Meraki Trice nous enivre sur “Poison Ivy”

Dans un jardin secret de l’art musical, où les émotions s’entremêlent à la mélodie, Meraki Trice, artiste non-binaire et fier membre de la communauté LGBTQ+, cultive une variété sonore particulièrement envoûtante avec “Poison Ivy”. En effet, le single, évoquant un périple personnel au coeur d’une relation toxique, trace son chemin à travers l’âme, offrant un panorama où la vulnérabilité rencontre l’électro-pop.
Originaire de Detroit, le déplacement récent de Meraki à Mexico City, connue pour sa richesse culturelle et son dynamisme créatif, a déposé une teinte nouvelle et inspirante dans leur palette musicale. Les paysages sonores, enregistrés dans un home studio à Detroit et brillamment mixés et masterisés par l’artiste colombiano-américain TommyPapi, se mêlent d’influences diverses allant de Steve Lacy à Amy Winehouse, en passant par la souveraine du blues, Ma Rainey.
Ainsi, “Poison Ivy” dépeint avec une authenticité crue l’ambivalence des émotions au sein d’une relation abusive, faisant écho à une expérience personnelle de l’artiste, alors que les paroles explorent la prise de conscience de la gravité de la situation et la libération cathartique qui en découle, transformant la douleur en une œuvre d’art musicale.
Le talent narratif de Meraki est renforcé par une voix aussi éthérée qu’enracinée dans des émotions authentiques, et “Poison Ivy” n’est rien de moins qu’un voyage musical à travers les méandres d’une âme en quête de guérison et de liberté. Avec des éloges émanant de critiques précédentes qui saluent sa musicalité « hypnotique » et ses paroles « profondes et touchantes », Meraki Trice ne se contente pas seulement de produire de la musique, mais construit patiemment un univers sonore où chaque note, chaque vibration, invite à la réflexion et à l’émotion pure.
La quête de vérité de Meraki Trice, encapsulée dans “Poison Ivy”, est un message d’amour-propre, un cri vers la liberté, et peut-être, un miroir dans lequel d’autres peuvent voir reflétées leurs propres batailles, leurs propres victoires.