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Music Rock

Steven Browley nous lâche un rock cute avec Linda Moo and Piggy Sue

Steven Browley nous lâche un rock cute avec Linda Moo and Piggy Sue
  • Publishedmai 19, 2025

Dans un coin tranquille de Leverkusen, entre deux câbles MIDI poussiéreux et un vieux multipiste de 2002, Steven Browley a enregistré une chanson qui pourrait bien faire groover les consciences. Linda Moo and Piggy Sue, derrière son titre de conte pour marmots en salopette, est une ballade-rock au message clair : les animaux méritent mieux que notre indifférence distraite.

La production respire l’amour du fait main : tout a été bricolé dans un home studio modeste mais sincère, avec des instruments qui ont du vécu et des effets qui crépitent doucement comme un feu de cheminée. Sur cette base old school — Beatles, Stones, Eagles, un soupçon de Kraftwerk dans les textures —, Steven déploie une mélodie pleine de charme un peu naïf, portée par une guitare amicale jouée par un ami de toujours, comme une tape dans le dos.

Mais ce qui fait toute la singularité du morceau, c’est ce mélange d’innocence et d’intention. Steven n’écrit pas pour briller, il écrit pour défendre. Linda Moo and Piggy Sue, c’est un manifeste déguisé en ritournelle, un appel à l’empathie pour celles et ceux qu’on oublie trop souvent : les êtres à quatre pattes, à plumes ou à groin, que l’on réduit à des fonctions quand ils sont, tout simplement, vivants. La chanson intègre même des bruits de vaches, de chiens, de cochons — sans gimmick, sans kitsch, juste pour rappeler que la vie, la vraie, a une voix, même si on ne la comprend pas toujours.

Le charme agit comme une fable : un peu bancale, un peu vintage, mais profondément humaine. On pense à un vieux 45 tours retrouvé par hasard dans un grenier, qui nous ferait sourire et réfléchir en même temps. Il n’y a pas de plan marketing, pas de tournée prévue, pas de featuring tapageur. Juste un homme, une guitare, quelques bêtes, et l’envie sincère que le monde devienne un peu plus doux.

Linda Moo and Piggy Sue, c’est une chanson qui ne crie pas. Elle caresse. Elle nous regarde avec les yeux humides d’un veau de printemps, et elle nous dit, sans détour : “Ils n’ont pas de voix, alors chante pour eux.” Steven Browley l’a fait. À notre tour maintenant d’écouter.

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Written By
Extravafrench

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