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Music Rock

Le rock indé qui roule à vive allure sur enemies avec Jeffg

Le rock indé qui roule à vive allure sur enemies  avec Jeffg
  • Publishednovembre 26, 2025

« enemies est ce coup de vent brutal qui te fouette le visage, te secoue jusqu’à l’os, et te laisse avec un sourire que tu n’avais pas prévu. »

Jeffg surgit avec un track qui sent la poussière des parkings au crépuscule, la sueur des concerts trop serrés et la liberté adolescente qui refuse obstinément de s’éteindre. enemies convoque l’énergie brute du post-punk, l’urgence garage et l’esprit turbulent de la scène skate-punk des années 2000. Un titre court, nerveux, vivant, qui semble courir devant lui-même pour ne pas perdre son élan.

Le morceau démarre au quart de tour : guitare rugueuse, batterie qui claque comme un moteur froid qu’on force à démarrer, voix lo-fi qui semble sortie d’un magnétophone fatigué — un grain volontairement imparfait qui donne au tout une authenticité immédiate. On y retrouve ce goût pour l’esthétique DIY, ce charme crade et vibrant des premières maquettes qu’on écoute trop fort depuis la banquette arrière d’une voiture en cavale.

Puis vient le solo, à 1:23 — minute sacrée, effraction totale. Jeffg déploie une ligne de guitare qui n’a rien de calculé : c’est une montée instinctive, un cri électrique qui fend le morceau en deux, un souffle incandescent qui rappelle les groupes de garage qui jouaient comme si le plafond allait leur tomber sur la tête. Ce solo, c’est la porte qu’on ouvre en courant, c’est la libération pure.

L’écriture de enemies s’inscrit dans une tradition rock où la tension émotionnelle se transforme en propulsion. Les paroles, portées par une voix légèrement râpeuse, déroulent le thème classique mais toujours urgent de l’affrontement — avec soi-même, avec les autres, avec ces ombres qu’on préfère ignorer. Le morceau fonctionne comme une échappée, une fuite volontaire, un besoin de brûler le trop-plein.

Jeffg signe ici un titre qui a l’odeur des débuts mais la conviction des grands. enemies n’est pas seulement un morceau : c’est une décharge, un ride, un rappel que le rock indé, quand il refuse de se lisser, peut encore électriser les veines.

Written By
Extravafrench

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