« Une chanson qui commence comme une fissure… et finit comme un tremblement de terre. »
À seulement dix-sept ans, Lana Karlay n’écrit pas des morceaux : elle ouvre des brèches. Don’t Let Me Go, son nouveau single, arrive comme un uppercut feutré, cette sensation que quelque chose se défait au creux de la poitrine avant de se consumer en pleine lumière. Dès les premières notes, on sent la jeune artiste s’avancer à visage découvert, avec cette fragilité volontaire qui n’appartient qu’aux âmes trop lucides pour leur âge. Mais ce qui frappe surtout, c’est la façon dont le morceau se métamorphose, comme si le cœur de Lana apprenait à rugir en plein milieu de sa propre douleur.
Le titre se déploie en deux mouvements : un début presque chuchoté, où la voix de Lana se dépose comme une confession nocturne, tremblante mais résolue, avant que tout n’explose — guitares plus larges, batterie en apnée, cordes qui s’élèvent comme un orage intérieur. L’empreinte de Blondie, dans cette façon d’assumer le panache pop-rock, se mêle à l’urgence émotionnelle d’une Olivia Rodrigo. Pourtant, Don’t Let Me Go ne sonne jamais comme une imitation : c’est un cri personnel, une vérité brute qui trouve son écriture propre dans la fissure et le frisson.
On devine l’énergie de GoldDiggers Sound Studio dans ce grain organique, presque live, cette manière de laisser les instruments respirer avant de retomber sur Lana comme un vertige. Les cordes enregistrées à EastWest Studios ajoutent une dimension dramatique somptueuse : elles ne décorent pas, elles amplifient l’effondrement. Elles donnent ce sentiment que la chanson se joue à la fois dans la tête de Lana… et dans une salle de cinéma pleine de fantômes.
Ce qui rend Don’t Let Me Go si puissant, c’est ce geste adolescent absolument pur : parler d’une peur immense — celle de perdre, d’être oubliée, de ne plus suffire — mais avec une sincérité qui traverse le morceau comme un fil incandescent. Lana Karlay n’est pas simplement une promesse australienne : elle est en train de devenir une narratrice à part entière, capable de transformer le chaos intérieur en tempête pop parfaitement contrôlée.
Avec Don’t Let Me Go, elle signe son premier grand moment : celui où la vulnérabilité cesse d’être une faiblesse et devient une arme. Une chanson qui, comme son titre, refuse qu’on la lâche.
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