Vibe démarre comme une gifle solaire : un riff funky qui grince juste ce qu’il faut, une rythmique irrésistible, une basse qui se tortille comme un corps déjà pris par la danse. Zannalee signe ici un single qui ne cherche ni la profondeur métaphysique ni la mélancolie feutrée : Vibe est un manifeste hédoniste, une célébration de l’instant où la musique ne sert qu’à faire briller la peau et allumer les regards.
On pense à Prince dès les premières secondes, ce mélange unique de sensualité et de nerf, cette façon de transformer une progression d’accords simple en terrain de jeu incandescent. Mais Vibe ne sonne pas comme une copie : c’est une réinterprétation contemporaine du funk-rock, avec une production pop affûtée et une énergie qui file droit au but. Le refrain ne cherche pas à séduire par surprise, il s’installe comme une évidence — un mantra collectif pour celles et ceux qui savent qu’on peut posséder la nuit sans rien demander à personne.
Le solo de guitare, placé comme une respiration solaire, joue un rôle clé : c’est la poussée euphorique qui libère le morceau de la répétition et lui donne sa trajectoire ascendante. Autour, tout est calibré pour la danse : batterie syncopée mais lisible, couches de claviers discrètes, lignes de chant affirmées, presque revendicatives.
Ce qui rend Vibe puissant, c’est sa sincérité. Derrière les paillettes et le groove, on entend la jubilation brute d’un morceau pensé pour exister en live, pour déclencher ce moment collectif où un public se transforme en masse unique. Zannalee ne compose pas une chanson, il sculpte un état d’esprit : un appel à se suffire à soi-même, à danser sans justification, à incarner sa propre lumière.
Vibe n’est pas une simple track de club : c’est une injection d’assurance, une étincelle pop-funk-rock qui rappelle que la liberté commence sur le dancefloor.
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