C’est le genre de morceau qui ne se contente pas d’être écouté : il s’impose, il pulse, il répare. Avec Thief (Never), Nanya Sparks transforme la douleur en une arme de séduction massive, enveloppée dans des textures afropop et des basses amapiano qui semblent faites pour résonner aussi bien dans un club de Lagos que dans une nuit chaude à Johannesburg.
Derrière ce titre, une histoire de cœur dérobé — pas le vol délicat d’un gentleman cambrioleur, mais l’arrachement brutal qui laisse des cicatrices. Pourtant, loin de s’abandonner à la mélancolie, Nanya choisit l’affirmation. Sa voix est un mélange rare de douceur et de feu, glissant sur les percussions chaloupées comme une danseuse qui reprend possession de la piste après une chute. Elle ne mendie pas l’amour perdu : elle le brûle dans un grand feu de joie, pour mieux avancer.
La production, riche en nuances, est à la croisée des courants. Des touches d’afro-fusion classiques, des syncopes amapiano qui font vibrer les reins, et une ligne mélodique aussi entêtante qu’un refrain de Burna Boy ou Tems. Mais ce qui surprend surtout, c’est cette subtilité émotionnelle : un groove qui donne envie de bouger tout en laissant percer une vulnérabilité à fleur de peau.
Thief (Never) n’est pas seulement une chanson pour danser — c’est un rituel de guérison, une ode à celles et ceux qui recousent leur cœur sans renoncer à l’amour. Nanya Sparks y impose une présence magnétique, entre résilience et sensualité, capable d’installer un mood en quelques secondes.
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