Un claquement sec, une boucle synthétique qui crépite comme un câble dénudé, et déjà l’atmosphère est posée. wired n’est pas un morceau qu’on écoute en fond, c’est une plongée directe dans l’hyperconnexion émotionnelle où tout s’emballe — pensées, pulsations, rythmes. BRITTEN WRONG joue sur la tension permanente entre pop, électro et rap, avec cette façon singulière de transformer l’anxiété contemporaine en un groove magnétique.
La production, volontairement glaciale, combine basses minimales et textures électroniques saturées, donnant au morceau un éclat métallique qui colle à son titre. Mais au lieu de se contenter d’un simple banger électro-rap, BRITTEN WRONG injecte une narration intime : la voix, parfois presque parlée, parfois scandée avec rage, fait de wired une confession déguisée en performance. C’est à la fois urbain et intérieur, nerveux et vulnérable.
Ce qui fascine, c’est ce jeu permanent de contrastes. La chaleur d’un flow qui reste humain malgré les sonorités mécaniques. La mélodie pop, presque lumineuse par moments, qui lutte pour émerger au-dessus des percussions claustrophobes. On entend un artiste en équilibre instable, qui refuse pourtant de lâcher prise — et c’est précisément ce tiraillement qui rend le morceau si captivant.
wired s’écoute comme on avale une gorgée d’énergie pure : un morceau qui traduit en son l’excès de vitesse de nos vies connectées, l’impossibilité de décrocher, la beauté et le danger d’un esprit qui carbure trop fort. BRITTEN WRONG signe ici un track qui électrise plus qu’il ne rassure, mais qui, dans sa brutalité élégante, capture une vérité contemporaine : être survolté, parfois, c’est la seule manière de se sentir vivant.
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