À l’heure où les clubs se remplissent d’algorithmes et de formules recyclées, 360 surgit comme une exception. Benni Ola, épaulé par Barny Fletcher, ne réinvente pas la nu-disco, il l’humanise. Une basse qui transpire la tendresse, des synthés qui font l’amour au groove – et au centre, deux voix qui se parlent comme deux potes sur un rooftop à 3h du matin.
Sorti sur le label londonien Needwant, repère de house fine et de productions qui brillent sans jamais forcer, 360 incarne ce moment où le dancefloor devient confidentiel. Pas besoin de BPM qui cavalent ou de drop tapageur ici : le morceau prend son temps, respire, groove à hauteur d’humain. La voix de Benni Ola glisse entre les accords comme un slow en plein soleil. À ses côtés, Barny Fletcher n’en fait jamais trop — il contrebalance, dialogue, relance. Ensemble, ils créent une dynamique qu’on n’entend presque plus ailleurs : de la complicité, du jeu, une certaine idée de la légèreté.
Ce n’est pas juste « feel-good », c’est feel-true. La production est léchée sans être lisse : une section rythmique chaleureuse, des touches électroniques qui pulsent avec naturel, et cette impression constante que tout pourrait se jouer en live, dans un salon trop petit ou un open-air de fortune.
Avec 360, Benni Ola continue de tracer une route singulière dans la scène alt-R&B/dance, déjà marqué par des collaborations avec TOKiMONSTA, Daktyl ou What So Not. Ici, il ne s’agit pas de casser les codes, mais de rappeler pourquoi on les a aimés : parce qu’un morceau comme ça, ça fait danser le corps, mais aussi le cœur.
Une chose est sûre : cet été, la vraie chaleur ne viendra pas des températures. Elle viendra de 360.
Pour découvrir plus de nouveautés du moment, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVANOW ci-dessous :
