Dans le brouhaha des histoires avortées et des désirs trop pressés, Michellar choisit la retenue, la confession douce-amère. Son nouveau single Never Say Sorry, né à San Francisco puis façonné en Angleterre par le producteur Tobias Wilson, s’inscrit comme une ballade pop intime où l’écriture prend le pas sur les artifices. L’artiste compose, raconte et s’expose dans un registre où la sincérité devient le seul véritable instrument.
À l’origine, un sentiment : celui d’avoir quitté des amours trop vite, d’avoir cherché ailleurs ce qui, peut-être, se trouvait déjà là. De cette tension entre fuite et fidélité naît une chanson qui s’articule autour d’une idée simple mais bouleversante — lorsque l’amour est réel, il revient, et il n’y a plus de place pour les excuses. La voix de Michellar, sans emphase, trouve sa force dans la vulnérabilité, glissant sur une production sobre, presque transparente, qui laisse respirer chaque mot.
Au-delà du titre, Never Say Sorry marque un jalon personnel : un an que Michellar se consacre pleinement à la musique produite, peaufinant sa plume de songwriter comme d’autres perfectionnent un geste pictural. Et justement, l’artiste ne se limite pas aux notes : à San Francisco, une exposition imminente présentera quinze toiles inspirées des pochettes de ses morceaux, chacune connectée à la musique par QR code. Une manière de lier ses univers — peinture et chanson — pour offrir une expérience sensorielle totale.
Le morceau, dans sa simplicité mélodique, s’éloigne des tendances surproduites pour mieux coller à son propos : l’introspection, l’honnêteté, le refus de travestir l’émotion brute. Michellar ne cherche pas à séduire à tout prix mais à tracer son chemin, comme on écrit dans un carnet secret. Never Say Sorry ne crie pas, il murmure avec assez de force pour résonner longtemps après l’écoute.
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