Il y a dans Mr Fantastic une chaleur immédiate, un groove doux qui n’a pas besoin d’en faire trop pour séduire. Sur une rythmique Afrobeats élégante, sans esbroufe, Dreadcity déroule une ode mélodique à la force féminine, comme une caresse dans un monde de coups. Une déclaration d’amour vibrante, enveloppée dans une production solaire qui ne cherche pas à détourner le message : ici, la femme est centre, pilier, lumière.
Depuis Port Harcourt — terre fertile d’icônes comme Burna Boy, Duncan Mighty ou Omah Lay — jusqu’au Maryland, Dreadcity façonne une musique en tension douce entre les racines et l’ailleurs. Sa voix, chaude et posée, trouve le juste ton : entre l’admiration intime et l’hommage universel. Pas besoin de superlatifs creux ni de beats tapageurs. Le morceau se construit avec retenue, dans une fusion fluide d’Afrobeats et de pop planante, à la frontière du reggae. Un terrain familier qu’il habite avec aisance.
On pense à 2Face pour la sincérité, à Fela pour l’héritage, à Mavado pour le phrasé précis. Mais Dreadcity reste singulier, sculptant sa propre voix dans une mer de déjà-entendu. Mr Fantastic n’est pas une simple chanson de plus sur « la femme forte » — c’est un morceau qui la regarde, l’écoute, la reconnaît. Il fait le pari de la douceur dans un genre parfois saturé de clichés virilistes.
Ce n’est pas seulement un single à vibe — c’est un souffle, une révérence musicale, et peut-être aussi un appel à aimer autrement : avec plus de grâce, plus de respect. Un titre à faire tourner en boucle pour sa mélodie autant que pour ce qu’il dit. Parce qu’il est temps que les reines soient chantées sans condition.
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