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août 20, 2023À seulement 19 ans, Antonina Maj est une artiste qui pousse sa créativité à une réflexion conceptuelle mature et authentique. D’origine polonaise, elle s’inspire de son pays natal et de son architecture brutale et géométrique pour nous dévoiler un art contemporain autour du champ sémantique de l’espace vide, clos et silencieux.
Nul doute, Antonina Maj va vous faire gamberger en découvrant son parcours et sa réflexion singulière à découvrir, juste là, ci-dessous :
1 ) Qui es tu ?
Je m’appelle Antonina Maj, j’ai 19 ans. Je suis créatrice de mon propre univers onirique où j’invite le spectateur à plonger dedans, à se soumettre à ce qui l’y attend et à s’y perdre pour oublier le monde extérieur. Cet univers est inspiré partiellement de mon pays natal, la Pologne et de son architecture brutale et géométrique
2 ) Quel est ton parcours ?
À l’âge de 17 ans, après avoir écrit mon Bac en Pologne, j’ai décidé de réaliser mes rêves et de venir pour faire mes études à Paris. J’ai postulé aux Beaux-Arts de Paris, malheureusement la première tentative n’a pas abouti, alors je me suis retrouvée à La Sorbonne Nouvelle Paris 3 en Études théâtrales. Après un an de Licence, j’ai décidé de ne pas abandonner mes rêves et de réessayer les Beaux-Arts, où j’ai été prise pour la classe préparatoire. J’y ai passé une année exceptionnelle après laquelle finalement mes rêves sont devenus réalité. J’ai été acceptée en première année aux Beaux-Arts de Paris, où je fais mes études en ce moment.
3 ) Que peux-tu nous dire sur ton art en quelques mots ?
Je construis une production autour du champ sémantique de l’espace vide, clos, silencieux. Ces espaces sont ponctués par des motifs qui évoquent le passage, comme les escaliers, les portes ou les fenêtres. Je cherche à déplacer, voire à perdre le regard du spectateur dans un imaginaire angoissant, surprenant et dérangeant. Ces effets sont produits par des jeux de présence/absence, par la réflexion sur les propriétés des couleurs, par la déstructuration/ restructuration d’échelle et la mise en abîme d’espaces. Grâce aux aplats, je souhaite emmener le spectateur dans des espaces ”propres”, intimes. ”La propreté de l’univers domestique est la qualité d’un monde protégé de la violence extérieure. C’est le lustre de l’intime”, comme l’a dit Jeff Wall.
4 ) Quels sont tes inspirations ?
Inspirée par Tadeusz Kantor, je poursuis des recherches sur la mémoire et le passé. Je m’intéresse également à son approche du corps, qui est un corps vide, corps en tant que marionnette. Je travaille avec des matériaux linéaires et minimalistes comme le fil et le scotch pour créer la tension par le vide, définir l’espace par ce vide, comme Fred Sandback. J’explore la question de la présence par absence à travers les œuvres de Tatiana Trouvé. Je m’inspire des photographies de Gregory Crewdson. Je m’inspire également des artistes comme Louise Bourgeois, Jeff Wall et je visite des expositions pour trouver de nouvelles références. Mes deux parents sont des comédiens et j’ai passé beaucoup de mon enfance au théâtre en train de regarder les répétitions et les spectacles. Ce temps m’a beaucoup influencée inconsciemment, parce que maintenant je crée des espaces clos, comme des scènes théâtrales vues de la position de spectateur. Des espaces hors temps qui nous permettent d’oublier le monde extérieur, où tout flotte et tout s’étire.
5 ) Quelle est ta playlist de prédilection quand tu créés ?
J’écoute beaucoup d’artistes des années 60, 70 et 80, comme The Doors, Simple Minds, Maanam, The Clash, Patti Smith, mais également des groupes contemporains comme Mystic Braves, La femme etc.
6 ) C’est quoi le plat que tu cuisines le mieux ?
Pâtes à la courgette.
7 ) Quels sont tes projets à venir ?
J’aimerais bien continuer à me développer, profiter au maximum de la chance que j’ai eu de pouvoir être à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et de continuer à faire des expositions.
8 ) Peux-tu nous raconter une anecdote à ton sujet ?
Un jour quand j’étais petite, j’ai fait un dessin de ma maison. J’ai dessiné ma mère, mon père, mon chien, la table, etc. J’ai tout bien détaillé et à la fin, j’ai tout effacé. Ma mère m’a demandé pourquoi je détruisais mon dessin et j’ai répondu que je faisais le mur de la maison, parce que bien évidemment il y en a, donc je ne peux pas l’ oublier. C’était un geste performatif inconscient.
9 ) Si tu pouvais 48h avec une personne que tu n’as jamais rencontré ce serait qui ?
Ce serait le Chapelier Fou d’Alice au Pays des merveilles, je passerais avec lui deux jours complètement fous et poétiques dans un monde surréaliste, rempli des couleurs où rien n’est impossible.
10 ) Un petit mot ou conseil pour la fin ?
Il ne faut jamais perdre de l’espoir et pour réussir à atteindre nos rêves, il faut travailler en s’amusant et en prenant plaisir à ce qu’on fait et à notre développement.
