Mangadalena. Un prénom comme une incantation. Une sonorité qui s’étire langoureusement, comme une silhouette qui danse entre ombre et lumière, entre le passé et l’instant brûlant. Avec cette onzième offrande, Echoled poursuit son ascension et livre une déclaration d’amour en rythme, à la fois ancestrale et ultramoderne.
Sous ses allures de tube solaire, MANGADALENA est une immersion totale dans ce que l’Afrobeats a de plus noble : une fusion organique entre la sensualité des percussions traditionnelles et l’ivresse contemporaine d’un mixage soigné, calibré pour faire vibrer les pistes comme les tympans. La basse, ronde et enveloppante, dessine un écrin moelleux pour une mélodie qui semble flotter sur la chaleur du vent subsaharien. Pas d’esbroufe ici, mais une efficacité implacable. Le groove est instinctif, presque chamanique.
Echoled, sans crier, s’impose. Il ne force rien. Il laisse son beat parler, s’appuyer sur les fondations rythmiques d’un continent qui ne cesse de réinventer sa place dans la pop mondiale. Chaque note suinte la douceur assumée, le plaisir du son bien balancé, l’art de faire bouger les corps sans avoir à hurler. Mangadalena, c’est ce morceau que tu lances en boucle, sans jamais chercher à comprendre pourquoi il t’obsède.
Et si Echoled signe ici un single « efficace » – sur les ondes comme sur la toile – il offre surtout une œuvre qui capte un mood rare : celui d’un été éternel, chanté à voix basse, sous la lune d’une Afrique en majesté.
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