ME nous dévoile son EP « good guy / i’m sorry »

Plongés dans une intro cinématique qui sonne comme une relation toxique, l’EP « good guy / i’m sorry » ressemble au combo parfait d’une romance perverse à nos dépens, mais c’est encore plus profond que ça et la chanteuse suédoise décortique cet état d’esprit avec finesse dans son dernier projet sur fond de Pop RnB addictive.
Auteure-composiitrice, interprète et productrice de seulement 22 ans, ME est une étudiante en psychologie qui fait de la musique à ses heures perdues, et ce depuis qu’elle a l’age de 5 ans. Utilisant la musique comme un exutoire thérapeutique, cette artiste hors du commun frappe fort avec son EP « good guy / i’m sorry », un court voyage sonore de 4 morceaux qui vont vous enivrer comme jamais.
Autant inspirée par Frank Ocean, Daniel Caesar, Omar Apollo, Bon Iver, ou encore Novo Amor, ME créé une musique authentique et captivante, elle crée des histoires avec les instruments qui raflent la profondeur due notre quotidien, ouvrant au passage son lot d’émotions avec.
L’EP « good guy / i’m sorry » met à nu la vie de la chanteuse et moment difficult auquel elle a dû faire face, et se faire face par la même occasion. Elle nous en parle :
« Le projet a été créé au cours d’une période de détresse émotionnelle intense. J’ai souffert d’une maladie physique, j’ai eu des crises d’angoisse récurrentes, je me suis sentie dissociée de mon environnement et, pour couronner le tout, j’ai perdu le contact avec les deux personnes qui comptaient le plus pour moi. J’étais trop malade et dissociée pour comprendre ce qui s’était passé et pourquoi, mais je me suis sentie très coupable, ayant l’impression d’avoir échoué et d’avoir blessé tout le monde. La culpabilité a probablement été la pire des choses à gérer. J’étais dans un état de chaos et de douleur extrêmes. Et après avoir passé quelques mois dans ce désordre, j’ai créé ce livre. La plus grande partie a été écrite en une nuit lors d’une session de freestyle avec mon piano. L’idée derrière l’intro s’est alors formée ; je voulais créer un film auditif montrant la culpabilité et la zone de guerre qu’était mon monde. Je suppose qu’il s’agit d’une tentative d’être compris et vu dans ma lutte. L’ensemble du projet est comme un journal intime auditif, et il a eu un but très thérapeutique. Je n’ai pas complètement guéri après cela, il m’a fallu des années avant d’être complètement guéri. Mais jusqu’à aujourd’hui, ce projet reste ma création la plus personnelle et la plus importante, car il capture une grande partie de ce que je n’ai jamais pu dire pendant la période qui a été mon enfer. »
Deux chansons poignantes entourées d’un intro et une outre qui va vous retourner l’estomac de souvenirs nostalgiques plus ou moins agréables. Avec sincérité, ME nous embarque dans son inutilité et nous touche à jamais avec l’EP « good guy / i’m sorry », à découvrir juste là, ci-dessous :