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juillet 23, 2023Wawapod a baigné dans un univers d’artistes depuis l’enfance, un milieu qui ne l’a finalement pas lâché car il est est revenu après avoir été Préparateur en pharmacie, avant de se rendre compte que son destin était dans l’art et la peinture.
Un parcours riche en références Art Pop contemporain qu’il nous livre dans l’Art Interview, ci-dessous :
1 ) Qui es tu ?
Je m’appelle Warren Podguszer , mon blaze c’est Wawapod, j’ai 32 ans , je viens de Paris et je suis artiste peintre. J’ai un enfant formidable qui s’appelle Milo.
2 ) Quel est ton parcours ?
Né à Paris, fils d’un artiste peintre et d’une styliste, j’ai commencé la peinture en 2018 et cette pratique a rapidement pris le dessus sur mes activités. Préparateur en pharmacie pendant 7 ans, poste que j’ai quitté fin 2020 pour me consacrer uniquement à la peinture; j’ai eu la chance, épaulé par des galeries, d’exposer à plusieurs reprises depuis mes débuts. Je suis autodidacte.
3 ) Que peux-tu nous dire sur ton art en quelques mots ?
L’univers de la pop culture et le pop art sont les fondements de ma réflexion, j’aime réinterpréter des oeuvres iconiques et les emmener ailleurs, y apporter de la modernité et un graphisme novateur. A travers mes accumulations de courbes ou de points, se dessinent des portraits avec des hommages à des artistes que j’admire. J’aime mixer les références entres elles, obtenir quelque chose de nouveau à partir d’éléments populaires. En réutilisant des icônes, ou en reprenant des œuvres, mon envie est de faire revivre à ma manière certains chefs d’oeuvres et d’inviter au voyage à travers l’histoire de l’art. Depuis 2 ans je suis assez présent dans la rue avec mes pochoirs de ” Bonjour Amour Toujours”, et je colle également mes peintures sur les murs un peu partout dans Paris.
4 ) Quels sont tes inspirations ?
En peinture : Je suis Influencé par le mouvement pop art et le street art.J’aime beaucoup Haring, Banksy, Lichtenstein, Warhol, Speedy graphito mais aussi Magritte, De Vinci et Matisse.
5 ) Quelle est ta playlist de prédilection quand tu créés ?
-Orelsan
-Youssoupha
-Bob Marley
Des podcasts :
-celui de Kyan Khojandi ( un bon moment)
-Tant qu’il y aura des hommes
-Transfert
-Urban art podcast
6 ) C’est quoi le plat que tu cuisines le mieux ?
Pâtes à la carbonara, Pot au feu
7 ) Quels sont tes projets à venir ?
Je vais exposer avant la fin de l’année, Place du panthéon à Paris, car j’ai été sélectionné pour le prix du graffiti 2023. J’ai un soloshow en préparation dans une galerie d’art parisienne. Je vais également exposer mes œuvres au parc des expositions à portes de Versailles pour art3f septembre 2023.J’aimerai continuer à développer mon travail sur mur et façades en milieu urbain.
8 ) Peux-tu nous raconter une anecdote à ton sujet ?
J’ai été sélectionné pour participer à la 3eme édition du Colors Festival en Décembre 2022, nous devions chacun réaliser une fresque sur un mur imposé dans un lieu de 4500m2. On m’as donné un mur de 6 mètre de long et 2metre80 de haut. Le truc c’est que je n’avais jamais réalisé de mur, jamais plus grand que 100x100cm. Et j’ai du apprendre et me lancer en quelques jours, je suis hyper content du résultat que vous pouvez découvrir sur mon Instagram en “post épinglé”. C’était donc mon premier mur dans un festival de street art, aux côtés de très grosses pointures du graffiti.
9 ) Si tu pouvais 48h avec une personne que tu n’as jamais rencontré ce serait qui ?
Ce serait peut être Keith Haring ou Banksy , voir un peu comment ils bossent dans la rue, quel était leur quotidien. Discuter du fait d’être artiste avec eux.
10 ) Un petit mot ou conseil pour la fin ?
Allez au bout de vos idées, notez tout, n’ayez pas peur d’essayer, partagez au maximum votre passion et n’écoutez pas ceux qui disent que c’est impossible ! Parce que… Contrairement à ce qu’ils pensent, énormément de choses sont possibles si vous bossez pour les obtenir.
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juillet 7, 2023Collagiste de choc, l’art de S.Van Roulet est plein de poésie visuelle qu’elle puise dans ses origines Zaïroise et Japonaise. Celle qui redessine des mondes nouveaux ou dépeint le monde actuel en images collées, mais pas que, nous a accordé quelques minutes pour un passage dans notre “Art Interview”, histoire d’en apprendre plus sur sa personnalité singulière et son parcours riche en aventures.
1 ) Qui es tu ?
Je m’appelle S.Van Roulet,je suis Belge avec des origines Zaïroise et Japonaise. Je suis artiste collagiste, poète visuelle, je coupe, colle, j’assemble des histoires.
2) Quel est ton parcours ?
