Un banger afro-pop brûlant où Jadel Legere fait du consentement un groove, du désir une danse, et de la liberté un rythme qui vibre dans tout le corps.
Dès les premières secondes, Permission raconte une histoire de peau, d’ondulation et d’assurance. L’afrobeat y respire large, déployant ses percussions syncopées et ses basses souples comme une hanche qui glisse dans la lumière. Jadel Legere y avance avec la précision d’une artiste qui maîtrise chaque fragment de son énergie : magnétique, souveraine, irrésistiblement ancrée dans son héritage caribéen mais plus que jamais tournée vers l’afro-pop globale.
Là où le morceau frappe, c’est dans sa manière d’habiter le désir. Rien de forcé, rien de feint : Permission n’est pas une supplique, mais une invitation maîtrisée, presque cérémonielle. Une main tendue pour un jeu à deux — un espace où l’attirance se négocie comme un langage secret. L’afrobeat pulse ici comme une pulsation interne, un cœur qui accélère, un “come closer” murmuré entre deux basslines chaudes.
Les producteurs de GBM donnent au morceau cette texture presque tactile : kicks arrondis, shakers nerveux, nappes solaires qui s’évaporent comme l’air brûlant au-dessus de Port of Spain. Les mélodies, elles, glissent avec cette fluidité pop qui fait de Jadel une artiste à la croisée du monde Caraïbes et de l’afro-pop global — quelque part entre la sensualité d’Aya Nakamura, l’assurance rythmique de Tems et la clarté émotionnelle d’une Kizz Daniel-era féminisée.
Sa voix, précise et lumineuse, raconte une femme qui ne demande pas la permission : elle la donne. Elle encadre, elle définit, elle dirige la danse. Permission résonne comme un manifeste : le désir est une force, pas une faiblesse. Une puissance qui se transmet par la musique, par le mouvement, par cette façon de transformer une pulsion intime en déclaration universelle.
Le morceau, finalement, ressemble à une nuit entière résumée en trois minutes : chaleur, vertige, adrénaline douce, sourire en coin. Une danse qui commence dans le bassin et finit dans la tête. Une célébration afro-pop où Jadel Legere, une fois encore, démontre qu’elle ne suit pas le rythme — elle l’impose, et le monde suit.
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