Il y a des voix qui ne cherchent pas la place, elles la prennent. Debra Can en fait partie. Avec SSS (E Go Pay), elle livre une déclaration à la fois suave et ferme, un mantra solaire porté par une voix qui a connu la houle et qui, pourtant, danse. Ce n’est pas qu’un single — c’est une reprise de pouvoir, une manière de dire qu’après l’attente, les blessures, les promesses non tenues, ça va payer. Et pas seulement en naira.
Sur une production rebondissante, où les percussions afrobeat côtoient des nappes pop aériennes, Debra installe son univers : celui d’une femme debout, douce mais déterminée, résolument tournée vers la lumière. C’est un morceau de guérison, de revanche élégante. Elle ne frappe pas, elle élève. Son timbre rappelle parfois les inflexions soul de Brandy, sa grâce dans l’interprétation emprunte à Toni Braxton — mais le groove, lui, est purement Lagos.
« SSS » — Sugar, Suffer, Success. Trois étapes, une trajectoire. Debra Can les embrasse toutes avec l’élégance de celles qui savent que la douleur est passagère, mais le style, éternel. Elle écrit ici la bande-son des combats silencieux, des sourires après la tempête, des lendemains qui chantent — vraiment.
Ce premier single est tout sauf timide : c’est une carte de visite vibrante, un appel à la résilience qui ne prêche pas, mais fait bouger. Et si ce n’est que le début, alors oui, E go really pay.
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