J’ai grandi à la campagne dans le sud de la Belgique.Je suis autodidacte!
De 2001 à 2007 j’ai vécu à Paris et durant cette période j’ai fait des aller-retours entre Paris et NYC pendant plus ou moins deux ans.
Mon parcours artistique à commencé à NYC en 2003 avec le collectif de VJ “FeedBuck Galore” avec qui j’ai appris à filmer,monter,des vidéos et surtout faire du live vidéo.
J’ai éte VJ dans des boîtes de nuit,bars new-yorkais,pour le Water Festival aux Nations Unis,pour les 20 ans du musée d’Andy Warho à Pittsburgh etc…Après cette expérience américaine,j ‘ai représenté les FeedBuck Galore à Paris.J’ai collaboré avec Erik Rug au Nouveau Casino pour les soirées Wax Groove
J’ai organisé des sessions de VJ “Share the Playground”à la Gare Experimentale, j’ai mixé à La Boule Noire, au Lavoir Moderne et d’autres lieux et j’ai fait des lancement de produits pour Max Mara,Lee Cooper,…
Fin 2007,je suis venue m’installer à Bruxelles par amour.J’ai quitté le monde de la nuit et de la vidéo,mais ma créativité c’est transformé en travaillant le papier.
Après avoir vu une exposition au musée d’Orsay “Au delà des étoiles” je suis rentrée chez moi avec une énorme envie de faire des collages beaucoup plus élaborés(je faisais déjà du collage mais un peu minimaliste ou experimental).Depuis 2017,je suis collagiste et les choses se sont enchainées,j’expose en permanence au Café Novo à Bruxelles(c’est une collaboration),j’ai exposé dans une académie de musique(Mifa) et tout récemment j’ai exposé au 389LaBoutique.
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3 ) Que peux-tu nous dire sur ton art en quelques mots ?
Je fait de la poésie visuelle,je crée un monde,je fixe des rêves.Je récrée une histoire en regroupant des images que j’enlève de leur décorum.
4 ) Quelles sont tes inspirations ?
Mes fantômes,mes peurs,mon inconscient,la vie,tout ce qui m’entoure,tout ce que j’entends.
Artistiquement: Frits van den Berghe,Constant Permeke,Félicien Rop,James Ensor, Chester Himes,Zola,Philippe Soupault…
5 ) Quelle est ta playlist de prédilection quand tu crées ?
Je suis capable d’écouter le même disque en boucle ou le même morceau lors de mes créations. J’aime beaucoup Lana del Rey,c’est une incroyable poète.
J’écoute Nina Simone,Mazzy Star, en fait j’adore la mélancolie en musique ça m’inspire en tout cas mon inconscient est très réceptif!
6 ) C’est quoi le plat que tu cuisines le mieux ?
C’est difficile à répondre, j’aime tellement cuisiner. Préparer un plat c’est comme une composition artistique, j’ouvre le frigo et je m’inspire de ce qu’il y a à l’intérieur!
7 ) Quels sont tes projets à venir ?
Continuer tranquillement à créer des mondes surréalistes,poétiques,absurdes. Et puis je vais être publiée chez SnapCollective; c’est un travail qui est en cours.
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8 )Peux-tu nous raconter une anecdote à ton sujet ?
A l’adolescence, avec une copine nous avions reçu une centaine d’autocollants pour le Télévie l’équivalent en France c’est le Téléthon. Il y avait une projection d’un film dans la salle culturelle.
Lors de cette projection, j’ai collé sur chaque siège un autocollant, je pense que ma passion du collage a commencé à cette période. En tout cas je ne crois pas que la personne responsable de la salle a été ravi de voir ce vandalisme d’adolescents.
9 ) Si tu pouvais 48h avec une personne que tu n’as jamais rencontré ce serait qui ?
Jérome Bosch,je voudrais savoir pourquoi il a mis une flûte dans le derrière d’un de ces personnages et surtout comprendre sa folie,sa créativité.
10 ) Un petit mot ou conseil pour la fin ?
Garder l’envie de faire, être qui l’on veut, ne pas se soucier des autres, écouter son instinct et faire travailler son inconscient.
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mars 27, 2023Rencontre avec un artiste qui allie musique et arts graphiques, mais également la mode, pour exprimer sa créativité inspirée de l’art moderne et de bon son Hip-Hop infusé de Jazz. Avec son coup de crayon , MC Blue Matter a.k.a. Gabriel Amzallag se livre avec humanité dans notre Art Interview en 10 questions.
1 ) Qui es tu ?
Je m’appelle MC Blue Matter a.k.a. Gabriel Amzallag. J’ai 24 ans et je viens de Lille. Je suis artiste et je fais de l’animation ainsi que du graphic design. J’aime créé que ça soit des vêtements, des clips animés ou des pochettes de vinyles.
2) Quel est ton parcours ?
Quand j’étais petit ma mère qui est artiste m’emmenait énormément au musée. Je voyais avec mes yeux d’enfants les collages de Matisse, les fresques de Chagall et les peintures de Fernand Léger. J’ai toujours adoré dessiner. Quand j’étais petit je faisais ma bande dessinée qui s’appelait « Naz Man » sur un super héros qui était aussi génial que nul.
