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Music Rock

Johnny B et la guitare comme seul refuge sur My Darkest Times

Johnny B et la guitare comme seul refuge sur My Darkest Times
  • Publishedseptembre 12, 2025

On l’imagine seul, lumière blafarde sur les murs de sa chambre à Patras, une Stratocaster trop lourde pour ses épaules mais branchée à bloc. Johnny B gratte comme on frappe dans un sac de sable, parce qu’il n’a rien d’autre pour canaliser ce qui cogne à l’intérieur. De cette urgence naît My Darkest Times, morceau de rock adolescent, imparfait, nerveux, mais incroyablement sincère.

À 18 ans, Johnny n’a pas besoin de polir les contours. Les riffs sont épais, hérités de Zakk Wylde et d’Ozzy Osbourne, la rythmique roule avec ce parfum de Black Sabbath, et sa voix, un peu tremblée, dit plus de vérité que n’importe quel cri maîtrisé. On sent l’influence des 80’s et 90’s, mais il ne s’agit pas d’un exercice de style : c’est un gosse qui joue trop fort pour couvrir ses propres pensées.

Enregistré au Noisebox Studio avec ses potes et son producteur, le morceau garde ce grain humain, cette chaleur du local de répète. Rien de glacé ou d’usiné : on entend presque la sueur, les regards complices, les hésitations qu’on laisse passer pour ne pas étouffer l’énergie brute. My Darkest Times raconte une lutte — pour aimer, pour respirer, pour être libre — mais ce qu’il transmet surtout, c’est un refus de se taire.

Johnny B n’invente pas le rock, il s’y jette à corps perdu. Ce n’est pas un produit, c’est un cri, et c’est exactement ce qui rend ce premier single attachant. Comme une première cicatrice qu’on choisit de montrer au monde, guitare en main, amplis à fond.

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Extravafrench

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