« Une montée de sucre, de peau et de lumière — comme si la nuit avait décidé de danser pour toi. »
Candy Shop n’est pas un simple titre funky : c’est un manège sensoriel, un tourbillon nu-disco où l’énergie pop explose comme une boule à facettes trop pleine de lumière. Naesh y déploie un savoir-faire rare : celui de réactiver l’héritage des années 80 — ses basslines élastiques, ses synthés au bord de l’orgasme, ses gimmicks irrésistibles — en y injectant un savoir-faire vocal qui puise autant chez MJ que chez Bruno Mars ou Charlie Wilson. Le résultat glisse, pulse, scintille. Ça déborde de plaisir.
Après quelques secondes, le décor est planté : un hook qui claque comme une invitation, un beat taillé pour les hanches, une production qui respire la maîtrise des codes funk tout en s’amusant à en tordre les angles. Naesh ne joue pas la carte vintage au premier degré — il mélange nostalgie et modernité avec une fluidité presque insolente, comme si le temps n’était qu’un décor à éclairer.
Le morceau fonctionne comme un feu d’artifice progressif : chaque section ajoute une dose d’intensité, un détail instrumental qui accroche, un souffle de voix qui feutre l’ambiance. Et quand les sections entre 0:33–1:06 et 2:11–2:45 s’ouvrent, on a cette impression délicieuse que le titre se déploie vraiment — la basse chaloupe plus profond, la rythmique devient un trampoline d’énergie, et la voix de Naesh prend une ampleur presque performative. Il chante avec le sourire, mais un sourire chargé de désir.
Ce Candy Shop, c’est moins une boutique qu’un rituel : celui du flirt, du fun assumé, de la sensualité pop qui ne rougit jamais d’être lumineuse. Naesh ne cherche pas la provoc, il cherche le groove, et c’est là tout son charme. La sensualité passe par le rythme, l’euphorie par le chant, l’attitude par la précision. On danse avant même que la tête comprenne pourquoi.
Ce qui m’a frappée, au-delà de l’efficacité immédiate, c’est la générosité du morceau. Pas de cynisme, pas de second degré forcé : juste un artiste qui veut faire du bien, offrir du sourire, pousser les corps à se souvenir du plaisir simple d’un beat bien balancé. Candy Shop a ce parfum de tubes qui traversent les époques parce qu’ils parlent à l’instinct, pas à la posture.
Une pop qui rayonne, un funk qui respire, un artiste qui assume le glamour, la chaleur et la joie. Oui, Naesh ouvre sa Candy Shop, et honnêtement, on y retournerait bien tous les soirs.
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