« Parfois, on tombe sur un morceau qui ne parle pas d’une fête mais de la façon dont on voudrait s’y sentir. Une chanson qui ne décrit pas un moment : elle le fabrique. “A New Year’s Wish” d’AMELINA appartient à cette rare catégorie — celle qui nous redonne envie de croire en ce que la vie invente quand on baisse la garde. »
Le premier choc en écoutant “A New Year’s Wish”, ce n’est pas l’énergie lumineuse du refrain ou les éclats pop-rock que l’on sent taillés pour un générique de coming-of-age. C’est la sensation très précise qu’AMELINA ne chante pas pour la foule : elle chante avec elle. Comme si chaque ligne était adressée à quelqu’un de réel, quelqu’un qu’elle voudrait pousser gentiment vers l’avant, vers une version de soi qu’on a toujours un peu peur d’habiter.
La production, brillante sans être clinquante, déploie ce mélange de guitare étincelante et de pulsations pop qui rappellent l’insolence adolescente d’une Avril Lavigne période Let Go, mais avec ce supplément de sincérité contemporaine — cette urgence générationnelle de transformer ce qui fait mal en quelque chose qui fait tenir debout. Les arrangements n’appuient jamais trop fort : tout est pensé pour laisser monter l’émotion, comme une vague qui hésite avant de casser puis finit par embrasser tout le rivage.
La voix d’AMELINA, elle, porte cette douceur déterminée qu’ont les artistes qui écrivent depuis un endroit vulnérable mais refusent d’y rester coincés. On entend les hésitations, les élans, les éclats de courage — et cette façon très personnelle de pousser une note avec la même énergie qu’on met à souffler des bougies sur un gâteau qu’on souhaite réussir cette fois-ci.
Ce qui frappe dans “A New Year’s Wish”, c’est sa manière d’incarner une transition. Ni un simple titre de saison, ni un morceau d’apparat : c’est une chanson qui cherche, qui avance, qui ose. Un titre qui ressemble à un miroir où l’on observerait sa propre mue. AMELINA ne propose pas une morale, elle fabrique une ambiance : celle d’un soir où l’on décide, sans fanfare, que tout peut recommencer différemment.
Au fond, ce morceau n’est pas un souhait : c’est une permission. Celle de rêver à nouveau, de se dire que la prochaine page peut être plus vaste, plus lumineuse, plus fidèle à ce que l’on porte déjà en soi. Et AMELINA, avec ce single, en devient presque la messagère : l’artiste qui rappelle que les renaissances ne tombent pas du ciel, mais qu’elles existent dès qu’on ose tendre la main.
Instagram : amelinalife
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