Il y a des morceaux qui s’écoutent comme une carte postale sonore, mais “Orlando” de Inno Combs est plus qu’un simple souvenir en musique : c’est une déclaration d’identité, une célébration hybride entre les racines du hip-hop américain et les élans solaires de l’afropop contemporaine.
Né à Brooklyn, grandi sous le soleil de Floride, Inno Combs incarne une trajectoire à la fois rude et inspirante. Sur un beat dansant, ample, presque cinématographique, Orlando sonne comme un retour aux sources — un hommage à la ville qui l’a vu renaître après sa victoire contre le cancer. Un morceau au groove fédérateur, taillé pour les playlists globales, mais habité par un vécu qui dépasse la formule.
À la croisée du flow incisif hérité du battle rap et d’un sens mélodique qui fleure bon l’Afrique de l’Ouest, Inno Combs injecte dans chaque mesure la mémoire de ses influences : Ludacris pour l’attitude, DMX pour la sincérité brute, et MJ pour l’instinct de showman. Ce n’est pas un patchwork, mais un creuset : Orlando fusionne, digère et propulse, le tout sans jamais trahir son ADN new-yorkais.
Derrière la fête apparente, il y a surtout une urgence : celle d’un artiste qui ne prend plus rien pour acquis, qui rappe comme on respire après avoir manqué d’air. Et c’est ce feu intérieur qui fait vibrer le morceau, bien plus que son tempo entraînant ou ses sonorités afrobeats millimétrées.
Inno Combs ne veut pas juste faire danser — il veut qu’on se souvienne. Avec Orlando, il y parvient.
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