Il y a dans Exodus quelque chose d’à la fois intime et collectif, comme si Boivibez racontait son histoire tout en prêtant sa voix à celles et ceux qui traversent le même fleuve invisible de doutes, d’espoirs et de luttes. Plus qu’un simple single afro-fusion, le morceau se construit comme une marche, un pas après l’autre, vers un ailleurs à inventer.
La production respire l’afrobeat contemporain : percussions chaudes, guitares liquides, nappes discrètes qui s’ouvrent comme un horizon. Mais au cœur de cette architecture rythmique, c’est le timbre de Boivibez qui accroche, grave et lumineux à la fois, comme une flamme qui vacille mais ne s’éteint jamais. Il ne chante pas pour enjoliver la douleur, il chante pour la transformer en énergie, en mouvement.
Le titre n’a rien de naïf : il parle de fatigue, de désillusions, de cette sensation que le monde met parfois tout en œuvre pour vous ralentir. Mais Exodus refuse la résignation. Il trace une diagonale de survie et de fierté, une affirmation de soi qui s’inscrit dans la grande tradition de l’afro-fusion – celle où la musique n’est pas qu’un divertissement mais un souffle vital. On y entend la douleur du passé mais surtout la promesse d’un futur conquis de haute lutte.
Avec ce morceau, Boivibez s’impose comme un conteur de trajectoires brisées et recousues, un artisan de résilience. Exodus est un rappel puissant que l’on peut naître dans la tempête et choisir malgré tout la traversée, que chaque épreuve devient une marche supplémentaire vers sa propre liberté.
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