À 14 ans, tout ce que je faisais c’était lire des comics américains en écoutant du rap US (A Tribe Called Quest, DOOM, Mos def…). Puis j’ai découvert Jean Michel Basquiat lors d’une de ses exposition et ça a été un choc. J’ai été emporté par la force et la « pureté » de son art. Je retrouvais tout ce que j’aimais : des références aux arts premiers, au Hip-Hop, au jazz, aux X-Men et à l’art moderne. Je suis entré dans une librairie parisienne (Mona lisait) et j’ai acheté un livre de photos sur les rappeurs, par Mike Schreiber. Je me suis mis à dessiner chaque figure représentée dans le livre.
À 18 ans, j’ai commencé ma carrière d’artiste en travaillant pour des maisons de disques de Hip-Hop (Jakarta Records, Melting Pot, Inner Ocean) d’abord depuis ma chambre puis après en allant vivre à Berlin puis à Paris. J’ai eu la chance de travailler avec beaucoup d’artistes que j’adore comme Flofilz, Illa J, Guilty Simpson, Asher Roth, Ben Beal ou Blu & Exile. Par la suite, j’ai collaboré avec plusieurs marques comme Sneakersnstuff ou Apple Music.
L’été dernier j’ai fait ma première exposition en solo à la galerie Nast à Paris dans le 1er arrondissement.
3 ) Que peux-tu nous dire sur ton art en quelques mots ?
Dans ce que je fais, l’humain est toujours au centre. Le contexte peut varier mais le sujet humain est toujours ce qui est le plus important. J’essaie d’avoir un regard tendre et bienveillant sur ceux que je dessine. Et tout comme moi, mes personnages ne se prennent jamais au sérieux. J’aime dessiner des personnes « hautes en couleurs » tout comme j’aime représenter l’intimité d’un couple. Le centre c’est toujours l’émotion. Le but c’est d’inspirer la création à celle ou celui qui voit ce que je créé.
4 ) Quelles sont tes inspirations ?
Je pense que je l’ai un peu expliqué dans mon parcours mais beaucoup de choses m’inspirent en tant qu’artiste. L’art moderne avec des artistes comme : Modigliani, Chagall, Sonia Delaunay, Gauguin, David Hockney, Basquiat ou Keith Haring.
Évidement j’ai été beaucoup été inspiré par Jack Kirby le créateur des dessins des X-Men ou des 4 Fantastiques mais aussi par les dessins animés à la sauce cartoon network. Après je m’inspire de tout : que ça soit de magnifiques designers de pochettes d’albums comme Neil Fujita ou de photographes comme David Goldblatt ou Ren Hang. Je prends tout ce qui me touche.
5 ) Quelle est ta playlist de prédilection quand tu crées ?
J’écoute énormément de Jazz et de Hip-Hop. Je pense que je peux donner un top 5 d’albums que j’écoute pour dessiner en ce moment :
Kendrick Lamar: Mr. Morale & The Big Steppers
Mac Miller: Faces
Denzel Curry: Melt My Eyez See Your Future
Thelonius Monk : Solo Monk
Charles Mingus : Mingus Plays Piano
Après je reste très éclectique dans ce que j’écoute, de la bossa nova à la city pop japonaise je reste toujours ouvert à toutes sortes de vibes.
6 ) C’est quoi le plat que tu cuisines le mieux ?
Ma spécialité c’est le risotto au poulet aux champignons. Le tout c’est de bien faire caraméliser les oignons, du bon parmesan et d’y mettre beaucoup d’amour.
7 ) Quels sont tes projets à venir ?
J’ai une nouvelle exposition avec Willy Cazuguel du 17 mars au 12 avril au 389 rue des Pyrénées. Je suis très excité par cette collab ! Sinon j’ai toujours pas mal
de projets en tant que graphic designer. Pas mal de belles pochettes et de clips animés en cours !
8 )Peux-tu nous raconter une anecdote à ton sujet ?
Quand j’avais 15 ans, je suis allé voir un concert de MF DOOM au bataclan. Comme le rappeur avait beaucoup de retard (1h30-2h) je me suis mis à parler avec le gars à côté de moi : un irlandais très sympa. A la fin du concert je me rends compte que cet irlandais est en fait le rappeur Rejjie Snow. Il me dit qu’il a bien kiffé notre discussion et me propose d’aller manger un burger avec lui et sa copine. Malheureusement mes parents n’étais pas chauds pour que j’aille diner avec un rappeur inconnu à 23h. Des années plus tard, Rejjie Snow est maintenant très connu et a fini par faire une chanson avec MF DOOM peu avant sa mort.
9 ) Si tu pouvais 48h avec une personne que tu n’as jamais rencontré ce serait qui ?
Je pense que ça serait Léon Blum. Je pense que c’est quelqu’un qui a beaucoup fait pour rendre cette société plus juste. C’est d’autant plus inspirant qu’il l’a fait avec une force aussi singulière et en brisant l’archétype de l’homme de l’époque.
10 ) Un petit mot ou conseil pour la fin ?
