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Mikey La Luna en 10 questions

Mikey La Luna en 10 questions
  • Publishedaoût 20, 2025

Il s’appelle Mikey La Luna, et il vient d’un pays où les montagnes murmurent, où les mères cuisinent avec les mains et les chants, et où l’enfance s’écrit en pas de danse et vinyles qui crissent. À mi-chemin entre la tradition géorgienne et les éclats d’un dancefloor post-moderne, il fabrique aujourd’hui des rituels électroniques, faits de beats incantatoires, de mantras en feu et de synthés qui respirent.

Pendant quinze ans, il s’appelait Tash Tash et électrifiait les chants de son enfance. Puis il a changé de peau. À force d’introspection, d’amour, de solitude et de basses bien senties, il est devenu Mikey La Luna — un nom de nuit et de lumière. Son premier EP Embrace the Light est un manifeste de connexion : entre les corps, les mondes, les siècles. Sa techno n’est pas une fuite, c’est un retour à l’essentiel, une pulsation tribale habillée de textures modernes.

Le 3 septembre sortira Genatsvale, un hymne bilingue aux racines qui tiennent chaud et aux synthés qui transforment. En attendant, il élève ses deux fils, cuisine comme un prêtre et rêve d’amour qui groove. On lui a posé dix questions. Il a répondu comme on respire, comme on danse, comme on revient à soi.

1 ) Qui es tu ?
Je m’appelle Mikey La Luna. Je suis né en Géorgie — un lieu où les montagnes respirent des histoires — et j’ai toujours vécu entre plusieurs mondes. Adolescent, je me suis formé au ballet géorgien flamboyant, mais la nuit, je m’échappais avec une guitare, en faisant exploser des disques de rock’n’roll et de disco. Ce choc entre discipline et rythmes sauvages est devenu mon ADN. Aujourd’hui, j’emmène tout cela dans mon art — créant des voyages rituels-électroniques où tradition, rébellion et liberté se rencontrent sur le dancefloor.

2 ) Quel est ton parcours ?
Pendant environ quinze ans, j’ai performé sous le nom de Tash Tash — un projet où je reprenais les chants traditionnels géorgiens de mon enfance en leur donnant une torsion électrifiée, mélangeant tradition, joie et liberté. Avec le temps, j’ai ressenti un nouvel appel, et j’ai appris par moi-même la production électronique, tombant amoureux de sa pulsation hypnotique. Pendant la pandémie, j’ai aussi exploré une voie spirituelle plus profonde, à travers les mantras et les pratiques chamaniques. Aujourd’hui, j’ai lancé un nouveau projet qui rassemble toutes ces influences en un seul voyage.

3 ) Que peux-tu nous dire sur ton art en quelques mots ?
Avant tout — vous devez vraiment écouter ma musique. Oui, je sais, ça sonne un peu narcissique, mais ça vient du cœur. Ce que je crée ne se limite pas à des beats — c’est l’ouverture d’un espace où mantras ancestraux, énergie chamanique et grooves électroniques se rencontrent. C’est une musique faite pour danser, mais aussi pour rappeler quelque chose de plus profond : que nous sommes tous connectés, et que la lumière est toujours là quand nous choisissons de l’accueillir.

4 ) Quelles sont tes inspirations ?
Mes inspirations traversent les époques et les sons. Des légendes du rock comme Elvis, Pink Floyd et The Doors, à la fièvre disco de Donna Summer, des Bee Gees et de Giorgio Moroder. Côté électro, je puise chez Roderic, Oscar and the Wolf et Artbat — des artistes qui ont ouvert de nouvelles portes dans le son et l’émotion. Et, par-dessus tout, je porte l’influence des mantras, des chants sacrés et des incantations de guérison, qui donnent à ma musique sa profondeur spirituelle.

5 ) Quelle est ta playlist de prédilection quand tu crées ? (Cite quelques noms d’artistes et/ou chansons)
Dernièrement, ma playlist tourne en boucle avec le live de Moby en France l’an dernier — je l’écoute presque tous les jours. Je plonge aussi dans les sets déchaînés de Tomorrowland 2025 et Burning Man 2024. J’aime la musique surtout quand je peux voir et sentir une foule vibrer avec elle — même chez moi, cette énergie m’élève. Et quand il est temps de ralentir, je me tourne vers des grooves psychédéliques orientaux qui ralentissent tout, de la plus belle des manières.

6 ) C’est quoi le plat que tu cuisines le mieux ?
C’est une question injuste pour moi, car la nourriture a toujours eu autant de place que la musique dans ma vie. Jusqu’à il y a deux ans, j’ai même tenu mon propre restaurant géorgien pendant dix ans, cuisinant aux côtés de trois incroyables “mamas” géorgiennes. J’étais celui qui glissait une petite touche de fusion dans les recettes traditionnelles. Mais aujourd’hui, ma cuisine principale, c’est le studio — et ce que j’y mijote, ce sont des tracks savoureux et juteux.

7 ) Quels sont tes projets à venir ?
C’est une période exaltante pour moi. Ce mois-ci, j’ai sorti mon premier EP Embrace the Light — cinq titres enracinés dans les mantras ancestraux et les grooves électroniques modernes. Le 3 septembre, je sortirai Genatsvale — un morceau géorgien-anglais qui reconnecte à mes racines avec une torsion techno-synthé. Et il y a déjà au moins dix autres morceaux en attente — ce n’est donc que le début du voyage.

8 ) Peux-tu nous raconter une anecdote à ton sujet ?

Ces deux dernières années, j’ai jonglé entre deux choses principales : concocter des tracks en studio et élever mes deux petits garçons. Maintenant, j’ai vraiment hâte de remonter sur scène autant que possible — et, qui sait, peut-être même trouver un peu d’amour en chemin. Rêve secret ? Si elle est musicienne elle aussi, on fera des duos au lieu de disputes.

9 ) Si tu pouvais 48h avec une personne que tu n’as jamais rencontrée ce serait qui ?

Honnêtement, la chose la plus magique serait 48 heures avec mes deux garçons — mais seulement s’ils font absolument tout ce que je dis, sans drame. Et si vous ne pouvez pas hypnotiser mes enfants pour ça, alors je me contenterai de Jim Carrey et Roberto Benigni — deux purs génies du rire et de la folie.

10 ) Un petit mot ou conseil pour la fin ?
Souvenons-nous que nous sommes tous connectés. Au-delà des frontières, au-delà des rôles, au-delà des différences — nous sommes une seule famille sur cette Terre. Si nous pouvons choisir la paix, la gentillesse et l’unité dans nos vies quotidiennes, alors la musique entre nous ne cessera jamais de jouer.

Written By
Extravafrench

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