Dans le clair-obscur de Prevail, LA NUCCI tisse un fil entre la douleur et la guérison. Plus qu’un simple morceau, c’est une incantation moderne, une confession intime servie sur une production douce-amère où se mêlent nappes néo-soul, percussions caressantes et basses qui vibrent au creux de la poitrine.
Le morceau s’ouvre comme une respiration, un espace suspendu où piano velouté et accords jazzy semblent flotter dans l’air, avant qu’un beat à la fois fragile et organique ne vienne ancrer le tout. LA NUCCI pose sa voix avec une élégance brute : entre spoken word et mélodie, il navigue dans les blessures ouvertes, celles qu’on porte en silence quand le monde nous regarde comme si rien n’était brisé.
Prevail parle de survie. Celle qui n’a rien de glorieux, qui se joue dans les détails – un regard, une étreinte, un matin où l’on choisit de rester debout. LA NUCCI ne cherche pas à être flamboyant ; il est sincère, vulnérable, presque chuchotant par moments, puis montant en puissance pour offrir un refrain qui caresse autant qu’il libère.
À la croisée d’un Anderson .Paak et d’un Snoh Aalegra, LA NUCCI signe ici une soul urbaine qui réchauffe et secoue à la fois. Un titre fait pour les trajets nocturnes, les amours compliqués, et les cœurs en reconstruction. Avec Prevail, il ne s’agit plus seulement de survivre, mais d’apprendre à se réinventer.
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