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La romance cachée qui allume le néon intérieur avec RoneyBoys sur “Dancing On The Low”

La romance cachée qui allume le néon intérieur avec RoneyBoys sur “Dancing On The Low”
  • Publishedoctobre 24, 2025

Il y a des morceaux qui n’ont pas besoin de crier pour être irrésistibles. “Dancing On The Low”, le nouveau single des RoneyBoys, appartient à cette catégorie de chansons qui se faufilent doucement sous la peau, entre un battement de basse et une pulsation synthétique, jusqu’à ce qu’on se surprenne à bouger sans y penser. Le trio californien transforme ici la discrétion en groove — une romance à huis clos, chuchotée sur un dancefloor imaginaire.

Dès les premières secondes, le morceau s’impose par son élégance rythmique : une ligne de basse élastique, un beat propre et claquant, une production au cordeau qui évoque la rigueur d’un studio de Los Angeles où la sueur ne laisse pas de trace. Les synthés oscillent entre nostalgie 80’s et brillance moderne, comme si The Weeknd avait laissé tomber son spleen au profit d’un sourire complice. Les RoneyBoys, eux, déroulent leur voix dans une aisance presque insolente : veloutée, maîtrisée, douce sans être mièvre.

“Dancing On The Low” parle de ces amours discrètes, celles qui se vivent dans l’ombre des projecteurs, loin du bruit et des stories. Mais là où d’autres en feraient une complainte, le trio en fait un hymne à la sensualité contenue. La chanson avance à petits pas, feutrée mais déterminée, un verre à la main, le regard qui glisse dans la lumière rose d’un bar à moitié vide. C’est du R&B, oui, mais avec la précision pop d’un bijou ciselé, un sens du timing et du silence qui trahit des années d’écoute, de travail, d’admiration pour les maîtres du genre.

On y retrouve la patte de Jam & Lewis, mentors des frères Roney, dans ce souci du détail, cette capacité à rendre chaque élément vital : la batterie respire, la basse parle, la voix raconte sans forcer. “Dancing On The Low” est une chanson de nuit claire — pleine de reflets, de douceur et d’électricité.

Les RoneyBoys y confirment leur place dans une lignée qui va de Michael à Miguel, de la soul satinée à la pop de velours. Ce n’est pas juste un morceau à danser : c’est une invitation à ralentir, à se frôler, à se taire un instant pour écouter la lumière tomber sur la peau.

Pour découvrir plus de nouveautés POP, n’hésitez pas à suivre notre Playlist EXTRAVAPOP ci-dessous :

Written By
Extravafrench

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