Il y a ceux qui gravissent les échelons. Et puis il y a KSI, qui pulvérise les plafonds. Avec Catch Me If You Can, nouveau missile sonore sorti via Warner Records, l’ex-YouTuber devenu showman total livre un titre gonflé à la testostérone électronique et à l’ambition XXL, porté par une brochette de producteurs qui transpirent le Billboard (Ryan Ogren, Peter Fenn, KBeazy, Gian Stone). Le résultat ? Un banger aux allures de manifeste : rapide, cinglant, brillant comme une vitrine de joaillerie à Dubaï.
Plus qu’un morceau, Catch Me If You Can est une gifle sonore adressée aux sceptiques, aux haters, à ceux qui pensaient que KSI resterait enfermé dans les limites de la plateforme qui l’a vu naître. Il rappe l’inaccessibilité comme d’autres chantent l’amour, déroule son “million dollar smile” comme un passeport tamponné au succès. Le refrain, entêtant comme une sirène de voiture de sport, martèle l’idée d’une ascension impossible à freiner. C’est nerveux, sans détour, blindé de lignes qui claquent comme des uppercuts en plein match de boxe.
Le clip réalisé par Troy Roscoe confirme la folie du projet : univers futuriste, décors numériques survoltés, voitures supersoniques et pluie de billets — un fantasme mégalo qui ne cache pas son jeu, et c’est précisément ce qui fonctionne. À la frontière entre le jeu vidéo, le blockbuster et l’egotrip de stade, KSI construit une mythologie à son image : bigger than life.
Catch Me If You Can n’est pas seulement une chanson, c’est une déclaration d’intention, un miroir tendu à tous ceux qui hésitent encore à le prendre au sérieux. KSI ne joue plus. Il règne.
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