L’artiste parisien, Alexis Muratti, est personnage plein d’humour et de passion qu’il nous partage en musique Pop aux touches d’électronique comme sur son dernier titre “Il fut une nuit je vis le jour“. Invité dans l’Interview en 10 questions, il nous a balancé quelques secrets sur son parcours et même un remède anti-gueule de bois, que vous connaissez peut-être déjà…
1) Qui es-tu ?
Je m’appelle Alexis Muratti, j’écris des chansons, je compose, et souvent je chante. Je suis né à Toulouse et je vis à Paris depuis 8 ans.
C’est à Montmartre que j’ai compris que tout était possible et que je me suis lancé dans le grand bain musical.
2) Quel est ton parcours ?
J’ai toujours écrit. J’ai commencé très tôt par de la mauvaise poésie, puis je me suis mis au rap à 16 ans.
Il y a un son que j’avais enregistré en studio d’ailleurs sous un pseudonyme ridicule qu’on peut trouver sur Youtube, j’ai jamais réussi à l’enlever.
C’est en arrivant à Paris en 2017 que je me suis mis en tête de devenir parolier. J’ai écrit écrit écrit… j’envoyais maladroitement mes chansons à des artistes sur Instagram sans avoir de retour. Deux ans plus tard, à Lourdes, je rencontre le producteur Roberto Ciurleo à la fin d’une représentation de sa comédie musicale.
On a échangé puis on s’est donné rendez-vous dans ses bureaux à Paris pour signer un contrat d’auteur-compositeur. J’étais comme un dingue. Deux semaines plus tard il a fait le pari surprenant de me lancer en tant qu’artiste sur un premier titre avec la chanteuse Lana Gélin « 45 Tours » qui est passé dans beaucoup de radios nationales (Virgin, RTL2, France Bleu…).
Je me suis retrouvé par hasard chanteur de variété française, je n’avais jamais vraiment chanté avant. Depuis je prend un plaisir immense à chanter, à tenter des choses, à écrire… Je me sens de plus en plus à l’aise avec ma voix.
3) Que peux-tu nous dire en quelques mots sur ta musique ?
Je dirais que je fais de la musique pop en mettant toujours les mots au centre de mes chansons.
J’écris ma musique d’abord instinctivement, presque par hasard, avec les émotions comme chef d’orchestre.
Je vais ensuite la retravailler en fusionnant l’euphonie et le double-sens, portés par une mélodie entêtante.
Si on parle de genre, je ne m’y connais pas vraiment mais je crois que je rentre dans la case de chanteur de variété française…
Mais je déteste les cases… Demain je ferais peut-être du heavy metal, de la Zumba ou du rap thaïlandais du XVIIème siècle.
4) Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Serge Gainsbourg, mon frère, Mylène Farmer, Quentin Delgado, Etienne Daho, Charles Bukowski…
5) Quelle est ta playlist du moment ?
Les Strokes -Ode to the Mets
Elephanz – 120 BPM
Benny Sings – Big Brown Eyes
November Ultra – open arms
Kim Wilde – Cambodia
Christophe – Parle-lui de moi
Radiohead – Creep
Moussa – Cabrioli
Booba – 2PAC
Alex Rossi – Tutto va ben quando facciamo l’amore
Sainte Barbe – I can’t
Dov’è Liana – Perché piangi Palermo
6) Quel est le plat que tu cuisines le mieux ?
L’entrecôte et ses légumes croquants
7) Quels sont tes projets à venir ?
Là tout de suite faut que je rappelle ma grand-mère qui a un problème d’ordinateur. Elle n’arrive plus à ouvrir ses mails la pauvre, je crois qu’elle a oublié son mot de passe.
Et peut-être juste après je travaillerais sur un potentiel EP qui potentiellement pourrait sortir fin septembre.
8 ) Peux-tu nous raconter une anecdote sur toi ?
Un soir de nouvel an à Lyon en sortant des toilettes je me suis retrouvé face à face avec Karim Benzema qui attendait que je termine ma mission pour aller à son tour déverser les flots de la soirée. À quelques secondes prêts on croisait les jets.
Voilà voilà.
9) Si vous pouviez passer 48 heures avec quelqu’un que vous n’avez jamais rencontré, qui serait-ce ?
Vladimir Poutine, mais pas forcément pour se taper un fou rire autour d’une Zubrowka trop glacée
… plutôt dans le style du film “The interview” avec Seth Rogen et James Franco
10) Un dernier conseil ?
.Mangez des huîtres en gueule de bois, des n°3, avec du citron. Ça fait du bien.