Sur fond de ciel crépusculaire et de bitume encore chaud, Higher surgit comme une promesse murmurée à soi-même, une incantation de résilience qui se transforme en hymne pop rap. Sam Kays ne cherche pas à séduire à coups de gimmicks, il choisit plutôt de raconter cette ascension intérieure, ce moment précis où l’on décide de ne plus s’accrocher au passé.
La production oscille entre légèreté et gravité : des nappes synthétiques aériennes, un beat discret qui devient progressivement un cœur battant, et cette voix, entre flow maîtrisé et refrains chantés, qui semble sortir d’un tunnel pour retrouver la lumière. Sam Kays s’y livre sans armure, racontant l’effort de se relever après la chute, la rage douce qui pousse à avancer quand plus rien ne semble tenir.
Higher a ce goût d’adrénaline contenue qu’on retrouve dans certains morceaux de Post Malone ou de Logic, mais avec une touche de mélancolie propre à l’artiste. Chaque ligne de texte frappe comme un rappel : la gravité existe, mais l’élévation aussi. Et quand le refrain explose, impossible de ne pas être emporté dans cette montée en puissance, comme une respiration longtemps retenue.
Le morceau ne se contente pas d’être un hit potentiel calibré pour les playlists. Il s’impose comme une catharsis sonore, taillée pour accompagner les nuits d’insomnie et les matins de renaissance. Avec Higher, Sam Kays signe une œuvre qui semble moins chercher l’effet immédiat que la résonance profonde. Et il y parvient : en trois minutes, on sort de ce titre comme d’un tunnel, le cœur un peu plus léger, l’esprit prêt à affronter ce qui vient.
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