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Nick Pike nous plonge dans Phraxia : l’album où le néoclassique danse avec l’éther

Nick Pike nous plonge dans Phraxia : l’album où le néoclassique danse avec l’éther
  • Publishedjuillet 17, 2025

Nick Pike n’est pas du genre à se laisser enfermer. Après Norastoria et Evergreen en 2024, il signe avec Phraxia une œuvre qui respire la dualité : entre la quiétude des notes de piano solitaires et la richesse texturale des nappes électroniques, entre la pureté acoustique et l’audace des synthétiseurs. À travers dix morceaux finement ciselés, le compositeur britannique esquisse un paysage sonore où la néoclassique se pare de touches jazz et d’élans ambient, offrant un refuge pour les âmes en quête de beauté et de profondeur.

Le voyage débute avec Whispertide, premier single hypnotique. Comme une marée sonore, il alterne entre des accalmies presque méditatives et des montées en intensité qui vous saisissent à la poitrine. Le piano y est limpide, les synthés délicatement en arrière-plan, comme des spectres bienveillants. Cette sensation d’apesanteur se poursuit avec Vangise, plus aérien, presque pastoral dans son écriture, puis Phraxia, la pièce titre, qui se distingue par une ligne mélodique fluide et intimiste, comme une confidence murmurée à l’oreille.

Avec Aroha, Pike flirte avec des harmonies plus jazz, tandis que Deepward Glow plonge dans des textures qui rappellent le Reykjavík de Ólafur Arnalds : une chaleur douce, une lumière qui vacille. Puis vient Für Beethoven, où Pike prend le risque de s’attaquer à un monument. Ici, il déconstruit Für Elise pour en extraire une essence nouvelle, alternant citations familières et trouvailles harmoniques inattendues. Le résultat est un hommage tendre, sans nostalgie stérile.

Le dernier tiers de l’album installe une quiétude souveraine. Abaluna apaise avec ses motifs répétitifs, proches de la transe, Mareel distille une beauté minimaliste teintée d’espoir, Minavra explore un territoire plus introspectif, presque cinématographique, tandis que Maramor clôture ce voyage avec une ampleur et une douceur qui laissent suspendu.

Avec Phraxia, Nick Pike confirme son talent à se placer dans la lignée des Einaudi, Arnalds et Frahm tout en affirmant sa propre voix. Ici, chaque note est une goutte d’eau, chaque synthé une brise légère : ensemble, ils forment un océan où il fait bon se perdre.

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Written By
Extravafrench

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