Un battement de cœur en accéléré, des percussions qui s’enroulent comme une transe, et cette impression immédiate de chaleur moite qui colle à la peau. MONAMI, la nouvelle collaboration entre KEENWRLD et Kotobo, ne se contente pas de prolonger la vague afrobeat qui embrase les dancefloors : elle la détourne pour en faire une déclaration d’amitié, d’amour, de désir partagé, au croisement de l’intime et du collectif.
Le morceau s’ouvre sur une ligne rythmique obsédante, presque minimaliste, qui rappelle que l’afrobeat n’a pas besoin d’artifice pour hypnotiser. Les voix se glissent ensuite dans l’espace comme des confidences murmurées sous un ciel d’Afrique urbaine : fluides, habitées, elles portent l’urgence d’un cri intérieur tout en s’habillant des teintes festives d’un refrain pensé pour soulever les foules. C’est cette dualité qui rend MONAMI si singulier : une énergie taillée pour les corps, mais traversée d’une lucidité tendre, comme si derrière chaque sourire se cachait une vérité plus profonde.
KEENWRLD impose ici sa présence avec une assurance magnétique, tandis que Kotobo injecte une texture plus rugueuse, un contrepoint qui densifie le morceau. Ensemble, ils dessinent une fresque sonore où l’afrobeat se frotte aux codes du hip-hop africain, et où les basses roulent comme une houle, entraînant tout sur leur passage.
MONAMI, c’est moins une chanson qu’une scène : on y voit les silhouettes se rapprocher au rythme des kicks, les mains se lever au-dessus des têtes, et l’instant fragile où la fête se mue en communion. Entre Lagos, Accra et Paris, le titre trace sa route, prouvant que l’afrobeat n’est pas qu’un genre mais une langue universelle, capable de dire le désir, la fraternité et l’envie de durer malgré tout.
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