Je dirais de faire ça step by step. Jamais je n’aurais pensé devenir artiste. En faisant ce qui me tenais le plus à cœur et en m’entourant de gens bienveillant j’ai réussi à prendre de la force et à me construire. C’est important de rester le plus authentique possible tout en se remettant en question sans oublier de s’amuser.
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mars 20, 2023Nouveau moment de contemplation artistique, on a découvert Juan Mendizabal et son art tout en couleur, des couleurs qui agissent sur nos émotions guidées par la magie de artiste espagnol. sans plus attendre, découvrez Juan Mendizabal en 10 questions, ci-dessous :
1 ) Qui es tu ?
Mon prénom c’est Juan, mon nom de famille c’est Mendizabal. Je suis ici aujourd’hui pour présentermon travail de peintre, d’artiste, je suis né à la ville de Bilbao, j’habite à Paris depuis assez longtempset j’ai vécu à Londres pour un court période, court mais important. Je cherche quelque chose que jene trouve pas, je pense même que je ne la trouverais jamais mais il me faut, pourtant, continuer à lachercher.
2 ) Quel est ton parcours ?
Je cherche quelque chose que je ne trouve pas, cela dure depuis longtemps, depuis les années quatrevingt. J’ai eu une formation académique, j’ai fait les Beaux-arts à l’Université du Pays Basque, en Espagne, j’ai fait la Faculté d’Arts Plastiques à Paris 8 Saint -Denis, j’ai participé à des expositions et bénéficié des bourses et d’aides, mais il y a eu toujours -en parallèle- d’autres sollicitations, d’autres expériences, des boulots à peine alimentaires et indispensables et d’autres emplois qui sont devenusintéressants, qui ont établi un rapport de vases communicants avec la pratique de la peinture, je pensenotamment en disant cela, à l’enseignement.
3 ) Que peux-tu nous dire sur ton art en quelques mots ?
Je préfère parler de mon travail ou de ma pratique, plutôt que de mon art. Mon travail se fait dans letemps, comme si les pièces seront entassées les unes sur les autres. Autour de 1994, beaucoup deparamètres se sont fixés dans mon travail, depuis, j’ai parfois l’impression de travailler toujours sur lamême pièce. Il y a, dans mon travail, d’un côté la couleur avec ses deux dimensions parfois en contradiction. Lacouleur avec sa façon directe d’agir sur notre système nerveux et la couleur, au même temps, agissantdans son association avec nos expériences singulières, avec notre mémoire. Il y a, également dans mapeinture, un rapport à l’organisation des couleurs proche de la musique, avec ses rythmes, colorations,tons et silences. Pour finir, dans mes peintures, qui semblent presque silencieuses, s’est établi unrapport grandissant avec les mots, avec les titres et, parfois, avec un récit subjacent qui est enterré parla forme mais qui lui donne une structure.
4 ) Quelles sont tes inspirations ?
Je serais plus à l’aise en parlant d’éducation, de ce qui a façonné ma sensibilité. J’ai reçu une éducationqui ne me convient pas et il m’a fallu refaire, inventer une autre éducation pour avoir les outils quim’ont permis d’être dans le monde et d’agir. C’est un travail qui a commencé avant, mais la découvertede l’art moderne, celui de la première moitié du vingtième siècle- jusqu’à la fin de la deuxième guerremondiale- les Malevitch, Miondrian, Albers, Sophia Taueber Arp… cette découverte m’a fourni uneforme d’éducation qui consiste à chercher et à conquérir des quotas de liberté. Le vingtième siècle aété particulièrement meurtrier mais c’est aussi le siècle ou nous avons conquis des quotas de libertédans une progression géométrique. Les artistes ont joué un rôle dans cette progression, un rôle quenous ne pouvons peut-être plus jouer. Mon éducation est débitrice de ces artistes-là.
5 ) Quelle est ta playlist de prédilection quand tu crées ? (Cite quelques noms d’artistes et/ouchansons)
Je ne travail jamais avec de la musique en toile de fond, car la musique peut me tromper. Il m’est arrivéde partir de l’atelier avec l’impression d’avoir réussi quelque chose d’intense et de revenir lelendemain, regarder la même peinture sans musique et me rendre compte que l’intensité ne venaitpas de mon travail. Par contre, je mets la radio, la parlotte, des gens qui discutent, comme une formed’interférence qui me pousse à la concentration. Cependant il y a Heaven Stood Still de Willy de Ville,une chanson que j’ai croissé à un moment de ma vie ou elle me parlait particulièrement, j’ai travailléalors sur une série de tableaux avec ce même titre général mais dans laquelle, en plus, chaque tableauavait pour titre individuel une lignée de la chanson. C’était un geste d’adolescent comme quand, enécoutant une chanson tu pouvais imaginer tout un monde qui lui était propre et auquel tu voulaisappartenir, alors tu ressentais le besoin de t’approprier la chanson, de faire qu’elle soit un peu à toi.Quelque part, c’est ce que j’ai fait maintenant avec Heaven Stood Still.
6 ) C’est quoi le plat que tu cuisines le mieux ?
