Plongez dans les “Désirs de la Basque” de Jacques Bailhé

Dans le panorama musical actuel, il est rare de trouver un artiste à la fois pluriel et authentique, et pourtant, Jacques Bailhé incarne cette rareté. En effet, avec la sortie de son titre “Désirs de la Basque”, il nous offre un périple sonore poignant et teinté de mélancolie instrumentale qui embrasse sa riche histoire personnelle et musicale.
Avant cette consécration en tant que multi-instrumentiste, Bailhé a parcouru un chemin singulier: de ses années à jouer de la basse avec Big Lost, à la production de centaines de morceaux pour films et publicités, en passant par un solo de batterie derrière une strip-teaseuse cracheuse de feu dans une patinoire à Bangkok. Mais ce n’est pas tout: des cours de sitar en Inde et au Népal, aux chants bouddhistes en Thaïlande, Bailhé n’a jamais cessé de s’enrichir.
Pourtant, malgré sa maîtrise du sitar, de la guitare, de la batterie, du piano et des claviers, Bailhé n’aborde pas la musique sous l’angle traditionnel des accords. Il s’inspire plutôt de lignées mélodiques indépendantes dans la tradition du contrepoint. Et bien qu’il n’ait jamais reçu de formation formelle, à l’exception d’un cours d’analyse harmonique à UCLA, il est évident que la musique coule dans ses veines, une héritage familial provenant de son grand-père, de sa grand-mère, de son grand-oncle et de son père.
Inspiré par des légendes comme Weather Report, Miles Davis, Ravi Shankar, Hendrix, les Beatles, et des producteurs de renom tels que George Martin et Geoff Emerick, Bailhé a su forger un son unique. Après avoir collaboré avec des icônes comme Dolly Parton, il se consacre désormais à sa propre musique.
Avec “Désirs de la Basque”, Bailhé nous invite à partager une facette de son univers. Un univers qui, à l’image de sa carrière, défie les catégories et transcende les frontières. Un voyage sonore indescriptible qui vous happera par sa profondeur musicale, juste là, ci-dessous :