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MOSHUP nous livre un love song écrit par le diable sur « The One »

MOSHUP nous livre un love song écrit par le diable sur « The One »
  • Publishednovembre 7, 2025

Si le diable avait un slow préféré, ce serait sans doute celui-ci. The One de MOSHUP, c’est une déclaration d’amour déguisée en péché, une balade synthétique où la passion s’enroule autour de l’interdit comme une flamme autour d’une allumette. Dès les premières secondes, le morceau installe un climat dense, moite, saturé de mystère : un battement de basse au ralenti, des synthés vaporeux qui suintent la luxure, et cette voix, pleine de trouble, qui chante l’amour comme une possession.

“I wrote you a love song but the devil made me do it.” Tout est là. Dans cette phrase, MOSHUP résume son univers : l’obsession de la beauté et du danger, le désir comme force destructrice, la romance comme rituel nocturne. La production, somptueuse, joue sur la tension permanente entre la douceur et la menace. On pense à The Weeknd pour la noirceur sensuelle, à Depeche Mode pour l’élégance du mal, et à Chromatics pour cette façon de faire danser la mélancolie sur des beats glacés.

Mais MOSHUP ne copie personne. Il puise dans la mémoire collective des années 80 pour créer un son profondément contemporain, une hybridation entre la fièvre du rétro et la froideur du digital. Les nappes de synthé sont ciselées comme des éclats de verre, les lignes de basse ondulent avec une précision chirurgicale, et chaque détail — une reverb, un souffle, un break — participe à construire cette tension érotique et cinématographique qui fait toute la singularité du titre.

Ce qui fascine dans The One, c’est cette impression d’équilibre fragile entre le romantisme et la perdition. MOSHUP chante l’amour comme on entre dans une transe : conscient du danger, mais incapable de résister. Son timbre, à la fois vulnérable et assuré, flotte au-dessus du mix comme une incantation, un sort murmuré à la nuit. On l’imagine dans un club désert, lumière rouge, chemise entrouverte, les yeux fermés, livrant sa vérité entre extase et damnation.

Dans un paysage pop souvent aseptisé, The One ose la fièvre, la sueur, l’ambiguïté. Ce n’est pas un morceau, c’est une atmosphère : un film nocturne projeté sur un mur de brouillard, où le désir se fait matière et la musique, poison. MOSHUP ne cherche pas à plaire — il ensorcelle. Et une fois qu’on a goûté à son univers, impossible de s’en détacher : on veut plonger plus loin, quitte à y laisser un morceau de soi.

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Written By
Extravafrench

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