Je suis un monstre en cuisine, j’aime manger et j’aime cuisiner, je sais cuisiner beaucoup de platsdifférents, mais j’ai une préférence pour les recettes simples, avec peu d’ingrédients et peud’élaboration, mais avec un résultat savoureux, par exemple le Thon à la tomate ou le Maffé de poulet.
7 ) Quels sont tes projets à venir ?
Mon projet d’avenir c’est de tenir, tenir bon, tenir le cap…tenir. Faire tenir en pied ma peinture, conçuecomme un travail d’artiste presque classique, qui l’accompagne tout à longueur de sa vie et lui permetsd’établir une direction. Tenir avec tout le reste, car autour de l’œuvre et au-delà de l’œuvre, la vie estcimentée par tout ce qui n’appartient pas à notre travail d’artiste mais qui reste indissociable de celuilà, mon projet est donc de tenir, tenir avec tout, tenir face à tout.
8 ) Peux-tu nous raconter une anecdote à ton sujet ?
Je me sens un peu pudique, on a tous nos vies, chacun a la sienne et personne n’a besoin des petitesparticularités de la mienne pour remplir sa propre mémoire. Il y aura peut-être quelque chose de drôleà trouver mais j’ai un peu du mal, je l’avoue, avec la légèreté, alors que c’est quelque chose qui mereste à apprendre car, la légèreté, me semble indispensable à la survie et à l’épanouissement des êtreshumains.
9 ) Si tu pouvais 48h avec une personne que tu n’as jamais rencontré ce serait qui ?
Françoise Sagan. Je pense que nous aurons le temps d’échanger en me faisant bénéficier de ses pointsde vue éclairés et pertinents mais qu’il nous restera, en quarante huit heures, le temps d’aller jouer aucasino et cela me semblerait un bon moyen d’enrichir notre rencontre.
10 ) Un petit mot ou conseil pour la fin ?
Je pense que le meilleur conseil c’est de dire qu’il faut se méfier des conseils et qu’il faut se demander,toujours, pourquoi telle ou telle personne vous donne tel ou tel conseil. C’est difficile de regarder droitdevant soit et de se demander ce qu’on veut, nous, ce qu’on veut vraiment malgré le prix à payer. Dansun tel exercice il faut d’éviter les peurs, les conditionnements, les perspectives partielles, les positionsde ceux qui sont, potentiellement, des donneurs de conseils.
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février 24, 2023Rencontre avec Willy Cazuguel, un artiste peintre qui met en couleurs le néo expressionnisme du surréalisme et de l’abstrait. Ce touche à tout que l’on peut nommé d’hyperactif créatif sort de sa bulle pour répondre à notre Art Interview en 10 questions.
1 ) Qui es tu ? Je m’appelle Willy Cazuguel je suis né en 1982 en Seine Saint Denis et je suis artiste peintre, sculpteur, graphiste, musicien et je me suis mis recèment dans le textile (recycling) et j’ai crée un marque de vêtements qui verra le jour prochainement.
2 ) Quel est ton parcours ?
Mes parents m’ont inscrit dans un centre d’art à 8 ans et depuis je continue à peindre et dessiner en autodidacte. J’ai toujours expérimenté pour créer. J’ai exposé mes peintures et sculptures dans plusieurs événements et dans la galerie 389 la boutique dans le 20ème arrondissement l’an dernière et prochainement au mois de mars. Pour ce qui est de la musique j’ai plusieurs projets en cours.
3 ) Que peux-tu nous dire sur ton art en quelques mots ?
En peinture je dirais que j’ai mixé du néo expressionnisme du surréalisme et de l’abstrait, j’aime les textures et effets de matières avec la peinture ou des morceaux de textiles. Je matérialise ce qui me passe par la tête. Ces derniers temps les sujets que j’aborde son basé sur mes croyances et mon expérience personnel, mais je ne me fixe aucune limite, l’année prochaine je serais peu être sur les endroit où on ne jete jamais un coup d’œil comme le dessous d’une voiture qui nous observe tel un point de vue oublié.
4 ) Quels sont tes inspirations ?
Je m’inspire absolument de tout ce qui m’entoure ( ma vie, les gens, des textures ou formes dans la rue ou dans la nature, la lumière de jour comme de nuit, une simple association de couleurs, les films et séries, la mode, l’esthétisme des 90s,la musique, les comics américains surtout un en particulier qui a inspiré ma façon de peindre et dessiner qui est “LOBO” et mes croyances que vous retrouverez sur mon travail récent.
5 ) Quelle est ta playlist de prédilection quand tu créés ? Je n’ai pas de Playlist défini j’écoute absolument de tout je suis friand de musique et de découverte, je peut écouter un saxophoniste de free jazz japonais, comme de l ambiant, coldwave, du rap, ghettotech, lofi ou musique traditionnel du monde ect , c’est pour ça que de temps en temps je peux mettre la radio fip qui est très variée et parfaite pour la curiosité et la découverte mais en ce moment j’aime écouter Archy Marshall, Jwles,Dean Blunt, Black Marble et du free jazz.
6 ) C’est quoi le plat que tu cuisines le mieux ?
