Nick Marks dévoile “Champs-Élysées”; un voyage musical entre jazz, néo-soul et cinéma
Le compositeur et pianiste new-yorkais Nick Marks continue d’éblouir la scène musicale en 2024 avec la sortie de son nouveau single “Champs-Élysées”. Ce morceau, qui fait partie de son prochain EP Cinematic Chromatics Vol. III, clôture en beauté sa trilogie ambitieuse. Tout au long des volumes I à III, Marks nous a offert une véritable exploration sonore, naviguant avec grâce entre des univers jazz, hip-hop, funk et néo-soul. Son travail a souvent été décrit comme une “fusion géniale où Weather Report côtoie Thundercat”, et “Champs-Élysées” ne fait pas exception à cette règle.
“Champs-Élysées” est une ode musicale à la ville lumière, inspirée par le séjour de Marks à Paris lorsqu’il avait 17 ans. Cette influence française transparaît dans chaque note, créant une atmosphère mêlant l’élégance du R&B cinématographique, des grooves lo-fi et des touches de néo-soul, le tout harmonisé dans un blender jazz. Ce morceau transcende les genres, tout en les fusionnant avec audace. L’ajout d’un orchestre à cordes de 21 musiciens, la Budapest Art Orchestra, élève encore plus cette pièce vers des sommets émotionnels, tout en soulignant la vision unique de Marks : créer des bandes sonores feel-good, intemporelles et chargées de nuances.
Le processus de création de “Champs-Élysées” a commencé en 2021, alors que Marks composait une bande originale de film. À la recherche de nouveaux sons, il est tombé sur un synthétiseur gratuit de la série LABS de Spitfire Audio, et a improvisé une série d’accords qui sont devenus l’ouverture de ce titre. Il a ensuite ajouté des grooves, des cuivres jazz et des cordes pizzicato, un choix surprenant mais qui s’intègre parfaitement dans l’univers sonore qu’il souhaitait construire. Le résultat ? Un morceau qui peut aussi bien habiller une scène de film qu’un moment au bord d’une plage chic à Ibiza.
En plus de Marks au clavier et aux synthétiseurs, “Champs-Élysées” réunit des musiciens de premier plan tels que Bob Lanzetti (Snarky Puppy) à la guitare, Doron Lev à la batterie et aux programmations, et des cuivres signés Andrew Gould et Dave Levy, connus pour leurs collaborations avec des artistes comme LCD Soundsystem et Norah Jones. Ensemble, ils créent un morceau d’une profondeur et d’une richesse exceptionnelles, tout en maintenant une légèreté mélodique captivante.
Ce titre, à la croisée des genres et des époques, s’inscrit dans la continuité de la démarche artistique de Nick Marks, qui s’efforce de relier des univers disparates. Comme il l’explique lui-même : “Champs-Élysées” fusionne mes mondes dans le jazztronica cinématographique, avec des influences de R&B et de néo-soul. Même si le morceau a un son futuriste, il rend également hommage à l’esprit soul traditionnel du jazz.” En associant ces influences françaises à ses talents pour la composition de musique de film, Marks parvient à créer une œuvre hybride qui résonne à la fois dans le monde du concert et dans celui des bandes originales.
À travers “Champs-Élysées”, Marks continue de prouver qu’il est un véritable virtuose des genres, un artiste qui brouille les frontières entre le classique et le contemporain, entre l’intime et le grandiose. Un morceau qui captive l’oreille, touche l’âme, et nous transporte à travers ses paysages sonores élégants et immersifs.
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