déjà la couleur : c’est la réponse d’un artiste à ceux qui, peut-être, avaient classé son nom au rayon des absents. Mais au lieu d’un cri de revanche, Mus offre une pulsation profonde, organique, où la modernité des arrangements rencontre la ferveur des rythmes traditionnels. Les talking drums, battements de cœur de la track, ne sont pas un simple ornement : ils ancrent chaque note dans une continuité culturelle qui dépasse le simple come-back. Sa voix, toujours aussi expressive, flotte sur un groove AfroSoul souple mais chargé de tension, comme si chaque mesure portait à la fois le poids des années et la légèreté de la danse retrouvée. C’est un morceau qui parle de présence — pas seulement celle de l’artiste, mais celle de toute une identité qui refuse de s’éroder. Avec Gbagbe, Mus ne signe pas juste son retour : il élève un totem sonore, mêlant l’intime et le collectif, la nostalgie et la projection. Si c’est l’ouverture de Ranmileti, alors la suite promet d’être un voyage où la mémoire ne se contente pas de revenir : elle mène la danse. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 13, 2025La scène s’impose d’un seul geste : un son qui accroche la hanche comme une main sûre d’elle, puis une basse élastique qui étire la plage jusqu’à la nuit. Woman n’explique rien, elle invite. Rickho y déplie un afrobeat afro-pop à la fois immédiat et finement architecturé, pensé pour le mouvement autant que pour la mémoire — ce moment exact où deux inconnus se reconnaissent avant même de parler. La production, puisée à la source de ses racines africaines, évite les recettes toutes faites. Les percussions claquent avec précision, les kicks poussent l’air sans l’écraser, et ces cuts placés au millimètre créent de petits vertiges, autant d’éclaircies où le corps décide à la place de la tête. Au-dessus, pianos et synthés soufflent une chaleur de fin d’après-midi : rien de sirupeux, juste ce vernis lumineux qui fait miroiter l’horizon. Le riff, lui, revient comme une vague régulière — pas pour saturer, pour rappeler : on danse encore. Rickho raconte une rencontre simple, mais il lui donne la gravité d’une promesse. On sent la tendresse derrière l’assurance, le désir de tenir le cap “quoi qu’il arrive” sans tomber dans le grand spectacle. C’est là que Woman gagne : dans cette pudeur chorégraphique, cette façon de laisser l’émotion circuler dans les respirations du beat, plutôt que de la surligner. Le refrain ne hurle pas sa présence, il s’imprime par capillarité. Résultat : un tube de fin d’été qui refuse l’éphémère. Pensée club mais taillée large, la track parle aux danseurs d’Abidjan comme aux soirs moites de Barranquilla, aux playlists afrolatines comme aux radios pop. On y entend l’ouverture sans dilution, la transversalité sans concession : le cœur afrobeats bat fort, mais l’écriture pop lui donne l’endurance. Rickho signe un single qui n’a pas peur du sourire ni de la sueur, un morceau qui vous suit après la fête, quand le sable colle encore aux chevilles et que la nuit décide de durer un peu plus longtemps. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 13, 2025Un souffle de synthé 80’s ouvre la porte, des batteries polyrythmiques s’y engouffrent comme un taxi de nuit qui refuse l’arrêt. STORIES n’implore rien, il pulse. Jaeschel construit ici un territoire tiers, un no man’s land sonique entre Afrobeats, pop-rap et hyperpop, où l’on avance au groove tout en mordant sa langue. Le sujet ? Cette tentation universelle d’écrire “on se parle ?” à 2h14, puis d’avaler le message parce que le silence protège mieux que la vérité. La production a ce grain fluorescent d’une VHS rembobinée : claviers au chrome tendre, basses élastiques, kick sec comme un texto qu’on ne devrait pas envoyer. Les patterns de percu charrient l’Afrique de l’Ouest dans leurs syncopes, mais la skyline est clairement américaine, silhouettes digitales et stroboscopes émotionnels. Premier choc, la voix de Jaeschel — posée, claire, presque pédagogique — trace la ligne narrative : on retient, on respire, on danse quand même. Deuxième choc, les featurings. Azara apporte la braise : timbre satiné qui s’enroule autour de la rythmique, repart en arrière-contretemps, et laisse des étincelles sur chaque fin de phrase. hoondae, lui, découpe à la lame fine, flow millimétré, petits sauts mélodiques à la frontière du chant, exactement là où l’aveu se transforme en punchline. Ce qui séduit, c’est la dramaturgie du non-dit mise en club. Les synthés ne s’épaississent jamais pour masquer le manque ; ils l’éclairent. La topline accroche sans grimper au plafond, comme une main sur l’épaule plutôt qu’un feu d’artifice. Les détails font la diff : reverb courte pour laisser respirer les silences, hi-hats qui déboulent puis se taisent, micro-distorsions dans les pads comme des messages effacés qui laissent une trace. On entend la double appartenance — ghanéen de naissance, américain d’influence — non pas comme une posture, mais comme une mécanique interne : le morceau bascule d’une rive à l’autre sans passeport, et c’est précisément là qu’il devient personnel. STORIES n’étale pas la peine, il lui trouve un tempo. C’est une chanson pour bouger la tête en regardant le téléphone face contre table, pour accepter que la dignité a parfois un beat à 100 BPM. Entre retenue et chaleur, Jaeschel signe un single qui refuse de choisir entre cœur et club — et, mine de rien, c’est comme ça qu’on écrit un tube durable. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 12, 2025Dans My Eyes Only, Agatchu ne cherche pas à séduire par la démonstration, mais par l’évidence. Tout, dans ce duo avec la légende angolaise Cef Tanzy, respire la fluidité d’un moment qui ne se force pas : une ligne de basse chaude, un groove qui pulse comme un cœur amoureux, des voix qui se frôlent en plusieurs langues sans jamais se marcher dessus. C’est un morceau qui ne se contente pas de parler d’intimité, il la fabrique autour de l’auditeur, comme si chaque note refermait un rideau sur le monde extérieur. La force d’Agatchu, c’est cette manière de tisser ses racines et ses influences multiples — afrobeats, R&B, bossa nova, semba — en un tissu sonore qui ne ressemble à rien d’autre qu’à lui. Ici, la production respire, laisse de l’espace au silence comme à la mélodie, joue avec les textures comme on joue avec la lumière au crépuscule. On retrouve cette science du détail qui a marqué ses précédents titres, mais aussi une assurance nouvelle : la sensation qu’il sait exactement où il veut aller, et qu’il y va à son rythme. Cef Tanzy apporte à ce tableau une profondeur supplémentaire, un grain de voix patiné par l’expérience et chargé d’émotion brute. Ensemble, ils signent une ballade qui n’est ni mièvre ni ostentatoire, mais qui frappe par sa sincérité. My Eyes Only donne envie de ralentir, de savourer, de s’accrocher à l’instant présent — et c’est là tout l’art d’Agatchu : transformer une chanson en espace-temps où l’on se sent bien, où l’on se sent vu. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
août 12, 2025Dans la chaleur moite d’un été qui semble ne jamais vouloir tomber, A!MS revient avec un titre calibré pour les couchers de soleil interminables et les nuits qui sentent encore le sel de mer. Need Somebody, deuxième éclat de son album à venir Peak Season, invite ArrDee à la fête et déroule un tapis sonore où l’Afrobeats s’acoquine avec un UK rap mélodique, le tout baigné dans cette esthétique qu’A!MS revendique désormais comme son propre territoire : le Global Street. Produit par Golden Boy et co-écrit avec Stige, le morceau ne cherche pas à reproduire la vibe estivale : il la fabrique, comme un cocktail où chaque ingrédient — percussions légères, basses souples, flow détendu — est pensé pour provoquer un léger vertige, celui qu’on ressent en quittant la ville pour la mer. Les voix d’A!MS et d’ArrDee se croisent avec la même aisance que deux danseurs qui ne se sont jamais vus mais savent déjà qu’ils partagent le même rythme intérieur. Avec ce single, A!MS confirme la trajectoire amorcée par Light & Love (avec Julian Marley), qui cumule déjà plusieurs millions d’écoutes et se retrouve en lice pour une nomination aux GRAMMYs dans la catégorie Best Global Music Performance. Mais Need Somebody va plus loin : c’est un morceau pensé pour voyager, pour effacer les frontières entre la Méditerranée, Londres et Lagos. À Ayia Napa, sur les scènes de son Wave Fest, A!MS mettra en pratique cette philosophie de fusion culturelle et sonore, entouré d’invités comme B Young, Dappy, Oxlade ou Wiley. En attendant, Need Somebody s’écoute comme une promesse : celle que l’été, tant qu’on a la bonne bande-son, ne finit jamais vraiment. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 28, 2025Pas besoin de hurler pour secouer les consciences : Woke de Sambol frappe en douceur, comme une onde de choc venue du fond de l’âme. À la croisée de l’afrofusion, du trap éthéré et d’un cloud rap presque mystique, ce morceau semble flotter entre deux mondes — celui du bitume et celui des étoiles. La production, brumeuse mais vibrante, mêle percussions afro distillées avec parcimonie, nappes synthétiques façon gospel numérique, et basses souterraines qui grondent plus qu’elles ne frappent. On y retrouve une sorte de langueur moelleuse, cette nonchalance calculée typique des scènes emo-rap, mais portée ici par une rythmique et une esthétique clairement panafricaines. C’est Travis Scott qui médite avec Burna Boy au bord d’un lagon lunaire. Le flow de Sambol est une litanie intérieure : tantôt récité, tantôt chanté, toujours habité. Il parle de lucidité, de réveil, de fatigue aussi. Woke, ici, n’est ni une posture, ni un slogan ; c’est un état d’esprit fiévreux, troublé, presque douloureux — celui de quelqu’un qui a vu à travers le vernis du monde, sans pour autant trouver les mots pour s’en échapper. Il ne dénonce pas, il raconte : les relations fragmentées, la pression sociale, l’envie de silence, les souvenirs brouillés. Un titre à écouter seul, casque vissé sur les tempes, dans la nuit chaude d’une ville encore éveillée. Sambol signe ici un manifeste intime pour une génération qui doute mais avance, doucement, les yeux grands ouverts. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 28, 2025Ce n’est pas juste une collaboration, c’est une conversation à trois voix. Une bulle de sensualité cousue main entre Ottawa, Lagos et l’invisible. Avec Call On Me, Chrissy Spratt s’aventure sur un territoire gorgé de soleil et d’incertitude — celui de l’amour incertain mais tenace, dans la langue vibrante des corps qui dansent pour ne pas s’effondrer. Le morceau est construit comme une ligne de confiance tendue entre les continents. Une base Amapiano à la pulsation enivrante, des nappes R&B liquides comme du miel noir, et des percussions dancehall qui frappent doucement, comme des battements de cœur hésitants. Le groove est minimaliste, presque discret, mais jamais effacé — il laisse la place à l’émotion, il crée le vide pour mieux faire vibrer les silences. Nonso Amadi ouvre le bal avec une tendresse grave : sa voix glisse, flirte avec l’ombre sans jamais s’y perdre. Il improvise, on le sent : c’est du premier jet, de l’organique, de l’instinct. Chrissy Spratt lui répond sans effort, sa voix douce mais décidée, comme une promesse qu’on se répète dans le noir. Il y a chez elle une lucidité lumineuse, une mélancolie apaisée qui ne cherche pas à masquer la faille. Et puis, dans le dernier virage, Serøtonin surgit : voix nébuleuse, quasi éthérée, il ne pose pas juste un couplet, il dessine un climat. Son timbre flotte, en suspension, et termine de faire du morceau un objet rare — hybride, sans genre fixe, mais à la cohérence instinctive. La force de Call On Me, c’est son refus du spectaculaire. C’est une déclaration murmurée à demi-mot, un chant pour ceux qui aiment avec les mains tremblantes mais le cœur entier. Pas besoin d’artifice quand le groove est juste et que les voix racontent vrai. C’est une chanson à écouter la fenêtre ouverte, en pensant à celle ou celui qu’on n’ose plus appeler. Une bande-son pour les messages jamais envoyés. Avec Call On Me, Chrissy Spratt signe son morceau le plus transcontinental et le plus intime. Une ode à l’attachement malgré la tempête, quelque part entre amapiano thérapeutique, slow jam digital et confession 2.0. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 28, 2025Il y a dans Bàwà cette sensation rare d’un morceau qui semble avoir toujours existé. Comme une chanson que ta grand-mère aurait fredonnée dans la cuisine sans jamais t’en donner le titre. Skerid Skhalifa, à la fois conteur et architecte sonore, n’empile pas des beats : il invoque une mémoire. Celle d’une Afrique urbaine qui danse autant qu’elle guérit, qui célèbre autant qu’elle questionne. Le titre démarre sobrement, avec une ligne de basse chaude et une guitare highlife qui se glisse, presque timide, dans l’espace. Mais très vite, les choses s’ouvrent : percussions digitales, synthés scintillants, et cette voix — ronde, patinée, profondément enracinée. La production est moderne mais jamais clinquante. Chaque son est là pour servir une émotion : celle de l’appel, du manque, peut-être d’un pardon. Dans Bàwà, le corps est invité à bouger, mais l’âme, elle, reste suspendue. C’est là toute la force de Skhalifa : fusionner la chair et l’esprit, faire d’un groove dansant un espace de confession. Il y a quelque chose de très Wizkid dans cette manière de s’adresser à l’intime par la célébration. Mais Skhalifa y ajoute une gravité, une intériorité palpable. Ce n’est pas un tube de plage — c’est un rituel sous les étoiles. Bàwà ne cherche pas à séduire, il veut résonner. Et il le fait. Longtemps après la fin du morceau, on se surprend à fredonner la ligne mélodique, comme si elle avait toujours fait partie de nous. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 27, 2025Il y a dans la voix de JaceJay quelque chose d’un chien errant devenu lion. Badness Nuh Short, ce n’est pas un morceau — c’est une déclaration. Tranchante comme une machette au petit matin, cette production dancehall dégouline de tension urbaine, de sueur, d’arrogance crue. C’est un son qui n’a pas été pensé pour plaire, mais pour imposer. Une bande-son pour ceux qui ne plient jamais. Pas de mélodies trop sucrées ici : le riddim est sec, acéré, sans fioritures. Kick martial, basse lourde comme une menace, contretemps précis comme un chronomètre avant l’impact. La production claque comme un portail métallique qu’on referme à la hâte — minimaliste, mais toujours au bord de l’explosion. On sent l’influence des grands : Vybz Kartel, Mavado, Busy Signal… mais JaceJay trace sa propre voie, moins dans l’ombre des autres que dans sa propre zone de feu. L’écriture, elle, est un patchwork d’insolence et de lucidité. Chaque vers est une balle verbale tirée sans prévenir. Il y parle de survie, de loyauté, de territoires qu’il faut défendre comme on défend son souffle. C’est du storytelling de rue avec un sens de l’image presque cinématographique : on voit les ruelles, on sent les regards pesants, on entend les scooters tourner sans phare. Avec Badness Nuh Short, JaceJay ne cherche pas à séduire l’industrie. Il envoie un message codé à ceux qui comprennent. Ceux pour qui la musique est autant une armure qu’un cri de ralliement. Et dans ce rugissement dancehall brut, il vient de graver son blaze dans le béton. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 27, 2025Sous une lune moite, entre soupirs retenus et frissons assumés, Gyrate d’ADT s’impose comme une caresse mélodique au groove lent et lascif. Loin des excès dancehall ou des envolées club, ce titre afro-R&B distille un charme plus subtil, plus intime — celui des corps qui s’effleurent, des regards qui dansent, des nuits qui n’en finissent pas. ADT chante comme on susurre à l’oreille : doucement, mais avec assurance. Sa voix glisse sur les textures avec un velours fragile, entre prière et promesse. Les percussions, elles, n’ont rien de frontal. Elles ondulent avec élégance, nappées de guitares palmées et de nappes éthérées, dans une production minimale mais savamment construite — un écrin taillé pour l’émotion brute. Il y a dans Gyrate cette tension délicieuse propre aux meilleurs morceaux afro-R&B : une invitation à bouger, oui, mais surtout à ressentir. On pense à Wizkid période Made in Lagos, à Tems, à Oxlade… Ces artistes qui n’ont pas besoin de surjouer la chaleur, parce qu’elle transpire naturellement de chaque note, de chaque silence bien placé. Mais ADT, lui, ne copie personne. Il avance avec une sensibilité qui n’appartient qu’à lui, un sens du rythme doux-amer qui parle d’attachement, de pulsion, de lente dérive vers l’autre. Gyrate, ce n’est pas juste un hit d’été. C’est un moment suspendu, une boucle de désir sous-mixée pour frapper plus fort au creux du ventre. À écouter seul.e, à deux, ou en boucle. Parce que certaines chansons n’ont pas besoin de crier pour faire chavirer. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 27, 2025C’est une montée en puissance, un uppercut sonore, un hymne pour ceux qui avancent sans jamais flancher. Avec Power Fit Do, Mr Dutch revient en conquérant, épaulé par un Dandizzy tranchant comme une machette. Ce n’est pas une simple collaboration : c’est une déclaration. Martiale, maîtrisée, musclée. Dès les premières secondes, le beat impose sa cadence. Afro-infusé mais sans fioritures tropicales : ici, le groove se fait rigide, presque militaire. On pense à une parade rythmique dans les rues de Lagos, où les tambours remplacent les klaxons et la sueur devient une forme de loyauté. Cette production à la fois dense et limpide agit comme un terrain d’entraînement sonore où chaque punchline de Dandizzy tombe comme un ordre. Mr Dutch, lui, ne s’égare pas en gimmicks. Sa voix — calme mais ferme — s’avance avec la solennité d’un chef de meute. Chaque mot est pesé, chaque mesure sert à rappeler que ce retour n’est pas un simple comeback mais un recentrage. Il n’y a pas ici de nostalgie ou de revendication douloureuse, seulement une trajectoire assumée vers le sommet. L’ambition n’est pas chantée, elle est incarnée. Et derrière la performance vocale, on perçoit aussi l’intelligence de la construction : l’arrangement évite les poncifs de l’afrobeats pour aller chercher du côté de l’afrotrap, avec ses ruptures soudaines, ses nappes presque industrielles, et ses contretemps étouffés. On est loin du single dansant pour radio rotative — ici, l’efficacité rime avec exigence. Avec Power Fit Do, Mr Dutch continue de bâtir un univers où la réussite se conjugue avec la résilience. Ce n’est pas de l’ego-trip, c’est une cartographie intérieure. Et si They Thought I Was Done s’annonce comme un album-manifeste, ce titre en est le prélude : percutant, intransigeant, et résolument aux commandes. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 27, 2025Dans un paysage où les singles estivaux se suivent et parfois se ressemblent, SALÉ se distingue comme un éclair de moiteur tropicale au goût poivré. Le trio infernal — Eranio, Eurosoundz et le turbulent Manq Carrot — livre ici une bombe dansante aux allures de brûlot balnéaire : solaire, sensuelle, et férocement syncopée. Pas question ici de se contenter d’un beat reggaeton générique ou d’un refrain chuchoté sur autotune paresseux. SALÉ vient puiser à la source du Kompa haïtien, genre noble et souvent maltraité par les machines à tubes, pour en extraire le cœur battant. On y retrouve cette chaleur des cuivres virtuels, cette basse chaloupée qui fait trembler les hanches, et ce grain vocal qui, bien que produit avec soin, conserve une trace de sueur live, comme un micro tendu dans une boîte trop pleine à Port-au-Prince ou à Marseille Nord. La production, signée Eurosoundz, joue habilement la carte du contraste : nappes électroniques qui s’étirent langoureusement, percussions digitales qui claquent net, et clins d’œil discrets à la pop latine contemporaine. Mais c’est Manq Carrot qui crève l’écran : sa ligne de basse, organique et charnelle, agit comme une colonne vertébrale hédoniste à cette sucrerie salée. Eranio, quant à lui, assure le groove vocal avec nonchalance maîtrisée. Il glisse sur le beat comme un danseur pieds nus sur carrelage tiède. Ce n’est pas seulement un titre de l’été, c’est une invitation à redéfinir la fête — sensuelle, plurielle, enracinée. SALÉ ne cherche pas à surfer sur la vague, il la soulève. Il est ce morceau qui transforme une fin d’après-midi banale en fantasme tropical. Vous avez dit hit ? On dit rituel. Pour découvrir plus de French nouveautés, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRENCH ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 27, 2025Il y a des morceaux qui ne se contentent pas de jouer. Ils invoquent. “Ori mi”, le nouveau single de Favy_miguel, agit comme un rituel digital, un appel intime à l’alignement entre l’esprit et le destin. Derrière ce titre aux résonances yoruba — “ma tête” ou plus largement “mon guide intérieur” — se cache un moment d’élévation produit avec une précision chirurgicale mais animé d’un souffle ancestral. Producteur autant qu’ingénieur du son, Favy_miguel appartient à cette génération d’artisans du futur africain : nourris par les traditions rythmiques de Lagos, mais formés au pixel et au plug-in. Sur “Ori mi”, il fusionne les textures de l’afropop avec des nappes électroniques délicates, presque spectrales, et une rythmique qui danse sur le fil entre le percussif et le méditatif. La basse est ronde, presque organique. Les percussions, elles, évoquent la chaleur des rues du sud-ouest nigérian, mais passées à travers le prisme d’un cerveau qui pense en fréquence. Côté dynamique, c’est une montée lente mais assurée : pas de climax tapageur, juste une tension douce qui prend aux tripes, s’installe et reste. On devine une influence d’artistes comme Burna Boy pour l’instinct narratif, mais aussi des productions plus électroniques façon Juls ou Sarz dans le sens du détail et du silence bien placé. “Ori mi” n’est pas un tube conçu pour faire danser les foules sur TikTok — même si son groove pourrait très bien s’y prêter. C’est plutôt un morceau qui s’écoute casque vissé, yeux fermés, comme une prière à soi-même. Une production fine, intime et pourtant collective dans son essence. Un morceau à l’image de son créateur : enraciné, pointu, en quête constante d’équilibre entre ce que l’on est… et ce qu’on pourrait devenir. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 21, 2025D’un pas léger mais assuré, Olisae entre sur le dancefloor global avec Poco, un titre qui pulse à la croisée des afrobeats, de l’amapiano et de l’afro-pop. Ici, pas de frime inutile : Poco célèbre l’art d’avancer à son rythme, de cultiver la confiance en soi, et de savourer chaque étape de l’ascension. Une ode au mouvement – physique, émotionnel, culturel – taillée pour les playlists qui font vibrer Lagos, Johannesburg, et Berlin à parts égales. Dès les premières secondes, le beat amapiano enrobe l’auditeur d’un groove chaloupé tandis que les mélodies pop d’Olisae se déploient avec une aisance irrésistible. La production, à la fois riche et minimaliste, laisse respirer chaque élément : les percussions claquent comme un appel au lâcher-prise, les basses profondes font onduler les corps, et les synthés soyeux dessinent des paysages sonores où le soleil semble éternel. Mais au-delà de sa dimension dansante, Poco est une déclaration d’intention. C’est le morceau qui te rappelle qu’il n’y a pas de petites victoires, qu’avancer “poco a poco” – petit à petit – suffit pour transformer le doute en force. Olisae y glisse une philosophie douce mais affirmée, héritée de ses racines et de ses voyages entre les continents. Avec ce single, Olisae confirme son talent pour créer des hymnes universels, portés par des influences multiples sans jamais perdre leur identité africaine. Poco est un titre qui s’écoute en boucle, sur une terrasse au coucher du soleil, dans un club où les basses font vibrer les murs, ou même seul, casque vissé sur les oreilles, pour se rappeler que le chemin compte autant que la destination. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 21, 2025Quelque part entre Port Harcourt et les collines d’Enugu, une voix s’est forgée dans la friction du monde et du sacré. Miracle Obianuju Moses, alias MOSES., ne chante pas : elle transmute. Dans son premier EP, Phoenix Rising, elle pose cinq balises sonores qui racontent une trajectoire de cendres, de feu et de renaissance. Une œuvre qui se tient à la croisée de l’Afrobeats, du Neo-Soul et d’une spiritualité viscérale, celle qui ne prêche pas mais qui brûle doucement sous la peau. https://open.spotify.com/album/3PNaMwmxD3THY8oyc2Iukh L’ouverture MOSES. sonne comme une déclaration d’existence. Une montée en puissance où gratitude, prophétie et street wisdom fusionnent. Les percussions frémissent comme une procession qui s’ouvre, les voix s’entrelacent dans une psalmodie sensuelle, et très vite, l’on comprend : il s’agit ici d’un appel, d’un ancrage, d’une élévation. MOSES. ne se contente pas d’écrire des chansons, elle érige des autels où la douleur se transforme en lumière. Avec Highly Spiritual, elle joue la carte du flirt mystique. Une confession mi-taquine, mi-incendiaire où la sensualité se pare d’une confiance désarmante. Les textures Afro Neo-Soul se font moelleuses, presque liquides, idéales pour ces heures de nuit où le corps et l’esprit se confondent. MOSES. y manie la langue comme une arme tendre, entre pidgin, Igbo et poésie de ruelle. Puis vient Incantations. Ici, la lumière vacille. Les rythmes se font plus âpres, la voix plus rugueuse, comme imbibée des ruelles d’Enugu et de leurs leçons de survie. C’est un chant de protection, une prière de guerrière urbaine qui avance, déterminée, sous un ciel lourd. Chaque ligne est une armure forgée à coups d’épreuves, chaque note un rappel : ne jamais laisser le monde éteindre son feu intérieur. Avec Story O.M.L., MOSES. descend dans les abysses de sa mémoire. L’intensité y est à couper le souffle. Entre murmures et montées déchirantes, elle exhume les douleurs d’enfance, les répressions enfouies, les miracles qui l’ont maintenue debout. Ce titre est le cœur battant de l’EP, la plaie vive qui devient offrande. On y sent la poussière des villages, le silence des traumas, la douceur de la foi retrouvée. Enfin, No Stress ferme la marche avec une sérénité presque inattendue. Après la tempête, le calme. C’est une ode au retrait, à l’art de choisir la paix et de dire non sans trembler. La production, subtile, enveloppe la voix dans des nappes chaudes d’Afrobeats feutré. Une respiration. Un manifeste discret pour la préservation de l’âme. Phoenix Rising est un acte de courage autant qu’un objet sonore. MOSES. y livre un travail brut, sensible et stratifié où chaque rythme, chaque phrase est un fragment de résilience. Elle chante pour elle-même et pour tous ceux qui n’ont jamais trouvé les mots. C’est une naissance musicale qui brûle d’honnêteté, belle et inconfortable comme une vérité qu’on ne peut plus taire. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 10, 2025Avec “Airport Yaoundé”, Cold Chinese Food et The Charles Géne Suite orchestrent une collision de mondes sonores, où l’afrofusion épouse le spoken word, le jazz sud-africain et les pulsations hip-hop du continent. Aux côtés de Sam Turpin, Boskasie, Muhammad Dawjee, BikoMaq, McKnasty et Amongst The People I Know, ce collectif protéiforme livre un morceau dense et ambitieux, qui sent à la fois la chaleur de l’asphalte camerounais et l’électricité d’un club underground de Johannesburg. Dès les premières mesures, le titre plante un décor cinématique : percussions polyrythmiques, cuivres hypnotiques et basses rampantes créent un groove organique où chaque intervenant trouve sa place. Les voix, parlées, chantées ou rappées, se succèdent comme des passagers d’un terminal imaginaire, déposant leurs histoires, leurs doutes et leurs espoirs avant de disparaître dans le tumulte. On pense à Tony Allen, à Flying Lotus, à Sampa The Great, mais aussi à Fela Kuti pour cette capacité à faire de la musique une arme douce contre l’oubli et l’injustice. Le morceau ne suit pas une structure pop classique : il préfère la dérive contrôlée, à la manière d’une jam session urbaine où la spontanéité prime. Chaque artiste imprime sa marque — le phrasé poétique de Sam Turpin, le timbre soul de Boskasie, les interventions de saxophone de Dawjee qui semblent évoquer à la fois Coltrane et les rues de Soweto. “Airport Yaoundé” est plus qu’un titre : c’est un carrefour. Un espace de transit sonore où les identités s’entrelacent et où l’auditeur est invité à voyager sans destination fixe, à simplement se laisser porter. C’est une démonstration éclatante de ce que peut être l’afrobeat et le hip-hop quand ils s’ouvrent aux expérimentations jazz et à une narration collective. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 10, 2025La scène minimaliste de COLORS, baignée de tons pastel et de lumière douce, devient un écrin parfait pour la voix envoûtante de FAVE. Avec “Intentions – A COLORS SHOW”, la chanteuse nigériane démontre qu’elle n’a besoin de rien d’autre qu’un micro et sa présence magnétique pour captiver. Sur cette performance épurée, chaque note résonne comme une confession, chaque inflexion porte la signature d’une artiste qui maîtrise l’art de la nuance. Ce live marque une étape clé dans la trajectoire ascendante de FAVE, qui depuis son premier EP Riddim 5 (et son hit irrésistible “Baby Riddim”), n’a cessé de brouiller les frontières entre afrobeat, dancehall jamaïcain et pop contemporaine. Après un Dutty Love EP acclamé en 2024, elle a enchaîné avec FAVE (Live), un projet qui capturait l’énergie brute de sa tournée à guichets fermés. “Intentions” s’inscrit dans cette continuité mais offre une intimité nouvelle, un focus total sur son timbre soul et ses textes qui parlent de désir, de vulnérabilité et d’émancipation. Entre Lagos et Akwa Ibom, c’est dans les chœurs d’église que FAVE a façonné sa voix. Aujourd’hui, elle est cette force tranquille capable d’occuper une scène mondiale, comme en témoignent ses collaborations avec Davido (“Kante”), Olamide ou Simi, et ses titres en tête des charts nigérians. Sur COLORS, elle rappelle qu’au-delà des productions léchées, l’émotion brute reste son meilleur atout. Avec cette performance, FAVE ouvre un nouveau chapitre, laissant entrevoir un projet à venir qui pourrait bien la propulser encore plus loin sur la scène internationale. On devine déjà qu’elle n’a pas fini de réinventer l’afropop et d’y imprimer sa touche unique. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 10, 2025Avec “My Belle”, Prymboy offre une parenthèse douce et ensoleillée qui célèbre l’amour dans toute sa splendeur. Sur une production afrobeat raffinée, le morceau combine percussions chaudes, mélodies accrocheuses et une ligne de basse qui invite naturellement au sway. C’est une déclaration d’affection sincère, où chaque mot et chaque note traduisent l’admiration pour l’être aimé. Prymboy y déploie une voix chaleureuse, à la fois tendre et assurée, qui transforme cette ballade dansante en un hymne romantique universel. On pense à des influences comme Joeboy, Fireboy DML ou encore Omah Lay pour ce mélange parfait entre groove, sensualité et storytelling. “My Belle” est de ces morceaux qui réussissent à faire vibrer le cœur tout en gardant les pieds sur la piste de danse. Idéal pour les playlists Afro Love, Chill Vibes ou encore Dancefloor Afro Fusion, ce titre a tout pour devenir un incontournable des soirées d’été et des moments intimistes. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 10, 2025Quand SLM et C Natty unissent leurs forces, le résultat ne peut qu’être explosif. “No Escape” est une masterclass d’Afropop moderne qui réussit le pari rare de séduire à la fois les puristes des dancefloors et les amateurs de pop soulful. Pendant 13 semaines consécutives dans le Music Week Black Music Chart au Royaume-Uni, ce hit a déjà prouvé son pouvoir de résonance mondiale. Porté par une production signée SLM, C Natty et Stunna Beatz, le morceau frappe d’entrée avec des basses profondes, des patterns de batterie incisifs et des log drums qui pulsent comme un cœur amoureux. Les voix se superposent, s’entrelacent et créent une alchimie quasi magique : SLM apporte sa touche veloutée et aérienne, tandis que C Natty injecte une énergie brute, presque viscérale. Avec son groove irrésistible et ses refrains qui s’impriment dans le cerveau, “No Escape” est une ode à l’amour qui piège et enivre, un titre conçu pour être joué en boucle – encore meilleur à la deuxième écoute. On pense à Wizkid pour la finesse mélodique, à Tems pour la sensualité vocale, et à Burna Boy pour la capacité à fédérer autour d’un son à la fois club et émotionnel. Publié par le label londonien 1 2 One Entertainment, grand défenseur des musiques noires, ce titre incarne parfaitement l’Afrobeat global de 2025 : sophistiqué, fédérateur et taillé pour les playlists internationales. Impossible d’y échapper. Et franchement, pourquoi le voudrait-on ? Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 10, 2025Avec “Aphrodite”, PROTOOLZ signe un morceau aussi envoûtant que son titre. En hommage à la déesse grecque de l’amour et de la beauté, le titre déploie une Afropop sophistiquée, fusionnant rythmes afro-caribéens, percussions douces et nappes électroniques brumeuses. Dès les premières secondes, une guitare highlife se mêle à un beat mid-tempo élégant, créant un écrin idéal pour la voix caressante de l’artiste. PROTOOLZ y sculpte une atmosphère luxuriante, où chaque note semble chargée de désir et de mysticisme. Le refrain, entêtant, invite à une danse lente et magnétique, comme une incantation adressée à une muse moderne. Les paroles évoquent une passion sacrée, presque divine, qui transcende l’ordinaire pour se situer dans une dimension où l’amour devient force créatrice. La production, à la fois sobre et raffinée, évite l’excès pour mieux laisser respirer la mélodie. On y décèle des influences de Burna Boy dans la fluidité des transitions, de Wizkid dans l’art du minimalisme hypnotique, mais aussi une touche plus expérimentale qui rapproche PROTOOLZ de la scène alté nigériane. Pensé comme une offrande musicale à Aphrodite, ce single se savoure comme un rituel de séduction – sensuel sans être vulgaire, vibrant sans être excessif. “Aphrodite” s’impose ainsi comme une ode contemporaine à l’amour, à écouter la nuit tombée, quand les esprits sont plus réceptifs aux élans du cœur. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 10, 2025Avec “Powerbank”, Tekno signe un retour flamboyant qui confirme son statut de maître des hymnes afropop taillés pour les dancefloors. Sur ce nouveau single, l’artiste nigérian fusionne des lignes de basse vrombissantes, des percussions afro-caribéennes et des mélodies pop sucrées pour créer un tube instantané, irrésistible dès la première écoute. Le morceau démarre avec une énergie contagieuse : kicks serrés, claps soyeux, et un hook vocal addictif qui évoque la recharge, au sens propre comme au figuré. Tekno joue ici sur la métaphore du powerbank — cet accessoire indispensable pour survivre à une journée intense — et en fait le symbole d’un amour qui ravive, régénère et redonne de la vitalité quand tout semble épuisé. Sa voix, douce et espiègle, se glisse sur une production qui oscille entre le dance pop occidental et l’afrofusion authentique. Le refrain, conçu pour être scandé à pleins poumons en club ou en festival, est porté par des synthés lumineux et un groove percussif qui invite instantanément à bouger. C’est ce mélange d’efficacité commerciale et de textures organiques qui a toujours fait la force de Tekno, et “Powerbank” en est une parfaite illustration. Après le succès de titres comme “Pana” et “Skeletun”, ce nouveau morceau prolonge l’ADN de Tekno tout en s’ouvrant à un public plus large. La production léchée n’oublie pas pour autant ses racines africaines : les log drums y côtoient des harmonies vocales chaleureuses, rappelant que l’artiste sait d’où il vient tout en visant une scène globale. Pensé pour être la bande-son des nuits chaudes et des trajets en voiture fenêtres ouvertes, “Powerbank” est un morceau qui recharge non seulement nos batteries mais aussi notre envie de célébrer, de danser, de s’abandonner à l’instant présent. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 10, 2025Avec “Faya”, Lagos In Paris nous offre un ticket aller simple pour une soirée sans fin, quelque part entre les rues chaudes de Lagos et l’élégance nocturne des clubs parisiens. Véritable manifeste pour un été brûlant, ce single — accompagné d’un clip vibrant de sensualité et de liberté — navigue entre house old-school, deep house et une touche tropicale qui évoque les couchers de soleil sur l’Atlantique. Dès les premières secondes, le morceau impose son groove : une basse ronde qui pulse comme un cœur amoureux, des percussions syncopées qui rappellent les rythmes afro-caribéens, et des synthés qui semblent filtrés à travers l’air moite d’une soirée en bord de mer. C’est cette hybridation – cette capacité à faire coexister la chaleur organique des sons afro et la précision glacée de la house européenne – qui rend Faya irrésistible. Visuellement, le clip est une ode à la fusion des cultures et des corps. Tourné entre Lagos et Paris, il mélange les textures : la poussière dorée d’un dancefloor en plein air, les néons hypnotiques d’un club parisien, les peaux qui s’effleurent, les regards qui en disent long. On y perçoit l’ivresse des premiers rapprochements, le vertige du lâcher-prise, et cette énergie presque tribale qui naît lorsque la musique devient le seul langage possible. Dans cette époque où la house semble parfois corsetée par ses propres codes, Lagos In Paris insuffle un vent de liberté, de sensualité, et de danger doux. Faya n’est pas seulement un banger taillé pour les festivals ou les rooftops de fin d’été, c’est une invitation à la transe, à l’abandon, à la redécouverte de ce qu’un beat bien placé peut provoquer de frissons sur la peau. À mesure que la piste avance, les couches sonores se superposent : voix lointaines comme des échos de souvenirs, claps percussifs qui appellent le corps à danser, et cette ligne de basse hypnotique qui refuse de vous lâcher. Résultat : impossible de rester immobile, Faya agit comme une braise qu’on croyait éteinte et qui, au contact de l’air, reprend vie pour embraser la nuit. C’est une chanson qui se danse les yeux fermés, la tête renversée vers le ciel, en pensant qu’au fond, le seul endroit où on veut être, c’est ici, maintenant, avec la musique comme unique vérité. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 10, 2025Avec “Se Acabó La Suerte”, West Blanco continue d’affirmer sa voix singulière dans l’univers bouillonnant de l’afro-fusion. Ce nouveau single, traversé de percussions fiévreuses et de mélodies mélancoliques, explore ce moment où la chance semble tourner, où la fête s’essouffle et laisse place à l’introspection. Dès les premières mesures, le morceau installe une ambiance contrastée. Les log-drums et les kicks afrobeats vibrent comme une invitation à danser, mais un clavier mineur surgit en contrepoint, insufflant une tension presque dramatique. C’est ce tiraillement entre euphorie et gravité qui rend la production si captivante. Blanco y déploie sa voix suave et légèrement éraillée, chantant à la fois en espagnol et en anglais, pour mieux brouiller les frontières et refléter son héritage multiculturel. Le refrain, entêtant, sonne comme une litanie : “Se acabó la suerte, ahora qué queda…” (“La chance est finie, que reste-t-il ?”). C’est le cri d’un narrateur qui regarde le miroir brisé de ses illusions, tout en continuant à se mouvoir au rythme des basses. West Blanco parvient à capturer cet état suspendu où le corps veut encore célébrer, mais où l’esprit se retire déjà vers autre chose. La production, signée par un duo de beatmakers basés entre Lagos et Madrid, mélange des guitares highlife, des synthés vaporeux et une ligne de basse au groove hypnotique. L’ensemble évoque les textures modernes de Burna Boy ou Rema, mais avec une sensibilité narrative qui appartient totalement à Blanco. “Se Acabó La Suerte” est une chanson à double lecture : c’est un banger taillé pour les playlists d’été, mais aussi une méditation sur les cycles de la vie, les fins abruptes et la nécessité de repartir de zéro. Une réussite pour un artiste qui prouve qu’il sait faire bouger autant que réfléchir. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 10, 2025Dans “No Bailes Sola”, Cruz Rock continue d’affirmer sa place dans la nouvelle vague afrofusion qui bouscule les frontières entre Caraïbes, Afrique et pop globale. Originaire des îles Vierges américaines, mais nourri par une identité musicale aux multiples facettes, l’artiste puise dans ses racines latines et caribéennes pour livrer un titre où la chaleur des percussions se mêle à la sensualité d’un refrain chanté en espagnol. Le morceau est une véritable invitation : ne danse pas seule, dit-il en filigrane, comme une main tendue au milieu de la foule, une promesse de communion et d’abandon. Porté par un beat afropop vibrant et des lignes mélodiques qui ondulent comme des vagues tropicales, “No Bailes Sola” joue la carte d’un romantisme dansant, jamais mièvre, toujours incarné. La production, subtile et luxuriante, réussit à tisser des textures qui rappellent la moiteur des clubs de Lagos tout en gardant une légèreté caribéenne qui évoque la plage, la nuit tombante, et ces instants où le temps semble se dilater. Les guitares légères viennent dialoguer avec des synthés diaphanes tandis que la voix de Cruz Rock, souple et pleine d’aisance, glisse entre l’anglais et l’espagnol, renforçant le côté transfrontalier et universel du morceau. Avec “No Bailes Sola”, Cruz Rock ne signe pas seulement un nouveau single : il continue de construire un pont entre genres et continents. On retrouve ici l’influence d’artistes comme Burna Boy et J Balvin, mais avec une touche résolument personnelle, moins dans la démonstration que dans la sensation. C’est une chanson qui respire, qui vit, et qui donne envie d’éteindre les lumières pour ne garder que le rythme et les corps en mouvement. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 10, 2025Sur BADMAN, Goya Menor frappe fort et sans détour, livrant un morceau qui incarne toute l’ambivalence de l’afrobeats moderne : entre lumière des clubs et ombres des rues. Connu pour son flair à transformer des refrains en slogans viraux (Ameno Amapiano reste gravé dans les mémoires), l’artiste nigérian prend ici une tangente plus rugueuse, infusant son afro-pop d’aspérités hip-hop et de textures world percutantes. Dès les premières secondes, une basse lourde et vibrante s’installe, accompagnée de percussions syncopées qui rappellent la moiteur de Lagos à la tombée de la nuit. Le flow de Goya, mi-chanté mi-rappé, serpente sur l’instrumental comme une mise en garde, tantôt suave, tantôt tranchant. Il y a cette assurance presque insolente qui transparaît dans chaque ligne, une manière de se poser en narrateur des contradictions de son environnement : luxe et danger, fête et survie. La production, riche mais jamais saturée, convoque à la fois les synthés brillants typiques de l’afrobeats et des éléments plus sombres, presque trap, qui renforcent le côté “badman” du titre. Cela donne un morceau qui peut embraser un dancefloor tout en gardant une charge narrative presque cinématographique. Avec BADMAN, Goya Menor prouve qu’il n’est pas seulement un faiseur de hits, mais aussi un conteur capable d’incarner la dualité de l’afro-fusion : celle qui fait danser et réfléchir, sourire et serrer les dents. Ce n’est pas une simple chanson, c’est une déclaration d’identité, un rappel que derrière le rythme enivrant, il y a des histoires de pouvoir, de résilience et d’attitude. Faut-il s’attendre à ce que BADMAN devienne un hymne des nuits afro-pop mondiales ? Très probablement. Mais à la différence des morceaux festifs qui s’évanouissent à l’aube, celui-ci laisse une empreinte, un goût de poussière et d’or mêlés. