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Music Rock

9 o’clock Nasty est en mode « SONIC » : le chaos dépouillé jusqu’à l’os

9 o’clock Nasty est en mode « SONIC » : le chaos dépouillé jusqu’à l’os
  • Publishedoctobre 24, 2025

Pulse kick. Pulse kick. Pulse kick. Le battement cardiaque de SONIC, le nouveau single de 9 o’clock Nasty, résonne comme un cri dans la brume. Trois coups de pied dans la monotonie, trois battements pour réveiller les corps ankylosés et rappeler que, dans un monde qui tourne en rond, certains choisissent de courir à contre-courant — jusqu’à se perdre, jusqu’à hurler avec les loups.

Depuis Leicester, le trio le plus féroce du punk anglais revient avec une morsure sonique plus nue, plus viscérale, plus animale que jamais. Pete Brock, Ted Pepper et Sydd Spudd n’ont plus besoin de camouflage : SONIC arrache la peau, dissout les artifices, et expose la chair tendue de leur musique — chaque tendons, chaque nerf, chaque silence vibrant d’une rage contenue.

C’est un titre qui respire l’urgence. La basse claque comme un battement de cœur, la guitare racle le béton, la batterie cogne jusqu’à faire trembler les os. Mais au milieu du vacarme, un espace : un vide où le silence devient presque spirituel. “Sometimes the silence makes the loudest sound,” préviennent-ils — et ici, ce n’est pas une figure de style, c’est une vérité physique.

SONIC est le cinquième extrait de leur prochain album Chaos, un disque dont le nom dit déjà tout. 9 o’clock Nasty y célèbre la dissonance, l’instinct, la désobéissance à tout ce qui rassure. Là où d’autres construisent des refrains, eux bâtissent des secousses. Leur punk n’a plus besoin de colère pour exister : il danse entre les coups, il respire entre les cris, il transforme la laideur en énergie pure.

Et pourtant, sous la crasse et le bruit, il y a une beauté perverse : celle du refus, celle de l’humain qui décide de s’arracher à la routine pour se brûler les ailes. SONIC parle de cette fuite vers le sauvage, du prix de la liberté quand elle rime avec solitude. “The freedom of going feral carries a heavy price,” annoncent-ils — comme une morale inversée, ou peut-être juste une confession lucide.

Sur YouTube, le clip est déjà d’être une claque visuelle : brut, sans filtre, comme un miroir tendu à notre époque saturée. Ce nouveau 9 o’clock Nasty n’a plus besoin de se cacher derrière la provocation : il la transforme en art. SONIC, c’est l’électrochoc du mois d’octobre. Une pulsation primitive dans un monde trop poli. Un cri punk qui danse dans le vide — libre, sauvage, vivant.

Pour découvrir plus de nouveautés ROCK, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAROCK ci-dessous :

Written By
Extravafrench

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