On ne tombe pas amoureux dans Galaxy — on y flotte. Entre deux battements de cœur et une nappe de synthé moelleuse, Naomi August et Kon Boogie embarquent l’auditeur pour une odyssée sensuelle et feutrée, quelque part entre Saturne et une ruelle éclairée au néon. Le morceau, suave et suspendu, explore cette sensation rare où l’autre devient tout à coup l’univers entier — ou du moins, son point le plus lumineux.
Naomi August y déploie une voix à la fois claire et brumeuse, douce mais chargée de tension, qui rappelle les recoins les plus tendres d’un EP de Snoh Aalegra ou la vibe flottante d’une Jhené Aiko en apesanteur. Elle chante comme on confie un secret à minuit : doucement, mais en espérant qu’il résonne longtemps. Kon Boogie, en contrepoint parfait, amène son flow poétique et précis comme une comète bien alignée — sa voix grave, posée, apporte l’ancrage nécessaire à cette envolée cosmique.
La prod, elle, avance sur la pointe des pieds : percussions feutrées, textures atmosphériques, basse chaude. Rien ne déborde, tout est savamment dosé pour créer un cocon, une sorte de bulle où les sensations s’étirent. “Galaxy” n’est pas une simple chanson d’amour : c’est une exploration du vertige qu’on ressent quand l’autre devient une évidence, une présence magnétique qui abolit le temps, les doutes, le sol sous nos pieds.
Entre R&B alternatif, touches de dream pop et spoken word intime, Galaxy est de ces titres qu’on écoute casque vissé, les yeux fermés, avec l’envie qu’il ne s’arrête jamais. Une traversée douce-amère de l’infini à deux, dans un univers parallèle où l’émotion guide la trajectoire.
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