Je n’ai pas de plat que je cuisine le mieux. Je sais tout cuisiner. Il suffit que J’apprenne la recette en l’agremémantant à ma sauce et c’est parti. Ma mère m’a appris à me nourrir et à confectionner toute sorte de plats depuis très jeune. Merci maman.
7 ) Quels sont tes projets à venir ?
Envahir un max de galeries dans le monde. Niveau musique sortir tout les projets possible et mettre en lumière mon travail dans le textile et la mode.
8 ) Peux-tu nous raconter une anecdote à ton sujet ?
Il y’a un an j’étais avec un ami on a fait une soirée posé chez moi avec de la musique et on a mangé une bonne dose de champignons hallucinogènes. En fin de soirée encore sous trip mon pote dessinait sur un carton de pizza et je n’arrivait pas à voir ce qu’il faisait parce que ça bougeait. J’ai voulu essayer de faire de même ça m’était impossible de structurer mon idée parce que le dessin était en lévitation à 10cm au dessus du carton comme si je dessinait avec un stylo 3d c’était dingue. Le lendemain quand tout était redescendu j’ai vu le dessin ça ressemblait à une boule de scuie dans le Voyage de Chihiro mais écrasé , en bouilli comme si quelqu’un avait ce truc sous ces semelles et avait dansé du Memphis joking.
9 ) Si tu pouvais 48h avec une personne que tu n’as jamais rencontré ce serait qui ?
J’aimerais rencontrer mon père que j’ai perdu très jeune pour qu’il m’explique la vision qu’il a de l’expérience qu’est la vie. Il était artiste.
10 ) Un petit mot ou conseil pour la fin ?
Faite ce qui vous tiens à cœur ne vous mettez pas de barrière, écoutez vos intuitions, la vie passe trop rapidement il faut prendre les clés que vous tend la vie pour ouvrir ces foutus portes et établir votre univers. Croyez en vous, soyez fière et reconnaissant.
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février 20, 2023Rencontre avec Etienne Boissier, un artiste peintre de la « figuration sociale » qui se livre comme dans un journal intime à travers ses tableaux infusés de sincérité colorée de réalités parisiennes aussi belles que trash, un univers authentique qui lui appartient car comme il le dit si bien, « chaque jour est une toile vierge ».
1) Qui es tu ?
Je m’appelle Étienne Boissier je suis né dans le 20e arrondissement de Paris en 1981, je suis artiste peintre.
2) Quel est ton parcours ?
J’ai pris la rue à gauche, je suis allé dans un bar, j’ai rencontré ma muse et je me suis mis a peindre. Plus sérieusement, j’ai toujours dessiné, je voulais faire des comics étant enfant, puis j’ai découvert Robert Crumb et la culture underground, puis le graffiti, je suis devenu graphiste pour des groupes de rap, j’ai fais du custom de vestes en jeans et désormais je me consacre pleinement à faire des tableaux en perfectionnant mon style et ma technique personnelle.
3) Que peux-tu nous dire sur ton art en quelques mots ?
Je fais de la peinture figurative inspirée par les choses que je vois dans mon quotidien, avec un style réaliste teinté d’expressionnisme. Je fais beaucoup de portraits de mon entourage, de gens que je rencontre, des scènes de rue, des bouquets de fleurs, des clodos, des bords de trottoirs, tout ce que je remarque qui pourrait faire des tableaux intéressants. On pourrait appeler ça de la figuration sociale, une peinture près des gens.
4) Quelles sont tes inspirations ?
Je m’inspire beaucoup de ma vie, de ce qui m’arrive, de ce qui se présente à moi, vraiment comme un journal intime. Ça peut aussi être des images populaires au hasard, des objets de consommation, des vieilles photos de famille avec une sorte de nostalgie. J’aime la peinture expressionniste, voire classique, je peux donner des noms pour ceux qui connaissent un peu la peinture: Edward Munch, Vincent Van Gogh, Lucian Freud, Georg Baselitz, Balthus, Alice Neel, Julian Schnabel…
5) Quelle est ta playlist de prédilection quand tu crées ?
Quand je peins, j’ai besoin d’une musique qui me mette dans un « mood », des musique de films un peu dramatique, du rock nineties, du trip hop comme Pino d’Onagio, Madlib, Tricky, Nine inch nails, Nirvana, Coilguns, Wu tang Clan, Jay Dilla, Sonic Youth.
6) C’est quoi le plat que tu cuisines le mieux ?
Je ne cuisine pas vraiment, mais je sais faire des tagliatelles au saumon.
7) Quels sont tes projets à venir ?
Continuer à exposer à la galerie 389 dans le 20e, et developer un mouvement artistique avec d’autres artistes d’avant-garde autour de la FISO (figuration Sociale), je suis ouvert à des propositions de pop-up ou de résidences d’artistes, j’aimerais exposer à l’étranger, voir comment les gens réagissent à mon travail ailleurs.
8) Si tu devais passer 48h avec une personne que tu n’as jamais rencontré, tu choisirais qui et pourquoi (tu ferais quoi avec) ?
Rencontrer mon moi créatif ultime, et l’utiliser pour faire le chef d’œuvre de ma vie.
9) Peux-tu nous raconter une anecdote à ton sujet ?