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 9, 2025Il y a des morceaux qui, dès les premières notes, évoquent une soirée parfaite – le genre où les visages sont familiers, la musique s’écoule comme une évidence et chaque instant semble suspendu dans une douce euphorie. Avec So Much Sense, Gabzy signe un retour flamboyant et offre exactement cela : une immersion sonore dans la légèreté, l’énergie et la sensualité d’un moment où tout s’aligne. Aux côtés de Fireboy DML, l’une des figures les plus électriques de l’Afropop moderne, il tisse un hymne vibrant qui marque une rencontre attendue entre deux voix majeures de la scène afro-fusion. Sorti via EMPIRE, So Much Sense est bien plus qu’un simple single d’été. Il incarne une certaine vision de l’afrofusion actuelle : des log-drums grondants, des synthés moelleux et une ligne de basse hypnotique, le tout soutenu par la production raffinée d’AoD et The Elements. La chanson semble flotter, invitant l’auditeur à lâcher prise. Gabzy déploie ses textures vocales suaves, naviguant entre mélancolie et sensualité avec une aisance désarmante, tandis que Fireboy vient y injecter sa signature : des phrasés au groove irrésistible, une voix au grain immédiatement reconnaissable, parfaitement à l’aise dans cette atmosphère cotonneuse et luxuriante. La collaboration est d’autant plus percutante qu’elle émane de deux trajectoires profondément enracinées dans des expériences diasporiques. Gabzy, enfant de Peckham, a grandi dans un foyer nigérian avant de passer deux années formatrices à New York. Cette double culture se retrouve dans son approche de la musique : une hybridation fluide entre R&B, Alté, Afrobeats et soul américaine. Depuis Summers, son EP collaboratif avec Melvitto, jusqu’à son solo Malone, il a construit un univers sonore où l’intime se mêle à l’hymnique, et où chaque morceau sonne comme une confession chuchotée au cœur de la nuit. Sa capacité à transformer des émotions brutes en mélodies entêtantes lui a valu un public fidèle – 2,8 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify – et des salles londoniennes comme KOKO ou Somerset House sold-out en quelques minutes. Face à lui, Fireboy DML apporte une autre forme d’assurance, celle d’un artiste qui a fait exploser les frontières du continent africain pour s’imposer comme une voix globale de l’Afropop. Depuis son premier album Laughter, Tears & Goosebumps en 2019, Fireboy n’a cessé de franchir les paliers : Apollo en 2020, puis le raz-de-marée Peru et sa version avec Ed Sheeran, qui a dominé les charts internationaux et cumulé plus de 500 millions de streams. Sa capacité à marier des textes introspectifs avec des productions audacieuses a confirmé son statut de “futur de l’Afrobeats”. Sur So Much Sense, il ne se contente pas d’être un invité : il complète et magnifie la vision de Gabzy, créant une véritable alchimie. Il est rare de voir une collaboration où deux univers si distincts s’imbriquent avec autant de naturel. Le morceau dégage une chaleur organique, comme si les deux artistes avaient passé des nuits entières à jammer ensemble, à peaufiner chaque détail. Pourtant, le titre a été enregistré entre East London et Lagos, prouvant une fois de plus que l’afrofusion est une affaire transcontinentale. Avec So Much Sense, Gabzy confirme sa capacité à évoluer tout en restant fidèle à son essence afro-influencée. Ce single arrive à un moment clé de sa carrière, alors qu’il s’apprête à enflammer Afronation et à lancer une tournée qui le mènera à travers l’Ouganda, la Zambie, le Kenya, l’Europe et l’Amérique du Nord – des dates dont plusieurs sont déjà sold-out, notamment deux shows à The Roundhouse à Londres. Ce titre n’est pas seulement une ode à l’instant présent. C’est aussi un rappel que malgré les turbulences culturelles et sociales, la musique peut encore être un lieu de communion, de joie et d’espérance. So Much Sense a la légèreté d’une soirée d’été et la profondeur d’une confession, un équilibre rare qui témoigne de la maturité artistique des deux chanteurs. Gabzy et Fireboy DML nous offrent ici une bande-son pour les nuits d’insomnie comme pour les dancefloors à ciel ouvert. Ce qui commence comme une escapade sonore se termine en une douce invitation : à relâcher nos défenses, à vivre pleinement, et à se rappeler que parfois, la simplicité d’un groove bien senti peut suffire à réparer un monde trop complexe. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 9, 2025La musique a ce pouvoir rare de transcender les époques, de faire vibrer l’âme autant qu’elle fait bouger les corps. Avec la nouvelle version de Kalabancoro, Ginton réussit un exercice périlleux : faire dialoguer le passé brûlant d’un classique africain et l’urgence hédoniste des clubs contemporains. Aux côtés de deux légendes, Richard Bona et Salif Keita, le producteur amstellodamois façonne un bijou d’afro-house vibrant, pensé autant pour les sunsets de Bamako que pour les nuits électroniques de Barcelone. La magie de cette relecture réside dans le respect scrupuleux de l’original. Ginton garde intactes les voix de Keita et Bona, si chargées d’histoire et de douleur – elles restent le cœur battant du morceau. Autour, il déroule sa science du groove : des basses profondes qui roulent comme des vagues, une rythmique légèrement accélérée qui électrise le tout, et ses fameuses guitares aux accents afro-latins, signature discrète mais inimitable. Résultat : un titre hybride, où la nostalgie se mêle à une euphorie presque cathartique. Ce Kalabancoro 2025 a l’élégance des reworks qui ne trahissent pas leur ADN. Il témoigne de l’admiration sincère de Ginton pour ses aînés et de son ambition de bâtir des ponts entre continents, générations et styles. Ce n’est pas un simple remix, c’est une conversation musicale où l’héritage de Keita et Bona continue de pulser à travers des sonorités d’aujourd’hui. Sur le dancefloor, il nous invite à célébrer la résilience, à communier par la danse, et à comprendre que chaque battement de kick cache une histoire plus vaste. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : https://open.spotify.com/playlist/678BRE5trRYkXjVw5gjBRK J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 9, 2025C’est le genre de morceau qui ne se contente pas d’être écouté : il s’impose, il pulse, il répare. Avec Thief (Never), Nanya Sparks transforme la douleur en une arme de séduction massive, enveloppée dans des textures afropop et des basses amapiano qui semblent faites pour résonner aussi bien dans un club de Lagos que dans une nuit chaude à Johannesburg. Derrière ce titre, une histoire de cœur dérobé — pas le vol délicat d’un gentleman cambrioleur, mais l’arrachement brutal qui laisse des cicatrices. Pourtant, loin de s’abandonner à la mélancolie, Nanya choisit l’affirmation. Sa voix est un mélange rare de douceur et de feu, glissant sur les percussions chaloupées comme une danseuse qui reprend possession de la piste après une chute. Elle ne mendie pas l’amour perdu : elle le brûle dans un grand feu de joie, pour mieux avancer. La production, riche en nuances, est à la croisée des courants. Des touches d’afro-fusion classiques, des syncopes amapiano qui font vibrer les reins, et une ligne mélodique aussi entêtante qu’un refrain de Burna Boy ou Tems. Mais ce qui surprend surtout, c’est cette subtilité émotionnelle : un groove qui donne envie de bouger tout en laissant percer une vulnérabilité à fleur de peau. Thief (Never) n’est pas seulement une chanson pour danser — c’est un rituel de guérison, une ode à celles et ceux qui recousent leur cœur sans renoncer à l’amour. Nanya Sparks y impose une présence magnétique, entre résilience et sensualité, capable d’installer un mood en quelques secondes. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 9, 2025Lagos n’a jamais cessé de faire naître des voix à contre-courant, mais Hazkiddo y trace sa propre ligne avec une franchise presque désarmante. Avec Overthinking, le jeune artiste nigérian ne cherche pas à séduire les charts. Il tend plutôt la main à tous ceux qui, comme lui, ont senti leur esprit se fissurer sous le poids des doutes, des regrets et des attentes écrasantes. La production, délicate mais vibrante, superpose des rythmes afrobeat à des nappes mélodiques empreintes d’une douce mélancolie. Ici, pas de beats arrogants ni de refrains tapageurs : tout est dans la retenue, la confession, la vérité brute. La voix de Hazkiddo, légèrement voilée, presque timide par moments, se glisse dans l’oreille comme un ami à qui l’on confie ses pensées les plus sombres. Il ne chante pas seulement pour être entendu ; il chante pour que quelqu’un, quelque part, se sente moins seul. On pense à Burna Boy pour l’ancrage dans le groove, à Joeboy pour la vulnérabilité, mais Hazkiddo impose une singularité rare : celle d’un conteur qui transforme ses propres angoisses en un espace de respiration pour les autres. Overthinking est autant un exutoire qu’un mantra : avancer malgré les tempêtes, trouver de la lumière dans le chaos intérieur. Enregistré dans la chambre d’un ami entre deux coupures de courant, le morceau respire cette sincérité DIY qui fait la force des nouvelles vagues afro-pop nigérianes. Hazkiddo, autodidacte de Lagos, a grandi au milieu des klaxons et des rêves trop grands pour tenir dans une seule ville. Son flow, porté par une écriture instinctive et une production intimiste, pourrait bien faire de lui le porte-voix d’une jeunesse mondiale qui se débat entre espoir et épuisement. Avec Overthinking, il ne s’agit pas seulement d’un morceau. C’est une capsule émotionnelle, une lettre ouverte, une lueur pour celles et ceux qui avancent en portant leur propre tempête. À écouter en boucle, tard le soir, quand l’esprit s’emballe et que le silence devient trop lourd. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 9, 2025Dès les premières secondes, “Pum Pum” frappe comme un uppercut sur un sound system en surchauffe. Le beat signé Prbad est minimaliste mais massif : une rythmique pulsatile, charnue, qui appelle directement les corps à se mouvoir. Ici, pas de fioritures – juste l’essentiel pour transformer n’importe quel spot en club de Kingston ou en after sauvage à Milan. Wado et Yanni$ surfent sur cette ligne de basse tendue avec une aisance presque insolente. Leurs flows oscillent entre mélodies accrocheuses et punchlines qui transpirent la rue, la fête, la sensualité. Leur alchimie est telle qu’on a l’impression d’assister à une joute amicale où chacun redouble d’énergie pour pousser l’autre à aller plus loin. Résultat : un morceau qui respire autant l’héritage dancehall que l’audace urbaine européenne. “Pum Pum” ne cherche pas à plaire à tout le monde. C’est un banger cru, taillé pour les playlists qui transforment un trajet en voiture en parade nocturne ou un bar en volcan. Wado, Yanni$ et Prbad signent là un titre qui synthétise l’ADN du dancehall – chaleur, provocation, urgence – tout en lui insufflant une identité propre, résolument actuelle et décomplexée. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 9, 2025Il y a des morceaux qui n’ont pas besoin d’explication, qui se vivent d’instinct, qui happent le corps avant même d’atteindre la tête. “Poco Tance” d’aux_plug est de ceux-là. Une onde de choc afropop qui fuse comme un sourire contagieux, une célébration pure de la liberté et du mouvement, inspirée par l’énergie solaire du danseur nigérian Poco Lee. Sur une production scintillante d’afrobeats et de percussions qui pétillent comme un soda ouvert sous le soleil de Lagos, aux_plug invite à lâcher prise. Le titre, à mi-chemin entre l’hommage et le manifeste, ne cherche pas à complexifier : il veut juste que vous soyez ici et maintenant, dans l’instant présent. Chaque loop de batterie et chaque riff de guitare sont calibrés pour faire vibrer les épaules et délier les jambes. Il y a dans “Poco Tance” un sentiment d’urgence joyeuse, cette sensation de retrouver une innocence perdue le temps d’un morceau. C’est une carte postale sonore pour tous ceux qui ont oublié ce que cela fait d’être insouciant. Pas de revendication, pas de lourdeur : seulement un appel à la danse, à la respiration, à la liberté. Le résultat est une mini-évasion de trois minutes, un antidote à la grisaille et au sérieux du quotidien. Aux_plug signe ici un hymne à la joie qui pourrait bien devenir la bande-son des block parties de l’été. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 9, 2025Il suffit de quelques secondes pour comprendre où veut nous emmener AY01 avec NewBestFriend : un endroit où le soleil ne se couche jamais vraiment, où les refrains collent au cœur et où les rythmes afropop se mêlent à des touches hip-hop ultra contemporaines. Né de cette rencontre entre la légèreté des productions afrobeats et la lucidité d’un flow rap presque confessionnel, NewBestFriend est un hymne à la renaissance émotionnelle, au lâcher-prise et à ces amitiés qui guérissent plus que l’amour. Sur une production soyeuse qui oscille entre percussions dansantes et basses rondes, AY01 déroule une mélodie vocale qui rappelle à la fois la douceur de Fireboy DML et l’assurance de Blaqbonez. Chaque couplet est une célébration de la vie après le chaos, une main tendue vers le futur. Ici, l’afrofusion devient un espace de réinvention, un terrain de jeu pour les influences : afrobeat nigérian, hip-hop sud-africain, touches de dancehall caribéen. Le tout enveloppé dans une production cristalline qui donne autant envie de danser en soirée que de rouler seul sous les étoiles. Mais NewBestFriend est plus qu’un simple banger estival. C’est un manifeste pour ceux qui reconstruisent leur cercle intime, qui apprennent à se choisir, à tourner la page avec grâce. “This isn’t about love, this is about freedom” semble susurrer AY01 entre les lignes, et c’est cette sincérité qui rend le morceau si magnétique. Dans une scène afrofusion de plus en plus saturée, AY01 se démarque en injectant une dose d’intimité et d’authenticité. NewBestFriend est le genre de morceau qui se glisse dans tes playlists sans prévenir… et refuse d’en sortir. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 9, 2025À la croisée des rythmes ondulants de Lagos et d’une écriture qui touche l’âme, Conscious de mjthescientist est bien plus qu’un simple titre afropop : c’est une déclaration de vulnérabilité et de sensualité lucide. Là où beaucoup de morceaux du genre cherchent l’éclat festif, mjthescientist choisit une trajectoire plus intérieure, presque spirituelle, sans jamais perdre la chaleur d’un groove afro-fusion qui fait doucement lever les épaules. Porté par une production subtile, entre percussions délicates, synthés vaporeux et basses moelleuses, Conscious se déploie comme un rêve éveillé. La voix de mjthescientist, douce et assurée, est le fil rouge qui guide l’auditeur dans un récit de désir conscient, où l’attirance physique ne se dissocie pas de la connexion émotionnelle. On y retrouve cette esthétique néo-soul qui flirte avec l’afrobeat moderne, une signature sonore qui rappelle autant Tems que Simi, tout en affirmant une identité propre. Sous ses airs feutrés, Conscious est un hymne à l’alignement entre le corps et l’esprit, une invitation à aimer pleinement, en restant maître de soi. C’est le genre de morceau qui s’écoute fenêtres ouvertes, la nuit tombée, quand l’air est lourd et que chaque note semble résonner dans la poitrine. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 9, 2025Dès les premières secondes de Cannabi, on sent cette effervescence propre aux titres qui se gravent dans les playlists de l’été. Avec un groove qui oscille entre Afropop suave et dance-pop hédoniste, Kabusa Oriental Choir prouve qu’il n’est pas seulement un phénomène viral mais un vrai laboratoire de sons hybrides. Sur ce single, le collectif nigérian joue des contrastes : des percussions qui respirent la chaleur des rues de Lagos, des synthés vaporeux qui évoquent les dancefloors européens, et cette section vocale signature – à la fois chorale et malicieusement pop – qui insuffle une énergie communautaire irrésistible. Le refrain, contagieux comme une comptine, est taillé pour provoquer des mouvements de foule et des TikToks à la chaîne. Ce qui distingue Cannabi d’un simple tube afro-fusion, c’est la maîtrise des textures et des espaces. Chaque élément a sa place : la basse ondule comme un serpent hypnotique, les chœurs surgissent comme des vagues, et les breaks électroniques donnent à l’ensemble une modernité qui frôle l’avant-garde. On y décèle l’influence de Burna Boy pour l’élégance, de Major Lazer pour la folie des arrangements, et même un parfum de Stromae pour l’intelligence pop. Sous ses atours légers, Cannabi dissimule un propos plus profond sur l’évasion, le droit à la légèreté dans un monde saturé d’angoisse. Un titre qui ne se contente pas de séduire les oreilles : il invite à lâcher prise, à exorciser le quotidien par la danse. Kabusa Oriental Choir signe ici un coup de maître qui devrait propulser leur nom bien au-delà des frontières africaines. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juillet 1, 2025C’est une chanson qu’on pourrait croire écrite en marge d’un roman. Pas un roman d’amour lisse, non — un de ceux qui s’écrivent à la main, dans la marge des tickets d’avion, sur le revers d’une chemise froissée, quelque part entre Lagos et Londres. My Own, le nouveau morceau de Dumomi The Jig, est une déclaration simple, presque naïve, mais qui brûle avec la sincérité d’un feu qu’on n’a pas prévu d’allumer. Un morceau qui ne cherche ni la hype ni la pose, mais qui s’assume comme une lettre d’intention adressée à celle qu’on veut appeler « maison ». Dumomi est de ces artistes qui ne semblent pas créer pour performer, mais pour rester. Né au Nigéria, élevé en Grande-Bretagne, il ramène dans sa voix les traces d’un monde traversé à pied, à cœur, à corps. Ici, il mêle les pulsations soyeuses de l’Afrobeats à une approche presque pastorale du romantisme. Pas d’esbroufe, pas de saturation : la production est limpide, tendue vers une seule idée — faire entendre ce que ça donne, un homme qui dit à une femme qu’il veut être là, vraiment là. La rythmique danse, oui, comme dans tout bon titre afro-pop, mais elle danse avec les mains pleines : c’est une fête douce, une confidence en plein jour. Il y a dans la voix de Dumomi un timbre légèrement voilé, comme si l’émotion n’était pas tout à fait digérée, et c’est ça qui accroche. Ce n’est pas un tube de club, c’est un slow pour l’intime. Avec My Own, Dumomi The Jig ne signe pas seulement une chanson d’amour. Il livre une chronique d’attachement en creux, un autoportrait amoureux qui nous fait croire, le temps de trois minutes, que la tendresse pourrait bien être la prochaine révolution musicale. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 27, 2025Le morceau surgit comme un souvenir de peau que le temps n’a pas effacé. “Baby Não Me Faz Assim” n’est pas une simple sortie estivale, c’est une fenêtre rouverte sur un amour resté entre parenthèses. Terry Geezy, qu’on croyait englouti par ses aventures technologiques et entrepreneuriales, revient sans prévenir, comme ces gens qu’on n’attendait plus mais qu’on n’a jamais oubliés. Et tout à coup, la voix. Ronde, chaleureuse, sincère, elle caresse la langue portugaise comme on effleure un visage qu’on connaît par cœur. Écrite entre deux métros et trois rêves à Lisbonne, à l’époque où Terry finissait un master, cette chanson dormait. Elle respirait dans un coin de disque dur, attendant que le monde se calme ou s’enflamme, qu’importe. Aujourd’hui, elle ressurgit comme un slow moite dans une ruelle de Bissau, un baiser volé à Bruxelles, un appel nocturne sans réponse. Entre afro-pop assumée et ritournelle R’n’B, le morceau glisse sans forcer, porté par une production délicate qui préfère la souplesse des émotions à la démonstration technique. C’est une déclaration posthume à soi-même, une manière de dire : je n’ai pas renoncé. Et ce qui frappe, au-delà du groove impeccable, c’est la tendresse du geste. Terry Geezy ne crie pas son retour, il le chuchote à l’oreille, dans une langue douce-amère, tissée de mémoire et de désir. Il n’impose rien. Il propose. Un été possible. Une tendresse retrouvée. Une danse à reprendre. On ne sait pas combien de temps il restera, ni s’il reviendra encore. Mais cette chanson, elle, restera. Comme une empreinte chaude sur un siège encore vide. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 23, 2025D’un côté, Cayenne. De l’autre, la Guadeloupe. Et au centre, une alliance à haute tension : NGCLR et Malcolm déposent Make Mo comme une claque solaire, un manifeste en créole et en bpm pour ceux qui viennent de loin et qui veulent aller encore plus haut. On ne sort pas indemne de ce morceau. Il tape au ventre, parle aux jambes, et laisse la tête pleine de flashs. La production est gorgée de soleil mais trempe dans l’acier : grosse caisse martialement sèche, nappes électroniques qui chaloupent, contretemps percussifs tendus comme un piège. Quelque part entre un riddim de Kalash et les ombres menaçantes de Mavado, le morceau taille son propre sillon — un dancehall nerveux et poétique, trempé dans les réalités caribéennes et les désirs d’élévation. NGCLR, tout en flow-contour, déroule sa Guyane comme une carte sentimentale : fierté, amertume, rêve. Il porte la voix de ceux qu’on oublie sur les cartes météo mais qui crient plus fort que tous les bulletins. Malcolm, en contrepoint parfait, impose un spoken flow plus brut, plus frontal, aux contours urbains qui n’éteignent jamais la saveur créole du propos. Make Mo (entendez « Make Money ») n’est ni une ode simpliste à l’argent, ni une ritournelle club standard. C’est une chanson qui regarde la France depuis les marges et rappelle que ces marges ont du feu, des rimes, des visions. On y entend les klaxons des scooters de Pointe-à-Pitre, les chiens errants de la Matourienne, les crépuscules rouges d’exil intérieur. On y danse, certes. Mais on y pense aussi. Dans cette alliance franco-caribéenne, on sent l’urgence de bâtir des ponts au lieu d’empiler des clichés. Make Mo est une déclaration de territoire, une déclaration d’amour, une déclaration de guerre douce à l’invisibilisation. Un tube qui fend la mer des genres, et dans lequel chaque vague porte un morceau d’histoire. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 23, 2025Ndi Ike. Trois syllabes comme un tatouage verbal, un appel, une promesse. En igbo, ça veut dire “les gens forts”. Dans les faits, c’est une claque musicale. Dinoo Pee et Sooflashy ne livrent pas ici un simple morceau d’afrobeat urbain : ils balancent une déclaration de guerre à l’apathie, une ode fiévreuse à la débrouillardise, à la force tranquille mais furieuse de ceux qu’on n’entend pas — parce qu’ils préfèrent montrer. Le beat claque comme une paire de claquettes sur bitume brûlant. Rythmiques tribales sous stéroïdes, ambiance moite de terrain vague transformé en scène ouverte, Ndi Ike est un missile venu des entrailles d’Owerri, porté par une tension continue, presque cinématographique. On ne danse pas dessus, on marche dedans — d’un pas lourd, déterminé, crânement fier. Dinoo Pee crache ses vers en igbo comme un griot cybernétique, pendant que Sooflashy, tout en Pidgin martial, joue le rôle du second moteur, celui qui pousse la voiture même sans essence. Ensemble, ils sculptent un flow sans gras, rugueux, codé, destiné à celles et ceux qui comprennent ce que “show working” veut vraiment dire quand la calculatrice, c’est la vie elle-même. Dans une époque où l’afrobeat flirte parfois trop avec la pop édulcorée, Ndi Ike revient à la source : sueur, asphalte, et survie. C’est le genre de track qui n’a pas besoin de validation TikTok pour vivre. Il suffit de l’entendre jaillir d’une enceinte cabossée sur un marché de Lagos ou dans le casque d’un motoboy pour comprendre : ce son a une adresse. Et c’est celle de la rue. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 23, 2025Il y a des morceaux qui ne cherchent pas à faire danser les corps, mais à faire chavirer les silences entre deux battements de cœur. My Crush, nouvelle offrande de Chris Bessy accompagné de la voix solaire de Fuzee Jasmine, est de ceux-là : un murmure enveloppé dans la moiteur douce d’un après-midi d’été, une confession à peine murmurée sous un ciel d’or pâle. Sur un groove afro chill tout en nonchalance élégante, Chris Bessy déroule une production aérienne, souple, sans excès ni démonstration. Les percussions sont discrètes, mais précises ; les nappes synthétiques laissent respirer chaque émotion comme un souffle retenu trop longtemps. À l’image d’un coup de foudre que l’on n’ose avouer, la chanson avance à pas feutrés, avec pudeur, mais sans jamais se détourner de sa vérité. Fuzee Jasmine, elle, s’installe avec une grâce évidente. Sa voix a cette chaleur tranquille qu’on retrouve chez certaines artistes de Lagos ou d’Accra, mais sans imiter : elle habite sa propre vibration, entre fragilité assumée et sensualité intérieure. Ce n’est pas une déclaration, c’est un battement de cils musical, une onde qui prend son temps. Chris Bessy, fort de son parcours de DJ entre Waterloo et Bruxelles, continue d’explorer la face sensible de la piste de danse. Pas besoin de BPM effrénés ici — My Crush est une parenthèse suspendue, une caresse sur la peau sonore du quotidien, un petit miracle de légèreté émotionnelle qui s’écoute les yeux mi-clos. Ce n’est pas un tube criard, c’est une confidence qui voyage. Et parfois, c’est tout ce dont on a besoin. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 23, 2025Quelque part entre les rues moites de Lagos et les après-midis dorées d’Accra, “Move” réunit deux artistes qui n’ont plus rien à prouver quand il s’agit de faire glisser les émotions sur un tempo chaloupé. Loti, alias le « RnB boy » du Nigéria, et Moliy, sirène ghanéenne aux refrains solaires, conjuguent leurs sensibilités pour nous livrer un bijou d’afro-fusion tendre et magnétique. Ici, pas de frime inutile. Loti choisit la douceur comme arme, posant ses mots comme des promesses sur une production à la fois épurée et entêtante. Moliy entre dans le morceau comme une brise chaude, caressant les silences, habitant chaque note avec cette élégance nonchalante qu’on lui connaît depuis “Sad Gurlz Luv Money”. Le dialogue entre les deux voix devient une danse, un appel-réponse sentimental qui vous happe sans prévenir. “Move”, c’est plus qu’un titre dansant : c’est une chorégraphie intime. Les percussions afro viennent soutenir sans étouffer, les mélodies se faufilent sans jamais chercher l’effet facile. Il y a quelque chose de patient et d’obsédant dans cette musique, une maîtrise du tempo amoureux, du demi-sourire avant le baiser. On retrouve ici tout ce qui fait la force de cette nouvelle génération afro : le refus des frontières, la sensualité comme manifeste, la fusion comme langage. Et si ce morceau ne fait pas exploser les charts, il explosera au moins dans le souvenir de celles et ceux qui savent encore écouter avec la peau. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 9, 2025Sur « Ayamase », Zinoleesky n’invite pas simplement Ms Banks à rapper un couplet, il l’invite à dîner — mais sur un beat. Et ce n’est pas un date classique : on est à Lagos, dans un quartier vibrant, entouré de regards, d’attentes, de traditions. Ce qu’ils nous servent, c’est une joute douce-amère, une chorégraphie verbale où amour, appétit et pouvoir se jaugent comme des plats bien relevés. Le titre, extrait du très remarqué Gen Z, premier album de Zinoleesky (déjà fort de 100 millions de streams et d’un Top 10 Billboard), puise son nom dans un plat yoruba au piment redoutable. Mais ici, ce n’est pas seulement la cuisine qui pique : c’est la tension entre les corps, les mots, les silences. Zinoleesky, dans son registre mélodique tendre et désabusé, chante la loyauté, l’attente, le fantasme d’une relation qui tient tête au chaos. Ms Banks répond du tac au tac, avec une assurance tranchante : pas question d’être le « plat d’accompagnement ». Tourné à Lagos par Mediakid, le clip prolonge cette métaphore culinaire en affront stylisé. Deux crews se défient sans violence mais avec une intensité quasi mythologique. Les gestes sont lents, les regards brûlants. Il y a du Spike Lee dans la composition, du Nollywood dans l’énergie, et une Lagos éternelle dans chaque recoin de l’image. Mais ce qui fait de Ayamase bien plus qu’un featuring soigné, c’est son équilibre : ni Zinoleesky ni Ms Banks ne prennent le dessus. Chacun.e incarne une force, une vérité, une culture. L’un, enfant de la rue et poète générationnel ; l’autre, reine du grime londonien, symbole d’empowerment. Ensemble, ils cuisinent un slow-banger aussi sensuel que revendicatif. Plus qu’un titre de plus sur Gen Z, Ayamase en est l’âme culinaire et émotionnelle. Un slow fight aux saveurs d’Afrique, un morceau qui parle d’amour comme on parlerait de stratégie, avec piquant et tendresse. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 9, 2025C’est un faux slow et une vraie gifle. Un morceau qui glisse comme un DM bien tourné, mais qui cogne comme un ghosting brutal. Avec BAD ON IG, le jeune prodige nigérian BAD HABEAT pousse encore plus loin son esthétique hybride, qu’il résume d’un mot aussi simple qu’évocateur : Afro-Magic. Sur ce titre, on retrouve les fondamentaux d’un Afropop nourri à la fois à l’amapiano et au dream pop. Mais c’est l’interprétation qui fait toute la différence. La voix de BAD HABEAT, souple et satinée, se promène sur la production comme un flirt qui hésite entre promesse et disparition. Tout ici est affaire de textures : les nappes planantes, les percussions fines comme des bulles de champagne qui éclatent à contretemps, les harmonies murmurées qui semblent enregistrées à l’intérieur d’un souvenir. Le thème est dans l’air du temps — les amours numériques, l’érotisme des faux-semblants, les projections que l’on construit sur une story ou une playlist partagée. Mais BAD HABEAT, loin de la posture ironique ou cynique, choisit la sensualité trouble. Il n’accuse pas. Il observe. Il raconte la distance, l’envie, la disparition, tout à la fois. Ce morceau n’est pas un banger classique, c’est une dérive nocturne. Un son de veilleur d’écran qui sait que la chaleur est parfois plus forte dans les pixels que dans les draps. BAD HABEAT ne fait pas que suivre la vague Afrobeats — il y imprime sa propre magie, entre l’école Wizkid et l’instinct Kranium. Un futur grand qui, sans faire de bruit, est déjà en train de réécrire les règles du groove nigérian. Et BAD ON IG ? Un uppercut en velours. Une balade pour ceux qui tombent amoureux à travers un filtre, et s’y noient sans prévenir. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 9, 2025Il y a dans Mr Fantastic une chaleur immédiate, un groove doux qui n’a pas besoin d’en faire trop pour séduire. Sur une rythmique Afrobeats élégante, sans esbroufe, Dreadcity déroule une ode mélodique à la force féminine, comme une caresse dans un monde de coups. Une déclaration d’amour vibrante, enveloppée dans une production solaire qui ne cherche pas à détourner le message : ici, la femme est centre, pilier, lumière. Depuis Port Harcourt — terre fertile d’icônes comme Burna Boy, Duncan Mighty ou Omah Lay — jusqu’au Maryland, Dreadcity façonne une musique en tension douce entre les racines et l’ailleurs. Sa voix, chaude et posée, trouve le juste ton : entre l’admiration intime et l’hommage universel. Pas besoin de superlatifs creux ni de beats tapageurs. Le morceau se construit avec retenue, dans une fusion fluide d’Afrobeats et de pop planante, à la frontière du reggae. Un terrain familier qu’il habite avec aisance. On pense à 2Face pour la sincérité, à Fela pour l’héritage, à Mavado pour le phrasé précis. Mais Dreadcity reste singulier, sculptant sa propre voix dans une mer de déjà-entendu. Mr Fantastic n’est pas une simple chanson de plus sur « la femme forte » — c’est un morceau qui la regarde, l’écoute, la reconnaît. Il fait le pari de la douceur dans un genre parfois saturé de clichés virilistes. Ce n’est pas seulement un single à vibe — c’est un souffle, une révérence musicale, et peut-être aussi un appel à aimer autrement : avec plus de grâce, plus de respect. Un titre à faire tourner en boucle pour sa mélodie autant que pour ce qu’il dit. Parce qu’il est temps que les reines soient chantées sans condition. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 4, 2025Pas de place pour les cris. Ni pour les drames. Dans Peace I Choose, Kizz Daniel fait le choix radical du calme. Et il n’est pas seul — à ses côtés, Runtown, messie discret de l’afropop contemplative, apporte sa voix veloutée et son aura de sagesse urbaine. Ensemble, ils livrent un slow-burner à la fois introspectif et majestueux, un antidote au chaos moderne. La prod, signée d’une main experte, glisse comme une berceuse sophistiquée : percussions minimalistes, nappes chaudes, accords suspendus. Le morceau s’inscrit dans une esthétique de quiet luxury sonore — on pense à l’école de Sade ou d’un Frank Ocean des tropiques. C’est sensuel, feutré, presque méditatif. Et pourtant, ça dit tout. Kizz Daniel, d’ordinaire plus flamboyant, se fait ici humble, nuancé. Il parle d’un choix — celui de la paix, celle qu’on se donne quand le bruit extérieur devient insupportable. Runtown entre ensuite, avec cette façon bien à lui de transformer chaque syllabe en soupir maîtrisé. Ensemble, ils ne chantent pas pour séduire : ils chantent pour respirer. Dans une époque où la musique semble courir après la viralité, Peace I Choose ralentit le tempo. Ce n’est pas un tube pour danser en foule. C’est une ballade pour s’isoler, pour fermer les yeux dans un taxi de fin de soirée, pour se souvenir que le silence aussi peut guérir. Ce titre, pierre précieuse discrète de l’EP Uncle K: Lemon Chase, est la preuve que la maturité artistique n’est pas un concept vide. Elle s’entend ici dans chaque détail, chaque respiration. Un moment suspendu, doux comme un adieu qu’on a enfin accepté. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 4, 2025Pas besoin d’intro grandiloquente : dès les premières secondes de “Black Girl Magic”, Kizz Daniel impose une vérité simple et radicale — la beauté noire n’a pas besoin de permission pour exister. Dans cette ouverture incandescente de son EP surprise Uncle K: Lemon Chase, le roi de l’afropop s’aventure en terrain politique et poétique, et signe peut-être l’un de ses morceaux les plus nécessaires à ce jour. Ici, l’artiste ne célèbre pas seulement. Il honore, il raconte, il redresse l’image. Celle de la femme noire, trop souvent réduite à des archétypes ou à des silences. “Black Girl Magic” est une offrande musicale — pas un slogan creux, mais une incantation sensible, sensuelle et chargée d’admiration. Il ne parle pas à la place, il parle avec. La production, feutrée et épurée, laisse respirer chaque mot, chaque intonation, comme si la douceur était ici un acte de résistance. On pense à une version nigériane de Solange, ou à un Frank Ocean plus solaire. Il y a cette même capacité à suspendre le temps, à transformer un groove en caresse politique. Kizz Daniel n’a jamais chanté avec autant de délicatesse. Il regarde, il voit, il élève. Dans une industrie souvent happée par l’image, “Black Girl Magic” refuse le vernis : il mise sur l’essence. Ce n’est pas un tube de plus dans un catalogue déjà survolté de hits planétaires — c’est une prise de position intime, presque chuchotée. Et c’est peut-être là que réside toute sa puissance : dans cette manière de dire au monde, sans crier, que les reines sont déjà là. Qu’on les regarde enfin. Avec “Black Girl Magic”, Kizz Daniel ne fait pas seulement de la musique : il redéfinit le mot hommage. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 4, 2025Il y a des chansons qui ne racontent pas la solitude, elles la dansent. “Alone” de Sabrina fait partie de ces morceaux ambivalents où le corps et le cœur ne semblent pas tout à fait sur la même longueur d’onde. Un beat afropop éclatant, vibrant comme les ruelles de Yaoundé en fin de journée, mais des sous-textes chargés d’une introspection douce-amère : celle d’une femme, d’une voix, d’une présence qui refuse de se diluer dans l’absence des autres. Ce n’est pas un cri de détresse, c’est un murmure affirmé, celui d’une artiste qui transforme ses silences en groove et ses manques en ritournelles entêtantes. On y sent l’écho de ses premières notes chantées dans la chorale de Bafoussam, les réminiscences d’un parcours forgé entre bancs d’école bilingue et studios de fortune, jusqu’à cette signature chez Afrobit Productions qui a servi de tremplin à son rayonnement. Depuis sa percée remarquée aux côtés du monument Koffi Olomidé sur “Abele”, Sabrina n’a cessé de tisser des ponts entre tradition et modernité, entre émotion brute et production léchée. “Alone” ne déroge pas à cette ligne. Sa voix, fine et directe, semble flotter au-dessus d’une production légère, presque candide, mais qui, à y écouter de plus près, évoque l’élégance d’un isolement assumé. Pas besoin de surjouer l’émotion quand la maîtrise est là. “Alone” est un de ces morceaux à double lecture : une bande-son pour danser seul.e, mais avec panache — comme pour rappeler que la solitude peut aussi être un espace de reconquête, de recentrage, d’émancipation. Et Sabrina, dans sa douceur franche, s’impose ici comme l’une des voix les plus attachantes et subtiles de l’afropop actuelle. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 4, 2025Imagine un été dont tu te souviens à travers un filtre Instagram usé, saturation au max, mélancolie subtile. Ajoute une volonté un peu candide mais totalement assumée de revivre la chaleur de 2018, année totem d’un âge d’or pop où l’Afrobeats flirtait joyeusement avec les refrains catchy des vacances sans fin. Et tu obtiens “Love, Lavish” de P!ntooo, une pépite pop-rap afro-fusionnée qui ne cherche pas à réinventer la roue, mais à la faire tourner à plein régime sous un soleil scandinave. Derrière ses airs de feel good track calibrée pour les playlists barbecue et balcons en sueur, le morceau cache un vrai sens de la mélodie. Chaque phrase semble pensée pour être chantée en chœur, verre à la main, peau salée, cœurs légers. Le groove est là, précis sans forcer, et la voix de P!ntooo, oscillant entre chant doux et spoken word presque narquois, donne une texture intime à cette déclaration d’amour en mode grandiloquence assumée. Mais ce qui frappe surtout, c’est cette vibe de générosité : le son est riche, le message aussi. “Love, Lavish”, c’est aimer sans compter, offrir plus que nécessaire, se noyer dans l’excès d’affection comme dans un cocktail trop sucré au bord d’une piscine fictive. Ce n’est pas une chanson, c’est une invitation : à s’aimer trop, à danser jusqu’à ce que les souvenirs reviennent. Et si ce n’est pas encore le tube de l’été, ça en a déjà l’odeur, le goût, et surtout l’envie. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Il y a chez Mightyyout — qu’on prononce “Mighty Yute” comme on invoquerait une force tranquille — quelque chose de magnétique, un halo d’émotion sous la surface des beats. Avec Paradise, le chanteur nigérian, désormais soutenu par Davido Music Worldwide, ne se contente pas de dérouler une balade ensoleillée de plus : il invoque un ailleurs sensoriel, moite et charnel, où les souvenirs d’amour se fondent dans la chaleur de la peau et des percussions. Paradise n’est pas un titre qui cherche à épater par l’esbroufe ou la complexité technique. Sa force est ailleurs : dans cette simplicité habile qui fait appel à des instincts archaïques — danser, désirer, appartenir. Le groove est chaloupé, entre dancehall suave et afrobeat alangui, porté par une voix qui ne force jamais, mais qui sait caresser et crisper. Mightyyout chante comme on chuchote un aveu au creux de la nuit. Ce qui frappe ici, c’est la sincérité du geste. On sent dans Paradise le poids des départs et des retrouvailles, le goût du sel et de la sueur, cette nostalgie brûlante que les amours laissent derrière elles. Et dans cette nostalgie, Mightyyout trouve la douceur. Ce n’est pas une chanson triste, c’est une chanson de désir lucide. En trois minutes à peine, il confirme ce que ses projets précédents (notamment FEEL ou I’m With You) laissaient présager : un artiste à fleur de peau, capable de transformer les moindres battements du cœur en matière dansante. Paradise n’est pas seulement un single, c’est une promesse. Celle que Mightyyout n’a pas fini de faire vibrer nos paysages intérieurs. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Il y a des voix qui ne cherchent pas la place, elles la prennent. Debra Can en fait partie. Avec SSS (E Go Pay), elle livre une déclaration à la fois suave et ferme, un mantra solaire porté par une voix qui a connu la houle et qui, pourtant, danse. Ce n’est pas qu’un single — c’est une reprise de pouvoir, une manière de dire qu’après l’attente, les blessures, les promesses non tenues, ça va payer. Et pas seulement en naira. Sur une production rebondissante, où les percussions afrobeat côtoient des nappes pop aériennes, Debra installe son univers : celui d’une femme debout, douce mais déterminée, résolument tournée vers la lumière. C’est un morceau de guérison, de revanche élégante. Elle ne frappe pas, elle élève. Son timbre rappelle parfois les inflexions soul de Brandy, sa grâce dans l’interprétation emprunte à Toni Braxton — mais le groove, lui, est purement Lagos. « SSS » — Sugar, Suffer, Success. Trois étapes, une trajectoire. Debra Can les embrasse toutes avec l’élégance de celles qui savent que la douleur est passagère, mais le style, éternel. Elle écrit ici la bande-son des combats silencieux, des sourires après la tempête, des lendemains qui chantent — vraiment. Ce premier single est tout sauf timide : c’est une carte de visite vibrante, un appel à la résilience qui ne prêche pas, mais fait bouger. Et si ce n’est que le début, alors oui, E go really pay. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Il n’évoque pas la nuit, il l’incarne. Dans La Vida Loca, Dumomi The Jig ne cherche pas à raconter l’excès : il l’habite, le traverse, le transforme en refrain entêtant. Ce morceau, c’est le cri du corps quand il oublie le reste, quand il danse plus fort que les pensées, quand le groove devient seul maître à bord. Sur une prod moite et bondissante, entre rythmes afrobeats contagieux et lignes de synthé pop qui claquent comme des stroboscopes, Dumomi joue avec les styles comme il joue avec la nuit : sans limites. La voix est posée, presque insolente, balançant un rap mélodique qui épouse la cadence d’un BPM qui ne connaît pas le sommeil. C’est charnel, c’est solaire, c’est déglingué avec classe. La Vida Loca, ce n’est pas juste une ode à la fête. C’est une immersion dans une forme de liberté qui frôle parfois l’abîme, cette exaltation urgente où l’on cherche à brûler les heures avant qu’elles ne nous rattrapent. L’extravagance n’est pas feinte, elle est assumée — un lifestyle flamboyant, entre décibels et décadence, dans lequel Dumomi se meut avec la grâce d’un survivant qui a appris à transformer ses cicatrices en paillettes. Il y a du Lagos et du Londres dans cette piste, de l’hybride incandescent, du globalisé organique. Un banger pour les nuits sans fin, les néons troubles et les matins flous. La Vida Loca, c’est la bande-son de ceux qui vivent vite, brillent fort, et dansent comme si l’apocalypse était prévue pour demain matin. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Attention, Craig Isto ne rentre dans aucune case — et c’est exactement ce qui fait sa force. Avec “Lover Boy”, l’artiste zimbabwéen basé en Australie signe un morceau afrobeats aussi suave qu’aérien, une déclaration d’amour rythmée par des percussions maîtrisées et un feeling contagieux. Ici, pas de démonstration superflue : juste du style, du flow, et ce petit supplément de charme qui transforme un simple track en vibe. Né à Harare et élevé sur plusieurs continents, Craig Isto incarne cette génération d’artistes globaux qui ne se contentent pas de suivre la tendance — ils la redessinent. Sa musique est, comme il le dit lui-même, sui generis : sans limites. Et “Lover Boy” en est un parfait exemple. Afro-pop, touches hip-hop, un soupçon de R&B ? Check. Mais surtout, une attitude : celle d’un mec sûr de lui, romantique mais pas mielleux, danseur dans l’âme, qui vit chaque battement comme s’il était sur scène. Sa formation en danse se ressent dans chaque mesure — rien ne déborde, rien ne traîne. C’est précis, fluide, naturel. Craig Isto groove comme il respire, et “Lover Boy” devient ainsi une célébration de l’amour… mais avec du rythme, du vrai. Un banger sensuel à écouter avec le corps autant qu’avec le cœur. En résumé : Craig Isto ne fait pas que chanter l’amour, il le performe. “Lover Boy” ? C’est l’hymne parfait pour ceux qui veulent séduire sans forcer, et bouger avec style. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Il y a des morceaux qui ne se contentent pas de faire danser — ils racontent, inspirent, élèvent. “Bagpack” de Chechi Sarai est de cette trempe-là : une fusion chatoyante d’afropop, de R&B contemporain et de pop alternative, portée par une production ciselée et une narration profondément personnelle. Derrière ses rythmes envoûtants et ses guitares congolaises en cascade, se cache l’histoire d’une fille de Pontiac, Michigan — Yak Town pour les intimes — qui rêve d’un ailleurs, sac toujours prêt dans le dos. Dès les premières mesures, “Bagpack” accroche : les basses grondent avec élégance, les percussions cognent avec précision, et les riffs de guitare polyrhythmiques tissent une texture à la fois organique et aérienne. Ce n’est pas juste une ambiance, c’est un paysage sonore — vibrant, mouvant, riche de toutes les influences que Chechi Sarai embrasse avec audace. Mais c’est dans la voix que réside toute la magie. Douce, déterminée, subtilement mélancolique, elle évoque l’espoir sans naïveté, la résilience sans victimisation. Ce bagpack n’est pas un simple accessoire : c’est un symbole. Celui d’une vie en marche, de rêves qui ne tiennent pas en place, d’une ambition féminine qui refuse d’attendre une permission pour exister. Chechi Sarai continue ici de tracer une ligne singulière dans le paysage musical actuel : un pont entre la diaspora africaine et les récits nord-américains, entre la puissance de l’intime et la portée universelle. “Bagpack” est une chanson-monde, une main tendue à tous ceux qui rêvent grand depuis un petit coin du globe. Un hit doux, sincère, et résolument moderne — à écouter avec le cœur, et pourquoi pas, un sac prêt pour demain. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Si vous pensiez que l’afrobeats ne pouvait être que doux, festif ou romantique, Dumomi The Jig est là pour remettre les pendules à l’heure. Avec “Ojoro”, il balance un récit tranchant sur l’amour piégé, la tromperie… et la revanche bien servie. Le tout, évidemment, posé sur une production afro-rnb irrésistible, pleine de swing, de chaleur, et de cette touche piquante qu’on n’oublie pas. “Ojoro”, en Yoruba, c’est la tricherie, la malhonnêteté. Et ici, Dumomi ne mâche pas ses mots : il raconte l’histoire d’un homme blessé, qui découvre que sa partenaire joue double-jeu — avant de retourner la situation et de “la battre à son propre jeu”. Plutôt que sombrer dans la plainte, il choisit le chemin de la revanche élégante : un autre regard, une autre femme, une autre vie. Deux peuvent jouer, et cette fois, c’est lui qui gagne. Musicalement, “Ojoro” est une claque douce-amère. Les percussions claquent avec une précision chirurgicale, les guitares dansent à la manière des classiques afrofusion nigérians, et la voix de Dumomi The Jig flotte entre accusation blessée et fierté retrouvée. Il y a du feu sous la nonchalance, de la douleur transformée en groove. Une vibe qui rappelle que même les morceaux les plus dansants peuvent porter des vérités acides. C’est ça, la magie de Dumomi : dire l’indicible avec style, faire bouger la tête pendant que le cœur cogite. “Ojoro” n’est pas juste un banger afro — c’est un message codé, une leçon de dignité rythmée. À jouer fort, pour celles et ceux qui en ont assez des jeux tordus. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Chechi Sarai ne se contente pas de chanter — elle fait rayonner. Avec “GEM IN I”, l’artiste livre un hymne vibrant à l’amour, à la vie et à la liberté, fusionnant les textures de l’Afropop, les subtilités du R&B contemporain et une touche d’alt-pop cosmique. C’est une célébration à la fois intime et universelle, portée par une musicalité soignée et une voix qui ensorcelle. Dès les premières notes, les riffs de guitare congolaise captivent : chaleureux, dynamiques, dansants. Ils s’entrelacent à une basse pulsante et une percussion qui respire la tradition tout en étant résolument moderne. On sent dans “GEM IN I” une volonté claire de connecter les racines africaines à une pop mondialisée — mais sans jamais les diluer. L’équilibre est subtil, maîtrisé, élégant. Et puis il y a la voix. Chechi Sarai passe des graves pleins de soul aux aigus cristallins avec une facilité presque irréelle. Elle ose même les whistle notes — ces envolées célestes à la Mariah Carey — mais sans jamais tomber dans la démonstration. Chaque variation est au service de l’émotion. Elle ne survole pas son texte : elle l’habite, le danse, le libère. “GEM IN I” n’est pas juste un titre dans une playlist estivale. C’est un moment suspendu, une échappée belle vers un ailleurs coloré, solaire, réconfortant. Une invitation à danser ses émotions, à célébrer ce qui nous rend vivants, beaux, brillants. Chechi Sarai signe ici un morceau taillé pour les scènes internationales, sans jamais perdre l’âme de ses influences africaines. Un gem, un vrai. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Si vous cherchez la bande-son parfaite pour accompagner vos journées ensoleillées ou vos nuits de chaleur moite, ne cherchez pas plus loin. Avec “Perfect 10”, Abie One et Librawto livrent un bijou de groove, à mi-chemin entre dancehall chaloupé, afro-pop accrocheuse et énergie world music vibrante. C’est le genre de morceau qui ne demande pas votre permission pour vous faire danser — il le fait, naturellement. Dès les premières secondes, la prod met tout le monde d’accord : percussions percutantes, mélodies envoûtantes, voix suaves. “Perfect 10” célèbre une femme, un moment, une vibe. C’est sensuel sans être lourd, festif sans être superficiel. On est ici dans une musique qui parle au corps, mais aussi à l’âme — une vraie alchimie entre les influences caribéennes et africaines, portée par une complicité vocale fluide entre les deux artistes. Abie One, fidèle à son flow précis et chaleureux, apporte l’assurance. Librawto, avec son timbre plus aérien, glisse sur la prod avec une aisance désarmante. Ensemble, ils chantent l’évidence d’un coup de cœur, d’un “10/10” qui s’impose comme une vérité : une ode à la beauté, à l’instant parfait, à l’amour simple mais profond. “Perfect 10”, ce n’est pas juste un titre à streamer — c’est une ambiance à vivre. Une invitation à lâcher prise, à vibrer au rythme de l’afrofusion contemporaine, à sentir que, parfois, tout s’aligne. Disponible sur toutes les plateformes, et prêt à s’imposer comme un classique des playlists estivales. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Prenez une nuit chaude à San Juan, un peu de rhum, des regards qui s’accrochent sans prévenir, et laissez Chris K H faire le reste. Avec “Casa Blanca”, le rappeur de la Harbor Area signe une virée sensorielle entre R&B contemporain, dancehall détendu et pop rap séduisante. Un titre smooth, moelleux comme un canapé à 3h du matin, et porté par un storytelling qui sent le vécu. Ce n’est pas une déclaration d’amour, ni un hit calibré pour TikTok. “Casa Blanca” est cette chanson qui s’écoute les vitres baissées, les pensées qui divaguent. Chris nous parle d’un moment suspendu, d’une rencontre inattendue qui, le temps d’une nuit, change la trajectoire. Le flow est posé, la prod vibre sans forcer — tout est dans la nuance. Il y a du charme dans la retenue, du désir dans l’atmosphère, et ce sens du détail dans les paroles qui donne au morceau un parfum de vérité. Chris K H n’est pas un nouveau venu. Survivant d’un cancer, enfant de la vraie vie, il a appris très tôt que chaque ligne doit compter. Tantôt brut, tantôt aérien, son art navigue entre l’intime et le partage, entre le cri et la caresse. Et si “Casa Blanca” est du côté caresse, ne vous y trompez pas : derrière la douceur se cache un artiste habité. Avec une double actualité à venir — un EP introspectif sur sa bataille contre la maladie et un autre aux pulsations dancehall — Chris K H s’apprête à montrer toute l’étendue de son spectre. Deux univers, un même cœur. Et Casa Blanca ? Le parfait point de départ pour le découvrir. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Il y a des silences qui durent quatre jours et qui laissent plus de bruit dans la tête qu’un sound system en feu. BLVCKBOYSGNS, dans 4 Days, transforme ce vide affectif en groove incandescent, fusionnant douleur retenue et énergie club comme si le manque était fait pour être dansé. Ce n’est pas une chanson d’amour. C’est une chanson d’attente. Celle qui électrise les nerfs quand les messages restent bleus sans réponse, quand les souvenirs deviennent syncopés sur une ligne de basse moite et que les émotions refusent de se reposer. À la frontière entre le désir et le désespoir, entre l’envie de dire « reviens » et celle de tout brûler. Le titre puise dans l’ADN d’une génération afropop qui sait faire pleurer les corps pendant que les hanches chaloupent. Des échos à Rema, des teintes CKay, un soupçon de Joeboy, mais 4 Days n’est jamais pastiche : il s’enracine dans cette singularité brute qu’ont les artistes à faire du spleen une matière rythmique. La production est hypnotique, presque chamanique. Les percussions pulsées servent de métronome à un cœur en vrille. Là où d’autres auraient couché leur peine sur des ballades, BLVCKBOYSGNS choisit la transe. Et c’est là toute la force du morceau : transformer la vulnérabilité en puissance dansante, réconcilier l’abandon avec le beat. 4 Days est le genre de morceau qui donne envie de fermer les yeux, de se laisser posséder par le son, et peut-être, de ne plus jamais attendre un texto. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Il y a des morceaux qui s’imposent, d’autres qui s’infiltrent. Lerato, la dernière offrande de Neyo Leo, fait les deux à la fois. Un son qui te saisit par les reins et t’embarque dans une boucle de groove solaire, aussi légère qu’un coucher de soleil sur Soweto un dimanche soir. Pas besoin d’en faire trop : dès les premières secondes, l’ambiance est posée. C’est vibey, c’est moelleux, ça chaloupe – et ça danse, presque malgré soi. Derrière cette chaleur immédiate se cache un jeune artiste aux racines entre Johannesburg et Lagos, Neyo Leo, à peine 24 ans, mais déjà fort d’une personnalité musicale bien trempée. Chanteur, rappeur, ingénieur du son… il contrôle la chaîne de création de bout en bout, et ça s’entend. Lerato – amour, en sotho – ne cherche pas à révolutionner le genre ; il le sublime. Une production aérée, une voix qui caresse et taquine, des refrains qui s’enroulent autour du rythme avec cette nonchalance propre aux hits de fin d’après-midi. C’est de l’afro-fusion pure, dans la lignée de CKay, Joeboy ou Rema, mais sans jamais sombrer dans la copie. Il y a une spontanéité dans l’interprétation de Neyo Leo, une modestie joyeuse dans sa manière d’aborder la musique, qui donne à Lerato une couleur presque intime. À une époque où tout le monde veut percer avec un banger TikTok, Neyo Leo, lui, t’invite juste à danser — avec le sourire, le cœur un peu allégé, et la certitude que parfois, la musique suffit à tout. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 3, 2025Il rappe comme on se confesse à demi, il chante comme on espère sans trop y croire. Dumomi The Jig, franco-nigérian au groove migrant, ne sort pas des morceaux : il lâche des fragments de lui-même. Et ses deux dernières offrandes, War (avec LAYYAH) et Fantasy, tracent les contours d’un artiste aux émotions bipolaires — moitié feu, moitié velours. War, c’est la tension dans l’air, trap millimétrée et sirènes intérieures. Sur une prod claquante, froide et millésimée 2025, Dumomi et LAYYAH ne s’affrontent pas, ils s’équilibrent. Elle a la voix vaporeuse d’un reproche qu’on ne veut pas entendre, lui balance ses versets comme on jette ses tripes sur une table. Le morceau respire le conflit amoureux, celui qui n’explose pas en cris mais qui gronde dans le regard, dans l’espace entre deux silences. C’est l’amour en état d’urgence, avec la Trap comme langage premier. Une embuscade sentimentale. À l’opposé du spectre, Fantasy réchauffe les corps et dilate les pupilles. AfroR&B charnel, caressant, entre caresses vocales et pulsation douce d’un beat au tempo sensuel, ce titre est une lettre d’amour ouverte. La voix de Dumomi y est plus fluide, presque sucrée, comme s’il passait du guerrier au poète sans prévenir. C’est une promesse dansée, une berceuse d’adulte, une façon de dire “je t’aime” sans passer par la case cliché. Ce diptyque révèle un musicien polymorphe, aussi à l’aise dans l’introspection que dans l’extériorisation. Quelqu’un qui refuse de choisir entre ses racines nigérianes et ses inspirations londoniennes. Entre l’urgence du bitume et l’élégance des émotions. Dumomi The Jig, ce n’est pas un genre : c’est une tension. Et c’est précisément là que réside sa force. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 2, 2025Il y a des morceaux qui claquent comme un mantra, qui ne cherchent pas à séduire mais à réveiller. Give Up de Dumomi The Jig n’est pas une simple balade afropop sur les ondes d’un été tiède, c’est un poing fermé qui bat le tempo contre l’abandon. Avec son flow sincère, sa voix gorgée de vécu et cette production à la fois soyeuse et nerveuse, Dumomi nous sert un afro-fusion incandescent, né de la friction entre rage de vivre et foi en l’avenir. Porté par un groove à la fois urbain et organique, Give Up rappelle que la musique, surtout celle venue du continent africain, est depuis toujours un refuge, une arme douce, une manière d’écrire sa propre légende face au chaos. Le morceau respire Lagos dans les veines, Londres dans l’attitude, une double appartenance que l’artiste honore sans jamais chercher à lisser ses bords. Il chante, il rappe, il produit – mais surtout, il raconte. Pas des fictions, mais des vérités murmurées à soi-même pour tenir, pour avancer. Le titre oscille entre énergie solaire et détermination sombre, entre la chaleur des percussions et la froideur du doute. Dumomi ne prêche pas une victoire facile, il scande l’importance de tenir bon quand tout appelle au renoncement. Le refrain n’est pas juste accrocheur – il est vital, viscéral. Chaque note semble crier ce refus de plier, ce besoin de transformer la douleur en art. Avec Give Up, Dumomi The Jig ne propose pas un hit radio facile. Il offre une déclaration d’intention : celle d’un artiste pour qui la persistance n’est pas un choix, mais une nécessité. Et dans un monde saturé de distractions, ce genre de sincérité percutante résonne comme une gifle bienveillante. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
juin 2, 2025Ce n’est pas un simple riddim qui surgit des caissons, mais tout un pan de la Méditerranée qui vibre à l’unisson avec les îles. Avec Bad Gyal, DJ Moiz trace une ligne brûlante entre les plages de Salento et les dancefloors de Kingston, injectant dans chaque beat cette énergie contagieuse qu’on n’apprend pas en conservatoire mais qu’on respire, qu’on vit. Moiz n’est pas un novice dans le circuit — moitié du crew légendaire Kalibandulu, vétéran des clubs urbains de l’Europe à l’Amérique, il connaît la recette du feu. Mais ici, il affine l’alchimie avec une précision presque chirurgicale. Bad Gyal, c’est du dancehall pur jus, nourri aux basses qui claquent et aux snares syncopés, mais trempé dans un bain d’élégance italienne. C’est brut et sensuel, taillé pour les clubs moites et les têtes qui se balancent en arrière. Il y a dans la production une rigueur rythmique qui rappelle la discipline hip-hop de ses premières amours, tout en laissant place à cette liberté organique propre au genre caribéen. L’Italie y parle créole, mais avec une assurance qui ne cherche pas à imiter — elle revendique. Depuis la création de Flex Up Records et de son collectif Future Dancehall, DJ Moiz façonne une vision : celle d’un dancehall global, connecté, digital, mais viscéralement enraciné dans la sueur des clubs. Loin des collabs gadgets ou des effets d’annonce, Bad Gyal s’impose par sa simplicité efficace, son groove immédiat, sa ligne claire. C’est un son de DJ qui connaît la foule, qui sent la montée, qui sait exactement quand faire sauter le drop. Et si ce morceau n’est qu’une entrée en matière, alors il faut se préparer à la suite : DJ Moiz, producteur acharné, est de ceux qui pensent dancehall comme une mission. Avec Bad Gyal, il ne fait pas que produire un hit — il rappelle que l’Europe aussi a son mot à dire dans l’histoire du riddim. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 27, 2025Pas besoin de clignotants quand tout coule. Tinz on Tinz, la dernière offrande de Dumomi The Jig, avance en douceur, comme une soirée qui ne se termine jamais, bercée par les conversations feutrées, les corps détendus, les rythmes qui respirent. Afro-pop au groove subtil, ce morceau n’a rien à prouver — il vit sa vibe, et t’invite à t’y lover. Avec son flow décontracté et ses textures soyeuses, Dumomi livre ici un parfait équilibre entre chaleur estivale et élégance contemporaine. Rien de trop, juste ce qu’il faut : des percussions fines, une ligne de basse ronde comme un sourire, et une voix qui glisse sans effort, mi-chantée, mi-parlée. C’est ce genre de morceau qu’on lance une fois, puis trois, puis quinze, sans s’en rendre compte. Pas d’effet d’annonce, pas de drops explosifs, mais une constance dans la douceur, dans le détail, dans la fluidité. Derrière cette simplicité apparente, il y a surtout une maîtrise. Celle d’un artiste — né au Nigeria, basé au Royaume-Uni — qui sait d’où il vient et ce qu’il veut transmettre. Dumomi The Jig ne se contente pas de surfer sur l’afrobeats globalisé : il y insuffle une touche personnelle, une forme d’intimité tranquille. Tinz on Tinz ne court pas après le tube de l’été, il s’inscrit dans une temporalité plus large, presque intemporelle. Le morceau capte ce moment rare où tout est exactement à sa place — le rythme, le sentiment, le tempo intérieur. Une bande-son pour les jours sans stress, les nuits sans fin, les pensées qu’on laisse voguer sans les retenir. Un seul mot d’ordre ici : feel good, stay smooth. Et Dumomi le décline sans effort, sur un rythme qui fait du bien sans jamais hausser le ton. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 27, 2025Un beat s’allume comme une étincelle dans la brume londonienne, un souffle venu du Delta State se glisse dans les interstices, et soudain WYN pulse. Pas besoin d’annoncer la fête : elle commence dès les premières secondes. Le genre de morceau qui ne demande ni explication ni mise en condition. C’est immédiat. Comme si ton corps avait déjà compris avant toi. Great Adamz et Orode ne jouent pas à assembler les genres — ils les vivent. Afro-fusion, UK flair, soul d’arrière-plan : tout s’enlace sans friction. Ce n’est pas un featuring, c’est une conversation entre deux amis de longue date, qui se passent le micro comme on se lance un regard complice. Leur complicité est palpable, mais jamais pesante. Elle glisse. Elle danse. Elle respire. À la base de WYN, une boucle vocale samplée, presque nostalgique, qui agit comme un fil d’or dans la production éclatante. Le beat est soigné mais jamais lisse, le hook accroche dès la première écoute et ne lâche plus. C’est maîtrisé, solaire, mais surtout habité par une légèreté qui fait du bien : celle des morceaux qui n’ont rien à prouver. Pas besoin d’escalade vocale ni d’effets tapageurs. Ce que proposent Great Adamz et Orode ici, c’est de l’élégance en mouvement. Une chaleur moderne, façonnée par les codes de l’afrobeats mais contaminée avec grâce par les vibrations du monde. WYN ne cherche pas à s’imposer — il s’infiltre, et reste. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 25, 2025Certains morceaux frappent fort, frontaux, impétueux, et sont faits pour gifler le monde et l’aligner au tempo du moment. Et puis il y a ceux qui, comme Slow Down de Tommy Yankees, glissent sous la peau sans rien dire, déposent leur sel au creux des silences, et attendent. Ce morceau-là ne te cherche pas. Il est déjà en toi. Il n’a ni slogans, ni climax, ni grand refrain rédempteur. Il est l’ombre d’un souvenir qui s’éternise, un battement ralenti dans un monde qui court trop. Tommy Yankees, voix fantôme venue du nord obscur de Fort McMurray, écrit comme on tient un journal les nuits où le sommeil fuit : sans filtre, sans démonstration, mais avec une honnêteté troublante. On imagine un studio modeste, une lumière jaune, une tasse tiède oubliée près des consoles. Et lui, seul, face à l’écho de sa propre vie. C’est ça, Slow Down : une confidence murmurée à soi-même, qu’on laisse accidentellement s’échapper vers les autres. Musicalement, la production est volontairement nue, comme si chaque effet était un risque de trop. Pas besoin d’artifices quand le souffle suffit. La structure se déploie avec la lenteur d’un matin brumeux : on ne sait pas très bien où on va, mais chaque détour semble nécessaire. Les textures sont organiques, quasi liquides — on entend le bois, le vent, l’eau ; pas des instruments, mais des éléments. Ce que propose Tommy ici, c’est une éloge de la décélération, oui, mais pas dans la facilité new age. C’est un ralentissement inquiet, un désir de suspendre le temps avant qu’il n’emporte tout, un appel aux instants qu’on n’a pas su retenir. Il ne cherche pas à revenir en arrière, seulement à respirer entre deux battements, à danser doucement avec ce qui reste. On sort de cette écoute comme après un plongeon : décoiffé, rafraîchi, un peu sonné, mais étrangement calme. Et cette paix-là, rare et douce, vaut tous les grands gestes. Tommy Yankees n’a pas crié. Il a chuchoté plus fort que beaucoup. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 24, 2025Parfois, une voix surgit comme un souvenir d’enfance qu’on croyait enfoui : chaleureux, fluide, instinctivement familier. Lele Black ne débarque pas, il réapparaît, comme s’il avait toujours été là — dans l’air moite des rues de Port-au-Prince, dans les rires d’une plage dominicaine, dans les battements d’un cœur exilé à New York. Niña Simpática est un souffle chaud venu de loin, un baiser volé sur un dancefloor qui ne dort jamais. Ce morceau n’a pas été conçu pour les playlists fades ou les écoutes distraites : il a été tissé à la main, dans la matière même des diasporas, entre l’afrobeat, le reggaeton et la tendresse trap. Lele Black chante comme on respire dans plusieurs langues à la fois. Il ne s’agit pas de prouesse vocale, mais d’une fluidité identitaire : chaque mesure est une mémoire, chaque synthé un clin d’œil, chaque basse un battement de tambour ancestral. Le morceau pulse, oui, mais il murmure aussi. Il joue à cache-cache entre le charnel et l’élégant. C’est une chanson d’amour, bien sûr — mais pas seulement. C’est un hymne à la beauté métissée, à la douceur affirmée, à cette force invisible qui lie les corps en mouvement. Avec Niña Simpática, Lele Black ne cherche pas à sonner “moderne” : il sonne vrai. Il ne séduit pas, il enchante. Il fait danser, mais surtout, il nous rappelle qu’on a toujours dansé. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 24, 2025Pas besoin de GPS quand le rythme te guide. Wetin Dey, la dernière bombe sonore signée Banjó Vibez, est moins un simple morceau qu’une incantation contemporaine, une décharge d’afrobeats chargée d’histoire et de présence. Tirant son nom d’un classique des années 2000 signé Ruff Rugged & Raw, le morceau ne se contente pas de jouer la carte de la nostalgie : il reprend l’expression pour l’ancrer dans l’urgence d’aujourd’hui, comme un miroir tendu à une jeunesse qui avance en oscillant entre héritage et chaos. La prod est moelleuse mais percutante, lisse en surface mais habitée d’une tension sourde. Les percussions claquent comme des rappels à l’ordre intérieur, les nappes afro-pop se faufilent comme des souvenirs qu’on aurait presque oubliés, et la voix de Banjó Vibez — mi-parlée, mi-pleurée — vient déposer des questions simples aux accents de vérité brute : Wetin dey really happen ? Il y a dans ce titre une manière de convoquer Lagos, Accra, Londres et même Paris dans un même souffle. Un morceau à écouter la nuit sur le toit d’un immeuble ou dans une trottinette en feu dans une banlieue chaude. Banjó ne joue pas à faire danser, il fait danser pour qu’on écoute. Wetin Dey est un cri de ralliement à tous ceux qui en ont marre de faire semblant. Une main tendue et un poing levé, tout à la fois. C’est un groove qui dit : je suis là, je sens, je vibre, je doute — et je n’ai pas besoin de feindre la fête pour exister. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 23, 2025Mangadalena. Un prénom comme une incantation. Une sonorité qui s’étire langoureusement, comme une silhouette qui danse entre ombre et lumière, entre le passé et l’instant brûlant. Avec cette onzième offrande, Echoled poursuit son ascension et livre une déclaration d’amour en rythme, à la fois ancestrale et ultramoderne. Sous ses allures de tube solaire, MANGADALENA est une immersion totale dans ce que l’Afrobeats a de plus noble : une fusion organique entre la sensualité des percussions traditionnelles et l’ivresse contemporaine d’un mixage soigné, calibré pour faire vibrer les pistes comme les tympans. La basse, ronde et enveloppante, dessine un écrin moelleux pour une mélodie qui semble flotter sur la chaleur du vent subsaharien. Pas d’esbroufe ici, mais une efficacité implacable. Le groove est instinctif, presque chamanique. Echoled, sans crier, s’impose. Il ne force rien. Il laisse son beat parler, s’appuyer sur les fondations rythmiques d’un continent qui ne cesse de réinventer sa place dans la pop mondiale. Chaque note suinte la douceur assumée, le plaisir du son bien balancé, l’art de faire bouger les corps sans avoir à hurler. Mangadalena, c’est ce morceau que tu lances en boucle, sans jamais chercher à comprendre pourquoi il t’obsède. Et si Echoled signe ici un single « efficace » – sur les ondes comme sur la toile – il offre surtout une œuvre qui capte un mood rare : celui d’un été éternel, chanté à voix basse, sous la lune d’une Afrique en majesté. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 23, 2025Il n’est pas nécessaire de crier pour qu’un morceau vous transperce. Parfois, il suffit d’un chuchotement dans la langue des silences partagés, d’un regard traduit en Kriolu, et d’une guitare qui semble caresser la lumière du matin. Avec Oh My Lady, June Freedom abandonne toute démonstration pour entrer dans un territoire beaucoup plus rare : celui de l’amour ancré, celui qu’on ne performe pas, celui qui se vit. Produit par le talentueux Abolaji Collins Kuye, connu pour ses collaborations avec Rema et Mayorkun, ce titre baigne dans une chaleur organique, quelque part entre Lagos et Fogo. Le groove est liquide, la voix de June, elle, plane avec cette tendresse aérienne propre aux instants suspendus. Rien ne cherche l’effet, tout vise le lien. Chaque mesure semble racontée depuis une table en bois sur une terrasse au vent, où les gestes remplacent les promesses et où l’intimité devient une langue. Le morceau est aussi politique, à sa manière. Il parle de connexion vraie dans un monde de scrolls, de douceur assumée dans un univers saturé de conquêtes. Et surtout, il parle en plusieurs langues : anglais et Kriolu s’embrassent, non pas comme gimmick, mais comme évidence. June Freedom ne fait pas que naviguer entre les cultures, il les tisse, les épouse, les rend poreuses. “Oh My Lady” n’est pas un single de plus : c’est une confidence. Un moment de répit dans la tempête globale, un espace où la vulnérabilité est reine et la sensualité, un refuge. Avec ce titre, June confirme ce que ses 250 millions de streams et ses tournées internationales annoncent déjà : il n’est pas juste un artiste global, il est un artisan de l’universel. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 23, 2025Il y a ces morceaux qui s’écoutent. Et puis il y a ceux qu’on vit, qui collent à la peau comme la chaleur d’un Lagos en fin de soirée, où l’air est lourd de secrets qu’on ne prononcera pas. No Dey Wine Me d’Easywayyy fait exactement ça. Il ne parle pas d’amour, il le joue à quitte ou double, comme un poker émotionnel rythmé par des percussions en sueur et des basses moites. Dès les premières secondes, la tension est palpable. Trap et amapiano s’affrontent comme deux humeurs dans la même tête, deux forces contraires dans le même homme. D’un côté, l’ambition, l’instinct de survie, l’appel du « paper ». De l’autre, l’attachement, les regards silencieux, cette fille qui comprend trop mais demande encore. “One na money, and the other na you.” Ce n’est pas une punchline, c’est une fracture intime. Easywayyy ne rappe pas, il confesse. Chaque ligne claque comme un texto jamais envoyé. Le flow est tantôt nerveux, tantôt ralenti, comme s’il essayait de faire passer un message en évitant le regard. Et pourtant, tout est là, entre les lignes : le conflit intérieur, l’échappatoire dans la musique, la romance qui flirte avec la dérive. Mais ce qui rend No Dey Wine Me réellement addictif, c’est sa manière de transformer ce désordre en pulsation. Une chorégraphie du quotidien, où les sentiments se noient dans la fête mais remontent toujours à la surface. L’afrobeats n’a jamais été aussi brut, aussi sincère, aussi profondément dansé. Easywayyy signe ici un tube qui groove autant qu’il grince. Un morceau pour ceux qui savent que parfois, aimer c’est choisir sans jamais vraiment pouvoir trancher. Et que la vie, surtout quand elle va trop vite, ne laisse jamais le temps de tout dire. Alors on danse. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 23, 2025C’est un morceau qui ne demande pas la permission. Oh Whah débarque avec la nonchalance des hymnes d’été qu’on n’a pas vus venir, mais qui finissent par squatter nos playlists, nos corps, nos souvenirs moites de nuits tropicales trop longues pour être sages. Phillino, en funambule sonore, marche entre les lignes du reggaeton, du dancehall, de l’afropop et du hip-hop sans jamais tomber dans le cliché. Il les embrasse tous. Et surtout, il les fait danser ensemble. Avec ses rythmiques chaloupées qui claquent comme des vagues sur du béton brûlant, Oh Whah parle un langage universel : celui du groove sans frontière, du désir immédiat, du plaisir qui s’impose. La voix de Phillino, mi-chantée mi-déclamée, navigue entre mélancolie douce et assurance de lover, portée par une prod moelleuse et percussive, comme si Burna Boy avait passé une nuit blanche à Miami avec Bad Bunny sous la bénédiction discrète d’Ayra Starr. Mais ne vous y trompez pas. Sous ses airs de hit balnéaire se cache une science du rythme et du placement vocal qui trahit l’expérience. Le hip-hop s’insinue dans les détails, dans la reverb des backs, dans la manière dont Phillino module ses intonations — un flow qui caresse avant de gifler. Oh Whah n’est pas juste une chanson. C’est une invitation. À lâcher prise. À glisser un peu plus bas sur le siège passager. À se souvenir que la musique, parfois, n’a pas besoin d’être sérieuse pour être essentielle. Il suffit qu’elle te prenne par les hanches et ne te lâche plus. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 23, 2025Il ne chante pas pour impressionner. Il chante pour exister. Pour survivre. Pour transformer l’accident, la douleur, le chaos, en une célébration vibrante et solaire. Efi Cruise, dans son nouveau titre Lekeleke, ne livre pas simplement une chanson. Il offre un vol. Un battement d’ailes vers l’ailleurs, vers la paix, vers une modernité enracinée dans l’histoire musicale ouest-africaine. Produit avec une élégance rare par Efi lui-même, ce titre est un hommage lumineux au Highlife ghanéen et nigérian — ce groove ancien, majestueux, qui sent la bière tiède, les guitares bavardes et les corps qui s’oublient sur la piste. Mais Lekeleke n’a rien de passéiste. C’est une relecture moderne, nerveuse, libre. La basse vibre comme un cœur qui guérit, les riffs de guitare ondulent comme les souvenirs qu’on n’arrive pas à nommer, et la rythmique, toujours un peu en décalé, défie l’oreille d’anticiper — comme pour dire : oublie ce que tu sais, ressens. Le visuel signé 3NEJI est une œuvre en soi. Une moto, une jambe absente, un oiseau blanc. Tout est là : la chute, le deuil, la réinvention. Efi Cruise n’est plus un artiste, c’est un symbole. Le One-Legged Naija Ninja, figure hybride, entre Phoenix et griot futuriste. Le bleu-vert éclate à l’écran, les touches de bordeaux disent la lutte, mais aussi la beauté qu’on peut trouver dans les cicatrices. Avec Lekeleke, Efi Cruise ne fait pas que brouiller les lignes entre ancien et nouveau, il dessine une trajectoire musicale inédite. À mi-chemin entre l’hommage et l’avant-garde, entre l’ancrage et l’apesanteur. C’est une proposition audacieuse, radicalement personnelle, qui pourrait bien réconcilier les puristes et les rêveurs. Un morceau à écouter casque vissé, bras ouverts, prêt à s’envoler. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 10, 2025Il y a des morceaux qui, dès les premières secondes, évoquent la moiteur d’une étreinte oubliée, le frisson d’un regard échangé sous une lumière tamisée. Owami, signé du trio Beatsbydannyb, C’funk et Muketo_Produces, fait partie de ceux-là. Le titre — signifiant « tu es à moi » en zoulou — pourrait basculer dans la possession, mais choisit plutôt la tendresse affirmée. Un cri d’amour doux, assumé, qui vient déposer ses mélodies suaves sur les pulsations contagieuses d’un amapiano réchauffé au R&B. La production, tout en couches subtiles, fait de Owami une caresse sonore : kicks délicatement syncopés, claps élastiques, nappes soul qui se fondent dans des harmonies enveloppantes. La voix — ou plutôt les voix, tant les timbres s’entrelacent avec sensualité — murmure une déclaration pleine de retenue, mais gorgée de désir. C’est à la fois une confession et une promesse, un amour qui bat fort mais sans élever la voix. Inspiré par la grâce mélodique de Venom & Shishiliza, le morceau annonce l’EP Into Yobuhle (Une chose de beauté), à venir, comme un manifeste sensuel. Ici, tout est question d’élégance : la façon dont l’afrofusion épouse la house sud-africaine, dont les lignes vocales glissent sans jamais heurter, dont la chaleur ne brûle jamais vraiment mais consume doucement. Owami s’écoute comme on relit une lettre d’amour retrouvée par hasard : avec le cœur serré, le sourire aux lèvres et l’envie irrépressible de répondre « moi aussi ». Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 10, 2025Il y a des morceaux qui ne crient pas, qui ne s’imposent pas à la première écoute. Still On My Mind de BrayneZee, lui, s’infiltre doucement, comme un souvenir moite revenu hanter une nuit trop chaude. Sous ses allures de balade afropop sucrée, le titre cache une blessure non refermée, celle de l’amour persistant — celui qu’on ne chasse pas, même quand on a tourné la page avec les mains tremblantes. Né entre Lagos et l’introspection, BrayneZee tisse une ambiance feutrée, où les percussions afrobeats glissent sur des accords chaloupés, avec juste ce qu’il faut de mélancolie dans les synthés pour rappeler que les cicatrices brillent mieux sous la lumière tamisée. Sa voix, jamais démonstrative, préfère murmurer que hurler, confesser plutôt que séduire. On pense à un Burna Boy en apesanteur, à un Oxlade désarmé, à ces artistes qui ont compris qu’un groove peut porter des larmes, qu’un beat peut battre au rythme d’un cœur qui doute. Et BrayneZee, producteur de l’ombre devenu chanteur du clair-obscur, le prouve ici avec tact : Still On My Mind est moins une déclaration qu’un constat, lucide et las, que certaines présences restent longtemps après les adieux. Ce n’est ni un tube d’été, ni une complainte larmoyante. C’est un entre-deux, un souffle, un morceau qu’on écoute en boucle en se demandant s’il parle vraiment d’amour… ou de soi. BrayneZee fait de la douleur une matière dansante, et signe un titre qui trotte dans la tête comme un prénom qu’on n’a jamais su oublier. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 10, 2025Il y a des morceaux qui claquent comme une gifle, et d’autres qui glissent doucement sous la peau, avec la tendresse d’une main posée sur l’épaule. Make You Happy, dixième relâche de Christopha dans son marathon créatif 26 Miles and Running Part 2, fait indéniablement partie de la seconde catégorie. Un feel good track ? Oui, mais pas à la sauce édulcorée ou algorithmique. Ici, c’est le groove qui soigne, la voix qui réconforte, et les clins d’œil culturels qui connectent Londres, Lagos et les Caraïbes sur la même fréquence. L’instrumentale est une fête contenue : percussions afrobeats bondissantes, basse ronde et syncopée, touches de soca parsemées dans les couplets, le tout baigné d’une énergie solaire. Mais Christopha ne se contente pas d’épouser le rythme : il y injecte une intention. Son flow, limpide et sincère, trace un fil rouge à travers les orages émotionnels. Il ne promet pas des miracles, juste d’être là, de transformer la tristesse en chaleur, la lourdeur du quotidien en danse discrète. La seconde partie du morceau s’ouvre sur des inflexions caribéennes plus marquées, comme si le beat avait pris l’avion pour Port of Spain. Christopha y déroule un hommage implicite à ses racines, sans jamais quitter le terrain du rap, qu’il module à sa manière – humble, affirmée, profondément humaine. Make You Happy est peut-être l’un des titres les plus accessibles de son projet, mais c’est aussi l’un des plus aboutis dans son hybridité. À l’heure où le rap UK flirte de plus en plus avec l’afro-fusion, Christopha prouve qu’on peut le faire sans perdre sa plume ni son authenticité. La route est encore longue d’ici la 26e sortie, mais si chaque étape est aussi chaleureusement taillée que celle-ci, alors le voyage vaudra chaque foulée. Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 8, 2025Il y a des morceaux qui ne demandent ni explication ni permission — juste un espace libre et des hanches prêtes à vriller. Avec “Baila Baila Baila”, la chanteuse colombienne Zury enflamme l’instant avec une proposition aussi simple que viscérale : danser pour exister, danser pour guérir, danser pour jouir. Sur un canevas tropical à la croisée du reggaetón, de l’afro-house et du dancehall, Zury injecte toute la vitalité de ses racines afro-colombiennes et sa rage joyeuse d’exister en rythme. La production claque comme un battement de cœur fiévreux, avec ses percussions vives, ses nappes estivales et une voix solaire qui refuse le statisme. Mais ne vous y trompez pas : “Baila Baila Baila” n’est pas qu’un tube pour TikTok ou un appel au bootyshake — c’est aussi un manifeste de corps libérés, de femmes en mouvement, d’identités qui refusent de se faire enfermer. Zury ne chante pas pour plaire, elle chante depuis un feu intérieur, celui qui anime les marges et les transformes en centre. À l’heure où les productions urbaines se noient souvent dans des recettes interchangeables, Zury injecte de la chaleur humaine et de la personnalité. Elle danse comme elle chante : avec détermination, précision et rage douce. C’est brut, c’est organique, c’est contagieux. “Baila Baila Baila” n’est pas seulement une promesse de fiesta. C’est un acte de présence radical. Et Zury, avec ce titre, affirme une voix qu’on n’a pas fini d’entendre résonner bien au-delà des clubs. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 8, 2025Dans “Moniou Yarr”, Zakira Insa transforme l’Afrobeats en prière dansante, en offrande sonore qui dépasse les simples contours du plaisir pour toucher quelque chose de plus sacré. La voix de Zakira n’est pas qu’un instrument : c’est un canal, une incantation, une lumière. Sur une production rythmée et lumineuse, qui emprunte aux codes de l’afro-fusion sans jamais s’y enfermer, la chanteuse sénégalaise mêle ferveur et groove dans une même pulsation. Le morceau ne se contente pas d’être agréable à l’oreille : il soulève, émeut, touche à quelque chose d’universel. Zakira, fidèle à son parcours de chanteuse religieuse, fait ici le pari rare d’une musique de foi qui reste profondément ancrée dans son époque. “Moniou Yarr” (littéralement “n’avons-nous pas peur” en wolof), est une interrogation spirituelle mise en musique, un appel au recentrage dans un monde déboussolé. Mais ne vous méprenez pas : il ne s’agit pas d’un chant austère. La rythmique est généreuse, presque festive. Les percussions légères et la mélodie enjouée invitent à la danse, même lorsque les paroles, elles, ramènent à la méditation. Cette tension entre corps et âme est précisément ce qui fait la force du morceau. C’est un chant qui remue autant qu’il apaise, un titre à écouter les yeux fermés — ou en mouvement, peu importe, tant que l’intention est pure. Avec “Moniou Yarr”, Zakira Insa réussit un tour de force rare : faire de la musique religieuse un territoire d’expérimentation artistique moderne et accessible, sans jamais en diluer la puissance ni la portée. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 8, 2025Il y a des morceaux qui s’écoutent comme une carte postale sonore, mais “Orlando” de Inno Combs est plus qu’un simple souvenir en musique : c’est une déclaration d’identité, une célébration hybride entre les racines du hip-hop américain et les élans solaires de l’afropop contemporaine. Né à Brooklyn, grandi sous le soleil de Floride, Inno Combs incarne une trajectoire à la fois rude et inspirante. Sur un beat dansant, ample, presque cinématographique, Orlando sonne comme un retour aux sources — un hommage à la ville qui l’a vu renaître après sa victoire contre le cancer. Un morceau au groove fédérateur, taillé pour les playlists globales, mais habité par un vécu qui dépasse la formule. À la croisée du flow incisif hérité du battle rap et d’un sens mélodique qui fleure bon l’Afrique de l’Ouest, Inno Combs injecte dans chaque mesure la mémoire de ses influences : Ludacris pour l’attitude, DMX pour la sincérité brute, et MJ pour l’instinct de showman. Ce n’est pas un patchwork, mais un creuset : Orlando fusionne, digère et propulse, le tout sans jamais trahir son ADN new-yorkais. Derrière la fête apparente, il y a surtout une urgence : celle d’un artiste qui ne prend plus rien pour acquis, qui rappe comme on respire après avoir manqué d’air. Et c’est ce feu intérieur qui fait vibrer le morceau, bien plus que son tempo entraînant ou ses sonorités afrobeats millimétrées. Inno Combs ne veut pas juste faire danser — il veut qu’on se souvienne. Avec Orlando, il y parvient. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 8, 2025Derrière ses lunettes teintées et sa nonchalance d’enfant du soleil, AY Lawson lâche une incantation dansante avec Hipz Don’t Lie, un morceau qui ne demande pas la permission pour prendre possession du corps. C’est une phrase-choc, un clin d’œil assumé à la pop culture globale, mais aussi une vérité musicale : il y a des rythmes qu’on ne peut pas nier, et des vérités que seuls les hanches savent dire. Dans la moiteur d’un club imaginaire où l’Amapiano rencontre l’Afrobeats sur un lit de percussions qui serpentent, AY Lawson propose une fusion irrésistible. La ligne de basse est souple et ondulante comme un souffle sur la peau, les log drums claquent avec cette sensualité sèche propre au genre sud-africain. Mais ici, l’amapiano se fait plus tendre, plus solaire. Il glisse dans un afro-pop romantique et mystérieux, une sorte de sérénade postmoderne envoyée en DM à minuit passé. Il n’y a rien d’ostentatoire dans la manière de Lawson de poser sa voix : juste assez de retenue pour attiser, juste assez de groove pour ne pas laisser l’auditeur tranquille. Il ne chante pas, il susurre dans l’oreille des basses, il fait mine de s’effacer, mais revient toujours dans le creux du beat. Son flow, presque paresseux, épouse les interstices du rythme pour mieux les tordre. Le morceau pourrait être une bande-son de virée nocturne à Lagos ou Accra, entre les phares, la sueur et les promesses floues de l’aube. Hipz Don’t Lie n’est pas qu’un titre : c’est un état, une pulsation, un pacte avec le mouvement. AY Lawson signe ici une proposition sensuelle et élégante, qui danse à la frontière entre l’organique et le digital, entre la séduction pure et la transe lente. Un slow brûlant déguisé en banger. Et les hanches, elles, ne mentent jamais. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 8, 2025Il y a des morceaux qui ne cherchent pas à révolutionner le monde — juste à toucher quelqu’un. Une personne. Un cœur. Une mémoire. Avec Need You, G whil s’inscrit dans cette tradition sensible et directe de l’afropop romantique, quelque part entre la caresse et l’aveu, entre la douceur d’un vocal autotuné et le balancement addictif d’un groove afro-fusion. Dès les premières secondes, Need You déroule son mood : une prod suave, où les percussions nappées de reverb dansent lentement autour d’un synthé discret, presque timide, comme un battement de cœur un peu trop fort dans un moment de silence. G whil y pose sa voix comme on chuchote au creux d’une oreille, jamais dans l’excès, toujours dans la sincérité. Son flow est fluide, posé, presque suspendu, comme s’il cherchait ses mots mais les trouvait juste à temps. La force du morceau réside dans cette tension entre vulnérabilité et sensualité. Il ne s’agit pas ici d’un ego trip ou d’une démonstration de force : Need You parle d’absence, de dépendance émotionnelle, de ce vertige qu’on ressent quand quelqu’un manque et qu’on n’a pas encore trouvé comment le dire sans perdre la face. Et pourtant, G whil ne s’effondre jamais : il groove dans le manque, il transforme la faille en invitation à danser. Dans la lignée d’un Joeboy ou d’un Omah Lay, Need You a ce pouvoir rare de parler à la fois aux corps et aux cœurs. C’est le genre de track qui passe en boucle dans une voiture à la tombée de la nuit, ou dans les écouteurs d’un mec qui n’ose pas texter son ex — mais qui, quelque part, espère encore. G whil livre ici une chanson de manque comme on en entend peu : pas plaintive, mais vibrante. Pas dans l’attente, mais dans l’espoir. Il n’a peut-être pas toutes les réponses, mais il a trouvé le bon tempo pour les poser. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 8, 2025Yiriba ne se contente pas de faire bouger les corps — il parle à l’âme. Dans ce morceau incandescent, David 6D puise au plus profond de ses racines maliennes pour offrir un track à la fois spirituel et furieusement dansant. À la croisée de l’amapiano, de l’afrobeat et des mélodies mandingues, Yiriba réunit le meilleur des mondes : les pulsations du Sud, les chants du cœur, la voix d’un peuple résilient. Né à San, au Mali, David 6D (de son vrai nom Daouda Denon) connaît la dureté du réel. Orphelin de père, nourri de colère rentrée et de rêves jamais éteints, il transforme aujourd’hui chaque beat en acte de foi. Avec Yiriba — littéralement “le grand arbre” en bambara — il rend hommage à la force intérieure, à la sagesse des anciens, et à ce souffle vital qui pousse à rester debout malgré les vents contraires. La production est taillée pour les pistes de danse mais conserve une élégance tribale : les lignes de basse amapiano glissent sous des percussions organiques, tandis que les harmonies vocales flirtent avec les tonalités ancestrales du griotisme mandingue. C’est une musique d’hier et de demain, une transe digitale portée par des siècles de transmission orale. David 6D ne propose pas simplement un son — il incarne une vision. Celle d’une jeunesse africaine consciente, créative, fière de ses origines mais ouverte au monde. Yiriba est un hymne à l’espoir, un appel vibrant à croire en soi, même quand le sol se dérobe. Plus qu’un single, Yiriba est une offrande. Un morceau qui soigne, qui exalte, qui rappelle que la tradition n’est pas une cage mais une base pour s’élever. David 6D, avec sa signature unique entre AMADING et AMAPENTA, s’impose comme une voix singulière de l’afrofusion moderne — enracinée, audacieuse, inimitable. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 8, 2025Ce n’est pas une chanson d’amour. C’est un bras de fer. Un jeu d’équilibre entre envie et distance, où les regards brûlent plus que les gestes. Avec “Monalisa”, Beniikay signe une proposition audacieuse, sinueuse, où la voix serpente autour d’un récit de désir contrarié : celui d’une femme mûre, affirmée, face à un homme plus jeune, tenté mais terrifié par ce qu’elle représente. Ce n’est pas une romance — c’est un duel. La prod, elle, joue les funambules. Un pied dans l’afrobeats, un autre dans l’amapiano, les hanches doucement guidées par des kicks moelleux et des percussions fines. Le beat claque sans brusquer, la ligne de basse s’étire comme une tension sexuelle non résolue. Beniikay s’amuse à ralentir le tempo quand le propos s’intensifie, à suspendre les mots quand l’émotion grimpe. Une maîtrise remarquable dans l’art de suggérer plus que de montrer. Sa voix, tantôt suave, tantôt presque accusatrice, incarne Monalisa avec une justesse troublante. Ce personnage de femme sûre d’elle, fatale sans être caricaturale, devient le miroir d’un désir féminin souvent invisibilisé dans les récits pop. Ici, elle parle, elle réclame, elle s’impose. Et face à elle, le silence du jeune homme devient une narration en creux, une fuite qui dit tout. Beniikay ne se contente pas d’empiler les styles — il les fusionne en un langage propre. On entend les pulsations dancehall dans les contretemps, l’élan afropop dans les refrains, l’élasticité amapiano dans l’espace laissé entre les notes. Tout respire, tout vibre, tout attend l’étincelle qui ne viendra peut-être jamais. “Monalisa” est un morceau de tension douce, une scène de théâtre en clair-obscur, un groove retenu qui dit bien plus que ce qu’il laisse entendre. Beniikay y explore les jeux de pouvoir, les frontières du désir, la frustration comme moteur narratif. Et dans ce flou émotionnel parfaitement calibré, il touche à quelque chose de rare : une sensualité qui pense, une musique qui résiste à ses propres tentations. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 8, 2025Pas besoin de lever le rideau, “Linda” entre comme une évidence. Dès les premières secondes, le tempo s’empare des reins, les percussions chaloupées effleurent la peau, et la voix de Faydon trace une ligne claire entre le désir et la douceur. Ce premier single, c’est une carte de visite qui s’écoute le corps penché vers l’avant, dans l’attente d’un refrain qui caresse et embrase à la fois. Avec “Linda”, Faydon n’imite personne. Il convoque l’afrobeat comme une base, un battement ancestral, et l’infuse d’R&B moelleux, de vapeurs dancehall et de touches trap bien dosées. La production vibre sans excès, laisse l’espace pour que les mots respirent. On n’est pas dans l’urgence de séduire, mais dans l’élégance d’un groove qui prend son temps — et qui finit par conquérir sans prévenir. Linda, dans cette chanson, n’est pas qu’un prénom. C’est une muse, une chimère, une métaphore de l’attraction magnétique. Faydon, avec sa voix souple et posée, ne clame pas l’amour, il l’insinue, il le distille. Le morceau se fait caresse dansante, promesse de fin d’après-midi dorée, ou bande-son d’un slow improvisé sur le bitume chaud. Ce qui frappe surtout, c’est la maîtrise. Rare chez un artiste aussi jeune sur la scène, cette capacité à créer une vibe immédiatement identifiable, à marier les traditions sonores africaines à une modernité urbaine fluide. Faydon ne copie pas les codes de Burna Boy ou Wizkid, il les digère, les recode, les réécrit depuis sa propre sensibilité. “Linda” est bien plus qu’un coup d’essai : c’est une invitation à entrer dans un univers où les émotions s’habillent de beats dansants, où la langue du cœur parle en syncopes et en hooks. Et si l’afro-fusion a aujourd’hui mille visages, celui de Faydon a déjà quelque chose de singulier : une intensité calme, un feu qui danse plutôt que de brûler. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 7, 2025Pas besoin de turbulences pour prendre de l’altitude : avec Runway, Caleb Cruise trace sa propre piste, bien au-delà des frontières formatées du R&B et de l’afrobeats. Porté par un groove soyeux et une production aérienne, ce nouveau morceau sonne comme une montée en puissance tranquille mais assurée — une séduction en douceur, sans forcer le trait, avec une élégance rare dans le paysage contemporain. Caleb Cruise n’est pas un nom de plus dans la nouvelle vague R&B afropop. Il est de ceux qui préfèrent murmurer plutôt que crier, planter des refrains dans l’oreille sans jamais avoir besoin de les répéter à outrance. Dans Runway, sa voix caresse plutôt qu’elle ne frappe, entre confidence nocturne et désir solaire. L’instru, elle, balance entre minimalisme rythmique façon Lagos au crépuscule et touches de synthé moelleuses dignes d’un coucher de soleil à Accra. Mais sous son apparente douceur, Runway cache une ambition claire : celle d’un artiste qui veut voler de ses propres ailes. Le titre, tout en subtilité, évoque une libération, un moment charnière où l’on décide enfin de prendre son envol — que ce soit dans l’amour, dans la vie ou dans sa carrière. On ne sait pas encore jusqu’où Caleb Cruise compte aller, mais ce morceau donne l’impression qu’il a trouvé le bon vent pour s’élever. En moins de trois minutes, Runway agit comme une promesse murmurée : celle d’un son hybride, mondialisé, intime et irrésistiblement fluide. À suivre de très près. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 7, 2025On connaît Giga Beat pour ses instrumentaux léchés et sa capacité à fusionner les styles caribéens avec une touche cosmopolite. Après avoir enflammé les charts avec “Así (Reggae Remix)”, le producteur dominicain revient deux mois plus tard avec Mi Favorita, une collaboration suave avec le chanteur porto-ricain Don Chino. Et cette fois, il ne s’agit pas de faire danser en boîte, mais de faire fondre les cœurs sous les palmiers. Mi Favorita est un reggaeton slow jam à l’élégance désarmante. Le rythme est chaloupé, précis, avec un beat sensuel qui refuse l’agitation, préférant l’intensité mesurée à l’exubérance. Giga Beat mise ici sur la retenue : une prod minimaliste mais texturée, où les basses rondes caressent les oreilles et les mélodies se déploient comme une brise chaude sur la peau. Pas de surproduction, juste ce qu’il faut d’écho et de chaleur. Face à cette toile musicale, Don Chino impose une voix posée, mature, pleine de nuances. Celui qu’on a vu avec Baby Bash ou Wyclef Jean livre ici un flow mélodique presque nostalgique, rappelant les grandes heures du reggaeton romantique, à mi-chemin entre R.K.M & Ken-Y et le Daddy Yankee de “Llamado de emergencia”. Il chante l’obsession douce, la tendresse assumée, cette façon de désigner l’autre comme “la favorite” — non pas parmi mille, mais la seule. Sans chercher le tube d’été artificiel, Giga Beat et Don Chino signent ici une pièce qui joue la carte du long terme. Mi Favorita est une chanson de fin de soirée, de trajets nocturnes et de regards échangés sans parler. Le genre de morceau qui ne crie pas pour se faire entendre, mais qui s’inscrit dans la mémoire par sa douceur entêtante. Un hit discret mais redoutable, pour ceux qui savent que l’intensité se joue parfois en demi-teinte. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 7, 2025Ce n’est pas un simple appel à danser. C’est un feu doux qui monte en puissance, une injonction à lâcher prise et à s’assumer pleinement. Kpata Kpata, nouveau single de la charismatique No5hade, rayonne par son évidence. Sur une rythmique afrobeat chaude et bondissante, l’artiste déploie toute la finesse de sa voix, à la fois souple et affirmée, pour nous plonger dans un groove euphorique à la croisée de la sensualité et de l’insoumission. Derrière la légèreté apparente d’un titre taillé pour les sets d’été, se cache un message simple mais essentiel : être une femme, pleinement, sans s’excuser. Ici, No5hade ne prêche pas, elle incarne. Elle chante pour celles qui veulent briller sans permission, danser sans justification, exister sans concession. Kpata Kpata, c’est l’art de bouger pour soi, pas pour plaire. Et dans cette dynamique, la voix de No5hade s’impose comme un manifeste dansé. Depuis Waitin Day, la chanteuse navigue avec aisance entre textures R&B et rythmes afro, affirmant une identité sonore aussi nuancée que percutante. Avec Kpata Kpata, elle s’aventure plus frontalement dans une énergie de fête et de puissance douce, démontrant qu’il est possible d’être à la fois fun, sensuelle et profondément politique. À l’heure où les tubes afro-pop pullulent, rares sont ceux qui parviennent à allier efficacité immédiate et profondeur symbolique. No5hade le fait avec grâce. Et si Kpata Kpata vous fait bouger, tant mieux. Mais surtout, il vous fera vous sentir libre. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 7, 2025Quand 1da Banton débarque avec un nouveau titre, c’est rarement anodin. Avec Woza, l’artiste nigérian connu pour son tube planétaire No Wahala, continue d’élargir les contours de son afro-fusion, mais cette fois-ci avec un accent plus club, plus frontal, presque hédoniste. “Woza”, qui signifie “viens” en zoulou, est un appel au corps et à la fête, une pulsation chaude et fédératrice prête à exploser dans les clubs de Lagos, de Londres, comme de Medellín. Dès les premières mesures, l’on sent que ce morceau est taillé pour l’instant présent. Le beat est limpide, dopé à des percussions africaines fines et à une basse moelleuse qui flirte avec les rythmes reggaeton. Une hybridation subtile mais assumée, qui montre une fois de plus la capacité de 1da Banton à mélanger les genres sans jamais perdre sa ligne mélodique ni sa langue maternelle musicale. Loin de chercher à “coller” aux tendances, il les intègre à sa sauce – avec tact et chaleur. Le flow est nonchalant, sûr de lui. Il n’a pas besoin d’en faire trop pour être séduisant. La voix de 1da Banton glisse, roule, entremêle douceur et tension comme dans un jeu de regard sur une piste de danse moite. Woza n’a rien de révolutionnaire, et c’est tant mieux : c’est une chanson qui se vit dans la peau, dans les jambes, dans la moiteur d’un moment partagé. Avec ce nouveau single, 1da Banton confirme qu’il est plus qu’un hitmaker : un artisan du groove moderne, capable d’allumer les feux d’un dancefloor mondialisé sans jamais trahir ses racines. Et l’afrofusion, quand elle est aussi organique et maîtrisée, devient une langue universelle. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 7, 2025Qui a dit que les tubes ne pouvaient pas renaître ? Avec cette version live de Tesco, NSG et The Compozers ne se contentent pas de revisiter un hit : ils le transfigurent. Ce qui était déjà un uppercut dans The Big 6 devient ici une démonstration de puissance scénique, de musicalité brute et de groove contagieux. Portée par la maestria instrumentale de The Compozers — dont le sens de l’arrangement live flirte avec la transcendance —, la track prend une tout autre dimension, organique, spontanée, presque mystique. Sous la direction visuelle de BIGGZ, le clip navigue entre énergie cinétique et élégance brute. Lumières stroboscopiques, mouvements de caméra effervescents et plans rapprochés sur les musiciens et les membres du crew rendent hommage à l’alchimie unique entre ces deux entités. NSG, toujours aussi charismatiques, fluides dans leurs flows, déploient ici toute l’étendue de leur ADN musical : une hybridation brillante entre rap UK, bashment, afrobeats et insouciance solaire. Ce live, c’est aussi la synthèse de deux trajectoires singulières. NSG, les insaisissables enfants d’Hackney, mi-Ghanéens, mi-Nigérians, qui n’ont jamais cessé de gravir les échelons sans trahir leur son. Et The Compozers, véritables architectes du live afro, capables de faire groover une cathédrale. Ensemble, ils prouvent que l’Afroswing n’est pas qu’un phénomène de studio : c’est une culture vivante, une performance, un acte de communion. Plus qu’un simple remake, cette version de Tesco est une déclaration d’intention. NSG ne se repose pas sur ses lauriers — ils s’élèvent, collaborent, innovent. Et à travers cette performance, ils envoient un message limpide : la scène afro-britannique est plus vibrante, ambitieuse et vivante que jamais. Pour découvrir plus de nouveautés RAP, HIP-HOP, TRAP et DRILL n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARAP ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 7, 2025Sous les nappes soyeuses d’un R&B contemporain façonné au scalpel, Echezona et JPRiZM livrent avec Truthfully un morceau à la fois confessional, sensuel et transculturel. Un titre qui glisse comme une confidence à minuit, quelque part entre Boston et Lagos, entre l’Afrobeat discret et l’émotivité digitale d’un R&B post-Drake. Mais ici, pas de pose. Pas de filtre. Juste une parole nue, vibrante, aussi tranchante que caressante. Porté par une production hybride aux reflets kaléidoscopiques — la patte de JPRiZM est reconnaissable entre mille — Truthfully avance avec la légèreté d’un souffle mais le poids d’un vécu. Les textures sont profondes, les synthés respirent, et chaque silence compte. C’est une science de l’équilibre : la voix d’Echezona, douce mais ferme, raconte sans pathos une vérité sentimentale, une incertitude qui parle à tous. Et l’on sent tout du parcours de l’artiste, fils d’immigrés nigérians devenu pont sonore entre deux mondes : l’Amérique urbaine et l’Afrique vibrante. Ce qui frappe dans Truthfully, c’est sa justesse émotionnelle. La chanson refuse les éclats, mais brille quand même. Elle ne crie pas, mais on l’entend. Comme une confidence qu’on n’aurait jamais osé dire tout haut. Echezona, plus que jamais, incarne cet artiste nomade émotionnel, capable de traverser les genres comme les continents, sans jamais perdre son axe : l’humain. L’intime. La nuance. Avec Truthfully, il ne s’agit pas simplement de groove ou de mélodie : il s’agit de reconnaissance. Se reconnaître. Dans une voix, dans un mot retenu, dans une vibration. Ce n’est pas un banger, c’est une brèche. Une douce faille. Et parfois, c’est exactement ce qu’on attend d’une chanson : qu’elle dise tout, sans jamais hurler. Pour découvrir plus de nouveautés SOUL, RNB, JAZZY, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVARNB ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 5, 2025Elle marche sans bruit, mais le sol tremble sous ses pas. Dans Omo Mandela, ErocBoy ne compose pas un simple morceau, il sculpte un hommage — vibrant, sensuel, respectueux — à une femme qui incarne la grâce tranquille et la force intérieure. Une femme à la hauteur d’un nom qui résonne comme un héritage universel : Mandela. Ici, l’afrofusion ne sert pas à séduire les algorithmes ou à flatter les tendances. Elle est matière noble, tissée de percussions envoûtantes, de guitares diaphanes et d’harmonies chaudes qui enveloppent l’auditeur comme un pagne protecteur. ErocBoy ne crie pas son admiration — il la chuchote avec un respect profond, presque cérémoniel, transformant sa voix en offrande. Ce n’est pas un titre de club, c’est une vénération rythmée, une célébration de la féminité dans sa version la plus noble : celle qui unit beauté, dignité, résilience. Elle est « fille de Mandela » non parce qu’elle le dit, mais parce qu’elle le vit — dans le silence, dans le regard, dans la façon de ne jamais plier, même dans l’ombre. On pense à Burna Boy pour le souffle, à Asa pour la profondeur, mais ErocBoy trace ici son propre sillon — entre ballade amoureuse et chant d’élévation. Omo Mandela touche, non pas par l’exubérance, mais par cette retenue sublime qui dit tout sans en faire trop. Dans un monde musical où tout est souvent trop fort, trop rapide, trop marketé, cette chanson est un instant suspendu. Une preuve que parfois, le plus puissant des cris est celui qui ressemble à une prière murmurée. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 5, 2025Il y a dans la voix de Fawaz Finesse un truc qui ne cherche pas à séduire. C’est plus sournois que ça. Ça chuchote à l’oreille des souvenirs qu’on croyait digérés. Mad Over You, son dernier single, n’est pas seulement une chanson sur l’amour non réciproque, c’est une régression maîtrisée dans cet état flou qu’on appelle le manque. Ce moment gênant où la lucidité hurle « oublie-la », pendant que le cœur se demande encore « qu’est-ce que j’ai foiré ? ». Sur une prod AfroR&B soyeuse mais nerveuse, avec des drums légèrement reggaetonisants et une ligne mélodique à fleur de peau, Fawaz étale sa vulnérabilité sans jamais verser dans la plainte. Il y a du chic dans sa peine, de l’élégance dans son chaos. C’est une chanson de rupture sans rage, mais avec ce spleen chaleureux propre aux prémices de l’été, quand les corps se cherchent et que les cœurs, eux, n’ont pas tout à fait fini de saigner. Originaire du Sud-Est de Londres, d’ascendance nigériane, Fawaz Finesse injecte dans chaque note son héritage double : les textures moites de l’Afrobeats, les fantasmes nocturnes du R&B, et un storytelling qui évoque autant la tension lascive de PARTYNEXTDOOR que la pop mélancolique de Rema ou Gabzy. On pense aussi à un The Weeknd version Lagos, qui aurait troqué les néons toxiques pour les reflets ambrés d’une lumière de 17h. Mais Fawaz ne copie pas. Il adapte, il module, il digère et réinvente. Mad Over You est un single-passerelle : entre mélancolie et groove, entre une histoire finie et une qui reste à écrire. Il ne cherche pas à choquer, juste à toucher — et il le fait avec une précision désarmante. Le genre de morceau qui finira en fond sonore d’un été qu’on n’oubliera pas. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 5, 2025C’est une histoire d’euphorie qui colle au palpitant et de désillusion qui gifle sans prévenir. Avec YIPPEE YAY YO, ThatGuyDrew transforme le chaos amoureux en rituel dansant. Pas une ballade, pas un banger non plus : un entre-deux incandescent, où les percussions afro-fusion vibrent comme un cœur encore chaud malgré les fissures. Dès les premières secondes, le morceau enveloppe. La production est soyeuse mais nerveuse, entre pulsations amapiano et lignes vocales douces-amères. Drew ne chante pas l’amour parfait : il raconte cette oscillation constante entre le vertige et la chute, l’envie d’y croire encore et le besoin de s’éloigner pour survivre à soi-même. Sa voix glisse, se brise, se relève, comme un corps qui danse malgré le chagrin. Mais YIPPEE YAY YO ne s’écoute pas les bras croisés. C’est un de ces morceaux où le rythme prend le dessus sur la mélancolie, où la lumière flirte avec les ombres. Drew fait ici ce que font les plus grands artistes de l’afrobeats nouvelle génération : il narre des blessures universelles avec des textures festives. Comme une larme sur une piste de danse. Il y a du Joeboy, du Fireboy, peut-être même un peu de Burna dans son aisance à faire coexister l’intime et le solaire. Mais ThatGuyDrew ne copie personne — il s’impose avec une sincérité brute et un sens de la mélodie qui capte l’instant et refuse de le lâcher. YIPPEE YAY YO est de ces titres qui restent, qui tournent longtemps dans les écouteurs comme un mantra de consolation, un hymne discret pour ceux qui veulent encore vibrer malgré les échecs. Une déclaration d’amour… au fait d’aimer, même quand ça fait mal. Tu veux danser pour oublier ? C’est le son qu’il te faut. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 5, 2025Sinner n’est pas une chanson. C’est un appel. Un cri dans la nuit, une prière posée sur des percussions afro-urbaines, un exutoire où chaque mot pèse comme un pardon arraché au silence. Succido, de son vrai nom Success Chinagorom Samuel — le blaze déjà prophétique — livre ici un témoignage brut, un psaume de survie porté par l’écho des fautes et la lumière d’une rédemption retrouvée. Le morceau s’ouvre comme une confession — pas celle d’un homme brisé, mais d’un homme debout, façonné par la douleur et forgé dans la grâce. Sur une prod’ afro-fusion aux reflets gospel, Succido tisse un récit où les ténèbres ont un nom, une texture, une histoire. Le beat, à la fois souple et viscéral, tangue entre l’afrobeats solaire et une vibe hip-hop grave, presque méditative, comme si la rue devenait église et le micro une chaire. Sa voix, parfois murmurée, parfois hurlée, creuse la chair du morceau comme une plaie qui cicatrise en direct. Ce n’est pas du rap, ce n’est pas du chant, c’est un entre-deux mystique où les genres s’effacent pour laisser place à un seul message : la foi ne sauve pas de tout, mais elle sauve de soi. Il y a du Kendrick dans la narration, du Burna dans la texture, mais surtout il y a Succido — artiste visionnaire, poète de l’intérieur, capable de transformer ses péchés en flammes et d’en faire un feu de camp pour les autres damnés. “Sinner” n’est pas une complainte. C’est un manifeste lumineux. Une preuve que les cicatrices chantent, et que le ciel peut commencer au milieu du bitume. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
