Les premières mesures de Buttercups semblent flotter dans l’air comme un parfum familier : un piano fragile, une guitare discrète, et déjà cette sensation d’entrer dans une chambre où la lumière de fin d’après-midi découpe les rideaux. Ava Valianti, du haut de ses 15 ans, y distille une vulnérabilité désarmante, une écriture qui sent à la fois l’adolescence effervescente et une maturité émotionnelle étonnante.
Au fil du morceau, les arrangements s’épaississent. La douceur laisse place à une montée en puissance pop-rock, avec des percussions battantes et des guitares électriques qui embrasent le refrain. Tout cela sert une narration : celle d’un amour dont on ne se défait pas, même lorsqu’il s’efface. Ava transforme ces souvenirs en mélodie, ses images simples – le parfum de cannelle, les portes grinçantes, les buttercups – en fragments universels d’une mémoire blessée.
Depuis bubble wrap, Ava trace une trajectoire fulgurante, enchaînant les succès radiophoniques et les scènes mythiques (The Bitter End à New York, Brighton Music Hall à Boston). Mais c’est dans des titres comme Buttercups que réside sa force : cette capacité rare à chanter la douleur avec une telle lumière qu’elle finit par consoler. Son premier EP prévu pour l’automne pourrait bien faire d’elle la nouvelle voix d’une génération qui apprend à aimer, perdre, et recommencer.
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