En 2017 on m’a commandé une veste en jeans peinte, c’était pour Nicki Minaj pour un tournage de clip à Paris. La veste a été refusée par le styliste de Nicki car elle sentait trop la cigarette. La veste a quand même été vendue.
10) Un petit mot/conseil pour la fin ?
Rester soi-même quoi qu’il arrive, être sincère et libre dans son travail.
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mai 7, 2018Se taper une sieste dans le dernier canapé-lit d’Ikea pendant ta pause déjeuner, impensable tu me diras…
Et pourtant chez IKEA en Chine, les clients sont invités à essayer le mobilier et se coucher pour estimer le confort d’un éventuel achat est plus que recommandé…
Du coup, en raison de fortes chaleurs certains malins viennent s’endormir un petit coup entre deux achats, bercés par la climatisation…
Sympa non?
Mais vu l’affluence des non consommateurs et des abus, IKEA a décidé de changer ces règles internes et d’interdire cette mauvaise habitude.
Ceci dit, on imagine mal se coucher dans un lit où 40 clients se sont couchés dans la semaine, vous imaginez?
Le Photographe Kevin Frayer à immortalisé ce phénomène qui parait bien étrange voici son site :
http://www.kevinfrayer.com/
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mai 1, 2018Il y avait Picasso maintenant il a PRICASSO!
Tim Patch, de son vrai nom,
est le mec qui a décidé un jour de peindre des portraits avec son sexe.
Ce qui est drôle dans son histoire c’est qu’apparemment il n’aurait jamais réussi à avoir un diplôme dans l’art et s’est rabattu sur autre chose avant de devenir le “Picasso” de la peinture sur toile au pinceau pubien.
Pricasso fabrique sa propre peinture à base d’eau car celle basique contient de la chaux.
Les portraits de nos dirigeants y passe et je trouve l’idée d’un portrait de Trump peint à la bite très drôle!
Vous pouvez le voir en action sur cette vidéo:
Quand à sa tenue, son string de scène et son Noeud/Chapeau, elle est digne d’un vieux Chippendale qui aurait pris trop de LSD avec des licornes mais bon il faut dire que le résultat n’est pas si “dégueu” au final!
Et puis l’idée l’imaginer dans une salle de bourgeois coincés, à moitié gênés et excités par la performance me fait bien rire!
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avril 29, 2018Après des années de bons et loyaux services, tu t’en es allé…
Tu es devenu un site de vente aussi commun que Ventes Privées toi qui m’a accompagné au quotidien dans mes débuts d’Extravafrench.
Grâce à toi je me suis prise pour une génie de l’outil graphique en créant des collages du tonnerre. je me suis prise pour une grande rédactrice en chef qui détenait par ton outil le secret des tendances de la mode.
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerais, toi qui a facilité mon travail et attiser mon excitation.
Je te rends ce dernier hommage en re publiant toutes les créations visuelles que j’ai pu réaliser grâce à toi…
Vas en paix, la petite famille polyvore ne t’oubliera jamais….
PS: Pour ceux qui ne connaisse pas, POLYVORE était un logiciel permettant d’assembler des moodboards grâce à une banque d’images de vêtements directement liés à leur site de vente d’origine.
LES “CRÉATIONS”
“
LA DECO
LES LOOKS
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avril 29, 2018
L’artiste philippin EISEN BERNARD BERNADO s’amuse avec l’art classique et les magazines contemporains en plaçant des couvertures avec leur photo sur des tableaux de manière à ce qu’ils s’assemblent parfaitement.
C’est assez drôle pour le coup, il fallait y penser!
Les superpositions sont parfaite et les images de couvertures intègre bien le décor de la toile.
Pénélope et Kim se mélangent à Frida et Van Gogh, c’est subtilement marrant et le rendu est finalement pas si mal que ça…
Alors effectivement on croit d’abord à une vieille blague faite sur photoshop mais l’idée derrière est intéressante.
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avril 28, 2018
À 71 ans, Marina Abramovic est un phénomène un peu étrange et très controversé.
Il faut avouer, ces performances sont aussi “choquantes” que complètement décalés.
Elle s’est laissé par exemple en 1974, toucher et agresser par le public pendant six heures d’affilées (de 20h à 02h), public qui avait à disposition des instruments de plaisir et de destruction à utiliser selon leur volonté…
Une affiche donnait la consigne:
“Sur la table il y a 72 objets avec lesquels vous pouvez me faire ce que vous voulez.
Performance.
Je suis un objet.
Je prends la responsabilité de tout ce qui se passera dans ce laps de temps.
Durée : 6 heures (20h – 2h)”
Elle a donc finit par se faire déchirer les vêtements en public lorsque qu’une autre personne lui tenait un pistolet sur la tempe, AMBIANCE…
Pour sa prochaine prestation Marina a décidé de frapper fort et de se faire électrocuter et recevoir 1 000 000 000 de volts dans la tronche pour le plaisir de l’art! Ce sera en 2020 pour ses 73 ans.
Son but n’étant pas de mourir (OUF), cette performance visera plus à redéfinir les limites de la résistance à la douleur que frôler le sensationnel…
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