mai 5, 2025Il y a des morceaux qui sentent la sueur, d’autres la fumée, et certains l’or. Diamonds Dancing de Ben Anansi est de ceux qui transpirent l’éclat, qui capturent le vertige d’un vendredi soir où tout peut arriver — où tout doit arriver. Ici, l’afrobeats flirte avec l’amapiano dans une collision savamment orchestrée par le producteur T.U.C, dans un tourbillon de kicks qui roulent comme des perles au sol, de basses liquides et d’éclats synthétiques qui brillent plus que les pierres précieuses du refrain. C’est le son d’un homme habillé comme une déclaration — en diamants, bien sûr — traversant la nuit comme on entre dans un clip de Burna ou de WizKid, mais avec cette touche d’ironie et de dérision qui fait toute la différence. “Foreign girls looking like salad” : Anansi ne raconte pas seulement une soirée, il met en scène un opéra hédoniste où les corps dansent autant que les egos. Chaque ligne est une passe en boîte, chaque beat une boule disco qui rebondit entre Lagos, Pretoria et Londres. Mais Diamonds Dancing n’est pas juste une chanson à danser. C’est une posture, une esthétique, un hommage à la célébration pure dans un monde où le chaos est permanent. Ben Anansi ne cherche pas la vérité, il cherche la lumière dans les coins sombres, là où les flashs de stroboscope sculptent des statues éphémères. Il incarne cette génération d’artistes nigérians post-genre, qui mélangent reggae, hip-hop, R&B, highlife et amapiano comme on blenderait un cocktail tropical au fond d’un club sans nom. C’est liquide, sucré, dangereux — et impossible à arrêter. On pourrait dire que ce titre est une simple ode au drip et à la night, mais ce serait passer à côté de son essence : Diamonds Dancing est un manifeste de joie comme stratégie de survie, une résistance en talons brillants et lunettes noires. À l’heure où l’afrobeats devient monde, Anansi montre qu’il reste un art de l’instant, une musique pour ceux qui refusent de s’éteindre. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 24, 2025La chaleur a quelque chose d’irrationnel, d’un peu magique aussi. C’est elle qui te fait soudainement écrire ce texto à minuit, celui qui réchauffe une histoire qu’on croyait refroidie pour toujours. C’est exactement cet état d’esprit que Greezy capture à merveille sur « Come Back to Me », avec l’aide précieuse du rappeur Kayos KF et des vibes ultra-solaires de DJ Keishawn. Les Montréalais savent parfaitement qu’un été réussi tient souvent à une seule chanson. Ici, elle tombe du ciel comme une évidence, une prière murmurée à l’oreille sur des rythmiques afro-caribbéennes chargées d’électricité statique. Greezy y pose ses mots avec une simplicité désarmante : dès les premières secondes, on l’imagine écrire ces phrases en équilibre sur une émotion vive, spontanée, irréfléchie mais jamais maladroite. Le couplet de Kayos KF, tout en fluidité nonchalante, arrive comme une vague au moment idéal, faisant monter encore un peu plus la température avant que DJ Keishawn vienne injecter une dose supplémentaire d’énergie sensuelle. La magie opère grâce à cet équilibre subtil : les trois artistes ne se marchent jamais dessus, ils s’entrelacent avec finesse, presque en secret, comme des amoureux retrouvant leur rythme après une longue séparation. Greezy raconte avoir écrit ce morceau d’un trait, comme poussé par une pulsion irrépressible dès qu’il a entendu l’instrumental. Et on le croit volontiers : « Come Back to Me » est un cri discret du cœur, un morceau intime qui se partage pourtant largement. Un hymne aux retrouvailles, à la loyauté, à ces amours d’été qu’on espère prolonger bien après septembre. Alors que Montréal s’apprête à suffoquer sous la chaleur estivale, ce titre pourrait bien devenir ton refuge, ton mantra, ton excuse parfaite pour renvoyer ce fameux texto. Après tout, si l’amour doit revenir, autant qu’il revienne avec une chanson aussi puissante que celle-ci. 4.5 Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 22, 2025Elle ne demande pas, elle incante. Dans Love Me Softly, Korra Obidi murmure une supplique tendue comme un fil de soie : aime-moi, mais fais-le doucement. C’est une invitation à la tendresse dans un monde trop brut. Une chanson qui danse avec les nerfs à fleur de peau. Originaire du Delta State, princesse d’Oshimili Nord, élevée dans la rigueur d’un foyer conservateur, elle s’est forgée une liberté artistique à la force du corps. D’abord l’église. Puis la scène. Puis le monde. Aujourd’hui installée aux États-Unis, Korra Obidi incarne cette nouvelle génération d’artistes afro diasporiques, insaisissables, totales, capables de chanter, danser, rayonner, déranger. Love Me Softly est un bijou d’afro-fusion, où les percussions caressent plus qu’elles ne frappent, où la ligne de basse se love sous les hanches et où sa voix se pose comme un souffle sur la nuque. Entre ballade amoureuse et manifeste sensuel, le morceau joue de la vulnérabilité comme d’une arme douce. Korra n’attend pas d’être choisie. Elle choisit d’être aimée à sa façon. Sous la surface rythmée, se cache une puissance maîtrisée : celle d’une femme qui connaît la force de sa voix, de son corps, de sa présence. Et qui transforme chaque note en rituel de réappropriation. Love Me Softly n’est pas une simple chanson. C’est une demande en poésie physique. Un sortilège qu’on rejoue en boucle, parce qu’on rêve tous, parfois, d’être aimés… avec douceur. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 22, 2025Pluie chaude sur l’asphalte. Lumière orange sur les palmiers d’une nuit électrique. Amazing Rain, nouveau single promo de V8BAKARI, tombe comme une révélation dans un paysage sonore en mutation. Ce n’est pas une chanson, c’est une invocation. Une montée rythmique qui donne le vertige et lave les doutes. Une pluie d’espoir, mais avec du groove. Sur un beat solaire et souple, le chanteur angolais façonne une vibe hybride, entre rhumbas congolaises, afrobeats modernes et éclats de reggaeton doux, dans la continuité du projet plus vaste qu’il annonce avec son prochain EP THE V8XEPERIMENT. Il n’expérimente pas pour le plaisir de l’étiquette : il assemble, il sculpte, il connecte les racines au futur. Sa voix glisse sur la prod avec une aisance contagieuse, comme une promesse qu’on chuchote à l’univers : je suis prêt, entends-moi. Il ne fait pas que chanter, il se positionne. V8BAKARI ne demande pas la pluie, il la provoque. Depuis ses débuts en Afrique australe jusqu’à ses performances saluées dans les émissions de télé-réalité musicale, l’artiste indépendant trace sa trajectoire avec détermination, incarnant une nouvelle génération d’artistes panafricains qui refusent de choisir entre identité et innovation. Amazing Rain n’est que le début. L’annonce d’un ciel qui s’ouvre. Et chaque goutte semble dire : ce monde-là, on est venu le bénir. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 22, 2025Dans un monde où le sacré et le profane se croisent à chaque battement, Church of Men livre avec Abba Father une prière dansante, un chant de gratitude porté par la ferveur d’un groove afropop. Le morceau s’impose comme une offrande lumineuse, à la fois ancrée dans la foi et ouverte aux rythmes actuels, fusionnant gospel contemporain, world music et afro-fusion avec une fluidité déconcertante. Les voix de Best Ehis et Ray Kefe montent comme un encens dans l’air chaud, habitées, vibrantes, épaulées par la rythmique de Segz Sticks, qui pulse comme un cœur en adoration. Pas de démonstration. Juste une intensité sincère, une communion entre la voix et le rythme, entre le ciel et la terre. Abba Father n’est pas un sermon, c’est un élan du cœur. Fondé en 2013 dans une église, le groupe nigérian a d’abord fait ses armes sur des terrains plus pop, flirtant avec la dance, le ragga et le rock. Mais c’est dans cette dimension spirituelle qu’il trouve une forme de clarté absolue. Leur foi devient mélodie, et leur louange se transforme en expérience sonore globale. Abba Father n’appartient pas qu’aux croyants. Ce morceau touche par sa vérité, sa chaleur, sa force. C’est une déclaration d’amour au divin, mais aussi à la musique comme langage universel. Une élévation en douceur. Une lumière dans la brume. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 22, 2025Dancehall, Afrobeats, Afro-pop, Afro-fusion – la palette musicale de Boy Nephron est aussi large que son parcours est touchant. Musicien depuis l’enfance, il n’a jamais vraiment choisi la musique : elle a toujours été là, en lui. Petit, il transformait casseroles et boîtes de lait en batterie artisanale, inventant déjà ses premiers rythmes. Très tôt, il s’initie au clavier et commence à jouer dans l’église de son quartier, se forgeant une oreille et une sensibilité musicale uniques. Mais la vie lui trace une autre route. On l’encourage à se concentrer sur ses études, et il le fait avec sérieux. Aujourd’hui, il est aussi infirmier diplômé. Pourtant, même au cœur de ses années de formation, l’appel de la musique ne s’est jamais estompé. Il brûlait en lui comme une évidence. Le jour où il chante pour la première fois à l’église, la surprise est totale : on ne l’avait connu que comme instrumentiste. Son interprétation bouleverse, touche, émeut. Et à partir de là, l’histoire s’accélère. Ses morceaux, à la fois accessibles et profonds, commencent à toucher un public de plus en plus large. Avec “Missing You”, Boy Nephron nous livre une facette intime de son univers. Une mélodie nostalgique, portée par les influences entremêlées du dancehall et de l’afrobeats, qui parle d’absence, de souvenir et d’amour en creux. C’est une ballade urbaine, douce et puissante, façonnée par un homme qui soigne les corps le jour et les cœurs la nuit. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 22, 2025Dans un monde musical parfois trop lisse, certaines artistes préfèrent allumer l’incendie plutôt que d’alimenter la clim. C’est le cas de Miss ANJ, météore sur orbite entre Rotterdam et le Royaume-Uni, qui rebranche son hit Light up the Place sur l’énergie irrésistible de l’amapiano. Et ce remix, loin d’être un simple relookage à la mode, devient un manifeste dansé pour toutes celles et ceux qui brûlent encore de l’intérieur. Exit la version soca-dancehall originelle — pourtant déjà calibrée pour les block parties moites et les afters enfiévrés. Ici, la voix de Miss ANJ glisse, serpente, chavire sur des nappes plus profondes, pulsées par les log-drums souterrains typiques de l’amapiano. Le groove n’est pas juste dansant : il est viscéral. Ça tape au niveau du bassin, ça enveloppe les épaules, et ça finit par te prendre au cœur. On n’est plus dans une simple réinvention : c’est une mue. Ce remix réussit là où beaucoup échouent : il ne se contente pas d’ajouter des couches rythmiques exotiques pour faire “global sound”. Il opère une véritable fusion, un dialogue organique entre deux cultures de la fête — celle des Caraïbes, solaire et bondissante, et celle des ghettos sud-africains, plus introspective, presque chamanique. Miss ANJ démontre ici qu’elle n’est pas qu’une voix — c’est un mouvement. Une tension créative constante entre feu et air, sensualité et spiritualité, soca et soul. Cette version de Light up the Place ne fait pas que briller : elle réchauffe, elle danse, elle soigne. Et surtout, elle annonce une artiste dont le feu est loin de s’éteindre. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 22, 2025Parfois, la musique ne cherche pas à bouleverser. Elle caresse, elle accompagne, elle évoque des odeurs, des textures, des souvenirs d’ombre chaude et de rires légers. “Small Chops” de Retji, produit par le subtil et affûté KD Pelz, est de cette trempe-là. Ce n’est pas une révolution sonore, mais un moment suspendu, une bulle de bien-être afro-fusionné qui a tout pour s’imposer comme un classique de l’été — sans même forcer. Le morceau, construit sur une production en clair-obscur, mélange les percussions chatoyantes aux touches de guitare acoustique presque baléariques. On sent tout de suite que KD Pelz sait où poser ses silences, ses frottements rythmiques, ses ruptures calmes. C’est du travail de précision, minimaliste sans être froid. Un groove qui parle autant aux corps qu’aux souvenirs. Retji, lui, est en terrain conquis. Sa voix glisse, légère, presque détachée, mais toujours juste. Il ne surjoue pas le lover, il observe, il invite. Il fait partie du décor — ce rooftop lagosien où les verres tintent doucement, où les conversations passent du flirt au débat politique en trois phrases. “Small Chops” n’est pas seulement un clin d’œil aux amuse-bouches typiques des fêtes nigérianes, c’est une métaphore réussie du morceau lui-même : une petite portion, facile à savourer, mais pleine de goût. C’est un titre qui se faufile dans les playlists sans jamais lasser. Un fond sonore parfait pour un coucher de soleil ou une virée en voiture fenêtre ouverte. Une offrande musicale généreuse, sans prétention, qui confirme que la fusion afrobeats continue de s’inventer en finesse. À suivre de très près. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 16, 2025Parfois, un morceau n’a pas besoin de tout dire pour être limpide. Il suffit d’un beat, d’une ligne de basse qui claque, d’un groove qui ne lâche pas l’oreille. « Coded Tings » du duo Diallo Brutherz est de cette trempe-là. Un morceau qui se danse autant qu’il s’écoute, et qui envoie des signaux — codés, oui, mais universels — dans les veines d’un afrobeats mâtiné de world pop et d’une attitude presque pan-africaine. Nés entre les latitudes de la diaspora et les racines d’un continent toujours vibrant, les Diallo Brutherz avancent masqués, mais jamais muets. Dans « Coded Tings », il est question de vibes cryptées, d’histoires à demi-murmurées, de gestes qu’il faut savoir lire entre les lignes d’un refrain entêtant. Les voix se répondent, alternant douceur séductrice et flow syncopé, pendant que la production glisse entre percussions afro et nappes électroniques discrètes, mais jamais absentes. Le track est court, direct, calibré pour les sets en club mais aussi les après-midis moites où la chaleur fait frissonner. Il y a une forme de sensualité nonchalante dans cette manière de ne pas forcer le trait, de suggérer plus que d’imposer. Et derrière le côté solaire du morceau, on devine une narration plus subtile : une déclaration d’indépendance artistique, un clin d’œil à la street culture locale, un hommage à ceux qui savent déchiffrer le langage du bitume, du studio ou du dancefloor. Avec « Coded Tings », les Diallo Brutherz ne cherchent pas à exploser les charts — ils tracent leur route, à contre-courant, en injectant du sens dans le son. Un signal capté haut et fort. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 16, 2025C’est une chanson qui ne commence jamais vraiment et qui ne finit pas non plus. Une respiration. Un frisson qui se glisse entre les murs, au moment où la ville dort mais où les esprits, eux, restent éveillés. Avec On The Low, TundeMusik. ne compose pas un tube à danser, mais une vibration à ressentir. Ce morceau est une pièce à vivre — à mi-voix, à mi-corps — où la tension se lit dans les creux plus que dans les pics. Tout ici est dans le détail : les silences qui pèsent plus lourd que des mots, les nappes qui s’étirent comme une caresse qu’on n’ose pas terminer, la rythmique subtile, presque timide, comme si elle avait peur de trop déranger. On dirait que le morceau a été écrit dans une chambre encore tiède d’un moment partagé, juste avant de refermer la porte sans un bruit. Il ne s’agit pas de séduction frontale, mais d’un art plus délicat : celui du non-dit. TundeMusik. joue de la tension comme d’autres jouent de la lumière, en laissant l’ombre faire le reste. C’est à ça qu’on reconnaît les artistes qui préfèrent la sensation à l’esbroufe. On The Low n’a pas besoin de crier pour se faire entendre — il suffit d’écouter entre les battements. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 16, 2025Imaginez une chanson d’amour assez dangereuse pour qu’on appelle les flics. Voilà le genre d’image que Kizz Daniel, Angélique Kidjo et Johnny Drille convoquent dans Police, premier extrait aussi culotté qu’irrésistible de l’album à venir Uncle K. Une déclaration sentimentale sur fond de groove afrobeats mâtiné de soul, d’humour et de séduction, où les battements du cœur se confondent avec ceux de la basse. Et comme si cela ne suffisait pas, une citation d’Agolo vient pimenter le refrain, ramenant à la surface l’héritage sonore d’une Afrique audacieuse, indémodable, vivante. Porté par une production léchée (MOG Beatz, Blaise Beatz, Johnny Drille), Police est bien plus qu’une collaboration de prestige. C’est une conversation entre générations, entre esthétiques, entre continents. Kizz Daniel garde son phrasé nonchalant et ultra-efficace, Johnny Drille adoucit les contours avec ses harmonies moelleuses, tandis qu’Angélique Kidjo, souveraine absolue, injecte la dose de magie ancestrale qu’il fallait pour transformer une bonne chanson en classique immédiat. Le morceau s’écoute comme une fête privée où les invités d’honneur s’échangent des promesses entre les lignes : amour, pouvoir, perte de contrôle. Mais Police ne s’abandonne jamais à la facilité. Sous sa légèreté dansante, il évoque les rapports de force dans le couple, la tension entre désir et reddition. Comme un jeu où celui qui aime le plus est aussi celui qui risque l’arrestation. Avec ce single, Kizz Daniel prouve qu’il ne célèbre pas seulement ses dix ans de carrière – il les dépasse. Il joue avec ses propres codes, se réinvente, et fait entrer l’afropop dans une nouvelle ère. Une ère où les icônes se parlent, se tendent la main, se répondent, et où Police devient le point de jonction entre Lagos, Cotonou et le monde. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 16, 2025Il y a des morceaux qui ne s’écoutent pas, mais qui se vivent. Maradona, le nouveau single du phénomène franco-angolais Agatchu, fait partie de ceux-là. Il débute comme un murmure au creux de l’oreille et finit comme une gifle douce mais inoubliable. Loin de toute tentative de banger formaté, Agatchu livre ici un titre hybride et viscéral, une ballade afrobeats hantée par le vertige des émotions contradictoires. C’est un slow-burner de velours et de feu. Un groove hypnotique, signé AZNVR (déjà aux côtés de MHD ou Focalistic), installe une tension moelleuse, presque charnelle. Par-dessus, la voix d’Agatchu, fluide et mélodieuse, glisse entre le français, l’anglais et le yoruba comme s’il récitait une prière amoureuse à trois visages. Ce n’est pas juste une chanson sur l’amour – c’est une chanson sur l’amour quand il brûle, quand il écrase l’ego, quand il exige qu’on se mette à nu. Agatchu chante l’amour comme on boxe : feintes, esquives, fulgurances. L’équilibre instable entre deux caractères dominants, deux êtres qui s’aiment un peu trop fort. Maradona n’est pas nommé pour rien : ce morceau danse, dribble et finit par faire chavirer, dans un crescendo émotionnel maîtrisé, précis, bouleversant. Ce qui frappe ici, c’est l’aisance avec laquelle Agatchu fait dialoguer les continents : la fragilité d’un R&B à la Bryson Tiller fusionne avec la structure organique des rythmes afropop. C’est cosmopolite, mais profondément intime. Un titre qui confirme qu’Agatchu n’est pas seulement un producteur de l’ombre ou un featuring killer — il est en train de bâtir un univers à part entière, entre Lagos, Luanda et les toits de Paris. En prélude à son deuxième EP prévu pour le printemps, Maradona agit comme une promesse tenue. Celle d’un artiste qui a décidé de ne plus se cacher derrière les productions des autres, et de faire de sa propre voix — plurielle, sensible, magnétique — l’instrument principal de sa révolution musicale. Un morceau à écouter fort, la nuit, quand tout vacille. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 16, 2025Oubliez les playlists Spotify de trajets en voiture et les lo-fi chill beats à écouter en croquant des glaçons. DJ Kurtiss et Stainless signent avec Highway un morceau qui a de l’asphalte dans les veines et du feu dans les suspensions. Le titre déboule comme une décapotable surchauffée sous un soleil de plomb, vitres baissées, enceintes à fond, odeur de gomme brûlée et parfum de liberté. Dès les premières mesures, Highway impose son tempo sans clignotant : percussions afrobeats millimétrées, nappes dancehall moelleuses et basses qui collent au siège. Stainless délivre un flow mi-chanté, mi-susurré, totalement addictif, pendant que DJ Kurtiss déroule une production taillée pour les longues lignes droites nocturnes, celles où l’on danse autant qu’on rêve. Le morceau est court, incisif, mais gorgé de détails — une respiration vocale, un break inattendu, une montée rythmique qui explose sans prévenir. C’est finement exécuté, jamais boursouflé. Ce n’est pas qu’un tube club, c’est un hit à emporter. Highway ne cherche pas à impressionner, il se vit. C’est le genre de morceau qui rend la circulation supportable, qui transforme une course en Uber en début de soirée mythique, qui fait qu’on reste garé quelques minutes de plus sur le parking juste pour écouter la fin. Un anthem pour ceux qui préfèrent rouler que rester en place. Une direction à prendre quand t’as besoin d’air. Un son qui ne demande qu’une chose : que tu mettes le contact. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 16, 2025Il y a des artistes dont le parcours raconte déjà une chanson. Boy Nephron, c’est ce gosse qui, au lieu de casser des jouets, tapait sur des casseroles en plastique pour entendre son propre groove. C’est ce gamin qui, alors que d’autres rêvaient de bicyclettes, se construisait une batterie avec des boîtes de lait vides. Aujourd’hui, il débarque avec Come Over, un morceau dancehall teinté d’afrofusion, doux comme une promesse murmurée, solaire comme un dimanche à Lagos, et sincère comme un appel au cœur. Le morceau Come Over s’inscrit dans cette tradition des titres à la croisée du romantisme et du groove, ceux qui donnent envie de danser lentement tout en pensant à quelqu’un, quelque part. Il y a dans cette production une chaleur subtile, presque familière, portée par une voix qu’on sent forgée à l’église, mais habitée par les désirs du monde. On y entend des influences dancehall sans ostentation, un beat afrobeats précis, jamais tapageur, et cette sensualité mesurée qui fait mouche sans crier gare. Mais ce qui rend Boy Nephron si singulier, c’est son histoire parallèle de soignant et de chanteur, entre blouse blanche et scènes ouvertes. Infirmier diplômé, musicien autodidacte, il incarne cette génération qui refuse de choisir entre la sécurité d’un métier et l’appel viscéral de l’art. C’est sans doute ce qui rend ses chansons aussi touchantes : elles viennent d’un homme entier, qui a vécu, attendu, persévéré. Avec Come Over, Boy Nephron ne cherche pas le tube à tout prix, il livre un titre intime et universel, une invitation à venir le rejoindre dans sa musique, là où les cœurs battent au même tempo que les percussions improvisées de son enfance. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…
avril 16, 2025Parmi les étoiles montantes du panthéon afrobeats, L.A.X vient de graver son nom en lettres dorées dans le marbre d’un genre qu’il continue de redessiner à coups de Zaza Vibes. Avec « MVP », quatrième extrait de son tout nouvel album Nobody Like Zaza, sorti le 10 avril, l’artiste nigérian livre une pièce charismatique et irrésistible, un banger aussi dansant qu’émotionnellement fluide. MVP déborde de cette confiance contagieuse propre à L.A.X : la production amapiano affûtée, co-signée avec Seyi Vibez, insuffle un groove narcotique sur lequel sa voix glisse comme du satin imbibé de soleil. Ici, le storytelling ne s’embarrasse pas de pudeurs : c’est un morceau de célébration, d’auto-couronnement et de flirt hédoniste avec le succès. Un titre de main character, comme on dit sur TikTok — sauf qu’ici, pas de filtre ni de tricherie. Juste la vérité d’un artiste à son sommet. Mais au-delà du single, Nobody Like Zaza s’annonce comme une mappemonde sonore, mêlant amapiano, afrobeats, house et sensualité pop, enchaînant les featurings brillants (Fireboy DML, Joeboy, Niniola, Taves, Ayo Maff…) comme autant de constellations dans l’univers très personnel de L.A.X. Après Sempe et Go Low (plus de 550 millions de streams cumulés), l’enfant de Lagos continue d’imposer une signature hybride, à mi-chemin entre le dancefloor de Johannesburg et les rooftops enfiévrés de Paris Fashion Week. En 2023, L.A.X n’a pas seulement tourné dans 25 villes d’Europe, il a défilé à Paris, enchaîné les collaborations internationales (Konshens, Ayra Starr, Black Sherif) et offert avec No Bad Vibes un disque unanimement salué par UPROXX, Vogue, GRM Daily ou CNN. Avec MVP, il confirme : le trône est peut-être déjà à lui. Pour découvrir plus de nouveautés AFRO, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAFRO ci-dessous : J’aime ça :J’aime chargement… [...] Lire la suite…